- Pourquoi la Vierge pleure-t-Elle?


- Miracles à Naju


- Signification des signes à Naju


- Cinq sommes
spirituelles de Naju


- Qui est Julia ?
(La choisie de Jésus
et la Sainte Marie)



-
Le Témoignage
et l'
Expérience de sa foi, Julia
 

- Les Témoignages de Julia au cours de la veillée de prières du premier samedi


- La Vie préparée
par le Seigneur

1 Table
2 Table
3 Table
4 Table
 


- Chemin de l'Amour
Pour le Seigneur


- La douleur de Julia
comme âme de
victime
 

- Obéissance de Julia



Julia qui dirige
"Maison d'Amour"
pour les grand-mères

 

Le Chemin de l'Amour pour le Seigneur
(La conversation de Julia Kim avec Notre Seigneur sous Sa consuite)


 

Chapitre 12. Qui peut-il bien être? (Le premier mai 1981)
 


J’ai dû changer deux fois d’autobus pour aller me confesser puis aller à la Messe de l’église paroissiale de Bukdong qui était proche de la gare routière. Je continuais de prier le rosaire dans l’autobus. Pendant que je priais, je n’avais aucune idée du temps qui passait.

Ensuite, lorsque je revins sur terre, je vis beaucoup de gens monter et sortir de l’autobus. Je demandais : « Où est-ce que je dois changer d’autobus pour aller à la gare routière de Gwangju ? » Quelqu’un répondit : « Vous devez descendre ici. »

Comme je me dépêchais de sortir du bus, la femme conductrice de l’autobus qui était en colère contre moi à cause de mon retard

me poussa sans pitié en dehors de l’autobus de sorte que je me suis étalée de tout mon long par terre.

Comme à cette époque il n’y avait pas beaucoup d’autobus privés, la plupart des gens utilisaient ce genre d’autobus. On avait l’habitude de voir les gens entassés dans le bus comme dans une boîte de sardines. L’autobus n’avait qu’une seule porte. Les gens ne pouvaient monter dans l’autobus qu’une fois que les passagers de l’autobus bondé étaient sortis.

Beaucoup de gens étaient en train d’attendre l’autobus à l’arrêt d’autobus où j’ai été éjectée de force. Bien que je me fusse étalée de tout mon long, je n’avais pas l’impression d’être tombée par terre. Lorsque je réussis à me relever, je fus surprise de me retrouver juste au-dessus du corps d’un vieil homme qui ressemblait à un mendiant. Il portait une épaisse veste en cuir usée qui était hors de saison.

Je me redressai aussitôt, le toucha mais ne pus sentir son pouls. Son corps était froid comme la glace. Inquiète, je fis un grand signe de croix et me mis à prier sans prêter attention à la foule qui était debout autour de moi : « Jésus, je suis une pécheresse. Vous nous avez dit de pardonner, même à un ennemi et je n’ai pas été capable de pardonner à la mère de mon mari parce qu’elle a blessé ma mère qui a eu le plus grand mal à m’élever et qui a fait beaucoup de sacrifices pour ma belle-famille.

Maintenant c’est extrêmement urgent. Je Vous prie de faire revivre cet homme en bénissant les mains de cette pécheresse. Non, pas en le touchant avec mes mains mais en le touchant avec Vos mains, le ferez-vous ? Je me mis à prier en posant les mains sur lui.

Un moment après, son corps froid se réchauffa et son pouls commença à battre. Il ouvra les yeux et se releva tout doucement.

« Seigneur, je Vous remercie d’avoir exaucé la prière de la pécheresse que je suis. » En rendant grâce au Seigneur, je me mis à pousser un soupir de soulagement. Je remerciai à nouveau le Seigneur d’un cœur joyeux pour la pleine réalisation de sa Parole :

« Demandez et vous recevrez. Cherchez et vous trouverez. Frappez et on vous ouvrira la porte. »

Je ramassai la canne du vieil homme qui était tombée et je brossai sa veste pour enlever la poussière. Il répliqua : « Ça va, ça va. Ça suffit! » Il me tapa l’épaule trois fois de suite si bien que mes épaules étaient encore plus maculées de poussière. Je ne pouvais pas l’enlever puisque mes mains étaient recouvertes de poussière.

Je lui demandai: « Vous avez une maison ? » Il me répondit : « Oui. »

- « Y-a-t-il un autobus qui va jusqu’à votre maison ? »

- « Oui. »

- « Quel est le numéro de l’autobus ? »

- « Le trente-trois. »

Je lui dis alors adieu et m’en alla.