Messages and Signs from Naju, Korea

Le Chemin de l'Amour pour le Seigneur
(La conversation de Julia Kim avec Notre Seigneur sous Sa consuite)

Chapitre 81. Saint André Kim Taegon, le premier prêtre et martyr coréen
m’est apparu. (Le 23 mai 1986)

J’ai pris l’avion pour Manille aux Philippines afin d’assister à la cérémonie d’inauguration de la statue de saint André Kim Taegon. Quand l’homme qui était en train de nous attendre pour nous saluer m’a vue, il a demandé au Père Oh Kiseon : « Oh, cette dame ressemble tant à la statue de Naju en Corée qui verse des larmes. Vous ne trouvez pas? » le Père Oh Kiseon lui a répondu en souriant : « Si, cette dame est précisément celle à qui apppartient la statue. »

J’étais très surprise (de constater) que des personnes vivant à l’étranger avait déjà eu la connaissance des Larmes de la statue de la Sainte Mère alors que cela faisait à peine 11 mois depuis que la statue de Notre Dame avait pour la première fois versé des Larmes. Alors que j’étais prête à aller me coucher après avoir défait ma valise dans l’hôtel où je me trouvais, le Père Oh Kiseon m’a téléphoné.

_ « Julia, demain il faut vous habiller avec votre plus beau « Hanbok ». Nous avons préparé un cadeau pour l’Evêque et vous êtes censée le lui remettre. Vous avez bien compris ? »

_ « Père, je suis tellement indigne. Pourquoi ne pas demander à une autre femme de le faire? »

_ « Existe-t-il une personne plus qualifiée que vous pour le faire, Julia ? »

Le coeur obéissant, je lui ai répondu : « Oui, Père, je le ferai. »

Le lendemain, j’ai revêtu mon costume traditionnel, un Hanbok comme le Père Oh Kiseon me l’avait ordonné. J’ai sincèrement crié dans mon coeur quand la cérémonie d’inauguration de la statue de saint André Kim Taegon a commencé.

« Cher saint André Kim Taegon! Dites-moi une parole ! Moi qui ne suis qu’une pauvre pécheresse, je vous respecte profondément et je vous aime. C’est pourquoi je vous demande de planter dans mon âme brûlée votre sublime esprit de martyre.

Le 5 juillet 1984 qui était la solennité de saint André Kim Taegon, le patron de tout le clergé en Corée, je suis allée sur l’île de Docho (en Corée) et j’ai parlé de vous aux gens qui étaient rassemblés là, et vous m’avez aidé à faire fondre les coeurs glacés des habitants de cette île comme la neige au printemps au soleil. Je vous aime, mon Père André Kim Taegon! »

Dès que ma prière fut terminée, on dévoila la statue du Père Kim. A ce moment-là, je ne pouvais même bouger le petit doigt. Mon corps ne s'est pas raidi, mais j'entrai en extase, si fascinée par cette scène. A la place de la statue, j’ai vu le Père André Kim Taegon vivant tenant dans sa main des branches de palmier qu’on utilisait pour chasser les démons. Il était escorté par les anges. Alors que je regardais cette scène, ravie de sa beauté, le Père Kim commença à me parler gentiment en me souriant exprimait la tendresse. :

« Fille bénie qui a reçu des grâces spéciales pour la gloire de Notre Seigneur !
Même si vous êtes incomprise de ce monde corrompu par les erreurs, et éprouvez la détresse et la persécution, vous jouirez du bonheur éternel dans la famille céleste éternelle, le Royaume des Cieux avec moi dans l'autre monde, si vous avancez tout droit avec l'esprit du martyre en suivant et écoutant notre Mère céleste qui vous guide toujours par des chemins raccourcis.

Alors, même si le chemin de l'amour des petits et des pauvres est un chemin de croix, difficile, douloureux, jonché d'épines, solitaire, étroit et rude, hâtez-vous de saisir mes mains pour l'offrir avec esprit de martyre. Avec notre Mère céleste, je vous aiderai aussi.»

Lorsque le saint étendit la main, je l’ai prise puis j’ai senti une onde chaude se déverser de la main du saint dans chaque partie de mon corps. J’étais comblée de joie, incapable de parler, la seule chose que je pouvais faire c’était de pleurer. Peu après, le saint et les anges ont disparu. Je ne voyais plus que la statue du saint.

A ce moment-là, le Père Oh Kiseon m’a dit: « Julia, dépêche-toi de venir ici pour offrir le cadeau à l’Evêque. » Bien que mon corps entier y compris mes mains étaient pris de tremblements, j’y suis allée pour remettre le cadeau à l’Evêque puis je suis retournée à mon siège pour m’asseoir. Je pris une ferme résolution, la promesse de subir le martyre :

« O Seigneur, mon bien-aimé ! Je Vous remercie. Dès le moment où j’ai tenu la main de ce saint que j’ai respecté, aimé et suivi, j’ai fait la promesse de subir le martyre. »

Après la fin de la cérémonie d’inauguration, j’ai raconté au Père Oh Kiseon ce qui venait de se passer. Il m’a répondu : « Vous avez bien fait. Je souhaite que vous gardiez tout cela secret car je crains que vous soyez blessée puisqu’il y a une si grande jalousie. » Depuis ce moment-là, j’ai tenu parole et n’en ai jamais parlé à qui que ce soit.

« Seigneur, mon Bien-Aimé! Cette pécheresse que je suis Vous appartient totalement. Je souhaite que seule Votre volonté soit accomplie. Amen. »