Rev. P. Raymond Spies
(L'huile et le parfum à Naju?)
Rev. P. Raymond Spies (L'huile-
Pour la première fois)
Rev. P. Raymond Spies (L'huile-
Pour la deuxième fois)
Rev. P. Raymond Spies (L'huile-
Pour la troisième fois)
Rev. P. Raymond Spies (L'huile-
Pour la quatrième fois)
Rev. P. Raymond Spies (La Vierge de Naju et la Paroisse de Ha-ou-hyon ?)
Rev. Christian Ravaz (La Vierge de Naju et Myrna à Damas)
Rev. Victorinus Keun-Bok Yoo
Rev. Shi-Chan Lee
Rev. Dominic Kye-Choon Kim
Rev. Victorinus Keun-Bok Yoo
L'huile et le parfum à Naju?
Rev. P. Raymond Spies (8 avril 1993)
Le parfum:
la Statue
de Naju en a dégagé depuis 1991... et sans arrêt presque. L'huile? La première
fois, le 2 octobre 1991. Le Père Spies et le Père Victor Miller, Belge, venu de
Belgique, se trouvaient seuls: le Père Spies avait pris la Statue entre ses mains pour
la montrer au Père MIller: l'huile jaillit au-dessus de la tête. Elle y resta
jusqu'à fin mars 1992.
La deuxième fois: le 5 mai 1992. Le
Père Spies s'était rendu avec un missionnaire, le Père Juan-Manuel Martinez à
Naju. Prenant la Statue
en mains, le Père Spies voulut montrer l'emplacement où avait coulé l'huile le
2 octobre 1991. Mais voilà que l'huile jaillit à la même place, puis à
l'arrière et à l'avant de la statue. L'huile resta pendant tout le mois de mai.
La troisième fois: le Père Spies
se rendit à Naju le 23 septembre 1992, avec un couple venu de Suisse, Mr et Mme
Jean-Pierre et Michèle Jaquet et Dina, qui travaille depuis des années avec le
Père Spies. Ce dernier ayant pris la
Statue pour la montrer, l'huile jaillit sur la tête. Elle n'y resta que
quelques jours.
La quatrième fois: Sans arrêt, de
l'huile parfumée suinte de la
Statue. Ce suintement avait repris le 24 novembre 1992 en
présence de Julia, de Julio son mari, de Lubino, l'aide habituel et du Père
Spies. Ensemble, ils avaient récité le chapelet. Puis ils allèrent tout près de
la Statue. Les trois dirent au Père Spies: "Veuillez prendre la Statue... la Vierge
donnera un signe!" - "Sans aucun doute" répondit-il. Il l'avait
à peine prise entre ses mains que les trois crièrent joyeusement: "Père,
l'huile a jailli..." Cela continue depuis plus de cinq mois.
Puis, depuis le 19 mars 1993, à Haouhyon, paroisse du Père Spies. (Haouhyon:
lieu saint où il y a la statue de Beaulieu, natif de Langon, archidiocèse de Bordeaux, missionnaire français,
martyrisé en 1866 à l'âge de 26ans )
Un pèlerin
venu de loin Il répétait :
«Je
veux consoler la Vierge »
L'huile-
Pour la première fois (Le 2 Octobre 1991)
Rev. P. Raymond Spies (11 mai 1993)
Cela faisait près de
six ans qu'il
me répétait
dans ses lettres en demandant des nouvelles de la Vierge : «Je
veux consoler la Vierge »
Je le tenais bien
au courant. De mon pays, la
Belgique, c'est lui qui s'informait le plus, parmi
les prêtres.
Je l'avais
déjà connu
quand
j'avais
quinze ou seize ans. Son frère aîné (prêtre et religieux salésien) et moi étions
compagnons. J'avais été plusieurs fois chez eux, pendant les grandes
vacances
Lui aussi devint
salésien,
alla jeune abbé au Japon en 1947. J'avais fait aussi ma
demande, à la
même époque,
pour le Japon
Je ne pus y aller
car j'avais
étudié à l'Université de
Louvain ! Après,
le Seigneur trouva la voie de me faire faufiler hors du filet J'arrivais
au Japon en 1951, mais mon ami, l'abbé Victor Miller, n'y était plus. La guerre de
Corée
avait provoqué l'appel sous les armes de nombreux jeunes et parmi
eux
Victor. Je le vis avant mon départ pour le Japon. Il devint prêtre,
fut envoyé à
Courtrai, fut Conseiller des étudiants (Préfet d'études), ne revenant pas
au Japon, malgré son grand désir.
Après la guerre
de Corée,
l'évêque de
Séoul
demanda, en janvier 1957, au Provincial des Salésiens du Japon, deux de
ses missionnaires étrangers pour diriger la paroisse Saint Jean
Bosco, sise dans le quartier des usines. Elle comprenait plus de six mille
catholiques. Personne ne donnait son nom. Moi-même, je me disais :
«Même en
songe, je n'irai pas en Corée ! » Je pensais Ailleurs, on pensait autrement J'enseignais
alors au Grand Séminaire Salésien de Tokyo.
Le directeur en était
Monseigneur Vincenzo Cimatti, alors âgé de plus de 75 ans. Tous reconnaissaient,
affirmaient sa vraie sainteté. En novembre 1991, la Sacrée Congrégation
pour les Causes de Canonisation lui donna le titre de «Vénérable » ou « Serviteur de Dieu », déclarant qu'il passera pour un des plus grands saints
de ce siècle
Je vécus
trois ans avec lui. Ma chambre était voisine à la sienne.
Le samedi saint
de 1958, un prêtre étranger lui dit en me montrant :
«Dites
au Père
Spies d'aller
en Corée,
de donner son nom !... » En effet, pendant trois mois, aucun confrère en
s'était
présenté comme
volontaire et moi, encore moins. Sauf un qui, Tchécoslovaque, ne put
obtenir le visa pour la Corée
du Sud.
Mgr Cimatti ma
regarda - il était assis à son bureau – et de sa voix chaude et
paternelle, il me dit en italien : « Vai, vai e farai un beneinmono. Anch'io ho
dato il moi nome al Pudre Provinciale per andare in Corea, ma mi disse :
Monsignore, grazietante per la sua grare generosità, ma che lingur parlerà là ? »
Je risposi :
« La lingua che so l'italiano, un po di Giapponese ! »
En quelques
secondes, « mon tout moi-même intérieur » avait chaviré. J'étais
bouche bée
devant la tranquille, héroïque générosité de mon Supérieur si âgé.
Une phrase de
Saint François
passa comme un éclair dans mon esprit et me fit dire :
« Je donnerai mon nom ». Quelle était cette phrase de Saint François de
Sales ? On la trouve dans son « Deuxième entretien sur l'obéissance » : il conseille ou plutôt dit que pour qu'une obéissance
soit parfaite, agréable à Dieu, il faut suivre les conseils, les avis, les
désirs,
les suggestions du Supérieur et il conclut : « Elle est lâche en Amour de Dieu, l'âme qui ne sait pas
suivre les conseils, les désirs de son supérieur. »
Je ne voulus pas être un
« lâche
en l'Amour
de Dieu, de Jésus »
Mgr Cimatti me
promit après
qu'il
serait toujours avec moi et aussi lorsqu'il sera au Ciel ! Et il en est
ainsi.
Un moi après, j'étais
en Corée
Le 29 janvier
1959, fête
de Saint François de Sales, il m'attendait, sachant que « sa phrase » m'avait expédié en Corée. J'arrivais comme vicaire à Séoul, à la
paroisse Saint Jean Bosco.
Un jeune confrère salésien,
venu lui deux ou trois ans avant du Japon en Corée, y était
devenu le curé.
Une Ecole salésienne
avait été
construite dans la ville de Kwangju, après la guerre de Corée. Les quelques confrères qui s'y dévouaient,
y avaient été envoyés du
Japon par le Provincial.
Tous
connaissaient le Père Victor Miller, ou pour l'avoir eu comme confrère, ou
pour en avoir entendu parler.
Il y avait tant
de travail et on était si peu nombreux Ils m'avaient
écrit
de Corée
en 1956 pour me demander de venir en Corée... ? Je ne voulus pas répondre La
seule lettre à laquelle je ne répondis pas dans ma vie.
Mais le Seigneur m'y voulut
J'étais
maintenant parmi eux
Qui inviter à venir ?
Je pensais au Père Victor Miller. Tous, sans exception, approuvèrent
et insistèrent
pour que je passe à l'action le plus vite possible.
J'écrivis
au Provincial du Père Miller. Il avait été autrefois notre Père Maître,
au noviciat, ce qui facilitait mon intervention. Il me répondit de suite,
acceptant volontiers le grand désir des confrères de Corée.
Bien sûr,
avant, j'avais
écrit
au Père
Miller qui, lui aussi, avait accepté de grand coeur.
Il nous arriva,
par avion, le 15 août de l même année (1559). Nous allions
vivre ensemble pendant une année au moins. Il étudia pendant cette période
les premiers éléments de la langue coréenne, si difficile et
compliquée
pour nous étrangers.
Il fut envoyé après à
Kwangju où s'ouvrit
avec lui le premier noviciat salésien en Corée. Il en devint le Père Maître
des novices.
Je le rejoignis
en novembre 1962. Nous passâmes une année ensemble. A la fin d'octobre
1993, je devenais premier curé de la paroisse de Kuradang, placée dans
une des zones les plus pauvres de Séoul.
J'y
restais jusqu'au début de janvier 1968. En juillet de la même année, je
commençais
mon apostolat parmi les lépreux de l'île de Sorocto (alors renfermant 4400 lépreux).
Je passais dix ans d'apostolat pour eux. Puis, je vins à
Anyang.
Le Père
Miller était
venu lui aussi à Séoul, dans la même zone où j'étais
(trente minutes à pied nous séparaient). Un vrai noviciat y avait été
construit.
Le Père Miller
en resta le directeur et Père Maître. J'allais fréquemment le voir. J'étais
alors le confesseur canonique des novices et de la communauté, une
fois par semaine. Les anciens disciples du Père Miller lui sont restés
affectueusement attachés. Fréquemment, surtout l'un d'eux,
prêtre
du clergé séculier,
le priait de venir, lui envoyant un billet d'avion « aller-retour »
Mais le Père Miller, religieux, remerciait pour
cette marque d'affection mais fut contraint de refuser. Il
demanda d'employer
cet argent pour les pauvres.
Nous avions
toujours gardé contact, ce qui veut dire que le Père
Miller avait dû quitter la Corée pour cause de santé. De retour en Belgique,
il devint aumônier militaire pendant longtemps à la
base aérienne
de Melsbrok.
Il prit sa
retraite en juin 1991.
Mais cette
fois-ci, ce furent des amis de l'Armée qui lui payèrent son voyage
aller-retour en Corée.
Il fut très
heureux de nous arriver au cours de la deuxième moitié de
septembre 1991. Les anciens confrères et anciens disciples en furent très
heureux ; Il passa vingt jours en Corée. De ces vingt jours, cinq avec moi.
En m'écrivant
au sujet de son voyage en Corée, il m'avait demandé instamment de bien
fixer son pèlerinage à Naju. Il désirait rencontrer la Vierge qui pleure.
Comme lui et moi
aimons beaucoup la Petite Thérèse
de Lisieux, je fixais notre départ pour Naju en choisissant le lundi 1er
octobre, fête
de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et le retour à Séoul le
2 octobre, fête des Anges Gardiens.
En ce 1er
octobre, nous restâmes toujours près de la Vierge. Ce fut même près de la Vierge que nous avons parlé avec
Pak Lubino, l'aide et d'autres personnes. Julia, elle, était
alors aux Etats-Unis.
Il y avait comme
un semblant de larmes dans les yeux de la Vierge.
Nous logeâmes
chez les Assomptionnistes à Kwangju, la Supérieure en était Soeur Marie Christiane,
française.
Le mardi 2
octobre, nous étions de nouveau près de la Vierge.
Assez souvent, il
n'y
avait que nous deux et Pak Lubino dans la Salle de la Vierge.
A la Sainte Vierge, je répétais
fréquemment
cette « pensée-prière » : « Bonne Mère etc. allons, soyez gentille ; vous savez
combien il Vous aime, ses désirs de Vous consoler ; Veuillez lui
donner un signe de votre Amour, de votre Présence, de votre
Satisfaction, de votre Tendresse etc ne le laissez pas partir « comme ça » ! »
Nous avions récité le
chapelet entrecroisant les dizaines par les langues, coréenne, flamande et français.
Le chapelet terminé, suivirent quelques chants, en coréen, en
flamand et en français.
Puis je me
levais, me remis à répéter à la
Vierge les mêmes « pensées-prières » Je pris la Statue entre mes mains,
retirais doucement la Statue
de la niche, demandant au Père Miller de venir près de moi. Ce qu'il
fit.
Nous regardâmes de
près
le Visage. Le Père Miller ne distinguait rien dans les yeux Nos
yeux regardaient les yeux de la
Vierge Mais ce n'est pas de là que sortit la réponse
de la Vierge.
Soudain, surgit
ce à
quoi je n'avais
jamais pensé : de fines gouttelettes d'huile jaillirent sur la
partie supérieure
de la tête
et se répandit
sur la partie supérieure.
La réponse
affectueuse de la Vierge
était
venue.
C'était
la première
fois que la Vierge
donnait à
Naju ce grand signe de son choix, de sa Protection, de sa Présence,
de son Amour et de son Amitié.
Elle avait
attendu que son prêtre qui répétait : « Donnez-moi des nouvelles de la Vierge, je veux La consoler » soit près d'Elle.
Elle répond à qui L'aime
avec le coeur
aimant, simple, sincère, confiant des enfants.
P. Raymond Spies Anyang, le 11mai 1993.
Annexe à l'article du 2 octobre 1991
Au sujet de la
note concernant la phrase dite en italien par Mgr Vincenzo Cimatti (« Serviteur de Dieu ») à la page 282, en voici la traduction française :
« Va, va et tu feras un bien immense. Moi aussi j'ai donné mon
nom au Père
Provincial pour aller en Corée, mais il m'a dit : Monseigneur, je
vous en remercie beaucoup, pour votre grande générosité, mais
quelle langue vous parleriez là-bas, - j'ai répondu : la langue que je
sais, l'italien
et un peu de japonais »
Qui est Mgr
Cimatti ? En bref : à son décès, le Recteur Majeur de la Congrégation déclara :
« Il fut la plus belle figure salésienne » Il fut « gradué » en quatre matières d'Université, même en musique. Il fut alors le plus grand
compositeur de la Congrégation. Jeune
abbé,
il demanda de devenir missionnaire, répéta souvent sa demande. A la place on le
faisait directeur provincial. En 1925, le Vatican voulut envoyer les Salésiens Sept
furent envoyés. A leur tête, le Père V. Cimatti. Il avait
47ans. Il fut 25 ans provincial, Vicaire apostolique de Miyazaki, puis donna sa
démission
pour faire place à un japonais. Il fut directeur du Grand Séminaire
salésien
à
Tokyo.
L'huile coule de la Statue de la Vierge, à Naju, depuis le lundi 4
mai 1992.
L'huile - Pour la deuxième fois(Le lundi 4 mai 1992)
Rev. P. Raymond Spies (16 mai 1992)
Résumé du long article de dix pages
J'écris ces lignes le
samedi 16 mai. IL y a un an, le 16 mai, il y eut un Message communiqué par Jésus à Julia, sur l'Eucharistie. Il y eut le
« miracle de l'hostie qui se transforma
en sang sur la langue de Julia et se résorba dans la langue ».
Le 2 octobre 1991, j'étais allé à Naju avec un prêtre salésien, Belge.
Pour mieux faire voir la Statue
à ce prêtre (le Père Victor Miller), je
pris la Statue
dans mes bras. Peu après, de petites
gouttelettes d'huile furent
visibles sur la tête. De temps à autre, je téléphonais à Naju pour savoir si l'huile était encore visible.
Chaque fois, la réponse fut affirmative.J'oubliai de téléphoner au cours de mois d'avril.
Le lundi 4 mai, je me retrouvais devant la Statue de la Vierge. Un missionnaire
paraguayen, le Père Juan-Manuel
Martinez m'accompagnait.
Après un temps de prière, je pris la Statue dans mes bras pour
voir avec l'autre prêtre si l'huile était encore visible. En
regardant, je fis cette réflexion : « Oh ! l'huile n'y est plus. Il y a des
petites taches noires là où les gouttelettes
jaillirent. » J'avais à peine terminé ma phrase qu'une gouttelette d'huile jaillit, d'autres suivirent,
coulant à l'arrière, tout au long
de la Statue.
Nous regardâmes l'arrière de la Statue : l'huile apparut et au centre et à droite. La première huile avait
coulé sur la gauche. Le Père et moi soutenions la Statue. L'huile humecta nos mains.
Juila n'avait pu être avec nous avant.
Souffrant trop, elle était restée alitée. Je me rendis à sa mansarde. Je lui fis
savoir ce qui se passait. Je lui fis une imposition des mains, puis l'invitais à venir voir la Vierge qui nous donnait un
signe tout particulier de son Amour, de sa Présence.
Peu après, Julia nous
avait rejoints.
Elle tint aussi la Statue
dans ses mains.
Nous regardions toujours et seulement l'arrière de sa Statue.
Plusieurs personnes venaient pour prier.
Julia remit la Statue
à sa place. Elle remarqua
que de l'huile provenait du côté de l'épaule droite,
ensuite de la gauche. Nous récitâmes le chapelet.
Vers midi, je dus quitter Naju pour Kwangju. J'avais à servir d'interprète, au cours de l'après-midi, dans la communauté des Soeurs Oblates de l'Assomption. L'autre prêtre passa toute la journée près de la Vierge et me rejoignit dans
la soirée.
Le mardi 5 mai, nous étions tous deux
de nouveau devant la Statue. L'aide habituel, Pak
Lubino était avec nous auprès de la Vierge. Il nous montra
combien l'huile avait coulé et coulait encore. De
petits linges avaient été placés au bas de la Statue.
Julia nous rejoignit. Quelques pèlerins arrivèrent. Nous récitâmes le chapelet ensemble.
L'autre prêtre et moi devions
quitter la Vierge
vers une heure de l'après-midi. Avant le départ, Julia nous donna
les linges imbibés d'huile très agréablement parfumés.
Je conseillais à Julia de
continuer à placer des
linges au bas de la Statue. Elle
le fit.
Le jeudi 14 mai, je reçus ces linges
par courrier. Les linges avaient été insérés ensemble dans un petit sachet de plastique ; celui-ci dans un plus
grand. Le parfum passant à travers les
deux sachets se fit très fortement et
agréablement sentir. J'ai déjà distribué presque tous ces petits linges.
Julia me remit encore « trois choses » que j'avais placées, le lundi 4 mai, près de la Statue. Ces « trois choses » étaient entièrement imbibées d'huile parfumée. La « première chose » : une photo de la Vierge (où l'on voit les larmes) ; près de cette photo, j'avais placé une petite photo de
l'image du « serviteur de Dieu » Monseigneur Vincenzo
Cimatti, fondateur de la
Province salésienne au Japon. C'est lui qui me
conseilla en 1958 de donner mon nom pour la Corée. Son image fut aussi imbibée d'huile.
La « deuxième chose » : une grande
photo de Notre-Dame de Soufonich, déjà imbibée d'huile quand je la reçus de France, se remplit encore plus d'huile, aussitôt dès que je la plaçais près de la statue.
La « troisième chose » : un petit album
envoyé d'Angleterre : il y avait les photos montrant le « miracle de deux hosties », hosties trouvées dans l'album des photos de Naju : le petit album était entièrement imbibé d'huile parfumée.
Corée du Sud – Anyang, le 16 mai
1992 P. Raymond Spies.
La Vierge de Naju et les
pèlerins non coréens ?
L'huile ?... Pour la troisième fois (Le 23 septembre 1992)
Rev. P. Raymond Spies (16 mai 1992)
La Vierge de Naju
accueille aussi, avec grande affection, les pèlerins étrangers qui viennent auprès d'Elle, non pas par
curiosité, mais avec des coeurs d'enfants aimants, désireux de consoler leur
Mère bien-aimée, d'essuyer ses larmes, de L'aider, Elle qui s'est donnée le nom de Mendiante Céleste, pour la Rédemption de chaque âme
Une de ces manifestations de la
Vierge, des plus impressionnantes, se réalisa devant le Père Louis Bosmans et Soeur Adeline
Langlois et moi-même.
Je les avais invités pour deux raisons,
prendre part au Congrès Eucharistique
qui se tint à Séoul, le dimanche 9
octobre 1989. Le Père Louis Bosmans
« m'avait retrouvé » après plus de quarante ans,
en lisant un article que j'avais écrit. Nous avions été ensemble confrères et compagnons d'études au
Scolasticat des PP. Salésiens.
Soeur Adeline Langlois,
canadienne et missionnaire au Japon depuis 1949, je la connais depuis 1956. Elle
fut l'aide la plus précieuse, aimable et
aimante de notre Å’uvre pour les
plus démunis et pour la
diffusion des Messages de la
Vierge de Naju
A notre arrivée à Naju, le vendredi 14
octobre (1989), la Vierge
en versait pas de larmes Nous priâmes, nous regardâmes ensemble (le P.
Bosmans, Sr. Adeline et moi) un des films vidéos des plus expressifs des larmes de la Vierge. Vingt trente minutes après, Pak Lubino, l'Aide de chaque jour près de la Vierge, vint près de moi et dit
doucement : « Père, la
Vierge a commencé à verser des larmes » Nous nous rendîmes près de la Statue de la Vierge
Nous fûmes, pour la
soirée et la nuit, les hôtes des Soeurs Assomptionnistes à Kwangju. (Chef-lieu de
la province du Chollanamdo et siège épiscopal de l'archidiocèse de Kwangju. Cette
ville compte plus d'un million d'habitants et est située à quelques trente minutes en auto au nord de Naju.)
Le samedi 15 octobre, au cours du petit déjeuner pris avec la communauté, un coup de téléphone en provenance de
Naju, vers 8h 40, nous fit savoir que la Vierge versait d'abondantes larmes de sang qui coulaient sans arrêt et avaient imbibé abondamment les
napperons placés sous la Statue
Nous en fûmes témoins douloureux, affligés, compatissants. Nous fûmes présents aux horribles
tourments que Satan et les siens firent subir à Julia pendant près d'une heure et vingt (ou
trente) minutes
Depuis lors, le Père Louis Bosmans
devint le grand apôtre de la Vierge des larmes (à Naju) au Canada,
publiant les Messages, préparant des vidéos qui passent aussi par
l'écran de la Télévision nationales
Soeur Adeline ? En tapant à la machine les messages
que je traduis et tous les articles que j'écris au sujet de la Vierge
de Naju
Je pourrais parler d'autres étrangers qui m'accompagnèrent ou que j'accompagnais.
J'ai écrit aussi déjà deux articles qui
montrent que les deux premières
manifestations de l'huile
jaillissant de la statue se firent devant des prêtres étrangers qui allèrent avec amour et
simplicité de coeur, auprès de la « Vierge des larmes », à Naju.
La première fois, le 2
octobre 1991, devant le Père Victor Miller
et le Père Spies.
La deuxième fois, le
mardi 5 mai 1992, devant le Père Juan-Manuel Martinez, alors missionnaire en Corée.
Et la troisième manifestation ?
Elle se produira le 23 septembre 1992
Un détail oublié : dans la première manifestation de l'huile, celle-ci resta
visible jusqu'au cours du mois
de mars 1992. Pour la deuxième
manifestation, elle sera visible au cours de tout le mois de mai, dégageant sans cesse de l'huile et beaucoup de
parfum.
En cette troisième occasion, j'étais allé à Naju pour accompagner un couple venu de Suisse : Monsieur Jean-Pierre
et Madame Michèle Jaquet.
De passage en Corée, M.
Jean-Pierre Jaquet, représentant de la
grande manufacture de couteaux qui a son siège à Delémont en Suisse, vint me
voir en février 1991. Il
avait entendu parler de la
Vierge qui pleure. Il désirait s'y rendre. A
cette époque, je ne pus m'y rendre avec lui, mais
je lui préparai bien le
chemin en contactant Julia et Pak Lubino. Ils l'attendirent à l'aéroport de Kwangju, le conduisirent près de la Statue de la Vierge. M. J. P. Jaquet put
voir les larmes.
L'an dernier, en juin, je
me rendis avec le Père Louis Bosmans
et Dina (notre Aide à Anyang) chez
Vassula, à Pully
(Lausanne)
De chez elle, nous allâmes à Delémont Partout, accueil
chaleureux, cordial, amical, familial, avec toujours les plus présents mais invisibles, Jésus et Marie avec nous.
M. Jaquet, ayant à repasser par le
Japon et la Corée
en septembre, ne voyagea pas tout seul, car son épouse désirait, elle aussi, venir filialement vénérer la Vierge qui pleura tant à Naju.
Le 23 septembre, nous partîmes ensemble pour Naju. Dina qui les connaissait bien fut unie au trio. Nous prîmes l'avion tôt dans la matinée. Vers 10h 30, nous étions devant la Vierge
Nous récitâmes le chapelet avec piété, amour, émotion et posément Après un bon moment de prière, j'invitais le bon couple
et Dina à venir tout près de la Vierge. Nous récitâmes le chapelet avec piété, amour, émotion et posément. Après un bon moment de prière, j'invitais le bon couple
et Dina à venir tout près de la Vierge.
Nous regardions la Vierge,
nous échangions des pensées Puis je pris la Statue
entre les mains, demandant à la Vierge de donner un signe
de sa Présence, de son Amour aux époux, à Dina
La Vierge répondit de suite. Elle
fit comme Elle l'avait fait
devant le Père Victor Miler,
le Père Juan-Manuel Martinez : l'huile jaillit en fines gouttelettes sur le dessus de la tête On peut imaginer l'émotion, la joie de sentir, par ce signe matériel et si expressif qu'est l'huile, la Présence de la Vierge.
A part cela, à notre arrivée aussi, se dégageait abondamment un profond
et si suave parfum. Et ce parfum commença à se dégager en 1991 et
continue encore à présent Parfois, on le sent
jusqu'à l'extérieur de la chapelle
(salle) où se trouve la Statue.Nous nous remîmes à prier.
Au cours de l'après-midi, j'invitais le bon, fervent
couple à m'accompagner à la maison où Julia tenait
son salon de coiffure au moment où les premières larmes
commencèrent à couler, après 11heures du soir du 30
juin 1985. (On peut en lire les détails dans l'introduction du
livre des Messages que j'ai publié en 1992, en Corée et dans sa traduction française.)
Pour y parvenir, il fallut passer par ce qu'on appelle en Corée « Texas » : ce sont la ou
les rues ou la zone où se trouvent des
ou les (nombreuses)
maisons de prostitution. Naju, même si elle semble une cité de campagne, est une ville et en Corée, pour qu'une localité soit érigée au rang de ville, il lui faut atteindre, dépasser – si mes souvenirs sont
exacts- le nombre de quarante mille habitants
Et comme la population arrive à peine à avoir comme
catholiques 2 ou 3 % de la population et que
l'immoralité foisonne comme les mauvaises herbes là où la Parole de Dieu est, reste
ignorée, car l'âme se nourrit surtout de « choses » qui n'ont rien ou
presque rien des « nourritures célestes », il n'y a pas lieu de
s'étonner que les « Texas » ont plus de succès que le Seigneur et sa
Parole
Et Julia avait son salon de coiffure tout proche d'une
des rues du « Texas » Lorsque je visitais, pour la première fois, il
y a deux ou trois ans, ce qui avait été le salon de coiffure tenu par Julia et
qui, à présent, est passé à d'autres mains, je pu voir plusieurs des
prostituées qui tentaient de se faire faire une beauté de chevelure au même
diapason que les sentiments désastreux qui animent leur âmes.
Julia vivait et travaillait là, et de ses mains
touchait ces malheureuses têtes où l'Amour de leur Sauveur Jésus n'avait aucune
place.
Je posai, il y a quelques années, cette question à
Julia : « Etant devenue chrétienne et ayant parmi vos clientes sans
cesse des prostituées, que ressentiez-vous ? Que pensiez-vous de cette
situation étrange d'une chrétienne qui prépare ces pauvres âmes à êtres encore
plus des pâtures infâmes d'êtres encore plus infâmes ? »
Je reçus une réponse assez inattendue qui montrait
que Julia était encore loin de juger chaque chose avec et dans la Pensée de Dieu et de Jésus.
Elle me répondit, avec un petit ton plein d'assurance et comme si c'était une
chose normale et acceptable, même pour une chrétienne : « Eh bien,
c'était mon métier et je faisais cela pour gagner ma vie ! »
Mais comme à l'époque où je l'interrogeais, elle ne
vivait plus à
cet endroit, ne pratiquait plus son métier de coiffeuse, je posai aussi la
question suivante : « La
Vierge ne vous a rien dit au sujet de ce salon de
coiffure ? » La réponse fut immédiate : « Oui, Elle me dit
de cesser ce travail. Je lui ai obéi. »
J'ajoutais :
« Vous êtes-vous demandé pourquoi, pour quel motif Elle vous a dit de
cesser ce travail ? » « Non,
fit Julia ! » Je la regardais. Je me tus. Elle ne me demanda pas le
pourquoi !
L'avenir
lui montrera, par de nombreuses occasions, les points faibles de sa forte
assurance personnelle et qui seront sources pour elle de perpétuelles
souffrances qui lui ouvrant les yeux sur ses déficiences, insuffisances
spirituelles.
C'est une
femme de ce genre, courageuse, simple, fidèle, devenue chrétienne vers l'âge de
36-37 ans, en 1980, que le Seigneur a choisie et confiée à sa Mère et notre
Mère Et non à une sainte.
Et par
elle, en la voyant telle qu'elle est et comment elle se transforme dans l'Amour
du Père, de Jésus, de Marie, bien des âmes totalement éloignées de Dieu,
croupissant dans le bourbier nauséabond des péchés les plus infâmes, imitant
Marie-Madeleine, se sont mises courageusement, héroïquement sur le chemin de
l'amère et salutaire pénitence, entrant dans la Voie de la perfection de l'Amour, de la Sainteté.
Et depuis
que je traduis et publie les messages (en coréen, en Corée), toutes ces âmes
repenties sont venues jeter, près de moi, dans le Sang de l'Agneau la fange de
leurs méfaits : des haines, des haines portées pendant plus de cinquante
ans, des avortements montant à cinq, dix quinze, vingt, vingt-cinq ans et plus
etc Des « piliers d'apostolat dans l'Eglise » qui se refoulent de
leurs hypocrisies de pratiques religieuses en se retrouvant dans les maisons
infâmes d'immoralité etc
Et le sixième commandement, le neuvième
commandement n'existeraient plus ? Jésus aurait enlevé deux gros «iotas»
aux dix commandements ? Les conformismes, le rationalisme du monde des
plaisirs, de l'argent, de l'orgueil, de la luxure ont plus de droits, de
lumière que Dieu, que Jésus ?
Et la
confession privée, chirurgie salutaire, nécessaire, salvatrice des âmes, par le
Sang du Christ Rédempteur, serait aussi un « iota » que l'on peut
effacer ? Ne serait qu'un « instrument de consolation pour les âmes
faibles, fragiles du passé » que l'on peut sans souci écarter de la vie
quotidienne de l'Eglise ?
Pour tant
et trop de prêtres, la confession est inutile ou quasiment, ce n'est plus
l'instrument de purification adapté à « nos temps » qui, pour leurs
âmes conformistes, semblent meilleurs que les «temps passés».
Ils en
voient les fruits pourris : la
Maison de Dieu et les « maisons de Dieu » et les
« petites maisons de Dieu que sont les âmes «se vident, les pierres
dont parle Saint Pierre (1ère Lettre, 2, 4-9) et dont il dit :
« soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple
spirituel » que deviennent –elles ? de la poussière.
Oh !
Brebis qui ne suivez plus le Pasteur divin, le Pasteur, son Vicaire et qui
éparpillez vos propres pensées, vos doutes, vos incertitudes devenues
certitudes, dans les ténèbres, pour vous : regardez les déserts que vous
avez engendrés
Où sont
les âmes que vous deviez conduire au Bercail de la Vie éternelle, en les conduisant
sur le chemin de la perfection et en les aidant à porter chaque jour leur croix
à la suite de Jésus, avec Jésus et à être avec Lui sur la croix, comme le dit
Saint Paul ?
Et bien,
c'est pour cela que la Vierge
pleure
Julia me
dit aussi dans la réponse qu'Elle me donna plus haut : «En arrangeant les
coiffures de ces pauvres soeurs, je priais pour elles, demandant qu'elles se
convertissent. » Certaines se sont converties. Elles reçurent le baume,l'huile de Dieu et le Baiser de son Pardon.
Le couple
et moi-même visitâmes le salon de coiffure. En sortant, nous passâmes devant
plusieurs maisons de prostitution.Michèle,
l'épouse de M. Jaquet eut le mot de la fin : « Jésus ! n'est-Il
pas venu pour les pécheurs ? N'a-t-Il pas dit que les prostituées seraient
plus haut dans le Ciel que les Pharisiens ?...
-
La Vierge de Naju.L'huile parfumée – Pour la quatrième fois(Le 24 novembre 1992)
Rev. P. Raymond Spies (16 mai 1992)
C'est la quatrième fois que la Vierge de Naju, par la
travers la Statue
qui a montré tant de larmes,
tant de larmes de sang, nous donne à tous le signe de sa Maternité.
Souvent, on me demanda ce que signifiait l'huile et le parfum qui se dégageaient de la Statue.
Dans son Message du Jeudi Saint du 8 avril 1993, la Vierge nous en donne brièvement le sens. Voici ce
qu'Elle nous dit par Julia : « L'huile et le parfum que Je donne pour tous est un Don de Dieu, mais c'est aussi ma Présence, mon Amour et en même temps mon Amitié. »
J'avais écrit à ce sujet, par le passé, deux textes : l'un sur l'huile et l'autre sur le
parfum, en consultant un livre acheté il y a quelques années : « Le Vocabulaire de Théologie Biblique » (Xavier-Léon Dufour Ed. du Cerf, 1975)
Je fis traduire ces textes en coréen pour les distribuer à ceux qui désiraient en comprendre
les sens.Que se passa-t-il lorsque la
Vierge donna le signe de sa Présence, de son Amour et de son Amitié ?
Le 24 novembre 1992, j'avais dû me rendre à Kwangju, un rendez-vous
ayant été fixé pour ce jour
avec Monseigneur Victorino Youn, archevêque de Kwangju. Naturellement, toute la conversation porta sur la Vierge de Naju.
Après cette rencontre qui
eut lieu dans la matinée, je me rendis
de suite à Naju, auprès de la Statue da la Vierge. Du parfum continuait
sans cesse à s'en dégager.
Julia, Julio son mari et Lubino Park, l'aide habituel (qui avait offert « la statue da la Vierge » à ses amis Julio et Julia
le jour où ils reçurent la confirmation) étaient là à m'attendre près de la Vierge. Ensemble au pied de la
Statue, nous récitâmes avec ferveur et
lentement le chapelet.
Le chapelet terminé, nous nous
approchâmes tout près de la Statue. Je me tenais à droite, Julia, Lubino
et Julio à gauche.Nous parlions de la Vierge
en la regardant.
Soudain, Julia et Lubino de me dire : « Père, veuillez prendre la Statue entre vos mains la
Vierge donnera peut-être un signe d'amour ! »
Ils me dirent cela joyeusement, comme des enfants aimants, simples, sincères et joyeux. Je répondis du même ton joyeux : « Bien sûr, la Vierge
nous donnera son Signe d'Amour ! »
Je pris la Statue
entre mes mains, la retirant lentement et avec précaution de l'endroit où elle était. Je n'avais pas encore eu le
temps de me retourner avec la
Statue en mains, que d'une seule voix, très joyeuse et (très !) bruyante - à cause de la surprise,
de la joie et de l'émotion – les trois me lancèrent un : « Père, l'huile a jailli »
Et nous restâmes, tous les quatre à regarder, émus, la Statue, le signe de la Présence, de l'Amour et de l'Amitié de la Vierge.
Il semblait vraiment qu'il n'y avait plus de « mur opaque » entre le Ciel et la Terre. Tout s'était passé en si peu de temps. Et
l'huile coula un jour,
deux jours les jours
passaient, l'huile coulait,
coula et coule en ce jour encore où j'écris ces lignes, le 5
mai, fête des enfants, en Corée !
Et ce fut aussi le mardi 5 mai 1992 que la Vierge donna, pur la deuxième fois, de son huile
parfumée. J'en parle dans le deuxième article sur l'huile et le parfum.
Comme je viens de l'écrire plus haut,
l'huile parfumée continue de suinter et
de couler. Julia place sans cesse des petits linges sous la statue Le parfum qui s'en dégage est très agréable et se dégage avec la même intensité. Des lettres de
personnes à qui j'avais envoyé de ces lignes me dirent
que, dès la réception de ma lettre
contenant les linges, la chambre ou la salle où elles se trouvaient s'était remplie de parfum.
Ce fut surtout à partir de
janvier de cette année-ci que l'huile a coulé plus abondamment,
surtout en mars et en avril. Et il y a deux jours, le 3 mai, on me téléphona de Naju (Lubino) pour me faire savoir que l'huile continuait à couler
Mais combien veulent ouvrir, dilater leur coeur à l'Amour, devant l'Amour ? Combien « se donnent la
peine » de se déplacer, de trouver « le temps » (!) d'aller prier près de la Statue de la Vierge pour lui témoigner un peu d'amour, de
reconnaissance, de pitié ?
Aujourd'hui, journée da la Fête des enfants et jour férié en Corée, on voyait ici peu d'autos dans les
rues, els avenues toujours « épouvantablement » bondées ! Que de gens « partis » au loin ou moins loin pour se divertir Tout est tourné, centré sur le « soi-même », le moi, rien ou quasiment, ou si peu pour se
rendre vers l'Amour, être près de l'Amour, avec un coeur filial, aimant,
oublieux de soi, désireux de témoigner un coeur filial et
reconnaissant à la Mère toujours toute aimante,
présente, amicale
Dans les « gaietés, joyeusetés, cordialités » sociales quotidiennes, y a-t-il la vraie,
profonde, durable, solide, permanente affection empressée, filiale pour la Vierge Marie qui tend les bras,
nous montre son douloureux Amour par ses larmes, ses Larmes de Sang ?
1- La Vierge de Naju et la Paroisse de Ha-ou-hyon ?
-Ha-ou-hyon ? Cette paroisse ? (Le samedi 15 mai 1993)
Rev. P. Raymond Spies (1( mai 1993)
Ce mot « Ha-ou-hyon » est très connu par les
prêtres et chrétiens qui connaissent l'Histoire de l'Eglise de Corée et s'y intéressent avec amour et
respect.
La plupart de ses chrétiens sont les descendants des tous premiers chrétiens de Corée. La foi chrétienne catholique fut
accueillie de tout coeur par un groupe
de Lettrés en novembre 1779, à l'endroit appelé Tchon-ji-nam (nam : temple ; ji : vérité ; Thon : ciel). Cela donne : « Le Temple où l'on enseigne la «Vérité du Ciel, sur le
Ciel » et où l'on apprend cette Vérité. » C'était le nom d'une maison de
recueillement bouddhiste au coeur des montagnes. J'y suis allé fréquemment.
Ha-ou-hyon est dans la « grande zone où se trouve Tchon-ji-nam. C'est dans cette zone que les premiers adeptes à la foi chrétienne enseignèrent courageusement
cette foi Les sévices des autorités surgirent rapidement.
Et il y eut, dès les débuts, des martyrs qui furent plus
courageux que les apôtres qui s'enfuirent, ayant vécu trois ans avec Jésus Les néo-chrétiens s'enfuyaient dans les
montagnes voisines, dont celles où se trouve Ha-ou-hyon ! Ce fut tout près de Ha-ou-hyon que vécut caché le plus jeune des douze
missionnaires français, des
Missions étrangères de Paris, qui exerçaient leur apostolat
dans le pays.
Il s'appelait Louis Beaulieu. Il n'avait que 25 ans lorsqu'il arriva en Corée, en mai 1865. Il
mourut martyr le 7 mars 1866. Que de martyrs il y eut dans ces régions. Vingt-sept des
cent trois martyrs canonisés sont de nos régions (dans le diocèse de Suwon auquel j'appartiens).
Les chrétiens de Ha-ou-hyon ont conservé, par tradition, un très fidèle souvenir de leur
missionnaire français, Saint Louis
Beaulieu, natif de Langon, archidiocèse de Bordeaux.
Bien que très isolé alors,
Ha-ou-hyon fut érigée canoniquement en
paroisse en 1893. Nous en fêterons cette année le centenaire, en
octobre.
Les missionnaires français y vécurent jusqu'en 1937. Puis
Ha-ou-hyon n'eut plus de « vrais curés » ! Je devins le nouveau « vrai curé canonique » en juin 1978 ? Cela va faire quinze
ans, cette année. Les chrétiens avaient été laissés comme des brebis sans
pasteur. Il m'avait fallu
comme recommencer dans les voisinages du zéro !
On me répéta si souvent « qu'il n'y avait rien à faire », que « c'était sans espoir. » Je pensais au Curé d'Ars. C'était pareil chez « nous » qu'à Ars. J'ai écrit «tout cela » dans les notes de mon
Journal.
A présent, sauf certains, tous viennent, font leurs Pâques sont fervents,
avec les possibilités spirituelles
intérieures acquises.En 1983, je commençai à écrire la Biographie de Louis
Beaulieu. Le livre a été publié en coréen.
En 1982-1983, commencèrent les « Premiers Samedis » et nous avons
continué Pour ces « Premiers Samedis », les chrétiens y viennent de tous
côtés. J'ai à confesser aussi pendant
de longues heures. La « Légion des petites âmes » voulue par Jésus y a été fondée ! Et depuis cette année, il y aura tous les quatre mois, une messe spéciale, à Ha-ou-hyon pour elles.
Ce fut surtout pour les « petites âmes » que, depuis deux ans,
je célébrais une messe spéciale à Ha-ou-hyon, les
19 mars, en la fête de Saint
Joseph.
Il en fut de même cette année. C'était un jeudi, la messe
avait été fixée pour onze
heures, car un bon nombre de personnes devaient venir de loin à travers les méandres d'une circulation
souvent abominable.
Une quinzaine de jours avant, Julia (de Naju) m'avait téléphoné me demandant si
elle pouvait venir le 19 mars. Je lui dis que oui, mais pas chez moi à Anyang, mais à la paroisse de
Ha-ou-Hyon. Elle y arriverait vers une heure de l'après-midi en la fête de Saint-Joseph .
Un bon nombre de personnes vinrent pour la messe, pour se confesser. J'entendis les confessions
avant et après la messe ()
Pourtant je ne sais pourquoi, ni comment j'avais totalement oublié que Julia allait m'arriver.
Après la messe de la Saint Joseph,
je continuais à entendre les
confessions jusqu'à 12h 50 J'allais quitter l'église lorsqu'un homme, assis
sur sa chaise roulante me salua, puis me dit : « Père, Julia de Naju va venir
ici, n'est-ce pas ? » - Je restai interdit ! Je regardai ma montre : une heure moins cinq !- « Oui » fis-je « et heureusement que vous
me l'avez rappelé, allons vite dehors ». A peine dehors, je vis
Julia qui arrivait avec le Père Chang Hong-Bin Aloysio (dont la Vierge parle dans son Message du 14 avril de
cette année) et Pak Lubino.
Ils prirent le repas avec moi et avec les chrétiens, chrétiennes qui
habituellement restent après la messe. Ils
s'arrangent entre eux pour
ce genre de repas. Ensuite ? à l'église, ces personnes reprennent leurs prières, leur heure d'adoration.
A la fin du repas, Julia qui se trouvait à ma gauche ouvrit une boîte et en retira une
statue de la Vierge
semblable à celle de Naju
et de la même grandeur.
Toutes les personnes regardèrent la statue,
puis Julia me la donna. C'était un cadeau
personnel.
Je regardai encore un instant la statue, me
tournai vers Soeur Consolata qui
travaille depuis près de trois ans à Ha-ou-hyon et qui se
trouvait à ma droite. Je
lui mis la statue entre les mains et lui dis : « Veuillez placer cette Statue à côté de celle de Saint Joseph. » La petite statue de Saint Joseph d'environ 50 cm et cadeau d'un couple, avait été placée juste avant la
messe devant l'autel au milieu
de la très belle composition de
fleurs placée avec un art très fin par Soeur Consolata.
La statue de Saint Joseph était un peu plus grande que celle de la Vierge (de Naju) Toute une file de personnes attendait près du confessionnal. Je m'en fus là pour les entendre. Les autres personnes prièrent ensemble. Le Père Chang, Julia, Park Lubino s'y étaient joints.
Quand j'eus terminé d'entendre les
confessions, la dame (Lucia Kim) qui depuis toujours dirige les groupes de prières, s'approcha de moi et me
demanda de bien vouloir jouer en sourdine, sur le grand harmonium, la « musique qui me viendrait » ! Je la regardai,
un peu amusé et je m'en fus lui obéir. Je jouais en douceur au milieu des prières.
Puis je commençais à me rendre
compte que du parfum provenait en abondance d'au-dessus de l'autel et cela en bouffées Je levais de temps à autre la tête de ce côté.
Après les prières, Julia qui a
reçu le don des guérisons, imposa les
mains, en priant, à ceux et celles
qui le désiraient. Une dame âgée qui vient régulièrement et qui avait de
grandes difficultés à marcher fut complètement guérie.
Cela terminé, Julia et les autres vinrent près de l'harmonium où je me tenais encore.
Une « causette » s'engagea sur la
Vierge, les guérisons Pendant ce
temps, sans arrêt presque, de
fortes bouffées de parfum venaient nous entourer. Tous le faisaient
remarquer. Au moment où l'heure du départ de Julia fut arrivée, le Père Change de ma dire : « Voudriez-vous prendre la Statue de la Vierge (celle que Julia m'avait donnée) entre vos mains et la
montrer à chacun pour que chacun
puisse vénérer la
Vierge et baiser le bas de la Statue. »
Je suivis de suite le conseil. Tous passèrent s'en allèrent, Julia, le Père Chang aussi Je remis la Statue à sa place, me retournai et constatai que j'étais déjà seul dans l'église.
J'étais à quelques pas de la sortie lorsqu'une dame pénétra en hâte dans l'église et me dit : « Père, excusez-moi, je suis en retard. Je n'ai pas pu baiser la Statue.
Au moment où vous donniez la statue à baiser, je me suis rendu compte que mon enfant n'était plus là et je l'ai cherché. Tout est bien à présent et j'ai couru jusqu'ici. »
En souriant de lui dire : « Venez, venez, je vais vous montrer la Vierge et vous pourrez la baiser. » La dame, épouse d'un docteur, en fut toute
heureuse. Nous étions les seuls
dans l'église.
Au moment où je lui présentais la Statue, soudain du parfum s'en dégagea avec une telle abondance
et en ondées continuelles
que nous en fûmes ravis de surprise et de joie.
La dame, émue au plus haut degré, reprenait sans
cesse la statue entre ses bras. Ses cris de joie attirèrent l'attention d'une amie qui l'attendait en dehors de l'église.Elle aussi fut remplie d'émotion Les élans d'émotion firent
revenir tout le monde devant la Vierge. Le
Père Chang, Julia, Park
Lubino étaient au milieu du
petit groupe
Et ce fut la symphonie des élans de joie, d'amour, de reconnaissance envers la Vierge Et chacun repassa devant la Vierge et je ne sortis pas seul
de l'église, cette fois-ci. Le même jour, des personnes qui apprirent « la nouvelle » accoururent près de la Statue Du parfum pour elles aussi.Les jours suivants, de même.
Le dimanche 22 mars, l'église toute entière était pleine de parfum.
Après la messe, la Statue fut présentée à ceux et celles qui le désiraient : la Vierge
les entoura du parfum de sa
Présence de son Amour,
ainsi que de son Amitié. (Voir le message
du 8 avril 1993. Elle parle des sens de ce signe : parfum et huile. La Vierge étant le parfum de toutes
les vertus. »)
Au moment où j'allais quitter
Ha-ou-Hyon, une dame s'approcha de moi
et me dit : « Père, j'ai été près de la Statue : de l'huile sort un peu, près de la ceinture
et descend » Dans la soirée, par téléphone, Soeur Consolata me confirma que l'huile coulait et que les chrétiens de la paroisse, émus et
reconnaissants, étaient venus se
rassembler au pied de la statue et étaient restés à prier
Et tous les jours, les pèlerins viennent, prient.Le parfum de la Vierge a un don spécial aussi : celui d'attirer les âmes au confessionnal et à retrouver la
Paix, l'Amour, le Pardon
de Dieu après tant d'années.
Il y a deux jours, le 13 mai, je quittai la
paroisse après 7 heures de l'après-midi Dès après la messe, il me fallut
donner le « don » du parfum de la Vierge. Et ce « don »fournit de « fameuses victoires individuelles » pour la Vierge ! Et cela a continué.
En ce 13 mai aussi, après les dernières confessions, je pris la
Statue entre mes mains. A peine la première personne prit-elle le bas de la Statue pour le baiser que
les ondées de parfum provinrent
de la Statue. La
scène du 19 mars se répéta et les mêmes joies, les mêmes émotions, les mêmes mercis
Le dimanche 25 avril dernier, j'avais continué de confesser longuement
après la messe. Dans l'église en restaient que Soeur Consolata et Monica, épouse de Pio qui, depuis des années, me reconduit chez
moi à Anyang.
Quand elles virent que je laissais le
confessionnal, elles s'approchèrent de moi et me dirent : « Père, regardez la Vierge
(il s'agissait de la Vierge « française ») ; regardez les yeux. Elle n'a jamais eu de tels yeux. On dirait qu'Elle va pleurer. » Je pris un siège. Je regardai. En
effet.
Avant de partir, je dis à la Soeur : « Ce serait bien si vous pouviez prendre une photo
de la Vierge « française », le buste spécialement, pour qu'on puisse mieux voir le
visage. Peut-être ce que nos
yeux ne voient pas, la photo nous le montrera. »
Le dimanche suivant ou plutôt le Premier Samedi de mai, 1er mai, qui nous
arriva, j'avais entièrement oublié la demande que j'avais faite à Soeur Consolata.
Elle était toute émue quand elle
montra les photos qu'elle avait prises
avec l'appareil d'un des chrétiens de la paroisse. De
lui dire : « J'avais tout oublié. Quand
avez-vous pris ces photos ? » « Le dimanche même. Après votre départ. » fit-elle. Surpris et
content de cette prompte obéissance, je la félicitai, la remerciai en
disant : « L'obéissance est amour,
victoire et plaît à Dieu. La Vierge vous a béni » En effet.
La soeur avait pris des photos de la
Statue (semblable à celle de Naju) : sur l'une d'elles, on y voit une
hostie sur la main droite.Et qu'a donné la photo montrant
la « Vierge de France » ? Des larmes
sorties de l'oeil et qui sont
comme répandues sur le visage,
près du nez et jusque près de la bouche
Une chrétienne très bonne, dévouée, fervente qui vit cette photo et pria après devant la Statue (française !) dit d'un caractère gai et avec humour à soeur Consolata : « En voyant la Vierge, j'ai l'impression que la Vierge veut encore donner d'autres signes, mais qu'Elle ne le peut pas
encore, car trop de prêtres et de chrétiens créeraient des ennuis !! »
Que la douce Vierge Marie, par son Coeur Immaculé, fasse de « Ha-ou-hyon », dont Saint Louis
Beaulieu, Saint Henri Dorie et Sainte Thérèse sont les Patrons etla Patronne, son grand
Centre Marial où viendront les âmes, en nombre
incalculable, se refaire de vrais enfants, se faire des enfants vraiment
assoiffés de perfection, de
sainteté, se reniant, renonçant à leur moi, portant leur
croix derrière Jésus, crucifié avec Lui, pour sauver
avec Lui tous les hommes qui ne sont pas réfractaires à son Amour.
Anyang, le samedi 15 mai 1993. P. Raymond Spies.
La Vierge de Naju et Myrna à Damas : ERNIERES NOUVELLES DE SOUFANIEH
Rev. Christian Ravaz.(Chrétiens Magazine - Mars 1991.)
Il y a du nouveau à Damas, où Myrna, aujourd'hui jeune maman de
deux enfants, a de mystérieuses effusions d'huile et des stigmates (Chrétiens
Magazine no 32). Du 9 août au 2 septembre dernier, elle s'est rendue en
Belgique, sur invitation du Père Franz van Voort. Elle y est venue avec son mari
Nicolas et leur petite Myriam, ainsi que le Père Paul Fadel. Pendant ce temps,
l'exsudation d'huile se produisit aussi bien des mains de Myrna que de
nombreuses reproductions de Notre-Dame de Soufanieh. Les nombreuses personnes
venues prier avec elle en furent profondément impressionnées.
Le soir du 15 août, à la fin de la messe, Myrna prie à genoux
au pied de l'autel, elle a une extase, elle voit Jésus et Marie bénir la foule.
La Vierge lui dit: Mes enfants, priez pour la paix, surtout en Orient, car
vous êtes tous frères dans le Christ. C'était 13 jours après l'invasion du
Koweit.
Le 12 septembre, le Père Adel Khoury, doyen de la Faculté de
théologie de Münster, Libanais d'origine vient à Damas. Il y restera jusqu'à la
fin du mois. Ce qu'il a vu lui a inspiré la convocation d'une Conférence
internationale à Munster pour échanges, témoignages, et réflexions
théologiques sur l'événement de Soufanieh, messages, prières et grâces
d'exception. La date est fixée du 12 au 15 septembre 1991. Myrna y sera et fera
une tournée à travers l'Allemagne. Le doyen Adel Khoury, ami de Monseigneur
Hamid Mourany, nouvel évêque maronite, lui a fait visiter Soufanieh. Ce jour-là,
une huile abondante a coulé des mains de Myrna. L'évêque a rédigé son témoignage
et prie depuis lors Notre-Dame de Soufanieh.
Dans les premiers jours de novembre, la Conférence épiscopale
catholique de Syrie a décidé de constituer une Commission d'enquête, composée de
trois évêques, sous la présidence de ce même Monseigneur Hamid Mourany. C'est là
encore un fait nouveau, car le Patriarche catholique melkite avait tout d'abord
considéré que, Myrna étant l'épouse d'un orthodoxe, la question revenait aux
orthodoxes. Mais tout avait tourné court de ce côté-là.
Lorsque l'icône quitta la maison de Myrna pour une église, elle
cessa d'exsuder. Le fait n'est pas isolé. C'est arrivé avec d'autres modalités à
Naju et au Canada. Mais ce fut mal pris à Damas. L'icône fut renvoyée chez Myrna
dans un vulgaire sac d'emballage: sans enquête. Depuis lors les
examens accomplis par le Docteur Loron durant la Semaine sainte 1990, et
l'affluence catholique invitaient leurs évêques à réaliser, de manière
responsable, l'enquête qui s'imposait. Le 28 novembre 1990, veille du 8e
anniversaire de Soufanieh, Myrna eut une extase, précédée d'une abondante
exsudation d'huile sur le visage et sur les mains. Elle reçut ce message:
Ne crains pas, ma fille, si je te dis que tu me vois pour la
dernière fois, jusqu'à ce que la fête de Pâques soit unifiée. Dis à mes enfants:
Veulent-ils voir et se rappeler les blessures de mon Fils en toi, oui ou non? Et
s'il ne leur en coûte pas de te voir souffrir deux fois, moi, je suis une mère
et il m'en coûte de voir mon Fils souffrir tant de fois. Sois en paix, sois en
paix, ma fille! Viens pour qu'Il te donne la paix, afin que tus puisses la
répandre parmi les hommes. Quant à l'huile, elle continuera à se manifester sur
tes mains, pour la glorification de mon Fils Jésus, quand il veut et où que tu
ailles. Car nous sommes avec toi et avec quiconque souhaite que la fête soit
une.
La Vierge exprime ici une fois de plus son désir que la date de
Pâques devienne la même pour tous les chrétiens. Pour marquer cette urgence,
elle met fin aux apparitions de Myrna jusqu'à cette unification, Mais l'huile
continuera à couler de ses mains, assure-t-elle.
De fait, depuis lors, les effusions d'huile se multiplièrent.
Une d'elle eut lieu sous les yeux de Monseigneur Sérapion, secrétaire du Nonce
apostolique à Damas, en visite à Soufanieh.
- C'était impressionnant, a-t-il confié au
téléphone.
D'autres exsudations eurent lieu en présence des frères
Jaccard, deux prêtres: Raymond-Marie et Pierre-Marie, qui secourent malades et
estropiés à travers le monde en leur procurant notamment des prothèses d'un
modèle à la fois simple, efficace et adapté à ces pauvres gens.
Ils ont invité Myrna à leur annuel Festival de
l'Espérance qu'ils tiennent à Besançon depuis une vingtaine d'années, fin
octobrevenant d'Allemagne.
Le Père Zahlaoui qui est le soutien spirituel de Myrna, et à
qui je dois ces informations, vient de terminer un gros livre de 600 pages en
arabe sur Soufanieh. C'est une chronique de ce qu'il a vu depuis 8 ans, suivie
de méditations, inspirées par Soufanieh, à Antoine Makdisi, écrivain de renom
dans le monde arabe. Des générosités lui permettront d'en distribuer
gratuitement les 5 000 exemplaires. Il veut que ce livre soit, pour les autres
comme pour lui, source de prières.
Christian Ravaz.
|