Message : Fête-Dieu 5 juin 1988
Ce Message est le premier et l'unique qui ait
été donné par Jésus à Julia.
Je gardais la chambre depuis quelques jours à
cause de douleurs si atroces que j'étais contrainte d'être d'être aidée par
d'autres personnes pour tous mes besoins et tous mes déplacements.
Mais aujourd'hui, étant donné que c'est une grande
solennité, celle de la Fête-Dieu, je ne pouvais rester ainsi
couchée.
Je priai alors avec d'autant plus de ferveur que
je souffrais tant et avec l'espoir que Dieu laverait les souillures de mon âme
pour faire de moi un instrument qui n'en soit pas indigne.
Alors, quoique péniblement, je me rendis à
l'église, soutenue par d'autres personnes, pour participer au sacrifice de la
messe et y rencontrer Jésus.
Il m'était difficile de me tenir assise, mais je
le pus quand même grâce à l'aide de Marthe, de Philippe et de Marc qui me
soutenaient.
Toutefois, sans, l'amour de Jésus, je n'aurais
absolument pas pu supporter les douleurs que j'endurais.
Pour ce motif, je les offrais en pleurant :Oh! mon
Jésus! beaucoup de vos enfants vous désirent ardemment, mais ne vous rencontrent
pas, car ils ne vous connaissent pas bien. Mettez en eux le feu de votre amour.
Je vous offrirai mes douleurs pour qu'elles ne soient pas vaines, bien que je
sois imparfaite.
Pour ce motif, je les offrais en pleurant : Oh!
mon Jésus! Beaucoup de vos enfants vous désirent ardemment, mais ne vous
rencontrent pas, car ils ne vous connaissent pas bien. Mettez en eux le feu de
votre amour. Je vous offrirai mes douleurs pour qu'elles ne soient pas vaines,
bien que je sois imparfaite.
Aidez-moi, je vous en prie. Qu'en tout, votre
volonté soit faite et non la mienne.
Au moment où, après la communion, je revenais à ma
place, soutenue par Philippe et Marc, soudain, je sentis que ma bouche
commençait à devenir toute pleine et qu'une forte odeur de sang (provenant de
l'hostie) s'en dégageait.
En même temps je me sentis comme portée dans l'air
avec un tel vertige que j'eus le sentiment de m'être affaissée sur le
sol.
C'est à ce moment-là que j'entendis une forte
voix, celle de Jésus provenant du tabernacle:
Jésus :
"Regarde mon Visage." J'en fus stupéfaite et
regardai du côté d'où venait la voix.
L'aspect de Jésus était pitoyable et le sang
coulait d'une façon horrible à voir. Ce sang en coulant ne tombait pas à terre,
mais allait finir dans un beau calice et une belle patène pour en devenir le
Corps sacré et le précieux Sang et venir jusqu'à nous par les mains des prêtres.
A côté se tenait la Vierge, notre médiatrice.
Jésus :
"Pour sauver l'humanité tout entière, maintenant
encore, Je suis cloué à la croix et Je verse mon sang pour vous.
Ce sang d'amour n'a pas été versé en vain. Je suis
un donneur de sang pour laver vos souillures sordides.
Je suis si affligé de voir que les âmes me
reçoivent dans leur coeur par habitude et avec un manque total de sensibilité
alors que mon sang précieux est un médicament très efficace qui, par les mains
des prêtres, ouvre les yeux des âmes malades et réveille celles qui sont
endormies.
Je désire verser tout mon amour dans toutes les
âmes du monde.
Aide-les à prendre part au banquet du
paradis.
Ma Mère Marie vous a recommandé de vous confesser
fréquemment.
Et pourtant la transfusion de mon sang ne se fait
pas comme Je le désire car beaucoup de mes enfants ne se confessent que par pure
forme ou veulent me recevoir sans passer par le sacrement de la
pénitence.
Mais le sacrement de la pénitence reçu par pure
formalité et sans aucun repentir M'outrage bien davantage. En outre, quand vous
ne pouvez Me recevoir, repentez-vous sincèrement de manière à ce que Je puisse
agir en vous par les sacrements.
Je voudrais verser mon amour tout entier sur tous
mes enfants de la terre, mais Je te fais remarquer qu'un trop grand nombre de
mes enfants ne peut me rencontrer n'ayant pas l'occasion de se
confesser.
Ceux de mes enfants qui ne peuvent se confesser
dans des cas de force majeure bien qu'ils se repentent de tout coeur et désirent
me rencontrer dans la réconciliation peuvent me rencontrer dans la communion en
me promettant de se confesser.
Toutefois s'ils ne tiennent pas leur promesse, ils
commettent alors un plus grand péché, un sacrilège (communion
sacrilège).
Au contraire, s'ils tiennent bien leur promesse,
je mettrai en eux un feu d'amour plus grand que s'ils s'étaient confessés selon
les formalités requises. Et cet amour est précisément celui qui m'a fait venir
sur terre non pas pour appeler les justes, mais pour appeler les
pécheurs.
Je souhaite que toutes les âmes, sans aucune
exception, m'appartiennent. C'est pourquoi j'ai confié tout cela à ma Mère et le
lui confie encore. Par conséquent suivre ma Mère, c'est me suivre.
A tous mes enfants du monde entier :
Allons, enfants du monde, venez
tous!
Aujourd'hui encore, je deviens une victime de
sacrifice et je vous attends.
Partageons ensemble notre amour, tous réunis
autour de la table céleste.
Si, le coeur ouvert, vous revenez à Moi, Je ne
demanderai pas de compte sur votre passé, mais vous donnerai une coupe de
bénédictions."
Maintenant Jésus s'adresse uniquement à Julia
:
Jésus :
"O ma petite âme, Je le demande encore une fois :
prie pour le Pape, mon représentant, pour tous les cardinaux, les évêques et les
prêtres. Offre sans cesse davantage de sacrifices et d'actes de pénitence pour
qu'ils remplissent fidèlement leurs tâches.
Je leur demande de me suivre par la pratique de la
maîtrise de soi et par la pauvreté, C'est à eux que J'ai déjà tout confié : les
cérémonies qu'ils accomplissent, c'est Moi qui les accomplis.
Comment pourraient-t-ils Me suivre si ce n'est par
la maîtrise de soi? Pour qu'ils puissent accomplir toujours mieux leurs tâches
et participer avec plus d'amour à mon Oeuvre du Salut, Je te demande donc
d'offrir encore davantage tes souffrances en esprit de sacrifice.
Les petits sacrifices offerts à l'insu des autres
deviendront des consolations pour mon Coeur et embelliront les grâces qui seront
déversées sur tous.
J'envoie, sans cesse, mon amour à mon pontife le
Pape, à tous les cardinaux, aux évêques, aux prêtres : ma Mère les aidera à
faire déborder cet amour sur toutes les âmes. Appuie-toi entièrement sur ma
Mère."
Jésus me donna sa bénédiction. Je fis le signe de
la croix. Sortant de l'extase, je revins à moi. Je vis alors que le curé donnait
au même moment la même bénédiction. Mon corps revint à l'état normal. Voyant
cela, les chrétiens présents en furent contents, tout en trouvant extraordinaire
ce phénomène.
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