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8 janvier 1989 - Prières, visites, services, activités de la Légion (de Marie) faites pour la forme etc.                                 Il faut activer tout cela.

15 janvier 1989 - Ceux de mes enfants qui vivent en état de grâce, avec Dieu.

 

29 janvier 1989 - N'y a-t-il pas quelqu'un qui me déposera de la croix.

23 février 1989 -  Je te prie de demander que la messe puisse être célébrée dans la chapelle en                             faisant installer un tabernacle dans la chapelle

    5 juillet 1989 - Mes chers prêtres! à qui je tiens comme à la prunelle de mes yeux!

 

26 août 1989 - Comme cette lutte est une lutte spirituelle, armez-vous avec moi.

 

29 août 1989 - Pour éviter les malheurs qui vont arriver.

                             
14 octobre 1989 - Gravez bien dans vos coeurs mes Appels que je vous lance avec des larmes                                  de sang.

 

26 novembre 1989 - Les petites âmes entrent par la porte du Ciel, parce qu'elle est petite.
 
27 novembre 1989 - Il ne faut pas, par respect humain et par peur d'attirer l'attention des autres,                                    faire semblant de m'ignorer, moi, la Mère.



Message du dimanche 8 janvier 1989

Fête des Rois Mages

Larmes de Sang de 7 h 40 à 8 h 30 du matin


A partir de 9 h 20... Depuis hier soir, j'avais été accablée par diverses souffrances, me tournant et me retournant sur ma couche, n'ayant pu dormir et ne parvenant pas à me lever. C'est alors que, par l'interphone, ma mère me fit savoir que la Vierge versait des larmes de sang.


En me ressaisissant tant bien que mal, je me suis levée à grande peine. Avant de rendre visite à la Vierge, j'essayai de contacter Monsieur le Curé et le Père Spies. Je parvins à contacter le premier mais non le second.

Soutenue par quelqu'un, je me rendis à la chapelle de la Vierge. J'y vis Mr Pak Chong-gu (Patrice), responsable de la "Légia" de la ville de Chônju, Mr You Pyong-hwan (Joachim), vice-responsable de la "Légia", Mr Paek Hong-gi (Dominque), secrétaire et Mr Ch'ae Su-yôn (Simon) qui étaient en train de prier. Voici la teneur de leur témoignage:

A leur arrivée à la chapelle à 7 h 30 (du matin) il n'y avait aucune trace de larmes. Mais lorsque, après avoir prié, ils regardèrent la Vierge, ils se rendirent compte qu'Elle avait versé des larmes de sang à partir d'environ 7 h 40 à 8 h 30. Quand j'arrivai à la chapelle à 8 h 50, il n'y avait plus de larmes de sang, sauf un filet de larmes qui coulait un peu.

Après avoir récité une dizaine du chapelet avec Julio et les messieurs, je sentis que j'allais tomber. Je priai alors en m'agrippant à l'autel. Mais, finalement, je tombai à la renverse à mon insu. J'entrai en extase.

J'ai été alors littéralement bouleversée. J'entendais des hurlements provenant d'une foule immense. Il y avait une émeute au cours de laquelle les gens cherchaient à s'entre-tuer.

C'est alors que la Vierge Marie, la Dame aux belles étoiles, apparut dans le Ciel, irradiante de lumière. Elle portait sur la tête une couronne de lauriers ornée de douze étoiles et émettant des rayons éclatants. Ses vêtements, son apparence extérieure étaient les mêmes que précédemment, mais son visage était plein de tristesse. Et pendant qu'elle me parlait, alors que je récitais le chapelet, des larmes coulaient en abondance sur son visage.

La Vierge : "Regarde, ma fille, cette multitude de mes enfants qui provoquent la juste colère de Dieu, dans le bourbier de leurs méfaits.

Il faut davantage de prières, Il faut davantage de sacrifices et de pénitences. Il y a trop peu de mes enfants qui se consacrent à moi.

Prières faites pour la forme, visites rendues pour la forme, services rendus pour la forme, activités de la Légion (de Marie) faites pour la forme etc. Il faut activer tout cela.

Cela, en rencontrant le prochain comme si on rencontrait Jésus, avec un amour sincère, avec un coeur qui prie. Faites savoir ceci à tous. J'accorde mon amour à tous mes enfants quels qu'ils soient.

Mais loin d'accueillir cet amour, trop de mes enfants le profanent et le repoussent. Mon coeur en éprouve une immense douleur et mes oreilles me font tant de mal à cause des mauvais propos pénibles à entendre."

Et, à ce moment-là, un grand nombre de gens médisaient les uns des autres, faisaient des jugements téméraires, blasphémaient, s'insultaient, se diffamaient, se critiquaient, se flattaient, commettaient des sacrilèges.

En outre, s'enviaient, se jalousaient, se mettaient en colère avec orgueil, au point que mes oreilles aussi commençaient à me faire terriblement mal à cause des vociférations qui semblaient perce le ciel.

La Vierge : "Je dois sans cesse souffrir à cause de mes enfants de la terre, moi qui devrait être honorée comme Reine du Ciel. Ma fille! ne t'attriste pas trop. Toutes les souffrances que tu endures ne sont-elles pas celles que tu offres pour la conversion des pécheurs et par lesquelles tu participes aux souffrances de Jésus!

Je ne t'enlève pas ce violent combat qui te tourmente. Car ce violent combat transforme en grâces et en bénédictions, pour beaucoup d'âmes, les prières, les sacrifices et les pénitences qui sont nécessaires.

C'est le violent combat que Dieu a prévu pour sanctifier les âmes.

Connais-tu le Déluge de Noé et la Tour de Babel? Qui pourra dire qu'il y a moins de mal de nos jours qu'en ce temps-là? Il ne faut pas faire fi de la juste colère de Dieu.

Pour que le feu du Ciel ne tombe pas sur la terre, je prie sans cesse pour ceux de mes enfants qui sont tombés dans le vice et la corruption, en souffrant à leur place.

Mais, si on ne veut pas accepter les messages que je donne, si on continue à s'accommoder des choses de ce monde, sans chercher celles du Ciel, alors, même si on se repent, il sera trop tard. Je te le demande car le châtiment pourrait descendre à travers l'espèce humaine elle-même.

Même dans l'abîme de la mort et de la damnation, même dans cet état de châtiments effroyables et irrévocables que sont ceux de l'enfer, c'est-à-dire dans le feu qui ne s'éteint pas, les asticots (vers) ne meurent pas. Prie avec moi que de telles âmes ne soient pas condamnées, mais sauvées. Au revoir."

Après avoir parlé ainsi, la Vierge m'a dit :"Au revoir", en penchant un peu la tête à gauche et en levant un peu la main droite, puis elle disparut. Il me semble que parmi les attitudes de la Vierge, celle qu'Elle eut au moment de me dire : "Au revoir"

fut la plus belle de toutes celles que j'avais vues jusqu'à présent. J'eus alors l'impression que mon coeur avait été aspiré.
 


 Message du dimanche 15 janvier 1989


Dès 6 heures du matin,

C'est la Vierge qui m'a réveillée d'un profond sommeil.


La Vierge :   "Lève-toi et prions, Julia, lève-toi et prie avec moi pour les prêtres."


Je me suis réveillée à cette voix et j'ai vu la Vierge telle qu'elle était (comme la statue). Elle était apparue sur la commode sur laquelle elle avait versé des larmes de sang. C'est de là que venait la belle voix de la Vierge :


La Vierge :   "O ma fille bien-aimée! O ma petite âme qui me suis avec joie même au milieu de tes souffrances! Quand parfois tu souffrais et désespérais, accablée de douleurs, que tu n'arrivais pas à te relever avec ta croix, tu sentais que de lourdes pierres étaient entassées sur elle, alors qu'il aurait fallu que tu en sentes le poids allégé. Combien tu as du souffrir! Je suis consolée par ton coeur qui se tourmente même pour de petites fautes.


O ma fille! Tous ont des défauts et des imperfections. Mais si vous faites des efforts et demandez pardon au Seigneur en vous repentant promptement après avoir péché et en prenant une sincère résolution de vous en corriger, je viens volontiers à votre aide avec mon Fils Jésus.


O ma fille! Qui s'inquiète de moi comme toi? Les petites âmes fidèles agissent ainsi. Priez ensemble, pour faire connaître les messages à un grand nombre d'âmes. Ceux de mes enfants qui vivent en état de grâce, avec Dieu, auront beaucoup à souffrir et subiront, en conséquence, de nombreuses tentations.


Toutefois, ceux qui vivront dans l'esprit des messages que je leur donne recevront la couronne de victoire dans l'autre vie, après avoir souffert en ce monde.

Fais des sacrifices et des pénitences, sans cesse, pour le Souverain Pontife, les cardinaux, les évêques et les prêtres.


Ils devraient accueillir favorablement les messages que je te donne ; mais un assez grand nombre de prêtres ne les acceptent pas. Il faut que mes prêtres bien-aimés les acceptent promptement pour prévenir les châtiments qui vont survenir. Le Souverain Pontife, les cardinaux, les évêques et tous les prêtres doivent les accepter... Qu'est-ce que je ne ferais pas pour leur donner tout ce qui est à moi. Mes prêtres... mes fils de prédilection... Aujourd'hui encore, je prie et je souffre pour eux.


Quand vous vous tournez vers Dieu avec ferveur pour porter de bons fruits, les démons s'acharnent contre vous multipliant toujours plus leurs assauts, pour vous empêcher d'en porter!


Etant donné que mon Fils Jésus vient comme donneur de sang, par mes prêtres, je leur demande ne pas succomber aux tentations afin de devenir de saints prêtres qui accomplissent avec zèle la charge dont ils ont été chargés pour être, eux-mêmes, à la place de Jésus et, réprimant toute fausse honte, des donneurs de sang.


Je te recommande de prier beaucoup pour que l'Eglise, les familles et la Société ne soient qu'un comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne font qu'un.


Par conséquent, si, grâce à vos sacrifices-pénitences, mes prêtres bien-aimés répondent à leur vocation, après avoir reçu le don de la souffrance, ils travailleront héroïquement au service de Dieu et des âmes.


Le monde entier va résolument à sa perte, tandis que Satan déploie toute sa puissance pour le détruire. Mais on verra sans faute la victoire se réaliser dans l'union. Je désire sauver le monde par la victoire de ma miséricorde et de mon amour.


C'est pourquoi mon Coeur Sacré triomphera si vous priez avec moi en me tenant par la main et avec confiance. Mon Coeur Sacré triomphera certainement. O ma fille, nous nous reverrons encore. Sois en paix. Au revoir."


Et la Vierge disparut de suite.

 


Message du dimanche 29 janvier 1989


Julia écrit : De 2 h 40 à 3 h 55 de l'après-midi. Comme je ne pouvais me lever à cause des douleurs que j'avais subies, je fus transportée sur un brancard dans une pièce, recouverte de nattes de paille du couvent.


Là, j'eus à subir de nouvelles souffrances. Mais tout d'abord Térésa eut à subir les siennes à partir de 2 h 40, pendant dix minutes.


Peu après, de suite, commencèrent les miennes. J'eus à subir les douleurs de la couronne d'épines, celles de la croix, celles provenant d'une pique qui me transperçait, celles du Coeur embrasé de Jésus, celles de sept flèches qui s'enfonçaient dans mon coeur. Fini ces souffrances, peu après, il me fallut subir celles du martyre du Père André Kim Tae-Kôn.


A ce moment-là, Jésus était sur la croix. Près de Lui se tenait la Vierge, toute belle, portant un manteau bleu sur une robe blanche et ayant à la main un chapelet. Elle pleurait, remplie de tristesse.

Et tout autour, on pouvait entendre les hurlements que poussaient des foules nombreuses qui luttaient entre elles.


Au même moment, Jésus versait du sang en recevant des flèches que ne cessaient de lancer sur Lui les pécheurs.


Sur la croix Jésus dit : "N'y a-t-il pas quelqu'un qui me déposera de la croix."

Il cria cela aux foules.


Il n'y eut que quelques personnes à s'approcher, mais sans pouvoir le déposer.


J'éprouvais une angoisse inexprimable en voyant la Vierge se tourmenter en criant : "Non! non!" pendant qu'elle regardait Jésus qui souffrait trop à cause de sa couronne d'épines qui s'enfonçait profondément chaque fois que les pécheurs commettaient le péché.


Une fois terminé les souffrances qui durèrent environ une heure, la Vierge me parla avec tendresse


La Vierge : "Oh! mes filles qui devez souffrir! Mon Fils Jésus et moi-même sommes consolés parce que des coeurs durs comme la pierre en viennent à fondre grâce aux souffrances, aux sacrifices, aux pénitences que vous endurez. La brutalité des démons devient de jour en jour plus violente et ne fait aucune distinction entre les méthodes, les moyens, quels qu'ils soient, pour faire tomber toutes les âmes même celles qui sont ferventes.


Et tu as dû bien voir aujourd'hui sous quelle forme Satan entre en contact avec les hommes. Tu dois savoir que même mes Saints Bien-aimés ont subi d'effroyables tentations.


Aujourd'hui tu as triomphé dans mon Coeur Sacré. Satan veut détruire mon Eglise et veut détruire la vie les âmes. Mais son vrai visage ne se découvre-t-il pas quand on lutte en tenant le bouclier de l'amour?"


Julia : "Oui, Mère. Aidez-moi sans cesse."


La Vierge : "Regarde... Ce monde est en train de se corrompre, envahi par l'erreur, Et ainsi mon Fils Jésus reste sans fin cloué à la croix à cause de l'orgueil des hommes et de la lâcheté des pessimistes qui se livrent à l'injustice et à la corruption et à cause des égoïstes qui, par leurs mensonges hypocrites, se rendent coupables d'actions sacrilèges.

C'est pourquoi, de nouveau, je vous adresse cet appel car le châtiment pourrait survenir par la Troisième Guerre mondiale.


Ma fille! Veux-tu souffrir davantage?"


Julia : "Oui, Mère! Je supporterai toutes les souffrances, quelles qu'elles soient."


Et je sollicitai les souffrances en levant haut les mains. Et tandis qu'elle me montrait une foule immense de gens, on entendait le fracas assourdissant causé par la guerre et les combats.


La Vierge : Par suite du manque d'union et du rejet de l'amour, les hurlements que poussent les hommes au milieu de leurs méfaits se changent en fracas de guerre et provoquent la colère de Dieu à cause des souffrances qui en découlent et semblent déchirer le Ciel.


Grâce aux souffrances de la couronne d'épines et à celles de la croix que tu as subies et grâce à celles du martyre de Saint André, prêtre, que tu vas subir maintenant, le Pape, les cardinaux, les évêques, les prêtres et les religieux s'uniront et graviront le calvaire en portant la croix de l'amour avec mon Fils Jésus. Vous devez prier ensemble, sans cesse, pour la paix du monde et la conversion des pécheurs."


Tout de suite après, j'ai subi les souffrances du martyre du Père André Kim TaeKôn. Le Père Kim tendit le cou, tenant la tête droite, en une attitude pleine de dignité.


Au deuxième coup aussi, bien que la douleur fût trop grande, pour la gloire de Dieu il redressa la tête baignée de sang. Il en fut de même au troisième coup. Au quatrième coup, il ne pouvait presque plus bouger ; finalement au huitième coup, la tête tomba. Et j'ai subi ces supplices.


Et tandis que Jésus donnait sa lumière à tous, je revins de mes souffrances et je dis : "Recevez la lumière de Jésus." C'est en criant ces mots que j'ouvris les yeux. Humainement parlant, j'éprouvai de la gêne en voyant autour de moi le Père Pha, le Père Chông et un autre prêtre, des religieux, des religieuses et des laïques qui me regardaient.


J'avais tellement transpiré que mes vêtements en étaient tout trempés.



Message du 23 février 1989

J'étais couchée, mais ne pouvant pas m'endormir, je pensais à la tyrannie du rusé Satan.


J'avais à souffrir à cause des assauts par lesquels Satan m'assaillait de diverses façons en se servant des hommes. Toutefois, j'essayais de prier avec un coeur confiant, abandonnant toute chose au profond Amour de Dieu.


Je m'efforçais de dormir. Combien de temps s'écoula-t-il? Je ne saurais le dire, car je ne savais même pas si je m'étais endormie ou non. Soudain, j'entendis une voix (peu après, je me rendis compte que c'était celle de Satan).


La voix de Satan : "Julia! Tu souffres trop ces jours-ci. Repose-toi un peu maintenant. Jésus aussi a prié en prenant du repos."


Je croyais que c'était la Vierge qui me parlait et je me disais que, peut-être, elle voulait que je me repose un peu. En effet, elle connaît tous les tourments que je subis jusqu'à ce jour.


Toutefois, il me semblait un peu étrange qu'elle me dise de me reposer alors que, justement, je comptais, pendant ce carême, lui faire l'offrande de mes mortifications. En effet, la Vierge m'avait dit : "Offre ces nombreux tourments qui te sont donnés... même les tourments atroces qui te tordent les membres et t'écrasent le coeur : offre-les avec grâce."


En pensant à cela, j'entendis de nouveau la voix de Satan :


La voix de Satan : "Le Ciel est plein des mérites que tu as acquis par tes sacrifices offerts jusqu'à ce jour pour les pécheurs : les trésors du Ciel sont à toi. Dieu sera très content même si dorénavant tu mènes une vie exempte de souffrances, en te reposant bien ; confie, à l'avenir, les affaires de la chapelle à quelqu'un d'autre et ne communique plus les messages. Désormais, je m'en occuperai moi-même."


Julia : "Alors, que dois-je faire?"


La voix de Satan :"Désormais, ma volonté sera faite. Retourne chez toi, je te donnerai tout, ainsi que la richesse et la gloire en abondance si tu t'occupes avec zèle de ta famille. Obéis-moi sans rien changer de ce que je veux. Tu ne dois plus te préoccuper au sujet de la réussite de ton mari dans le monde, ni de l'avenir de tes enfants. As-tu compris?"


Julia : "Que voulez-vous dire? Je ne vous comprends pas bien."


J'avais vraiment peine à comprendre : '...richesse... et.... gloire....?' Au milieu de mes réflexions, j'entendis à nouveau la voix de Satan.


Satan : "Alors cela ne te plaît pas que je te promette de te faire reposer?"


Comme il me semblait que, de toute façon, ce ne pouvait être un appel de la Vierge, je demandai :


Julia : "Qui êtes-vous? Montrez-vous, s'il vous plaît."


La voix de Satan : "Je suis Marie, la Mère que tu aimes. Ecoute-moi bien. Coupe, maintenant, tout contact avec le Père Pha. Tu es coréenne, alors pourquoi travailles-tu avec un étranger? Dorénavant suis-moi, et moi seul. Je te dirigerai sans intermédiaire."


Julia : "C'est ma Mère Marie qui m'a dit de travailler avec le Père Pha. C'est Dieu qui m'a donné la vie et c'est Lui qui en prend soin.


Je n'ai désiré ni richesse ni gloire et je n'ai jamais, non plus, désiré vivre. Je ne souhaite d'ailleurs qu'une seule chose : que la volonté de Dieu soit faite sur la terre."

 

La voix de Satan : "Quelle femme féroce! Si tu ne tiens pas à ta vie, je t'emmènerai aujourd'hui avec moi. Dorénavant, je ne puis plus supporter que tu m'arraches les âmes que je me suis acquises à grand-peine. Si je parviens à me débarrasser de toi, je serai tranquille. Et je couperai même le pouls des prêtres."


En ouvrant les yeux, dans un demi-sommeil, je vis ma Mère qui me regardait avec pitié sans rien dire. Son aspect était celui de la Vierge qui pleure à Naju et son expression celle d'une mère de ce monde qui, angoissée, désire souffrir à la place de ses enfants quand ils gémissent de douleur. Je voulus l'appeler en disant : "Mère", mais le mot ne sortit pas de ma bouche. Tout en me débattant, j'essayai de répéter le mot : "Mère", mais aucun son ne sortait. Alors, d'un coup, avec force, je criai :"Mère"... A ce cri, je me réveillai. Il était cinq heures. En me levant, je vis la petite table dont je me sers, renversée.


Comme j'avais l'impression que ma Mère avait quelque chose à me dire, je me rendis à la chapelle, après m'être lavée avec soin. A l'instant où j'ouvris la porte de la chapelle, je sentis un fort parfum de rose et de lis. Et pendant que je m'avançais, la Vierge, elle aussi, s'avançait vers moi, quittant l'endroit où elle se trouvait.


Elle s'arrêta au moment où je m'arrêtai. Elle se trouvait à portée de ma main.

 

La Vierge me parla : "Ma fille! Je te remercie."


Julia : "Mère, pourquoi m'aimez-vous à ce point moi qui ne suis qu'une pécheresse incapable de faire quelque chose?"


La Vierge : "Je communique mon amour aux simples et aux petits. Une petite âme rend au Seigneur louange, honneur et gloire et ne me prive de rien. Ce qui peut être une faute pour une grande âme ne l'est pas pour une petite âme. Toi tu es une petite âme. Tu as beaucoup de défauts mais parce que tu peux être humble, tu les tournes vers le bien par tes sacrifices et tes pénitences. Et parce que je t'aime en toi-même et que je change en prières d'amour tout ce que tu fais, offre-moi tout ce qui est à toi. De même que tu ne me refuses rien, je ne te refuserai rien."


Julia : "Mère! Je ne suis qu'un pauvre être incapable de rien, qu'une pécheresse misérable et insignifiante qui ne peut rien faire d'autre que de se cacher."


La Vierge : "Oui, je t'ai appelée justement parce que tu es misérable et insignifiante. Je veux transmettre les messages de mon amour en toi qui désires travailler en te tenant cachée."


Julia : "Mère! C'est difficile car je sens trop mon insuffisance."


La Vierge : "N'aie pas peur. C'est quand tu es angoissée que les assauts de Satan se font plus violents et qu'il fait des efforts acharnés pour remporter la victoire.


C'est par tes sacrifices et tes pénitences que beaucoup d'âmes, ayant reçu la grâce de la conversion, en viennent à voir la Lumière. C'est pourquoi les démons font tous les efforts possibles pour t'abattre. Regarde! Satan ne t'accable-t-il pas aussi même par beaucoup de personnes travesties en gens de bien?


Et pourtant, vois-tu, moi je n'abandonne pas une seule âme. Satan, lui, ne peut m'arracher une seule âme, mais comme Dieu a donné la liberté aux hommes, eux peuvent fuir loin du Seigneur, Lui désobéir, Le renier, en suivant leur propre volonté.


Et par là, ils se mettent aveuglément à la suite de Satan. Ils sont trop nombreux ceux de mes enfants qui, leur manque de confiance, blessent mon Coeur. C'est pour cela, ma fille, que je m'adresse à toi."


Julia : "Mère, veuillez me parler. S'il s'agit de faire accomplir la volonté du Seigneur, je n'épargnerai pas même ma vie. Que seule votre volonté soit faite."


La Vierge : "C'est bien ainsi. Je t'en remercie. Quand Dieu créa les hommes, Il ne les créa pas pour en faire des hordes de Satan. Les hommes le savent bien, mais malgré tout, ils se constituent en hordes de Satan. Eux, des âmes qui devraient partager ensemble la joie contenue dans l'Amour éternel, provoquent la colère de Dieu.


C'est pourquoi il faut que mes messages de propagent rapidement pour réaliser l'amélioration de la vie des gens.


Pour cela, il faut une approbation. Fais-le savoir encore une fois à l'évêque. Il est mon évêque bien-aimé, mon prêtre de prédilection. Tout en mettant sa vie entre les mains du Seigneur, il prend soin, sans cesse, de Ses enfants, en père, au nom du Seigneur, au milieu aussi de nombreuses blessures et souffrances.


Je suis consolée aussi par ses nombreux sacrifices et ses pénitences. Je ferai briller par lui la lumière de la gloire du Seigneur. Je te prie de demander que la messe puisse être célébrée dans la chapelle afin de bien pouvoir intercepter les flèches que décoche Satan.


Mon Fils Jésus est baigné de sang. Je te prie de demander que l'on puisse prier avec mon Fils Jésus en faisant installer un tabernacle dans la chapelle et cela parce que trop d'âmes joignent leurs forces à celles de Satan. Et alors on verra sang aucun doute ma victoire. Je te prie de m'aider. Accueille mon Fils Jésus qui fera briller sa Lumière sur le monde enténébré."


Julia : "Mère! Que faut-il faire?"


La Vierge: "Arrange-toi avec l'Evêque, mon fils, ainsi qu'avec le Père Pha et le curé de la paroisse. Par conséquent, je te prie de coopérer au salut de beaucoup d'âmes."


Julia : "De quelle manière?"


Il n'y eut pas de réponse. J'eus beau insister, la Vierge gardait le silence. Il était 7 heures.



Message pour tous les prêtres Le 5 juillet 1989


Fête de Saint-André Kim Tae-Kon (Premier prêtre coréen, martyr)


J'étais souffrante depuis cinq jours. Je souffrais tellement qu'il m'était difficile même d'ouvrir les yeux. Je ne pouvais pas me redresser ; j'avais la bouche amère comme si je mangeais du fiel. J'avais un mal de tête terrible et j'avais tellement froid, que malgré ma couverture ouatée, j'étais couchée sur une natte électrique.


En offrant mes souffrances pour la sanctification des prêtres, pour la conversion des pécheurs et pour la paix mondiale, j'ai pensé : 'Que de douleurs doit subir notre sainte Mère, parce que beaucoup de ses enfants errent dans les ténèbres en se laissant manoeuvrer par Satan à cause des conflits et de divergences d'opinions.' Cette réflexion semblait soulager considérablement mes souffrances.


C'est à ce moment-là que M. Pak Lubino, notre aide auprès de la Vierge qui pleure, m'a fait savoir que la Vierge versait des larmes de sang. Il était 3 h 15 de l'après-midi. Je ne pouvais aller voir, même en apprenant que la Vierge pleurait, parce que je ne pouvais plus du tout bouger.


Vers 4 heures moins dix, M. le Curé est venu. Après une heure de conversation pénible, il m'a donné la bénédiction. J'ai transpiré et je pus me redresser ; écartant ma couverture ouatée, je me suis assise.

L'amertume de ma bouche avait disparu et je pouvais même marcher, parce que je me sentais plus légère dans tout mon corps Je suis donc allée voir la Vierge avec M. le Curé. Elle pleurait... Il était environ 6 h 30.

Après le départ de M. le Curé, je disais mon chapelet, lorsque je suis entrée en extase et j'ai vu le Père Kim Tae-Kôn André donner la bénédiction à tous ses frères et soeurs du monde entier.


Cependant beaucoup d'entre eux sont toujours dominés par Satan. C'est que Satan dirige le coeur des gens pour les faire se calomnier avec envie et jalousie... Il les pousse à justifier leurs actes par des semences de discorde, des mensonges, des fraudes, par l'orgueil, la haine, l'égoïsme, le rationalisme, la fureur, la violente colère. Il les fait s'opposer aux autres et les fait troubler l'ordre par les plaisirs et la luxure. Il les fait se haïr les uns les autres, en les empêchant de se pardonner mutuellement et en les poussant à se compromettre dans l'injustice, etc...


Enfin, Saint André Kim m'a fait voir la brutalité du Satan odieux qui incite les gens au mal, sous l'apparence du bien.


Certes, Saint André Kim Tae-Kôn l'a toujours dit auparavant, mais il m'a encore montré la cruauté de Satan. A ce moment, le démon avait une figure toute noire ; il manoeuvrait les gens de façon cachée, ne se montrant pas...


Cependant le Père Kim Tae-Kôn, en compagnie de beaucoup de Saints Martyrs, chassait Satan avec une palme et disait le chapelet avec nous. Il nous donna sa bénédiction à nouveau, à nous qui priions et il ouvrit les bras comme pour nous étreindre tous. C'est à ce moment-là que je suis sortie de mon extase ; il était 8 heures moins dix.


J'avais le pressentiment que la Vierge allait me donner un message dans la mansarde, Je m'y suis fait porter, ne pouvais pas bouger.


Après quelque temps de prière, la Vierge m'apparut devant la commode. Elle avait un diadème sur la tête et un manteau bleu. Elle était très belle, mais son expression était triste... Elle avait son aspect de toujours : du bas de son habit jusqu'à ses pieds, tout paraissait estompé comme dans un brouillard, de sorte que j'ai vu vaguement des roses autour de ses pieds.


Le diadème et tout son corps répandaient tant de lumière que je ne pouvais regarder la Vierge en face, parce que j'avais les yeux éblouis. Cependant la forme du diadème ressemblait à celle du diadème que le Père Pak Mathias lui avait offert : il m'a semblé qu'Elle avait peut-être mis celui-là. L'aspect de la Vierge était si éblouissant que je ne pouvais la regarder, de sorte que je l'ai écoutée à genoux et en baissant la tête. Ce n'était pas un message pour moi, mais pour tous les prêtres.


Voici la Vierge qui parle :


"O mes chers fils prêtres! Aujourd'hui, je fais descendre sur vous les flots de ma miséricorde avec mon amour immaculé. Mon Fils Jésus, votre grand prêtre, fait descendre aussi sur vous, une coupe de bénédictions, Je vous remercie parce que vous luttez dans un monde de ténèbres où tant d'âmes se révoltent contre Dieu et Lui manquent de respect, par leur tiédeur et leur égoïsme.


Mes chers fils! Je sais combien de souffrances, de fatigues, de peines, de solitude, de tristesses, d'outrages, d'humiliations, vous subissez pour suivre mon Fils Jésus. Mais que faire?...

Pensez aux innombrables coups de fouet que mon Fils a reçus...


En outre, au milieu de souffrances incalculables, indicibles, Jésus, bien qu'Il fût à la fois Fils de Dieu et doué de la nature humaine, fut bafoué, eut à subir toutes les douleurs de la crucifixion. Mais Il souffrit tout cela pour sauver les hommes. C'est alors qu'Il dit : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font."


Et n'a-t-Il pas bu cette coupe amère qu'Il ne désirait pas boire? "Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe! Cependant que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se fasse!"


O mes chers prêtres! Prêtres bien-aimés, à qui je tiens comme à la prunelle de mes yeux! Donnez-moi toutes vos souffrances et vos épreuves. De plus, soyez courageux et approchez-vous de moi. Tout en répandant mes messages d'amour et en vous libérant du dragon rouge, aidez-moi à restaurer le règne du Seigneur. Pour cela, Toi, Pontifie suprême et vous tous, évêques, prêtres, en vous unissant, faites en sorte que la victoire de la résurrection s'étende sur le monde entier.


Cette génération actuelle, sous la tyrannie de Satan, déploie une énergie farouche en recourant à de puissants moyens d'action humaine, pour dominer les hommes... Ceux-ci, à cause de leur orgueil irréductible, s'engouffrent dans les ténèbres opaques, c'est-à-dire en enfer.


Il y a des prêtres qui se sont éloignés de moi ; d'autres n'ont pas suivi la volonté de Jésus. Cependant, c'est grâce aux prêtres et au sang des nombreux martyrs qui a fécondé le sol, que bien des âmes, illuminées par mon Fils et par moi, progressent dans la vertu. Mais le dragon rouge, de son côté, les tyrannise. Pour cela, je vous en prie, recommandez-leur de vite sortir de leur sommeil pour prier.


O mes chers prêtres! Je désire que les âmes, quelque corrompues qu'elles soient, reçoivent la lumière que je leur donne ; je vous conjure d'être bien fidèles à mon Fila Jésus, pour que ces âmes puissent se convertir. En outre, ne faites pas couler mes larmes en vain, ni les larmes de sang que j'ai versées.


Je désire que vous, mes chers prêtres, vous deveniez des victimes de sacrifice pour la conversion des pécheurs. Maintenant, Satan guette les hommes en se déguisant sous toutes les apparences du bien.


O mes fils! Ne devriez-vous pas vous hâter de châtier Satan en ouvrant bien les yeux sur ces apparences? Le meilleur moyen pour le faire est précisément de mettre en pratique les messages que je vous donne. En outre, de vous confier entièrement au Sacré-Coeur de Jésus, de réciter le chapelet avec ferveur et de vous offrir en sacrifice, tout en faisant des pénitences. Ayez plus de confiance et suivez-Le en croyant en Lui.


La Troisième Guerre mondiale est déjà sur le point de commencer, à cause des hommes eux-mêmes. Pour cela, je prie tous mes enfants de réciter un chapelet en plus, pour la paix du monde, avec amour et en esprit d'union.


O mes chers prêtres! Vous êtes mes trésors, vous qui accomplissez des miracles étonnants d'Amour, par le sacrement de Pénitence! Je vous prie de tout abandonner à ma direction, dans une entière confiance en mon Coeur Immaculé, sans vous détourner de mes messages.


Pour écraser Satan qui cherche à vous tourmenter par toutes sortes de moyens astucieux, recourez de toutes vos forces à mon Coeur Immaculé, par d'incessants sacrifices et de continuelles pénitences.


Si vous accueillez bien mes paroles, sans aucun doute, vous verrez ma victoire. Je vous aiderai avec la puissance par laquelle j'écrase le Serpent et je serai avec vous. Mais si l'on n'accueille pas bien mes paroles, vous devez savoir qu'ils seront nombreux ceux qui n'échapperont pas au châtiment de Dieu.


Allons! Revenez vite dans mon sein pour travailler avec moi.

O vous, les petits prêtres de mon Jésus! Vous, les représentants de Jésus, le Très-Haut! Prenez-moi par la main. Je fais appel à vous, petits prêtres de Jésus, que j'aime et chéris le plus. Je demande qu'on mette en pratique les messages que je transmets à Julia, la plus petite de tous."


Après avoir ainsi parlé, la Vierge disparut, ainsi que la lumière. A ce moment, sentant mon insuffisance, j'aurais voulu lui demander de transmettre Elle-même, directement, le message aux prêtres, mais avant même que je ne lui parle, Elle était déjà disparue. J'ai vivement regretté dans mon coeur, de n'avoir pu lui dire le plus petit mot.


Julia : "Seigneur, que seule Ta volonté soit faite!"



Message du samedi 26 août 1989


Julia écrit un mot d'introduction avant de noter le Message de la Vierge:J'étais en train de dire le chapelet devant la statue de la Vierge qui avait versé d'abondantes larmes de sang dans la matinée et qui continuait de verser des larmes ordinaires.


Le Père Raymond Spies, en ce 26 août, en était à sa troisième journée de pèlerinage. La statue n'avait plus versé de larmes depuis le 9 juillet.


Le Père Spies, trois religieuses qui l'accompagnaient ce jour-là, des membres de ma famille et des "frères et soeurs" venus en pèlerinage, récitaient le chapelet en même temps que moi. Nous avions choisi les mystères douloureux pour la récitation du chapelet.


J'entrai en extase en achevant de prononcer les paroles énonçant le cinquième mystère. On me dit après qu'il était alors 11 h 38 du matin. Je ne voyais pas la Vierge, mais j'entendis sa voix, tendre, douce, pressante.


La Vierge:


"Ma fille! Maintenant est arrivé le temps où une grande lutte est engagée entre moi et mon ennemi. Mon ennemi est constitué d'une armée de dragons dont l'apparence est celle de bêtes hideuses. Tous les démons de l'enfer veulent former une armée pour conquérir ce monde : cela en défiant le monde moderne afin de pervertir beaucoup d'âmes, en leur faisant rejeter Dieu et en les poussant à tout nier. Ce qu'elles font, en commettant le péché sous toutes les formes d'égoïsme.

Regarde, ma fille, de quelle manière les démons attirent les âmes aux pièges de l'enfer..."


Julia écrit : La Vierge avait à peine cessé de parler que des démons tout noirs apparurent sous la forme de bêtes, en tirant une charrette à bras. La charrette était joliment décorée, mais de couleur noire. Des démons qui ressemblaient à des aigles emportaient des âmes pour les placer dans la charrette. Mais la charrette ne bougeait pas. Autour de la charrette, des démons bavardaient en temps inintelligibles, avec les âmes qu'ils avaient emportées pour qu'elles se rallient à eux et fassent cause commune avec eux, en se servant de tous les moyens et expédients.


Les âmes nombreuses qui entouraient la charrette riaient avec les démons, sans les repousser, ni prendre la fuite, ne de rendant pas compte qu pour elles, c'était le chemin de l'enfer. Tout à coup, ces âmes commencèrent à noircir : j'éprouvai un déchirement au coeur.


Quand je voulus retirer ces âmes en priant sans cesse pour elles, un démon semblable à un aigle, se mit à me frapper ici et là avec ses ailes, à me donner des coups de bec et à me griffer à la tête. Je résistai malgré les coups, sans reculer un moment. Comme je ne parvenais pas à lui résister avec mes seules forces, je saisis mon chapelet pour le frapper avec. Les démons prirent alors la fuite.


Mais ils emmenaient aussi avec eux les âmes qui se trouvaient dans la charrette. Je me mis alors à courir, tenant en main mon chapelet et tout en le tenant, je commençai à retirer de la charrette, les âmes, l'une après l'autre. Avec mon chapelet toujours, je frappais les démons. Ceux-ci alors, renversèrent la charrette. Les âmes, elles, se relevèrent précipitamment, louant Dieu tout en versant des larmes de repentir.

C'est à ce moment que j'entendis à nouveau la voix de la Vierge.


La Vierge :


"Ma fille, tu as vu? La grande lutte a commencé ainsi. Et comme cette lutte est une lutte spirituelle, armez-vous avec moi, en vous abandonnant totalement à mon Coeur Immaculé. Et mettez en pratique mes Messages. Alors vous pourrez éviter les châtiments qui vont tomber sur toute l'humanité et sur l'Eglise."


Julia écrit : Avant la fin de ces dernières paroles, je sortis de mon extase. Le Père me dit après qu'il était alors 1 h 38. J'avais souffert pendant deux heures en état d'extase. Mais en réalité, souffrant trop, je ne pus bouger pendant cinq heures.  "Oh, Seigneur, à Toi, gloire et bénédiction."



Message du 29 août 1989


Julia écrit d'abord : La Vierge pleure depuis le matin. J'étais allée à la chapelle à 10 h 30 pour partager sa douleur avec Elle.

Il me semble m'être endormi en me débattant au cours de ma prière et de ma méditation.


Je me réveillai en sursaut à un signe de présence humaine. J'eus l'impression que la chapelle était bien éclairée. Il était trois heures. J'ai tourné le regard vers la statue de la Vierge, mais je n'ai pas vu la statue d'où coulaient des larmes depuis le matin : c'était la Vierge vivante, Elle-même qui était devant moi, tenant dans ses bras l'Enfant Jésus. La Vierge pleurait et son visage était triste. Les yeux de l'Enfant Jésus brillaient comme s'Il larmoyait.


La Vierge ne portait pas de diadème sur la tête. Un manteau la couvrait. Elle avait son aspect habituel. Elle était assise, le visage pâle, épuisée par la fatigue. Autour d'elle, tout brillait d'une lumière vive. A l'instant même, je tombai à genoux et me prosternai devant la Vierge. Je pensais que je devais lui dire quelque chose, mais ce fut Elle qui me parla de sa belle voix.


La Vierge :


 "Ma fille! Regarde. Je continue de répandre la lumière de mon Coeur pur et immaculé, pour sauver mes enfants qui errent dans les ténèbres qui deviennent de plus en plus épaisses. Et malgré cela, même mes enfants les plus proches causent tant de peine à mon Coeur, car ils ne savent pas renoncer à leur moi.


Ma fille! Satan toujours astucieux, pénètre même à l'intérieur de l'Eglise pour tromper mes brebis dans les ténèbres, au milieu de la division et des troubles. Qu'en sera-t-il alors de mes brebis qui le (Satan) suivent?


Ma fille! prie donc et multiplie tes sacrifices et tes pénitences, avec encore plus d'amour en cette période de ténèbres.


Pour éviter les malheurs qui vont arriver, il faut que ceux de mes enfants que j'ai appelés gravissent le Calvaire avec un amour caché dans un profond silence où il n'y a ni soupir, ni plainte, même s'ils sont cruellement méprisés, humiliés et écrasés sous un lourd fardeau de douleur.


Il faut, en outre, qu'ils soient crucifiés avec mon Fils Jésus, pour la conversion des pécheurs.

Ma fille! veux-tu souffrir à leur place, pour les prêtres qui souffrent et pour la conversion des pécheurs?


Julia : "Oui, Mère!"


Julia continue : A l'instant même, je tombai et j'eus à subir les souffrances de la crucifixion. Lorsque je me réveillai après avoir subi ces souffrances, la Vierge me parla d'une voix affectueuse et pleine d'amour, mais avec un accent angoissé.


La Vierge :


"Ma fille! ne perds pas courage. Quoique l'amour, les sacrifices, les pénitences qu'offrent les petites âmes qui me suivent, soient des souffrances de Calvaire, je les ai appelées, ces petites âmes, parce que ces souffrances qu'elles endurent sont voulues par mon fils Jésus et par moi-même. C'est pourquoi je leur demande de suivre ma volonté avec beaucoup d'amour.

Sois en paix! Au revoir!"


Fin de l'apparition et du message.


Julia écrit : La Vierge disparut et avec Elle la lumière. J'avais tant de choses à Lui dire, mais Elle est partie comme cela.


"O Mère de l'amour et de la miséricorde! Que votre volonté soit faite et répandez sur nous la lumière du Coeur transpercé de Jésus et celle de votre Coeur transpercé. Et faites aussi que notre reconnaissance ne tarisse jamais. Amen."

Je fis cette prière à haute voix. Il était 4 heures.

 


Message du 14 octobre 1989

Ce message, des plus douloureux, des plus urgents, me semble l'un des plus importants.


La Vierge est angoissée. Elle demande de l'aide : prières, sacrifices, pénitences. Elle s'étend sur la perversion des âmes, même dans l'Eglise à tous les niveaux, sur la résistance, l'hostilité, le mépris, le dédain, l'indifférence, les feintes d'ignorance...envers ses larmes, ses appels, ses messages, ses apparition...


Et ici, pour la deuxième fois, elle annonce la Troisième Guerre mondiale. Elle en parlera aussi dans le message donné en la fête du Christ-Roi, dans la nuit du dimanche 26 novembre au lundi 27. Elle en a parlé la première fois dans son message du 5 juillet 1989.


Le 13 octobre 1989, intentionnellement, j'étais allé à Naju avec le Père Louis Bosmans, venu du Canada et Soeur Adeline Langlois, venue du Japon. La Vierge ne pleurait plus depuis un mois.


En ce vendredi 13, Elle commença à verser des larmes vers 5 h 20 - 5 h 30 de l'après-midi. Nous les vîmes. Puis des larmes de sang, le samedi 14 et le dimanche 15 octobre. Ensuite, chaque jour jusqu'au dimanche 26 novembre (Christ-Roi), jusqu'à minuit.


Dans la soirée, de très abondantes larmes jusqu'à minuit. Et les larmes cessèrent. Elles avaient coulé pendant quarante-cinq (45) jours. Et Julia reçut le plus douloureux, le plus terrifiant des messages.


Julia écrit : Je souffrais d'une manière si atroce que j'étais restée couchée dans ma mansarde sans pouvoir même bouger. Le Père Raymond Spies qui était venu la veille avec un ancien confrère belge, curé au Canada, et Soeur Adeline Langlois, canadienne et missionnaire au Japon, vint me visiter dans ma mansarde avec le Père Louis Bosmans.


Le Père Spies me donna sa bénédiction et me dit : "Julia, la Vierge a versé ce matin des larmes de sang en une abondance telle qu'elle n'en a jamais versé depuis les débuts. Essayez d'aller la voir. Nous allons vous aider."


Après avoir reçu la bénédiction du Père, je suis allée près de la Vierge, soutenue par plusieurs personnes. Je pus constater à quel point la Vierge, soutenue par plusieurs personnes. Je pus constater à quel point la Vierge avait versé des larmes de sang. Le napperon placé sous la statue était tout imbibé.


Je récitai le chapelet avec les deux Pères tout en versant des larmes. Mais au moment où je prononçais les paroles du cinquième mystère : "Méditons les souffrances de Jésus crucifié", je tombai et entrai en extase. J'appris après qu'il était alors 1 h 10 de l'après-midi. C'est à ce moment-là que j'entendis la Vierge me parler d'une voix très belle et douce, mais angoissée.


La Vierge : "Ma fille! Veux-tu souffrir pour le Saint Père?"


Julia : "Oui! Mère" ai-je répondu, mais ma voix ne sortait pas de ma bouche. La Vierge m'a comprise quand même.


La Vierge :


"Ma fille! Je te remercie. Le Congrès Eucharistique s'est terminé sans encombre grâce aux sacrifices et aux pénitences que vous avez offerts à cette intention. Toutefois, les démons astucieux continuent à organiser des bandes d'assassins pour attenter à sa vie. Offrez donc encore davantage de sacrifices et des souffrances pour qu'il soit sain et sauf."


Au moment où la Vierge cessa de parler, je commençai à subir des souffrances : celles de la crucifixion, celles causées par des flèches enflammées que des pécheurs avaient imbibées d'huile et dont mon coeur brûlait, comme activé par de grandes flammes.


J'ai subi, aussi des souffrances que je n'avais jamais imaginées, c'est-à-dire la torsion des membres, en haut, en bas, en arrière, telle que la subissaient les martyrs. J'ai dû subir aussi torture telle que celle-ci : on me faisait boire de l'eau de vaisselle et de l'eau excrémenteuse, en m'ouvrant la bouche de force. Cela fut excessivement douloureux et pénible.


Or, chaque fois que je subissais ces tortures des martyrs, les démons tombaient sans force et s'enfuyaient. En voyant cela, j'ai pu éprouver de la joie même au milieu de mes souffrances.


Puis, j'entendis de nouveau la voix angoissée de la Vierge :


La Vierge :


Ma fille! Remets-toi-en à moi! N'essaie pas de connaître les résultats, mais prie et offre sans cesse tes souffrances en sacrifice et en pénitence pour le Saint Père, les cardinaux, les évêques et les prêtres.


Ceux qui sont manoeuvrés par Satan auront beau de démener pour abattre le Saint Père et pour pousser l'Eglise vers sa destruction...


De plus, tous les démons deviendront impuissants quand vos sacrifices et vos pénitences s'uniront pour que mes larmes de sang ne coulent pas en vain. Cependant, de nos jours, les fils et les filles de l'Eglise tombent dans de désordre en se mettant à la suite de faux prophètes.


Les prêtres, vicaires de mon Fils Jésus, devront être attentifs à vivre l'Evangile le plus parfaitement possible, selon les directives de l'Eglise. Vous devez comprendre ce que furent les sacrifices que mon Fils Jésus a faits pour vous et les souffrances qu'Il a endurées pour obtenir votre salut.


Faites valoir la force de l'amour. Mon Coeur souffre tant à cause de la surdité et de l'aveuglement de ceux de mes enfants qui ne savent pas aimer. C'est pourquoi la colère de Dieu s'enflamme au plus haut point et d'une manière terrible.


Ma fille! Regarde ce que sont tant de mes enfants en ce monde. Ils se plaignent pour des riens : des maux de tête, des contusions, des égratignures.


C'est pourquoi Satan leur dresse des pièges entourés d'épines, y ajoutant son poison et sa cruauté. Les pieds qui devraient courir pour adorer Dieu, courent pour faire le mal. Les lèvres qui devraient servir à bénir et à louer le Fils de Dieu, servent au contraire à blasphémer et à murmurer contre Dieu. C'est pourquoi le monde enveloppé de ténèbres provoque le courroux de Dieu et cela d'une telle manière que son châtiment est sur le point de s'abattre sur le monde entier.


Si mes enfants mènent une vie évangélique en accueillant mes messages, sans négliger mes larmes et mes larmes de sang, ils seront sauvés. Mais s'ils ne les acceptent pas, les grandes calamités qui se produisent dans le ciel, sur terre et sur les mers, ne cesseront pas et le monde ne sera pas exempté de toutes sortes de malheurs. C'est pourquoi ne prenez rien pour un fait accidentel. Veillez pour prier. Avant longtemps le monde se trouvera en face de malheurs extraordinaires.


O mes enfants! Je vous en prie! Si vous n'avancez pas vers le ciel en abandonnant la voie du mal et en mettant en pratique mes messages à l'exemple du peuple d'Israël qui, délivré de l'esclavage en Egypte, entra dans la terre promise de Canaan après avoir traversé la Mer Rouge, vous n'échapperez pas à la Troisième Guerre mondiale. Alors, tout regret sera inutile.


Vous ne devez pas oublier que je fais appel à vous maintenant avec des larmes interminables, de la même manière que Dieu avait appelé Moïse sur le mont Sinaï, pour sauver le peuple d'Israël. Et que serait-il advenu si Noé, à qui Yahvé avait ordonné de construire l'Arche pour le sauver, ne Lui avait pas répondu "Oui" en Lui obéissant?


Gravez bien dans vos coeurs mes Appels que je vous lance avec des larmes de sang. Pourquoi êtes-vous à ce point aveugles et sourds. Mon coeur brûle d'un feu à grandes flammes parce que les familles, l'Eglise, la société sont corrompues et que les hommes de la politique ne s'entendent pas entre eux. O mes enfants, renoncez vite à votre "moi" et venez à moi..."


Julia écrit ici : "Alors, la Vierge sanglota d'une voix qui ressemblait à une lamentation."


Julia : "O Mère! Veuillez dire aux évêques et aux prêtres ce qu'il faut faire. Moi, je n'en suis pas capable, parce que je sens par trop mon insuffisance."


La Vierge :


"Sois tranquille. Dieu a aimé la bassesse de sa servante pour agir en elle et avec elle, parce qu'elle avait conscience de sa grande faiblesse. Les démons te tourmentent parce que beaucoup d'âmes sont sauvées grâce à tes souffrances. Pour cela, je te demande de les offrir avec coeur."


Julia :"O Mère! Cela m'est difficile, car je me sens si faible..."


La Vierge:


"Si je ne vous avais pas aidés, depuis longtemps déjà le monde serait devenu une mer de feu. Pourtant, je ne vous abandonnerai jamais. N'ouvrez vos oreilles que pour écouter des choses qui en valent la peine et fermez-les quand vous entendrez des mauvais propos.


Même si vous marchez dans la nuit, suivez-moi avec confiance. Et si vous accueillez avec coeur mes Messages pour les mettre en pratique, vos soupirs se changeront en joie."


Dès que la Vierge eût fini de parler, Jésus m'apparut dans une grande lumière, vêtu d'un vêtement blanc et portant un manteau rouge. Il me donna sa bénédiction et disparut. Il était 4 h 10 de l'après-midi quand je revins de mon extase.


 
Message du 26 novembre 1989


Fête du Christ-Roi


La statue de la Vierge qui avait commencé à verser des larmes ordinaires le 13 octobre, puis des larmes de sang, le 14 et le 15, continua à verser des larmes ordinaires jusqu'au 26 novembre, sans interruption. Mais aujourd'hui, elle se mit à verser des larmes ordinaires en grande abondance à partir d'environ 9 h 40 du soir.


A partir de 11 heures, je commençai à souffrir. Je priai, sollicitant de pouvoir souffrir toute seule. Tout d'abord, je sentis une atroce douleur dans la poitrine : il me semblait qu'elle éclater.


Ensuite, il me fallut subir les souffrances d'une couronne d'épines invisible et de fortes douleurs aux mains et aux pieds qui semblaient être transpercés.


Comme je souffrais, plusieurs de nos collaborateurs me transportèrent dans ma chambre, près du petit autel de la Vierge. Désirent souffrir toute seule, je priai ceux qui m'avaient transportée de s'en retourner.


Ila m'avouèrent après qu'ils avaient eu tant de difficultés pour me protéger qu'ils n'avaient pas osé me laisser seule. Au cours de mes souffrances, je vomis beaucoup de sang et je perdis aussi l'ongle d'un des orteils du pied gauche en me débattant au milieu de douleurs trop atroces...


Ce fut à ce moment-là que j'entendis la voix de la Vierge :


La Vierge :


"Mon Coeur éprouve tant de douleurs à cause du grand nombre de mes enfants qui vivent dans le péché. A force d'en être brûlé, mon Coeur vomit du sang. Beaucoup d'âmes se convertiront grâce aux souffrances que tu offres volontiers pour elles.


La miséricorde enflammée de mon Coeur ne désire pas la mort des pécheurs mais leur conversion. C'est pourquoi il faut beaucoup prier pour eux.


Mon Coeur est consolé par les prières de mes bons enfants, par les souffrances et les peines cachées de mes enfants innocents et aussi par tes larmes et tes supplications, par toi qui es devenue une victime vivante. Car, en effet, des événements que personne ne peut imaginer vous attendent.


Comme tu prends part aux douloureux gémissements que mon Fils a poussés, écrasé qu'Il était par le poids trop lourd de l'ingratitude (des hommes), à ses prières silencieuses, aux cris perçants poussés vers le ciel, aux douleurs de l'agonie qu'Il a subie pour le salut de l'humanité, beaucoup de pécheurs se convertiront.


Porte donc toujours plus ta croix, sans t'inquiéter. Ma fille! Ma chère fille qui aime à souffrir avec moi! Pense aux appels pressants que je fais au monde et toi, deviens moi-même.


Comment veux-tu que les profanes comprennent que les peines qui t'arrivent sont des signes de l'amour du Seigneur? Il faut leur faire savoir qu'on ne peut acquérir la sainteté que par la croix, que mes messages répandus à travers le monde montreront au monde la voie à suivre, que la paix intérieure s'obtient au prix d'intérieure s'obtient au prix d'innombrables sacrifices.


Cependant rien ne se fera sans sacrifices. Sache qu'il y a d'agréables endroits de repos, quoique le chemin du ciel soit pénible.


Moi aussi j'ai expérimenté la faiblesse comme toi tu l'as fait. Ma nature humaine a subi elle aussi d'effroyables souffrances. C'est pour cela que je t'aime et que je t'élève, toi qui n'es rien.


Je peux te rendre parfaite, mais je veux que tu reconnaisses devant Dieu que tu n'es qu'une pécheresse à qui il manque tant de choses et cela, parce que je désire que tu suives le chemin des petits, qui sont humbles en même temps. Sois toujours plus fidèle à ton devoir d'amour. Que tout le monde sache bien que si les âmes égarées reviennent à moi, elles trouveront un refuge toujours prêt à les recevoir.


Comme je t'ai choisie pour la conversion de beaucoup d'âmes, avance tout droit sur le chemin d'amour des petits avec plus d'humilité et sans t'inquiéter. Les petites âmes entrent par la porte du Ciel, parce qu'elle est petite. C'est pourquoi les petites âmes doivent me suivre unies les unes aux autres pour sauver le monde.


De nombreuses âmes qui ont provoqué le déséquilibre du monde par leur orgueil démesuré, se convertiront grâce aux prières et aux sacrifices des petites âmes et la paix mondiale se réalisera.


De plus, la barrière de l'Allemagne de l'Est tombera, des païens se convertiront, les fils de fer qui lient la Corée du Nord et la Corée du Sud se briseront.


Satan sera abattu et le monde deviendra un paradis terrestre.

Mais si on ne m'écoute pas, le monde deviendra une mer de flammes par la Troisième Guerre mondiale et il sera détruit. Car le Dieu de l'amour peut être aussi le Dieu de la colère. Prie davantage et offre encore plus de souffrances."


Julia ajoute les lignes qui suivent au récit du Message de la Vierge.


Julia : Je n'aurais pu entendre les paroles des personnes de ce monde au milieu de mes souffrances, mais je pus entendre celles de la Vierge. Et lorsqu'Elle cessa de parler, mes souffrances aussi cessèrent


J'avais soif, j'avais de la peine à parler. Je priai et à la fin de ma prière, je pus dire un "Gloire au Père..." après avoir chanté: "Seigneur, à Toi gloire et louange..."


Si mes souffrances pouvaient consoler Jésus et Marie, ne serait-ce que dans une infime mesure et en outre, être utiles pour la conversion des âmes, comment pourrais-je éprouver du regret pour ma vie?...


"Soyez toujours glorifié, ô Seigneur et que la reconnaissances des pécheurs misérables comme moi, ne tarisse jamais. Amen!"



Message du lundi 27 novembre 1989


La Vierge demande à Julia de rencontre son Archevêque, Mgr Victorino Youn.

Depuis hier soir jusqu'à 1 h 30 de ce matin, j'avais dû subir des souffrances de toutes sortes. Cependant je me levai à 7 h 30 et sentant que la Vierge m'appelait, je me rendis à la chapelle.


Vers 8 h 30, la statue de la Vierge commença à se mouvoir comme une personne vivante.

"Voilà la statue qui bouge" ai-je crié à mon insu à ceux qui continuaient de prier près de la Vierge.


La Vierge Elle-même, tout en conservant l'aspect de la statue, se transforma en prenant la forme d'une belle personne vivante et une grande lumière se fit autour d'elle. C'est alors que j'entendis la Vierge me parler d'une voix très agréable. N'osant pas la regarde, je me suis prosternée.


La Vierge :


Ma fille! Merci! Tu souffres comme si l'on t'arrachait un morceau de chair vive. Je suis consolée parce que tu as donné ta vie pour la gloire du Seigneur et parce que tu acceptes volontiers de subir toute espèce de souffrance pour la conversion des pécheurs.


Ma fille! Va voir l'évêque. Il sait combien je l'aime. Mais comment connaîtra-t-il à fond ce Coeur qui est le mien et qui l'aime avec angoisse?


Mon évêque bien-aimé! Il est mon prêtre, celui que j'aime et dont je suis fière! Il est celui qui offre sa vie entière pour suivre la volonté du Seigneur en gravissant le Calvaire. Il est celui qui prie avec mon Fils Jésus, au Gethsémani, pour la conversion des pécheurs.

Toi (Julia), transmets mon message à l'Evêque, mon fils."


Julia écrit : Manquant d'assurance, j'ai dit à la Vierge :


"Je ne le peux pas parce que je ne suis qu'une pauvre petite tellement insignifiante. Veuillez communiquer vous-même l'amour de votre Coeur Sacré à Monseigneur l'Evêque. Comment pourrais-je lui parler, moi, une incapable, une ignorante et en plus dépourvue de bon sens?"


Julia écrit : Etreinte par l'angoisse, je suppliai la Vierge en pleurant.


La Vierge :


"Ne t'inquiète pas tant. Mon Fils Jésus t'a tirée de rien afin de se servir de toi pour sa gloire, toi qui n'es rien. Par humilité, tu te sens toujours incapable et sans valeur. Voilà justement ce que je veux. Je te demande de t'en remettre à cette grâce."


Julia : "O Mère! Je vous demande pardon. Je ne suis qu'une pécheresse qui vous offense sans cesse. Mais que ne ferais-je pas si c'est pour la gloire de Dieu. Dites-moi ce que vous désirez."


La Vierge:


C'est mon Fils qui a choisi mon fils l'Evêque Il est mon cher fils de prédilection. J'ai toujours été avec lui à quelque endroit qu'il aille Je l'ai tenu par la main. Que de moments difficiles il a passés jusqu'à ce jour. Mais à chaque moment décisif, Je lui ai servi de bouclier et j'ai été son interprète pour lui sauver la vie.


C'est pourquoi c'est de lui, que j'aime sans mesure, que je désire obtenir l'autorisation de répandre mes messages d'amour. Le monde est encore très éloigné de la vérité et de la conversion.


C'est pourquoi, il faut que l'Eglise approuve ma voix pour qu'elle se répande d'une façon plus puissante et que les pécheurs se convertissent, pour que ceux qui sont enchaînés soient délivrés afin de jouir de la paix.


Il ne faut pas, par respect humain et par peur d'attirer l'attention des autres, faire semblant de m'ignorer, moi, la Mère. Ce n'est pas du tout en vain, que mes larmes coulent. Par la messe, je veux réaliser des miracles étonnants d'amour. Fais en sorte qu'on puisse célébrer la messe. Ici, par la messe qu'on offrira avec moi, les prêtres seront sanctifiés.


O vous, mes pauvres enfants que j'aime.... Je désire que vous suiviez de tout coeur ma volonté pour sauver un grand nombre d'âmes qui parcourent le chemin menant à l'enfer, sans même s'en apercevoir. Beaucoup de mes enfants, par un orgueil démesuré, se révoltent contre Dieu, violent leur serment, contredisent son enseignement et s'en moquent.


C'est pourquoi je demande que mes messages soient portés à la connaissance du monde. Si mes messages sont acceptés par l'Eglise et mis en pratique, la colère de Dieu diminuera, l'ordre et la vérité seront rétablis, et Satan qui provoque le trouble et l'inconstance sera abattu.


Mais si le monde, en rejetant ma voix, ne se convertit pas, le feu de la justice de Dieu s'abattra sur lui. Mes larmes, même si elles sont invisibles aux yeux, coulent sans cesse comme les eaux d'un fleuve, pour laver les pécheurs de leurs péchés sordides. C'est pour cela que je demande de l'aide à l'Evêque que j'ai choisi par amour.


Comme mon Fils Jésus se donne à Ses enfants en devenant une nourriture pour eux et cela, en passant par les mains des prêtres et en angoissée par l'Evêque. Je désire donc qu'il suive ma volonté, la volonté de celle qui est la Mère du monde.


Ma fille! Il faut que tu sois unie à l'Evêque, mon cher fils, que tu sois aussi unie à ton guide spirituel. Suis-les en leur obéissant et en leur confiant tout. Ils recevront et porteront à coup sûr, la couronne de laurier que je leur ferai porter. Si l'on écoute et accepte bien mes paroles, mon Coeur flambera d'amour et le monde se convertira et sera sauvé. Sois en paix. Au revoir!"


Julia : La Vierge avait à peine prononcé ces derniers mots que je L'ai regardée sans pouvoir rien dire. La lumière avait déjà disparu et je n'avais devant moi que la statue...