Vérité à Naju
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Signes positifs du Vatican-témoignages du Clergé (pdf)



Lettre de la Vérité sur Naju (pdf)

 

En mémoire du Requiem Pace du Pape Benoît XVI,
le 265ème Pape

 

Vidéo "Montrez-moi la réalité sur Naju"

 


Pour la défense
de la Vérité
(Notre déclaration)

 


Erreurs doctrinales dans la déclaration1
 

Erreurs doctrinales dans la déclaration2
 

La Vraie Obéissance de Julia


En Italie en 2001


Témoignage de l'évêque Roman Danylak's
 

Miracles
Eucharistique

Le 28 février 2010

 

À propos des prodiges
eucharistiques inexpliqués
par la science

Par Paul Bouchard
QUÉBEC
Dimanche 15 Juin 2008


Saviez-vous que c’est seulement dans l’Église catholique romaine que des miracles eucharistiques se produisent? Ces phénomènes, inexplicables scientifiquement, visent clairement à corroborer et à stimuler la foi de l’Église en la présence réelle, vraie, substantielle et permanente de Jésus, âme et corps, sous les espèces du pain et du vin consacrés.

 

Pendant les deux millénaires de l’ère chrétienne, ces irruptions du surnaturel dans la trame du monde terrestre ont été relativement fréquentes. Si l’on se base sur l’ouvrage de Renzo Allegri intitulé «Le Corps du Christ» (Médiaspaul 2006), ce phénomène particulier du catholicisme se serait produit 55 fois, soit, en moyenne, à tous les 36 ans. Mais cette liste n’est pas exhaustive. L’auteur ne mentionne qu’un seul miracle eucharistique survenu durant la génération actuelle alors qu’il y en a eu plusieurs. Selon une autre source, 132 miracles eucharistiques auraient été déjà recensés.

Mon épouse et moi avons même été témoins de l’un d’eux à Béthanie au Venezuela où une hostie consacrée porte encore la trace d’une goutte de sang. Ce phénomène, survenu pendant la célébration de la messe, a été reconnu authentique par l’évêque du lieu.

Les manifestations très spectaculaires autour de la voyante coréenne Julia Kim de Naju, dont témoigne sous serment Mgr Roman Danylak, administrateur apostolique de l’éparchie de Toronto pour les catholiques ukrainiens, n’ont pas obtenu le même aval de l’autorité ecclésiastique locale.

Lors de la concélébration que l’évêque torontois présidait à Naju même, l’hostie donnée à Julia s’est transformée en un morceau de chair ensanglantée. Ce phénomène s’est produit à plusieurs reprises et notamment au Vatican au cours d’une messe de Jean-Paul II célébrée en privé et à laquelle la voyante a participé. En dépit de ces faits ratifiés par des personnalités hautement crédibles, l’évêque diocésain a vertement critiqué la voyante et son entourage et a interdit, sous peine d’excommunication automatique, toute participation à des célébrations sacramentelles sur les lieux.

 

La Sainte Hostie se transformant en Chair réel et en Sang,
sous la forme d'un coeur sur sa langue.
Le Pape Jean-Paul II était témoin
du
Premier Miracle Eucharistique manifesté sur Julia au Vatican
(
31 octobre 1995)

Après le témoignage du miracle Eucharistique manifesté sur Julia Kim
au Vatican
, le 31 oct. 1995, le Pape donna une bénédiction sur Julia.

Le Second Miracle Eucharistique au Vatican(28 février 2010)

La Sainte Hostie se transformant en Chair réel et en Sang,
sous la forme d'un coeur sur sa langue
(28 février 2010)  

Lourdes 1999

Le prodige eucharistique de notre époque rapporté par Allegri a eu lieu à Lourdes en 1999. Les évêques de France ont dû ne pas croire à ce que leurs yeux ont vu et que les caméras de la télévision ont amplement enregistré, puisqu’ils n’ont pas reconnu que le phénomène dont ils ont été témoins ne s’expliquait pas rationnellement.

Au cours d’une concélébration présidée par le cardinal Billé, archevêque de Lyon à laquelle ont participé tous les évêques français, de nombreux prêtres et tous les Abbés des monastères trappistes du monde entier, l’hostie du célébrant (particulièrement grande dans les circonstances pour être bien visible par les caméras) s’est soulevée comme mue par un ressort et a vacillé au moment de l’épiclèse (c’est-à-dire lorsque l’évêque a étendu les mains sur les espèces en invoquant l’Esprit Saint). Elle est demeurée ainsi suspendue à l’horizontale sans support jus­qu’au rite de la communion.

On est en droit de s’interroger sur un tel phénomène et demeurer sur une réserve prudente avant de conclure au miracle. Le soulèvement de l’hostie à deux centimètres de la patène ne pourrait-il pas être l’œuvre d’un illusionniste, un truc de magie? Mais, que je sache, Dieu merci, il y a très peu de magiciens parmi nos évêques!

S’il s’agit cependant d’une intervention surnaturelle, le phénomène devrait avoir un sens. Jamais le Seigneur ne ferait de miracles simplement pour épater la galerie. Chacune de Ses interventions, qu’elles soient eucharistiques ou d’une autre nature, a un sens et une raison d’être en lien avec un contexte ecclésial spécifique. On peut alors se demander quel serait le sens du miracle eucharistique de Lourdes? Si miracle il y a, quel est son message?

Ce n’est pas un hasard si le phénomène s’est produit à Lourdes, à la veille du troisième millénaire et durant une concélébration de tous les évêques français. Car c’est à partir de la France que le mouvement de contestation de Vatican II de Mgr Lefebvre s’est manifesté. Le renouvellement de la liturgie que ce Concile a enclenché a mis en valeur les concélébrations ainsi que la prière à l’Esprit sur les espèces, précisément à l’épiclèse. Le miracle confirmerait donc, face au mouvement intégriste, la validité de la réforme liturgique de Vatican II.

Ce n’est pas un accident non plus si ce phénomène a pu être aperçu par les évêques seulement, intentionnellement semble-t-il, les autres assistants étant trop éloignés de l’autel pour en être témoins, sinon par l’entremise de vidéos. Au moment où dans l’Église certains théologiens mettent en opposition, comme si elles s’excluaient mutuellement, la présence réelle et permanente de Jésus dans l’Hostie et sa présence dans la communauté qui célèbre son mémorial, le signe de Lourdes peut contribuer à raffermir l’intégralité de la foi que les évêques ont le devoir de garder et de transmettre à tout le peuple de Dieu.

Le signe de Lourdes, enfin, semblerait constituer une prise de position du Seigneur dans l’une des controverses qui opposent la catholicité et l’orthodoxie. Il lèverait ainsi un obstacle œcuménique important, qui prive l’Église de respirer par ses deux poumons, pour reprendre l’expression imagée de Jean-Paul II.

Ce différend perdure à propos du moment où s’opère la transsubstantiation, c’est-à-dire la transformation du pain et du vin en la chair et le sang du Seigneur. Deux traditions parallèles, qui remontent aux Pères de l’Église, ont été transmises au cours des siècles. Le rite latin de l’Église occidentale a adopté la proposition théologique de saint Jean Chrysostome (IVe siècle) selon laquelle la consécration s’effectue lorsque le prêtre répète les paroles du Christ lors de la Dernière Cène: «Ceci est mon corps… ceci est mon sang». L’Église orientale quant à elle se réfère à saint Jean Damascène (VIIIe siècle) pour soutenir que c’est à l’épiclèse que s’opère le mystère de l’autel. On site un passage des écrits du théologien à qui on demande «comment le pain devient Corps du Christ, et le vin Sang du Christ? Moi je te dis: le Saint Esprit fait irruption et accomplit cela qui surpasse toute parole et toute pensée».

Or, c’est précisément ce que le signe de Lourdes illustre. Ainsi, le Seigneur Lui-même, par ce prodige peu spectaculaire et plutôt discret —ce qui s’ajuste parfaitement à la mentalité des théologiens timorés en matière de signes— confirmerait la théologie orientale.

Quelques faits

Le prodige eucharistique de Lour­des, qu’on pourrait juger à première vue superficiel, interprété dans le contexte des enjeux et débats cruciaux qui ont cours dans l’Église d’aujourd’hui, se révèle ainsi très significatif. Je m’y suis attardé parce qu’il illustre bien le lien qui existe entre le prodige et la vie de l’Église. Ce qui démontre que le Christ se veut concerné et affecté par l’état et la gouverne de l’Église à chaque moment de son histoire, particulièrement aux heures difficiles et aux périodes où la foi est éprouvée. Toutefois, aucun membre de la hiérarchie française n’a voulu commenter le fait et l’Église de France, au nom d’une légitime prudence, maintient une consigne de silence.

Dans le passé, les miracles eucharistiques sont survenus généralement à des moments où la foi était vacillante. Soit que le prêtre qui célèbre doute de la présence réelle de Jésus, soit encore que des mouvements de spiritualité, inspirés par une théologie déviante, représentent un danger pour l’intégralité de la vraie foi. Un certain nombre de ces miracles ont consisté en une transformation visible du pain et du vin en de la chair et du sang.

D’autres miracles rapportés par Renzo Allegri se sont produits à la suite de vols de vases sacrés contenant les Saintes Espèces que les voleurs ont parfois jetées dans des buissons, et même, dans un cas, enfouies sous un tas de fumier. Des lumières mystérieuses émanant des Hosties ont permis de les retrouver intactes et parfaitement conservées.

Dans certains cas, les hosties miraculeuses, plutôt que d’être consommées ont été exposées à la vénération des fidèles pendant des décennies sans se corrompre. Ce qui ne s’explique pas rationnellement puisque le pain azyme avec lequel sont fabriquées les hosties est une substance fragile qui se désa­grège en peu de temps.

L’Hostie du miracle de Turin survenu en 1453 a été exposée à la vénération des fidèles pendant plus d’un siècle. Je mentionne ce prodige particulier à cause d’un détail savoureux. Les archives révèlent qu’elle a été consommée après 130 ans par ordre du Saint-Siège «pour ne pas obliger Dieu à accomplir un miracle perpétuel en la conservant intacte».

Pour ceux que cette candeur rendrait sceptiques, on peut citer un autre miracle de conservation d’hosties volées, survenu cette fois à Sienne en 1730. Ces hosties sont encore actuellement exposées à la vénération des fidèles. Durant les 278 années de leur exposition, ces Espèces ont subi de nombreux tests, vérifications, examens systématiques et expertises scientifiques. En 1914, un examen scientifique approfondi a été entrepris sous la conduite du professeur Siro Grimaldi, un chimiste réputé de l’Université de Pise.

Dans son rapport, le professeur Grimaldi a écrit qu’après 184 ans, il avait trouvé les hosties «lisses et brillantes, avec des bords nets, ni accidentés, ni émoussés. Privées d’acariens, de vers, de toiles d’araignées, de moisissures et de tout autre parasite animal et végétal spécifique à la farine de froment dont elles sont composées…

«La farine de blé, poursuit-il, est le meilleur terrain de culture des micro-organismes, des parasites animaux et végétaux, de la fermentation lactique et putride. Les hosties de Sienne sont donc en parfait état de conservation contre toute loi physique et chimique et malgré les conditions totalement défavorables dans lesquelles on les a trouvées. Il s’agit d’un phénomène absolument anormal: les lois de la nature sont inverties. Le verre du ciboire où elles sont conservées est recouvert de moisissure tandis que la farine s’est révélée plus réfractaire que le cristal.»

Le miracle des miracles

Parmi les prodiges que le Seigneur a voulu accomplir pour rappeler la sublime réalité de sa Présence dans l’Eucharistie, il en est un qui ressort comme un coup de poing dans la face de l’incroyance. C’est en même temps le plus ancien connu, survenu à Lanciano, Italie, autour de l’an 750. Les Espèces du miracle, qui apparaissent comme une fine tranche de chair de forme circulaire et cinq caillots de sang (les cinq plaies), sont aujourd’hui conservées dans l’église dédiée à saint François. Elles ont été soumises à notre époque à des expertises scientifiques qui ont donné des résultats bouleversants.

En ce qui concerne l’origine du miracle, on ne les connaît pas en détail et, contrairement à d’autres faits du même genre dont l’historicité est parfaitement documentée, aucune preuve, aucun compte-rendu contemporain ne sont parvenus jusqu’à notre époque, le récit rédigé par les moines témoins de l’événement ayant disparu au XVe siècle à la suite d’un vol. La tradition orale raconte simplement qu’un moine basilien, harcelé par les doutes sur la Présence réelle de Jésus dans l’hostie a vu, après la consécration lors d’une messe qu’il célébrait, le pain et le vin se transformer en de la vraie chair et du vrai sang qui sont encore aujourd’hui dans le même état, après plus de 1200 ans d’exposition à la vénération des fidèles.

Le fait qu’il n’existe aucun document historique avant 1631 ne permet pas de douter de l’authenticité du miracle puisqu’il ne peut y avoir d’autres explications raisonnables aux Espèces existantes que le récit traditionnel. Un pavé dans la mare des historiens pour qui ce qui n’est pas bien documenté n’a jamais existé et une pierre d’achoppement pour la mentalité matérialiste qui fait penser à une autre relique sans preuve historique mais qui emporte la conviction de son authenticité par la seule force de son inexplicable réalité: le Saint-Suaire de Turin.

Dans le cas de Lanciano, ce sont les résultats d’études scientifiques contrôlées avec la plus grande rigueur qui suscitent et confirment de manière bouleversante les affirmations de la foi.

Une première étude moderne a été effectuée en 1970 par le professeur Edoardo Linoli, un expert de renommée internationale en anatomie et en histologie pathologique de chimie et de microscopie clinique, qui a été secondé dans son travail d’expertise par le professeur Ruggero Bertelli de l’Université de Sienne. Dans son volumineux rapport publié dans une revue scientifique en 1971, il conclut entre autres

— que le tissu circulaire a été prélevé par «une main experte en dissection anatomique» dans le myocarde,

— que le sang est du vrai sang,

— que la chair et le sang appartiennent à l’espèce humaine,

— que le même groupe sanguin AB pour la chair et le sang peut indiquer qu’ils appartiennent à la mê­me personne,

— que les analyses des caillots révèlent du sang frais comme s’il avait été prélevé le jour-mê­me.

Suite à l’intérêt qu’a suscité le rapport du professeur Linoli dans le monde scientifique, un biologiste italien membre du Conseil supérieur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a con­vaincu l’or­­­ganisme international de procéder à d’autres vérifications, non parce qu’il mettait en doute les conclusions du docteur Linoli mais parce qu’il jugeait d’une extrême importance scientifi­que les analyses déjà effectuées.

Les nouvelles recherches, chapeautées par l’ONU, qui a réuni une équipe d’experts de sept nations, a duré 15 mois au cours desquels plus de 500 examens scientifiques ont été effectués, utilisant des techniques et des équipements de pointe, incluant ceux de la médecine nucléaire.

Au terme de ces recherches, la Commission scientifique internationale a publié son rapport à New York et à Genève en 1976. Il confirme pleinement les résultats obtenus par le professeur Linoli. De plus, les experts précisent que les reliques du miracle de Lanciano ne peuvent absolument pas être des tissus momifiés et que leurs conservations après 12siècles dans des reliquaires en verre et sans agent de conservation est inexplicable scientifiquement.

Le rapport confirme que le morceau de chair est bien un tissu provenant du cœur et ajoute, «sans aucun doute», que la chair, est «un tissu vivant car il répond rapidement à toutes les réactions cliniques propres aux êtres vivants» et présente tous les caractères d’une chair prélevée le jour-même de l’analyse, tout comme le sang, sur une personne vivante et non sur un cadavre.

Des affirmations objectives renversantes qui autorisent Renzo Allegri à conclure que le miracle de Lanciano n’est pas un prodige survenu il y a 12 siècles mais un miracle «qui se renouvelle jour après jour, heure après heure: c’est un miracle permanent».

Conclusion

En conclusion de ce trop bref compte-rendu sur les prodiges eucharistiques, certains pourront soutenir qu’ils n’en ont que faire en arguant que la foi mature n’a pas besoin de miracles. Et ils soutiendront qu’il vaut mieux passer sous silence ces manifestations surnaturelles de la divinité (comme si on devait en avoir honte) en les assimilant à la foi du charbonnier sans culture. D’autres iront jusqu’à réprouver avec une pointe de mépris ceux qui les publient.

Mais ces croyants, animés par la bonne intention de promouvoir une foi dépouillée, ne risquent-ils pas de tomber dans une forme d’angélisme? Il resterait à déterminer à quel camp des anges un tel angélisme profite le plus. Celui des bons ou des mauvais? 

 

 

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