- Pourquoi la Vierge pleure-t-Elle?
- Les Témoignages de Julia au cours de la veillée de prières du premier samedi
- Obéissance de Julia |
Le Chemin de l'Amour pour le Seigneur
Chapitre 63. Le Seigneur envoya trois anges pour opérer sa rupture rénale Lors de ma troisième journée d’hospitalisation, un mercredi, on avait prévu de me faire une endoscopie. Les examens endoscopiques ne se pratiquent que le mercredi dans cet hôpital. Il y avait beaucoup de patients qui attendaient et j’étais la dernière à passer. Le temps de mon examen se rapprochant, une infirmière me donna un médicament liquide me disant de le prendre. Ensuite, elle me donna un autre liquide, me demandant de le garder dans ma bouche un instant. J’attendais mon tour avec le liquide dans la bouche quand j’eus soudain le réflexe de retourner dans ma chambre d’hôpital au neuvième étage. Je me dépêchais d’y retourner et je trouvai la femme qui avait une rupture rénale assise dans son lit toute découragée et soucieuse. Après avoir avalé le médicament liquide, je me mis tout d’abord à prier le Seigneur et lui dit : _ « Madame, pourrions-nous prier ensemble ? » _ « Oui, commencez, s’il-vous-plaît », elle me pressait de le faire. _ « Madame, avant de prier, réfléchissez s’il y a ou non une personne à laquelle vous n’avez pas pardonné. » _ « Il y a une personne à laquelle je n’ai pas pardonné. Même si je veux lui pardonner, je ne peux pas lui pardonner. » _ « Oui, c’est bien pourquoi nous avons besoin de l’aide du Seigneur. » _ « Oui. » _ « Et si vous avez blessé vos voisins, demandez pardon au Seigneur et offrez en sacrifice des prières pour votre mari, vos parents et vos beaux-parents. » Avant même que je ne finisse de parler, des larmes coulaient déjà de ses yeux. Je priais au nom du Seigneur ma main au-dessus de sa poitrine, afin que le Seigneur enlève la rancune de son cœur. Tout d’abord, je remerciais Dieu de m’avoir appelée pour être ici, moi une pécheresse indigne, me permettant de devenir son amie alors qu’elle souffrait. Alors je me mis à prier sincèrement par l’intercession de la Sainte Vierge pour qu’elle puisse guérir spirituellement et physiquement. Comme j’étais immergée dans la prière, je ne me rendais pas compte du temps qui passait. J’eus une vision pendant la prière : A droite de Julia, la malade hospitalisée à cause d’une rupture rénale ; elle a été guérie grâce à la prière de Julia alors que Julia était dans le même hôpital en 1983. Pendant la vision, Julia vit le Seigneur la guérir de ses reins brisés par l’intermédiaire de trois anges qui l’opéraient. Julia a aussi vu son ange gardien. Je vis trois anges apparaître. Ils travaillaient très dur avec de belles petites pelles enlevant beaucoup de sueur. Peu après, ils semblaient avoir terminé leur travail. Ils firent une ultime vérification de leur travail. Ils hochaient de la tête, se regardant avec un sourire satisfait. Debout en cercle, ils regardaient vers le bas ce qu’ils avaient fait, et ils faisaient les mêmes gestes, penchant leur tête de côté, les mains sur la taille. C’est alors qu’un autre ange arriva et se joignit à eux. Tous les quatre poussaient un soupir de soulagement en même temps. J’étais étonnée, « Euh, qui est donc l’ange qui est arrivé soudainement et qui a imité ce que faisaient les autres anges ? » A cet instant, Jésus se mit à murmurer dans mon oreille : « C’est son ange gardien. » Alors que je n’avais rien demandé au Seigneur, que j’avais seulement des pensées dans ma tête, le Seigneur qui lisait dans mon cœur me donna une réponse qui me rendit si heureuse. Après la prière, je constatais qu’elle avait tellement pleuré que les draps de son lit ainsi que ses vêtements d’hôpital et même son oreiller étaient mouillés de larmes. Soudain, elle se leva et se mit à prier : « Oh, Seigneur ! Gloire à Vous ! Vous m’aimez tellement que vous avez appelé cette femme dans ma chambre afin de réveiller mon âme endormie. Cette femme est venue à l’hôpital non seulement parce qu’elle était malade mais parce que vous vouliez me sauver par son intermédiaire. Seigneur, je Vous rends grâces. Gloire à Vous seul. » Pendant qu’elle priait d’une voix résonnante, je fus si surprise de voir la poche à urine qui était cachée sous le drap. Car au lieu d’hématurie, (je voyais) de l’urine normale comme celle qui provient du corps d’une personne en bonne santé. Bien sûr, je croyais fermement que le Seigneur l’avait guérie en laissant les anges l’opérer. Quand je confirmais sa guérison en voyant de mes propres yeux la poche à urine, je sentis une joie indescriptible dans mon cœur. Lorsqu’elle vit à son tour la poche d’urine, elle pleura encore et dit à haute voix : « Je vais en faire part au docteur et aux infirmières. » Surprise, je lui dis : « Non, je vous en prie, ne faites pas ça ! » Elle rétorqua : « Pourquoi ? Par ce fait, la gloire de Notre Seigneur sera manifestée. Faisons le connaître rapidement en donnant des témoignages. » Gardant un visage sérieux, je persistais dans mon opinion. Je m’inquiétais de la possibilité qu’elle leur dise qu’elle avait été guérie par ma prière parce que j’avais prié pour elle et non avec d’autres personnes, qu’elle avait été guérie par moi-même. Je n’avais pas le moindre désir que ce soit connu. Je souhaitais seulement vivre une vie de fleur sauvage sans nom. Peu après, une infirmière entra et souleva le drap recouvrant la poche d’urine. Elle était tellement surprise en le voyant qu’elle s’écria : « Oh, mon Dieu ! Cela a eu lieu sur terre ? » Avec mes yeux, je lui fis signe de ne rien lui dire. Aussitôt les docteurs entrèrent précipitamment et s’exclamèrent : « C’est un miracle. Ce qui était impossible s’est réalisé. » Ils commencèrent immédiatement à vérifier (l’état de) ses reins. Il s’avéra que ses reins n’avaient plus aucun problème du tout. Pour être précise, elle était entièrement guérie de la rupture de ses reins. Il y avait seulement quelques minutes, son seul espoir était d’avoir une transplantation des reins. Elle voulait quitter l’hôpital le jour même mais je lui ai dit de rester un jour de plus. Elle répondit qu’elle ferait ainsi. Son oncle était un Pasteur protestant. Bien qu’elle fût elle aussi protestante, cela faisait longtemps qu’elle ne pratiquait plus sa foi. Quelques jours auparavant, elle avait eu un accident qui avait causé cette rupture de ses deux reins et dont sa famille se lamentait. Elle me supplia de lui faire connaître l’endroit où j’habitais mais je ne lui en fis pas part, ni de mon identité. Je l’ai dissimulé parce que je savais bien que tout cela avait été accompli par le Seigneur qui m’avait utilisé juste un moment comme Son instrument et non par moi. Comme le Seigneur m’avait appelé ici pour m’utiliser comme son instrument en la guérissant complètement de sa maladie, n’était-ce pas de mon devoir de me dissimuler afin que toute la gloire soit donnée à Lui seul ? Comme je tenais un salon de coiffure à ce moment-là, on aurait pu envisager qu’elle vienne à mon salon de coiffure en tant que cliente. Voilà l’autre raison pour laquelle je ne lui ai fait rien savoir de moi-même. Si la gloire et la consolation ne pouvaient être données qu’au Seigneur seul, j’en serais contente et ma vie s’enrichirait. Que pourrais-je espérer de plus que cela pour les autres ? Quoique je n’ai pas dit un seul mot sur l’Eglise Catholique, elle m’a promis qu’elle se convertirait au catholicisme une fois que son oncle, un pasteur protestant, serait mort. « O mon Dieu, je Vous remercie. Oh, Seigneur de l’amour qui prenez pitié des malades et embrassez les blessés, sans Vous détourner des pécheurs ! Depuis le jour où Vous avez immédiatement guéri celle qui s’est repentie, Vous êtes vraiment Notre Sauveur. Comme je me sens si heureuse dans mon cœur grâce à Vous, que puis-je espérer de plus dans ce monde ? Vous seul êtes ma Joie, mon Espoir et mon Tout. Puisse la Puissance qui est à Vous, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie briller pour toujours. Que le monde entier Vous loue comme Vous méritez la gloire de tous les peuples pour les siècles des siècles. Même si la souffrance pèse lourd sur moi, mon cœur qui va vers Vous est plein de joie ce qui est vraiment mon repos et ma joie. Vous qui nous touchez tous quand c’est nécessaire et qui avez des anges qui nous opèrent quand c’est nécessaire, à nouveau (je le dis), éternel est votre Amour. » Alors que je chantais mon amour effréné pour le Seigneur avec des sentiments débordants, Jésus me parla d’une voix douce et basse. “Ma petite âme bien-aimée, ton amour profond qui a embrasé le feu d’amour dans son cœur durci, c’est l’amour qui a été uni à Mon Amour. Vous qui avez réalisé le mystère du salut, vous Me donnez toujours toute la gloire, chantant un hymne de louange à Dieu avec révérence. Après que la femme avec une rupture rénale fût guérie par la grâce du Seigneur, je me rapprochai d’une autre femme qui souffrait d’une forte toux et d’expectorations afin de prier pour elle. Pendant la prière, elle pleura tant et gémit si fort que les personnes qui étaient dans d’autres chambres jetaient un coup d’œil pour voir si quelqu’un était mort dans notre chambre. Elle était pleine de ressentiment et d’amertume, tout son cœur était recouvert de nombreuses plaies. A la fin de la prière, elle me demanda dans un dialecte local: « Jeune femme, comment se fait-il que vous me connaissez si bien ? Depuis ma naissance, je n’ai jamais confié mon cœur à personne. Comment donc avez-vous pu mettre le doigt sur ce que j’ai dans ma tête ? C’était si étrange. » Tout comme l’eau glacée d’un ruisseau fond au printemps quand elle est exposée à la chaleur du soleil, tous les ressentiments et toute l’amertume qui s’étaient accumulés dans les profondeurs de son cœur au long des années fondirent. Elle pleura encore et encore et m’embrassa. Elle ne toussa pas une seule fois pendant la prière. Depuis lors, elle a été totalement guérie de sa toux douloureuse au point de surprendre les docteurs et les infirmières. Ils lui permirent de rentrer chez elle en disant que c’était une merveille. « Cette chambre de l'hôpital est vraiment incroyable. » Je criais dans mon cœur : « Seigneur, je Vous remercie. Rien ne Vous est impossible. Puisque Vous guérissez nos âmes et nos cœurs malades avec Votre Amour afin que nous puissions renaître dans le Saint-Esprit, je Vous offrirai mon cœur, ma dévotion et mon temps à Vous seul. » Le Seigneur répliqua : « Oui, mon petit bébé ! Merci. Maintenant va là où tu es supposée aller. » J’étais surprise par les paroles du Seigneur et me demandais pendant un moment où je devais bien aller quand je réalisais que j’étais supposée avoir une endoscopie. Je me précipitai dans la salle d’endoscopie. On m’a dit qu’il y avait eu de l’agitation à propos de ma disparition. On m’avait appelé plusieurs fois mais je ne pouvais pas l’entendre de notre chambre. Je pensais : « C’était naturel que je ne pouvais pas entendre qu’on m’appelait. Le Seigneur m’a permis de ne pas les entendre parce qu’Il voulait que j’accomplisse Son plan à travers l’instrument indigne que je suis. On m’a dit qu’on m’avait cherché ici et là pendant à peu près une heure. On n’était même pas allé dans notre chambre pour me chercher. Comment cela aurait-il pu avoir eu lieu si le Seigneur les avait empêchés de me trouver ? Lorsque je revins dans ma chambre après avoir passé une endoscopie, je trouvai que la femme qui avait été guérie de sa toux était en train de m’attendre après avoir fini d’accomplir les formalités pour sortir de l’hôpital. « Jusqu’à maintenant j’ai vécu une vie sans du tout connaître Dieu. Maintenant, je commence à Le connaître un peu. Je vous remercie tant. Je n’oublierai jamais cela. En tout cas, mon coeur me fait mal car vous soignez les autres mais que vous restez malade vous-même. Je souhaite que vous alliez mieux tout de suite et que vous rentriez à la maison. » Elle s’inquiétait de moi. « Madame, il n’y a rien que j’ai fait de moi-même. J’ai seulement été utilisée pour peu de temps comme une ouvrière de Dieu, je vous en prie, ne remerciez que Dieu seul. Je n’ai fait que ce que j’étais supposée accomplir. Je souhaite que vous rentriez chez vous avec l’esprit tranquille et que vous meniez une vie joyeuse. » Après nous être dit chaleureusement adieu, nous nous sommes quittées. Deux jours après, la femme qui avait été guérie de sa rupture rénale et moi-même quittèrent l’hôpital et rentrèrent chez nous. Après être rentrée à la maison, je me mis à bien réfléchir sur tout ce qui venait de se passer. Je réalisais que l’argent que j’avais gagné à la sueur de mon front tout comme moi-même, nous appartenions au Seigneur puisque le Seigneur s’occupa de moi en tout et m’utilisa selon Sa Volonté quoique j’ai séjourné à cet hôpital avec mon argent. Je pris la résolution de louer le Seigneur, de Lui rendre grâce et gloire en offrant ma vie entière en sacrifice.
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