Mon nom d’origine est Hong-Sun Youn. Julia est mon nom de baptême et Kim est le surnom de mon mari Julio. Je suis née le 3 Mars 1947 à Naju en Corée du Sud. A l’âge de 4 ans, je vivais le bonheur parfait avec mes parents et ma famille jusqu’au jour où éclata la guerre Coréenne. Mon père, mon grand-père et ma plus jeune soeur ont tous péri. Ma mère et moi avons survécu et nous avons dû lutter avec beaucoup de persévérance contre la pauvreté et beaucoup d’autres difficultés afin de survivre.
En 1972, j’ai épousé Julio Kim et de notre mariage sont nés deux garçons et deux filles. En raison de notre pauvreté, j’avais dû interrompre mes études au lycée, bien que j’aimais étudier et que je voulais parfaire mon éducation autant que possible.
Pendant de longues et douloureuses années, j’avais eu de sérieux problèmes de santé, avec des hémorragies intenses qui n’ont pas cessé, bien que j’ai été soumise à de nombreux examens, chirurgies, et suivi des traitements, sans aucun succès ; car aux derniers examens, ils ont constaté un cancer généralisé. Les spécialistes n’avaient plus aucun espoir ; même les ressources techniques médicales étaient épuisées.
Cependant, j’ai ressenti une mystérieuse et impressionnante force intérieure en moi parceque je voulais vivre et ne voulais pas bouleverser ma mère en lui donnant de tristes nouvelles ; elle qui ne m’a jamais abandonnée et qui m’a toujours aidée.
La maladie était très agressive et se propageait dans tout mon corps. Ma peau devenait insensible. Ma mère et mon époux faisaient des massages afin de me faire retrouver la sensibilité. Cela allait mieux et quelquefois, il y avait un certain répit. La pression artérielle de mon sang s’était abaissée à un niveau alarmant et à cause des problèmes dans les veines, je ne pouvais recevoir ni injection, ni avaler du liquide stimulant alcoolisé. Vraiment ma vie s’éteignait lentement.
Beaucoup de femmes appartenant à l’Église Presbytérienne locale, me visitaient constamment. Elles m’ont emmenée dans leur Église pour prier et m’ont ensuite ramenée. En réalité, mon désir était de fréquenter l’Église Catholique. Un jour, après m’avoir dit des paroles de consolation et après être sorties de ma chambre, l’une de ces femmes a dit à l’autre : « Je me sens désolée pour cette pauvre femme. La vie est une chose bien précieuse ; sa maladie qui est inguérissable, tue aussi sa famille. »
J’ai pensé : « C’est vrai ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? » J’ai alors pensé à préparer une très forte dose de cyanure de potassium et j’ai écrit sept testaments individuels: à ma mère, à mon époux, à mes quatre enfants et un à celle qui pourrait devenir la future femme de mon époux.
LA LUMIÈRE DE DIEU A BRILLÉ
Je pensais à mon père, au temps de ma jeunesse, et comment accomplir mon plan sinistre quand mon mari est rentré à la maison, il était revenu du travail plus tôt et il m’a dit: “Mon amour! Quelque chose en moi me dit que nous allons visiter l’Église Catholique”.
Le même jour nous avons visité l’Église à Naju pour trouver le curé de la Paroisse, je lui ai dit: “Père, si DIEU existe vraiment, je peux affirmer aussi qu’IL est cruel. Pourquoi est-ce que je dois boire de ce calice amer? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça?” (Par “le calice amer”, je voulais dire la mort, mais les gens l’avaient pris pour le calice de la souffrance.)
Le prêtre m’a répondu: “Vous recevez une quantité incomparable de grâces dans votre corps. Ce sont des grâces remplies de souffrances et de douleurs. Moi-même, je n’ai pas reçu de telles grâces ; croyez-moi !”
Quand j’ai entendu ces mots, un réflexe rapide a fait fermer mes lèvres, pendant que sur mon visage se manifestait une attitude de confiance. J’ai répondu avec une voix presque inaudible: “Amen”.
Jusqu’à ce moment, mon corps était froid et sans vie. Soudainement, il a commencé à se réchauffer, la circulation du sang a augmenté, les battements du cœur ont accéléré et je transpirais de partout. L’ESPRIT SAINT a commencé à travailler en moi.
Nous avons prié dans l’Église et après avoir dit au revoir au prêtre pour rentrer à la maison, nous avons décidé de nous joindre à la religion Catholique et avec cet objectif , j’ai acheté une Bible, un livre de prières et une petite image de NOTRE DAME dans le magasin de la paroisse.
À la maison, j’ai placé l’image sur un meuble dans la pièce, je l’ai orné avec une rose et j’ai allumé une bougie. J’ai prié et pleuré, j’ai imploré sa protection maternelle et affectueuse.
Le troisième jour, j’ai entendu la voix de JÉSUS: “Approche-toi de (Lisez) la Bible, c’est ma Parole Vivante”
Immédiatement, j’ai ouvert L’Écriture Sainte et je suis tombée exactement dans l’Évangile écrit par Saint Luc (Luc 8,40-48), au sujet de la femme qui souffrait d’hémorragie pendant 12 années. Sa foi était si grande qu’elle s’était dit que si elle touchait l’ourlet du vêtement de JÉSUS elle serait guérie. Cela s’est passé vraiment quand elle a touché l’ourlet du vêtement du SEIGNEUR. Dans la Bible, c’est écrit que JÉSUS lui dit : “Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix”. (Luc 8,48)
Dans les vers suivants il y a l’histoire de la fille de Jaïre qui était morte. JÉSUS lui dit: “Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée”. (Luc 8, 50) Jaïre a cru à la Parole du SEIGNEUR et sa fille est revenue à la vie. Par la méditation, je comprenais que ces mots étaient aussi pour moi, donc, seule dans ma chambre, j’ai parlé avec conviction: “SEIGNEUR, je le crois ! je le crois mon DIEU ! je le crois sincèrement”.
Nous avons fréquenté le Catéchisme Paroissial et nous avons étudié (mon mari et moi) les fondements de la doctrine, en nous préparant à recevoir le Baptême dans quelques semaines.
Alors le CRÉATEUR a fait un grand miracle...J’ai été guérie du cancer et de tous les maux qui ont infecté mon corps. J’étais si heureuse que je ne savais que faire pour remercier DIEU. J’étais pleine de satisfaction et imprégnée d’une très grande gentillesse et compassion.
Je voulais courir, m’envoler si c’était possible, gravir une plus haute colline pour sentir de près LE SEIGNEUR et crier pour que tout le monde m’entende ; crier sans arrêt, avec la totalité des forces de mon petit cœur si fragile, crier des phrases avec la tendresse et la ferveur la plus profonde de mon âme, un cri sonore et rempli d’amour. Je disais: “Je vous aime mon DIEU, je vous adore, la lumière de ma vie, mon amour et mon tout”. C’est ainsi que mon pauvre esprit débordant de joie voulait s’exprimer, pour manifester ma gratitude sincère et passionnée à DIEU et à NOTRE SAINTE MÈRE.
J’ai commencé à fréquenter l’Église catholique avec assiduité et intérêt. Je suis entrée dans le Mouvement Charismatique et dans la Légion de Marie parce que je voulais être aux côtés du SEIGNEUR et de notre SAINTE MÈRE, pour exercer un apostolat en l’honneur et l’éloge de notre DIEU et NOTRE DAME.
Mon organisme était parfait et mon humeur au travail était excellent. J’ai ouvert un salon de coiffure pour aider à l’entretien de la maison. J’ai recommencé une nouvelle vie et j’étais une nouvelle personne pleine de bonheur et d’idéaux. JÉSUS a rétabli ma santé complètement et merveilleusement.
Le 30 juin 1985, les manifestations surnaturelles ont commencé, avec les larmes de la statue de NOTRE DAME, aussi les larmes de sang, de l’huile parfumée qui sortait de la tête de la statue. J’ai aussi reçu la grâce des souffrances dans les occasions définies par LUI, les stigmates de la Passion du SEIGNEUR dans mes pieds et dans mes mains, les douleurs terribles de la crucifixion ; tout pour la conversion des pécheurs, en réparation des avortements abominables et aussi pour le bénéfice des âmes du purgatoire afin qu’elles puissent monter au ciel, et finalement, tous ces extraordinaires et admirables Miracles Eucharistiques qu’une créature pauvre et indigne comme moi a la grâce d’exposer dans ma propre bouche, le Corps et Sang vivant de notre bien-aimé et adoré DIEU.
Le Seigneur est ma Lumière et mon Salut.
IL est l’Amour même qui est né et qui grandit notre vie.
C’est un bel Amour, sucré, plein de passion mais qui demande la fidélité
et le sacrifice. Pour faire la fleur de l’amour fleuri et être jolie,
il faut vaincre les difficultés, aimer le froid tranchant de l’hiver
et accepter avec résignation et courage, les douleurs qui nous visitent
continuellement, en imitant les martyrs de la même façon qu’ils offrent leur vie
pour le plus grande honneur et gloire du CRÉATEUR.
C’est pour cela que je veux être la consolatrice du SEIGNEUR ; c’est pour cela aussi que j’accepte toutes les douleurs et sacrifices pour apaiser les déceptions et les tristesses du Divin Cœur à cause des transgressions et indifférences de nos frères qui n’ont pas encore trouvé la Lumière de DIEU:
"En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt,
il reste seul: mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit". (Jean 12,24-25)
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