- Pourquoi la Vierge pleure-t-Elle?


- Miracles à Naju


- Signification des signes à Naju


- Cinq sommes
spirituelles de Naju


- Qui est Julia ?
(La choisie de Jésus
et la Sainte Marie)



-
Le Témoignage
et l'
Expérience de sa foi, Julia
 

- Les Témoignages de Julia au cours de la veillée de prières du premier samedi


- La Vie préparée
par le Seigneur

1 Table
2 Table
3 Table
4 Table
 


- Chemin de l'Amour
Pour le Seigneur


- La douleur de Julia
comme âme de
victime
 

- Obéissance de Julia



Julia qui dirige
"Maison d'Amour"
pour les grand-mères

 

Le Chemin de l'Amour pour le Seigneur
(La conversation de Julia Kim avec Notre Seigneur sous Sa consuite)


 

Chapitre 17. J’ai fait l’offrande à Dieu
des frais des bains publics puis celle de ma vie. (Le 13 mai 1981)
  

Il y avait un bain public dans le bâtiment juste à côté de mon salon de coiffure. A cette époque-là, les frais pour prendre un bain s’élevaient à W 250 (environ 22 centimes), je pouvais me l’offrir. Mais afin d’épargner les frais d’utilisation des bains publics que j’utilisais pour aider les pauvres, j’ai renoncé à aller aux bains publics.* C’est la raison pour laquelle je me baignais chez moi.** Il faisait tellement froid que je devais calfeutrer la porte d’entrée par laquelle le vent froid entrait facilement. Pour chauffer l’eau, j’utilisais le poêle à briquette et le poêle à huile portatif.

Chaque fois que je prenais un bain, je déduisais W 50 de l’argent épargné pour le prix des briquettes et de l’huile. Puis je déposais les W 200 restant dans ma boîte de charité. J’étais si heureuse de pouvoir utiliser les économies réalisées au service des pauvres.

Chaque fois que je prenais un bain dans la cuisine à travers laquelle le vent glacial s’engouffrait facilement par la porte d’entrée en hiver, je devais supporter le froid mais au fond de mon coeur je me sentais réchauffée et heureuse parce que je pouvais faire l’offrande de mes plus petits sacrifices au Seigneur et à la Sainte Vierge pour la conversion des pécheurs.

Comme j’étais connue comme coiffeuse styliste, je gagnais 1,500 à 2000 wons(1,5 à 2 US dollars) pour une coupe de cheveux et 7000 à 13,000 wons (7 à 13 US dollars) pour une permanente. Je pouvais facilement utiliser cet argent pour les pauvres sans aucun problème mais comment pourrait-on le comparer à la joie de venir en aide aux autres avec l’argent que j’avais épargné en faisant des sacrifices ?

Cela ne se limitait pas seulement aux bains. J’utilisais les bus au lieu des taxis, la viande de porc au lieu de la viande de boeuf afin d’épargner de l’argent et de pouvoir l’utiliser au service des pauvres.

En ce qui concerne certaines vieilles femmes qui étaient pauvres et vivaient dans les régions rurales, j’ai renoncé à les faire payer comme si j’avais déjà reçu un paiement de leur part. Bien au contraire, je leur donnais un peu d’argent de poche en secret pour qu’elles puissent s’acheter de bonnes choses à manger. Parfois, monsieur Paul Lee, le chef du mouvement charismatique me téléphonait et me signalait qu’il y avait une personne qui avait besoin d’aide. J’ai toujours été disposée à remplir ma boîte de charité.

Cependant, j’ai gardé le secret sur ma vie de ‘’Semchigo.’’On aurait pu penser que j’aidais les pauvres avec l’argent que je gagnais facilement en tant que coiffeuse de haut niveau.

Bien que j’achetais une blouse de 40,000 wons à chacune de mes employées, pour moi-même, je n’achetais qu’une blouse de 1000 wons sur un marché conventionnel pendant nos jours de congé (le premier jour de chaque mois). Cependant, ceux qui avaient vu mes vêtements me demandaient : « Oh, mon Dieu ! Comme vous avez de jolis vêtements! Combien cela a-t-il coûté? » Et je leur répondais : « Cela a coûté 30,000 wons (30 US dollars). Ils disaient alors: « Oh, c’est bon marché. Et si vous me le vendiez pour 30,000 wons ? »

Un jour, j’ai acheté un manteau dont le prix était de 10,000 wons (10 US dollars) et j’ai dit à mon entourage pour plaisanter que c’était fait sur mesure. On m’a cru et on m’a dit : « Je le savais. Il vous va à ravir. »

Bien que je pouvais m’offrir des vêtements ou des chaussures coûteux, j’en ai acheté des bon marché à la place et je n’en ai jamais eu honte. C’est par ce moyen que j’ai économisé l’argent qui était dans la boîte de charité et que j’ai pu aider les pauvres ce qui me rendait plus heureuse. La boîte de charité était toujours pleine. Ma vie s’est éloignée des choses mondaines telles que le luxe ou la nourriture délicieuse. En même-temps, mon âme et mon coeur se sont enrichis, remplis d’amour pour le Seigneur. Qu’est-ce que cela pourrait être d’autre que de faire d’une pierre deux coups ?

Comme il y avait beaucoup de clientes dans mon salon de coiffure de sorte qu’elles devaient attendre leur tour trois à quatre heures, j’aurais pu facilement venir en aide aux pauvres. Au lieu de leur venir en aide facilement, j’ai décidé de les aider en leur offrant mes sacrifices. Si quelqu’un n’est pas prêt de faire des sacrifices, cette personne ne pourra pas connaître la joie qu’apportent les sacrifices.

« Oh, Seigneur! Que les petits sacrifices de cette pécheresse indigne deviennent une force et contribuent à aider de nombreuses âmes. »

« Oui, ma petite âme ! A travers tous tes sacrifices et tes offrandes, tu as réussi à trouver et à goûter la douceur de mon Amour qui est comme si vous aviez déjà tout gagné. N’oublie pas que je suis toujours avec toi. »
 

* “Semchigo”(Renoncement à soi-même pour l’amour des autres) référence : Cette spiritualité constitue le fondement des Cinq Spiritualités. Cette spiritualité consiste à transformer quelque chose de négatif en une chose positive considérant cette chose comme si je l’avais déjà faite puis en l’offrant de bonne grâce en sacrifice. Il s’agit de prières de sacrifice en pratiquant l’amour inconditionnel en offrant gracieusement tout dans notre vie pour le bien-être et la paix des autres, même quand on est dans l’adversité. Par exemple, lorsque nous désirons quelque chose pour nous-mêmes, nous y renonçons par amour pour les autres comme si nous l’avions déjà reçu. Ou bien quand nous voyons une nourriture appétissante que l’on souhaiterait manger, nous y renonçons pour l’amour des autres comme si nous l’avions déjà mangée. Quand nous voulons nous acheter une belle robe mais que nous devons faire face à un budget réduit, nous renonçons à l’acheter comme si nous l’avions déjà achtetée. Et lorsqu’il y a un travail que personne ne veut faire, nous le faisons volontiers comme si nous aimions vraiment le faire.


** A cette époque-là, la cuisine était construite dans un endroit séparé contrairement à ce qui se passe de nos jours.

 

Les premiers temps de la vie conjugale de Julia.