- Pourquoi la Vierge pleure-t-Elle?


- Miracles à Naju


- Signification des signes à Naju


- Cinq sommes
spirituelles de Naju


- Qui est Julia ?
(La choisie de Jésus
et la Sainte Marie)



-
Le Témoignage
et l'
Expérience de sa foi, Julia
 

- Les Témoignages de Julia au cours de la veillée de prières du premier samedi


- La Vie préparée
par le Seigneur

1 Table
2 Table
3 Table
4 Table
 


- Chemin de l'Amour
Pour le Seigneur


- La douleur de Julia
comme âme de
victime
 

- Obéissance de Julia



Julia qui dirige
"Maison d'Amour"
pour les grand-mères


La Vie préparée par le Seigneur
(Cliquez PDF avec illustrations correspondant à chaque épisode
puis, vous pouvez aider
à méditer en lisant avec les illustrations.)
 

131. J'ai passé la nuit à trembler de froid dans la montagne (PDF)

C'était très loin de là jusqu'à la maison de ma tante. Je suis restée debout toute la nuit et j'ai marché pendant plus de 3 heures pour arriver jusqu’à la maison de ma tante.

La nuit précédente, j'avais eu tellement peur que j’avais frissonné en restant debout toute la nuit sous la rosée dans la montagne, mais je me suis sentie mieux en faisant l'offrande avec la spiritualité de Semchigo comme si j'avais reçu de l'argent parce que je n'avais pas payé de taxi.

Lorsque ma mère et ma tante ont vu mon visage extrêmement pâle, elles ont été effrayées et m'ont couverte d'une couette en me demandant : " Mais que t'arrive-t-il à cette heure-ci ? “

Je n'avais jamais rien dit qui puisse inquiéter ma mère, cependant je n'avais pas d'autre choix que de raconter toute l'histoire de cette nuit-là car ce n'était pas une heure à laquelle je pouvais venir les rejoindre en bus et étant donné que je devais les quitter immédiatement.

En tendant le goûter à ma mère, je lui ai raconté toute l'histoire : un chauffeur de taxi m'a emmenée dans une montagne et je suis même entrée dans une pièce avec lui. Quand j'ai vu cette friandise, j'ai pensé à ma mère, alors j'en ai pris un sachet.

Je me suis cachée dans la montagne et je suis redescendue avec un char à bœufs qui passait au petit matin. Ma mère et ma tante ont dit : "Bonté divine, qu'est-ce que c'est, comment as-tu pu l'emporter dans de telles circonstances ?". Elles l'ont simplement jeté et m'ont demandé de me reposer au plus vite.

Malgré ma fatigue, je n'avais pas le temps de me reposer. Je devais faire vite pour m'occuper des enfants à la garderie, les faire manger à l'heure du déjeuner et payer l'argent du fonds privé.

Même si c'était difficile, il était tout à fait naturel pour moi de finir ce que j'étais censé faire. J'ai donc fait de mon mieux à l’aide du Semchigo comme si je faisais une pause pour me reposer.

 

 132. M. Kim a réussi les trois épreuves (PDF)

Le lendemain, M. Kim est venu me voir et m'a demandé si j'avais passé un bon moment. Je lui ai raconté tout ce qui s'était passé. Puis il m'a dit : "Oh mon Dieu ! Je n'ai même pas encore tenu ta main. J’ai failli le faire!" et il a ri. Alors j'ai pensé : "Oh, c'est le moment. Je ne peux pas me décider avec une seule épreuve." J'ai décidé d'essayer une autre méthode deux fois encore.

Pour la deuxième épreuve, j'ai fait exprès de lui demander de m'emmener de nuit chez ma tante paternelle dans les montagnes de "Bugnae" à Dado-myeon. Nous y sommes donc allés ensemble. À ce moment-là, il ne m'a pas non plus tenu la main et il est rentré chez lui sans problème.

Pour la troisième épreuve, je lui ai demandé de m'emmener à Cheolchun-li Bonghwang-myeon, et d'y aller en sa compagnie. À ce moment-là, nous ne nous sommes pas non plus tenus la main et nous avons discuté sereinement avant de retourner chez nous.

Il a toujours été vertueux et respectueux. À cette époque, s'il avait essayé de me tenir la main ne serait-ce qu'une fois, ou fait quelque chose d'inapproprié, je n'aurais même pas voulu revoir son visage. Finalement, il a réussi les trois épreuves, alors j'ai décidé de me confier entièrement à lui en pensant à ma mère qui serait toujours seule.

Je lui en ai parlé après nos fiançailles. Il m'a alors dit : "Aïe ! Si j'avais essayé de te tenir les mains sans remarquer ton intention de me soumettre à une épreuve, j'aurais peut-être perdu la chance de t'épouser, toi qui es précieuse comme un ange, alors je serais dans de beaux draps. En fait, à l'époque, je me demandais si je devais te tenir la main ou pas. Hahaha." Et nous avons ri aux éclats.

 

133. Se sentir utile (PDF)

Je faisais toutes les tâches que j'avais à faire et je travaillais aussi tous les jours pour la garderie. J'étais ravie de voir les enfants heureux et je suis devenue très proche d'eux. Je voulais apaiser la solitude des enfants négligés par leurs parents, qui devaient travailler à la ferme, car j'avais aussi été seule dans mon enfance.

ll y avait beaucoup d'enfants qui n'étaient pas bien lavés par leurs parents. Ils avaient donc le visage gercé, les yeux collés et de la morve jaunâtre coulait de leur nez. Ils ne savaient pas comment essuyer les saletés ou le mucus de leurs yeux. Lorsque les enfants avaient le nez qui coulait, ils l'essuyaient avec le dos de leurs mains ou leurs manches, de sorte que ces parties de leurs vêtements étaient toujours raides et brillantes. Alors je puisais de l'eau et je lavais les enfants et parfois je les amenais à une source pour les laver.

À cette époque, les commerçants de "Dong-dong Gurumoo" se promenaient et vendaient de la crème pour le visage en battant le tambour. Je voulais en acheter et en mettre sur le visage des enfants, mais je ne pouvais pas me le permettre car je n'avais pas d'argent.

Alors, j'ai d'abord lavé leur visage à l'eau, puis j'ai appliqué l'eau sur leur visage de tout mon cœur en pratiquant le Semchigo comme si je leur mettais la crème. Puis, en quelques jours, les visages gercés des enfants étaient incroyablement plus clairs et leur état s'améliorait. Je les ai lavés et je leur ai aussi appris à se laver eux-mêmes pour leur inculquer un sentiment de responsabilité.

Les enfants apprenaient et progressaient chaque jour et ils aimaient tant venir à la garderie. J'étais ravie de voir ces enfants heureux. Pendant ce temps, comme les enfants se transformaient beaucoup, tous les autres parents ont également envoyé leurs enfants à la garderie. Ainsi, le village était rempli des chansons des enfants.

Quand je devais parfois vaquer à mes occupations personnelles, je n'allais pas à la garderie. Alors tous les enfants venaient chez moi et disaient :

" Maîtresse ! Maîtresse ! Pourquoi n'es-tu pas venue aujourd'hui ?" Je leur répondais : "J'ai du travail à faire aujourd'hui, mais je viendrai demain. Alors, allez étudier et jouer avec l'autre maîtresse aujourd'hui." Cependant, ils se sont tous acharnés sur moi ensemble, en disant, "Non !" "Nous n'étudierons pas sans toi." Le comportement de ces enfants me paraissait si charmant.

Bien souvent, les autres maîtresses de la crèche se sont fâchées parce que les enfants ne voulaient pas me quitter, même après les avoir longuement persuadés. Les enfants qui étaient ma famille sont rentrés chez eux et ont dit à leur mère: "Maman, maintenant que sœur Hong-seon est devenue maîtresse, tu dois l'appeler maîtresse, d'accord ?"

J'ai déjà passé du temps avec les enfants dans ma maison trop petite, tout en travaillant. Si je ne pouvais pas me rendre à la garderie pendant mon jour de congé en raison de mon travail privé, les enfants y venaient puis rentraient chez eux. Quand monsieur Kim m'a aidée, il a fait une demi plaisanterie : "Pour pouvoir me marier, je dois d'abord voir si ma conjointe était éducatrice dans une garderie."

Les éducatrices se relayaient pour travailler à la garderie, mais elles s'occupaient des enfants avec réticence, et non avec un véritable amour. Par la suite, elles ne sont plus venues travailler du tout, seulement les jours de visite de monsieur Kim. D'une manière ou d'une autre, elles savaient quand il venait et venaient plus tôt que tout le monde. J'étais triste de voir de telles éducatrices, mais je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si elles avaient toujours travaillé avec moi.

 

134. Qui étaient ces personnes qui m'ont portée sur leur dos
             après que je me sois effondrée et fait pipi
(PDF)

Une personne est venue me voir précipitamment et elle m'a dit que je devais coiffer les gens de son village, alors je leur ai offert un service de coiffure pendant mon jour de congé.

Il y avait tellement de gens qui voulaient être coiffés dans ce village que j'ai continué à le faire toute la nuit. Les dames du pays étaient si drôles.  

Alors que la nuit était déjà bien avancée, elles m'ont dit : "Allons faire du « Seo-ri » (voler les fruits, les récoltes ou les animaux des autres en cachette dans leurs champs) pour nous détendre". Je ne savais pas ce qu'elles voulaient dire, alors je leur ai demandé ce que cela signifiait.

Tout en disant, "Oh, mon Dieu ! Mademoiselle Yoon est si naïve qu’elle ne connaît même pas encore le mot « Seo-ri », elles ont disparu quelque part ailleurs. Combien de temps s’est-il alors écoulé ? Elles ont apporté un sac rempli de quelque chose.

Il s'est avéré que c'était des patates douces et du maïs, et elles m'ont appris que l'on appelle « Seori  » le fait de prendre et de manger de la nourriture sans que son propriétaire le sache. Soudain, cela m'a rappelé quelque chose qui s'est passé quand j'étais petite.

Les jeunes filles de mon village traînaient toujours la nuit et m'y invitaient parfois car elles étaient très attachées à moi. Je me sentais toujours seule et j'étais donc très heureuse d'être avec elles.

Une nuit, elles m'ont appelée et m'ont demandé de les accompagner quelque part. Je les ai suivies jusqu'à un champ. "Pourquoi vont-elles dans un champ la nuit ?" J'ai trouvé cela étrange, mais je les ai tout simplement suivies en pensant : "Oh, elles doivent revenir ici pour finir le travail qu'elles n'ont pas pu faire pendant la journée parce qu'elles étaient trop occupées."

Mais quelle surprise ! Elles m'ont fait rester debout dans un champ sur une montagne encaissée et m'ont dit : "Reste immobile ici. Si quelqu'un vient, jette de la terre vers nous comme signal." Un groupe (de jeunes filles) est allé creuser dans le champ de patates douces, et un autre groupe a cueilli du maïs.

C'était l'expérience la plus terrifiante que j'ai vécue depuis ma naissance. Puis quelqu'un est arrivé. Cependant, je ne pouvais pas leur envoyer de signal tellement je tremblais.

J'étais tellement surprise que je suis tombée par terre. Je ne faisais que trembler, loin d'être capable de jeter de la terre. Mon cœur était au désespoir, mais mon corps refusait de réagir sous l'effet de la peur, et j'ai même fait pipi.

Comme elles savaient qu'une personne s'approchait, elles se sont toutes ensemble mises à plat sur le terrain. Une personne est également venue déterrer des patates douces à l'insu du propriétaire du champ.

Quand il eut terminé ce qu'il allait faire en secret et qu’il fut reparti, les jeunes filles se levèrent et sortirent du champ, portant les patates douces et les maïs, en m'appelant silencieusement, mais je suis restée muette et immobile parce que je ne pouvais pas bouger du tout.

Elles ont dit qu'elles avaient eu du mal à me porter sur leur dos dans l'obscurité après avoir tâtonné pour me trouver, moi qui m'étais effondrée et avait fait pipi sous le choc. Lorsque nous sommes retournées à la maison, elles ont fait cuire des patates douces et du maïs à la vapeur, les ont partagés et me les ont donnés, mais je n'ai pas pu les manger.

Quand j'ai dit : "Je ne mange pas les choses volées", elles ont toutes répondu : " Idiote, c'est juste pour le plaisir ! " tout en me tapant sur la tête avec leurs doigts. Le choc m'a empêché de faire le moindre mouvement et j'ai dû rester couchée pendant trois jours.

Pendant que je faisais une permanente à une dame, les jeunes filles revenaient de leur ''Seo-ri''. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire car cela me rappelait ce qui s'était passé dans mon enfance.

Ne sachant pas pourquoi elles se sont senties gênées par ce qu'elles avaient fait,  elles m'ont demandé pourquoi je riais.

Alors, je leur ai raconté cette histoire qui s'était passée il y a longtemps et tout le monde a ri ensemble en disant "Personne ne peut vous résister. Mademoiselle Yoon, vous êtes si bonne que vous arrivez même à penser que le ''Seo-ri'' c'est du vol."

 

135. Elles se sont disputées entre elles à cause de moi. (PDF)
(L'épisode 135 est en dessous de l'épisode 134 dans le même fichier PDF)
 

Je n'ai pas mangé les patates douces et le maïs qui ont été volés à l'insu de leur propriétaire. "Pourquoi tu ne manges pas ? Tu te sens aussi mal qu'à cette époque ?" m'ont-elles demandé.

Je leur ai répondu, pour éviter de les froisser : "Non, c'est parce que mon estomac est vraiment mal en point. Et je n'aime pas trop ça."

Elles étaient très déçues et m'ont dit : "Tu t'occupes de nos cheveux jusqu'au soir, alors tu dois avoir faim. Mais comme nous n'avions rien à te fournir, nous l'avons fait pour te nourrir......"

Toutefois, pendant que je les coiffais, il y a eu une dispute d'un côté. Je me suis demandée : "Qu'est-ce qui se passe ?" Je suis allée vers elles pour les arrêter de se disputer.

La raison de cette querelle était que l'une d'entre elles disait qu'elle ferait de moi sa belle-sœur, et l'autre disait qu'elle ferait de moi la femme de son jeune frère.

Devrait-on dire d'un tel incident qu'il faut "Compter ses poules avant qu'elles ne soient couvées? (Un des proverbes coréens : Lorsque l'autre partie n'a aucune intention de faire quoi que ce soit, mais on espère secrètement ou se trompe en devinant seul) "J'étais sidérée et je me suis contentée de rire.

 

136. Mon amie est partie la première alors qu'on avait convenu de vivre
             en pratiquant le "Semchigo"!
(PDF)

Une amie nommée Yu-soon, qui se trouvait dans une situation similaire à la mienne, vivait dans le même village. J'étais un peu sur la même longueur d'onde qu'elle. Mais tout à coup, j'ai appris qu'elle était morte. J'ai pleuré sans relâche.

Elle vivait seule avec sa mère, comme moi, car son père avait disparu, puis elle avait été confiée à sa famille maternelle. Cependant, elle était bien traitée dans sa famille maternelle, contrairement à moi. Mais un jour, lorsque sa mère s'est remariée, elle est partie dans l'autre monde après avoir pris une drogue empoisonnée.

"Yu-soon ! Ta vie était-elle si douloureuse ? A toi, qui blâmait le monde d'être si injuste, je t'ai dit : " Avant de blâmer ce monde, considérons-tout ce qui nous est arrivé comme notre destin et vivons en pratiquant (la spiritualité de) Semchigo comme si nous avions nos pères ici sur terre ".

Tu as promis de le faire aussi et nous avons dit que nous ne changerions jamais et pour toujours. Mais toi seule est partie la première......

La tragédie du 25 juin (la guerre de Corée) t'a rendue comme ça. Oh, ma pauvre ! Repose en paix." Nous nous trouvions dans une situation si triste que je n'ai pas pu cacher mes larmes qui coulaient.

 

137. Épouser quelqu'un qui est pauvre mais qui est bon comme un ange? (PDF)

Lorsque mon entourage m'a suggéré de créer une association de crédit rotatif, moi qui ne savais pas bien m’exprimer en public, j'en suis devenue la responsable et j'ai rassemblé des membres. Seules les personnes ayant de l'argent pouvaient en faire partie, car elles devaient payer tous les mois.

J'ai cherché des personnes susceptibles de devenir membres et je les ai proposées à l'association pour les prêts rotatifs. Ils ont tous accepté sans hésiter. Parmi ces personnes, un homme a pris deux places parce qu'il m'avait considéré avec bienveillance.

Depuis que nous étions au collège, il était gentil avec moi en essayant toujours de me donner quelque chose. Même si je ne voulais pas le recevoir, il me le passait. Il ressemblait à Yeong-il Oh, le plus célèbre acteur de cinéma de l'époque, mais il était plus beau que lui. Il était également pharmacien et suffisamment bon pour remplacer un médecin dans ce village rural, si bien que beaucoup de femmes s'intéressaient à lui.

Certaines femmes qui l'aimaient l'ont attendu, préparant quelques maisons. Il était très apprécié au point que même les femmes mariées l'aimaient. C'était une personne qui en avait assez des femmes parce que trop de femmes le courtisaient. Il a donc quitté Séoul pour s'installer dans une zone rurale afin d'éviter les femmes. Cependant, il a dit que j'étais totalement différente de ces femmes et qu'il était donc encore davantage attiré par moi

Une fois, il m'a appelée en passant puis il m'a dit, "Mlle Yoon, je suis si désireux d'avoir un vélo vert ces jours-ci." Alors je lui ai demandé : "Pourquoi  donc ?" Puis il a dit : "Je vous ai récemment vue monter sur un vélo vert derrière un homme !" J'ai pensé : "Oh, cette personne m'aime bien, donc il est envieux de monsieur Kim." Alors je lui ai répondu, "Monsieur, je suis très occupée en ce moment. À la prochaine fois", et je suis partie en toute hâte.

Après avoir participé à la compétition du club des 4-H, beaucoup d'hommes ont répandu de fausses rumeurs, essayant de m’attrapper, puis les rumeurs absurdes sur moi n'ont pas cessé. Ils se sont même battus en disant : "Je vais me marier avec Mlle Yoon", "Mlle Yoon est enceinte de mon enfant depuis trois mois", et juste à coté, un autre homme a dit : "De quoi parlez-vous ? Elle est enceinte de mon enfant depuis six mois."

Lorsque les choses en sont arrivées là, le pharmacien m'a interpellée alors que je passais près de lui et il m'a dit : "Je suis allé chez moi à Séoul et j'ai rencontré mes parents pour obtenir d'eux la permission de me marier."

Alors j'ai dit : "Oh, vous allez vous marier ? Félicitations." "Non, on m'a donné la permission de vous épouser, Mlle Yoon."

"Quoi ?" Il a vu ma surprise et il m’a dit : "J'ai renoncé à toutes les propositions faites par les autres (femmes) afin de vivre sans me marier de mon vivant en venant dans cette campagne, mais je vous ai choisie, Mlle Yoon, pour vous épouser."

"Comment ? Pourquoi diable épouseriez-vous une personne sans éducation, sans ressources et pauvre comme moi ?" Puis il m’a répondu : "J'ai dit à mes parents que j'allais épouser la personne la plus pauvre et la moins éduquée, mais au cœur tendre comme un ange. Et ils m'ont permis de me marier avec vous."

Après le concours général du club des 4-H, de nombreux hommes ont répandu de fausses rumeurs pour s'emparer de moi, alors il s'est inquiété que quelqu'un me prenne. En toute hâte, il est allé chez ses parents à Séoul et a obtenu la permission de m'épouser.

Chaque fois que sa mère descendait de Séoul à Naju, je lui offrais un service de coiffure avec un fer à friser et une permanente, alors elle me connaissait déjà bien et elle me trouvait sympathique.

Cependant, il ne m’avait jamais parlé de mariage, (auparavant) ce qui m'a fait sursauter et j'ai pensé : "Comment a-t-il pu faire tout cela sans en discuter avec moi ? Les gens riches et éduqués peuvent-ils si facilement ignorer quelqu'un qui n'a pas d'argent ou d'éducation ? Ce comportement n'est-il pas déraisonnable ? "

J'ai donc catégoriquement refusé. Depuis ce jour, une grande épreuve m'attendait. Il a essayé de me faire changer d'avis en me persuadant, en payant des gens, etc. mais ma décision n'a jamais changé. Ce n'était pas acceptable pour moi car j'avais toujours pensé que, quelle que soit la pauvreté ou la condition modeste d'une personne, sa personnalité devait être respectée.

Je pensais que la personnalité devait être respectée avant tout pour que l'unité, l'amour et le bonheur puissent survenir dans nos vies. Cependant, comme cela serait malheureux si la personnalité de quelqu'un était ignorée parce que cette personne était sans éducation, sans fortune et sans père !

 

138. "Je deviendrai un suceur de sang qui t'enlèvera la vie au fur et à mesure." (PDF)

Un jour, le cousin de ma mère est venu me voir et m'a demandé prudemment : " Tu es sûre que tu ne veux pas te marier avec ○○ ? «  "Non." "Pourquoi ?" "Je n'aime pas les gens qui ne respectent pas la personnalité des autres." "Mais tu devrais l'épouser puisqu'il t'aime bien. Il offre les conditions les plus favorables." "Même dans ce cas, je manque de connaissances, ma famille aussi est pauvre, et je ne veux pas vivre en me sentant inférieure à sa famille." " Entendu, alors j'ai bien compris. "

Cependant, quelques jours plus tard, j'ai appris que cet homme m'avait demandé de le rencontrer une seule fois, ne serait-ce que pour un instant.

Lorsque j'en ai parlé au cousin de ma mère, il m'a dit : " Rencontre-le une fois et dis-lui clairement ce que tu penses. " "Et s'il ne comprend toujours pas ?" "S'il insiste sur le fait qu'il ne peut pas l'accepter, demande-lui ce que cela ferait de te considérer comme sa petite sœur". Avec un cœur obéissant, je suis allée à Yeongsan-po pour le rencontrer en prenant le premier bus sans avoir pris de petit-déjeuner.

Je pensais que cela ne durerait qu'un instant, mais il était impossible de discuter avec lui. Comme je ne revenais pas sur ma décision, il a commencé à me tourmenter cruellement. J'ai essayé de l'apaiser et de me mettre en colère contre lui, mais cela n'a pas marché. Alors, comme l'a dit le cousin de ma mère, je lui ai dit "Alors je deviendrai comme votre petite soeur". Il s'est alors mis en colère en disant: "Pourquoi ai-je besoin d'une petite sœur ?" et il s'est emporté contre moi.

"De nombreuses femmes de qualité ont voulu de moi. Il y avait une femme qui m'a attendu, préparant trois maisons pour vivre avec moi, mais j'étais malade des femmes et je n'ai jamais pensé au mariage.

Cependant, je voulais vraiment fonder une famille avec toi. Mais pour la première fois de ma vie, j'ai été mis KO par toi." Il a également déclaré : "J'ai été mis KO par toi pour la première fois de ma vie. C'est quoi cette histoire, tu es quelque chose d'autre, hein ? Je ne permettrai pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Je vais devenir un suceur de sang qui peu à peu va mettre fin à ta vie."

Lui et moi avons discuté du matin au soir sans prendre une gorgée d'eau ou aller aux toilettes. J'ai dit que je prendrais le dernier bus parce que je ne devais pas le manquer, mais il a continué à me suivre. Je l'ai repoussé et j'ai couru jusqu'au dernier bus, et il est monté dans le même bus et s'est assis à côté de moi. Et puis il n'est pas descendu là où il était censé descendre.

En descendant au prochain arrêt, mon village, il me suivrait sûrement, alors je suis descendue à Dado-myeon au cas où quelqu'un nous verrait. J'avais tellement peur, mais juste là, j'ai vu mon oncle maternel et un parent. J'ai eu l'impression d'avoir rencontré mes sauveurs. J'étais soulagée car j'avais déjà dit aux aînés de ma famille que je n'épouserais pas cette personne, et mon oncle maternel m’avait également dit de rencontrer cette personne et de mettre fin à cette relation avec lui.

Cet homme a supplié mon oncle maternel et mon parent en disant "Je voudrais parler avec mademoiselle Yoon seulement pendant 3 minutes". Mais mon oncle maternel lui a répondu: "Si notre Hong-seon a dit non, alors laissez-la partir. Pourquoi êtes-vous si obsédé par elle ?" Alors le type a haussé le ton en disant: " Mais qu'est-ce que vous savez de tout ça ? ".

Mon oncle s'est mis en colère et a dit : "Quel enfoiré ! Tu te révoltes contre moi, un aîné ? Alors l'homme a répliqué en disant "C'est toi l'enfoiré !". Comme ils continuaient à se disputer, j'ai retenu mon oncle et un membre de la famille a essayé d'arrêter cet homme.

Mon oncle était bouleversé et s'apprêtait à rentrer chez lui, alors je l'ai rapidement suivi. Mais cet autre  membre de la famille m'a rapidement attrapé et m'a dit : " Cet homme a dit qu'il ne te parlerait que trois minutes pour la dernière fois. Je vais te suivre trois pas en arrière. Parle avec lui pendant 3 minutes."

"Seulement 3 minutes, d'accord ?" " Entendu. " J'ai obtenu la promesse de la part de cet homme et j'ai laissé mon oncle partir tranquillement. Il me semblait que 3 minutes s'étaient écoulées, alors quand je me suis retournée, le parent avait disparu au loin. À ce moment-là, j'ai eu la chair de poule sur tout le corps à l'idée que " cet homme avait comploté avec mon parent ! ".

Il m'a supplié de venir chez lui une seule fois à la condition qu'il ne me prenne plus dans ses bras. J'ai instinctivement perçu que "Ah, cet individu a l'intention de me faire sienne en m'emmenant chez lui"

Alors je me suis enfuie pour ne pas avoir à le suivre chez lui. Il m'a rattrapé à plusieurs reprises après m'être enfuie. Je courais avec acharnement et il continuait à me rattraper et cette lutte ne cessait pas. Puis il m'a dit : "Attends un moment", et il s'est dirigé vers la montagne. J'ai pensé qu'il était allé s'y soulager parce que nous n'étions pas allés aux toilettes de toute la journée. J'ai pensé: "C'est le moment !" et j'ai commencé à prendre la fuite à toute allure.

Ce jour-là, il y avait une soirée des agriculteurs pour regarder un film dans mon village dans le cadre d'une activité du club des 4-H. Je devais assister à cette soirée et l'organiser. En tant que responsable du club des 4-H, je devais assister à l'événement et l'organiser, car tout le personnel du bureau de développement agricole de la ville de Naju et de la branche de Bonghwang-myeon devait y participer.

Cependant, je n'ai pas pu lui échapper pour participer à l'événement, car il m'a attrapée. J'étais presque morte d'angoisse. Puis, au loin, des lumières de motos ont commencé à apparaître. Les employés arrivaient dans notre village sur des motos et des bicyclettes.

En courant un peu plus loin de toutes mes forces depuis l'endroit où je me trouvais, il me semblait pouvoir les rattraper avant qu'ils ne tournent vers l'entrée de mon village. J'ai crié en courant vers les motos, en pensant : "Même si je me fais renverser par ces motos et que je meurs, il faut absolument que je sorte d'ici."

Mais mon cri désespéré dans l'obscurité a été noyé dans le bruit des motos et s'est dispersé dans les airs, totalement impuissant. Ma lutte désespérée n'a servi à rien, et le cortège des motos et des vélos se dirigeait vers la ville. Même le dernier vélo se dirigeait vers le virage de la route. Comme la dernière personne était toujours le chef du club des 4-H du bureau de Bonghwang, le dernier vélo était celui de monsieur Kim.

J'ai couru vers lui à une distance d'environ 3~4 mètres en faisant un effort désespéré et en criant : " Au secours ! Au secours !" J'ai crié et crié. Mais il n’a pas pu entendre mon cri désespéré et son vélo est entré dans la ville sans hésitation. "Ah ! Que dois-je faire maintenant ?" Je courais résolument, même si je devais me faire écraser par eux, mais cela s'est avéré vain.

 

 139. Je ne veux pas vivre, mais laisse-moi mourir en sachant pourquoi je dois mourir. (PDF)

J'ai commencé à courir le long du chemin de rizières qui était un raccourci vers ma maison. Mais cet homme était grand, et déjà il courait vers moi et m’a attrapé par derrière sans pitié. Je n'ai pas pu éviter de pousser un cri perçant.

Je l'ai désespérément repoussé et j'ai continué à courir. Lui, qui ne voulait jamais me lâcher, et moi, qui voulais m'enfuir, nous étions tous les deux engagés dans une lutte acharnée. Puis le bord de mon chemisier, qu'il tenait à deux mains, s'est déchiré, tous les boutons tombant. J'ai encore essayé désespérément de m'enfuir en essayant de me dégager de son emprise, ce qui a provoqué le déchirement de ma jupe plissée en faisant du bruit.

À cette époque, dans notre quartier, où une centaine de foyers vivaient comme une seule famille, lorsque des rumeurs surgissaient entre un homme et une femme, ils étaient immédiatement chassés du village. Je me disais donc que je ne pouvais pas me faire blesser par lui. Plutôt que d'être violée par lui, j'ai essayé de me sortir de cette situation en criant lorsque quelqu'un est arrivé. Juste à ce moment-là, sur la route en bas, quelqu'un s'approchait de notre village avec des gyrophares !

C'était une lumière d'espoir grâce à laquelle je pouvais échapper à cette effroyable bataille. Comme si j'avais rencontré un sauveur, j'ai crié à haute voix " Au secours ! " en direction de la lumière. La lumière s'est approchée de moi en clignotant rapidement. Incroyable! La personne d’où provenait la lumière et qui est venue vers moi était ma mère bien-aimée. Au moment même où j'ai reconnu le visage de ma mère, les larmes que j'avais retenues depuis si longtemps ont coulé comme une cascade.

Ma mère connaissait bien le caractère de sa fille, qui ne faisait jamais quelque chose une fois qu'elle y avait renoncé. Ma mère a dit que lorsque je suis sortie pour rencontrer cet homme que je n'aimais pas et que je n’étais toujours pas encore revenue, elle a pensé : "Est-ce que l'homme qui a été rejeté par ma fille l'a noyée dans la rivière Yeongsan ?" et elle a même été chez lui. Cependant, on lui a dit que l'homme avait également quitté sa maison le matin et qu'il n'était pas encore rentré. Elle a eu toutes sortes de pensées à mon sujet et m'a recherchée le cœur plein de désespoir jusqu'à ce moment-là.

Alors ma mère a immédiatement reconnu ma voix demandant de l'aide et elle a couru vers moi avec joie à la vitesse de l'éclair en pensant: "Elle n'est pas morte !!!". Quand il a vu ma mère, il m'a dit : "Je vais parler à ta mère pendant un moment, alors rentre d'abord à la maison." Ma mère a fait un hochement de tête alors que je la regardais. J'ai pris un raccourci et je suis rentrée chez moi, et la sœur cadette de ma grand-mère maternelle m'attendait.

Je suis tout de suite entrée dans la cuisine et j'ai sorti un couteau de cuisine que ma mère avait bien aiguisé. la sœur cadette de ma grand-mère maternelle m'a demandé : "Qu'est-ce que tu vas faire avec ça ?" J'ai répondu : "Je vais d'abord le tuer et me tuer aussi".

Elle m'a dit, "Pense à ta mère qui a vécu en ne pensant qu'à toi. Sa famille est très puissante et influente. Si quelque chose arrive, cela fera la une des journaux. De plus, ta mère a mené une vie de veuve, ne comptant que sur toi. Alors comment pourrais-tu faire ça ?" En entendant cela, je n'ai rien pu faire d'autre que de me jeter par terre et d'éclater en sanglots.

À ce moment-là, ma mère est entrée en toute hâte. Elle a pris le couteau que je tenais, sous le coup de la colère, et a dit : " Mauvaise fille, je vais te tuer et me tuer moi-même ! ". J'ai dit : "Mère, je ne veux plus vivre, mais laisse-moi mourir en connaissant la raison pour laquelle je dois mourir avec toi." " Mauvaise fille, j'ai entendu dire que tu es enceinte de trois mois. Tu as vécu avec ce bâtard et tu t'es même mordu le doigt pour écrire avec du sang ?"

"Quoi ? Maman ! C'est bon pour moi de mourir, mais je ne veux pas mourir piégée. T'ai-je jamais quittée pour vivre avec lui ? Tu n'as pas vu que je faisais des permanentes aux autres tous les jours à tel point que j'ai dû bander mes doigts qui étaient tout usés à cause des permanentes avec du plastique ? Comment est-ce que je pourrais m'être mordu le doigt ? "

Puis elle a dit : « Hein ? C'est parfaitement exact.! Tu coiffais les autres tous les jours. Oui, tu n'es allée nulle part jusqu'à présent." En pleurant à chaudes larmes, je lui ai dit, "Mère, je suis désolée ! C'est arrivé à cause de moi de toutes façons. » Nous avons pleuré ensemble avec la sœur cadette de ma grand-mère maternelle en nous embrassant.

 

140. Ma mère a renversé la lampe de poche qui a volé sur moi comme un éclair (PDF)

La nuit suivante, alors que je parlais avec ma mère à la maison, j'ai entendu la voix de cet homme appeler "Mère !" de l'extérieur.  Mes yeux terrifiés et surpris se sont croisés avec ceux de ma mère." Lorsque ma mère m’a indiqué le hangar d’un regard expressif, je me suis rapidement cachée dedans. Ma mère m'a dit : "Ne sors jamais de là, quelle que soit ce la teneur de nos propos."

Dès qu'il est entré, il n'a cessé de dire des tas de choses ridicules, "Mère, mademoiselle Yoon m'a demandé de l'épouser. S'il vous plaît, consentez à ce mariage. Vous devez consentir à notre mariage en considérant notre bébé de trois mois qui est dans son ventre."

J'étais incapable d'écouter ses bêtises plus longtemps.  Je ne pouvais pas le supporter, alors j'ai couru hors de l'abri. Je lui ai crié fort : "Hé, espèce de bâtard, quand as-tu vécu avec moi ? Et quand suis-je tombée enceinte et quand t'ai-je demandé de m'épouser ? Dis-le clairement ! Allez !" Il n'a rien pu dire. Puis il a impitoyablement lancé une grosse lampe de poche en direction de ma tête.

La lampe de poche a volé vers moi à toute allure. À ce moment-là, ma mère s'est élancée vers moi comme un éclair, a frappé la lampe de poche, puis elle est tombée.

La lampe a été projetée si fort qu'elle a touché le bras de ma mère, a rebondi et a traversé la porte. Puis elle a cassé le petit pot qui se trouvait devant la porte. La lampe de poche a entaillé la peau du bras de ma mère.

À ce moment-là, j'ai pensé que tout cela était possible en raison du comportement de ma mère qui manifestait l'amour maternel.

Cependant, même si elle avait agi ainsi par amour maternel, j'ai réalisé plus tard que cela aurait été impossible si le Seigneur n'avait pas saisi la lampe de poche. Parce que ma mère et cet homme étaient assez loin de moi, et qu'il était impossible pour ma mère de frapper cette lampe de poche qui se dirigeait rapidement vers moi et qui était déjà lancée.

De plus, la lampe de poche a touché le bras de ma mère, a cassé la porte et a brisé le pot qui était à l'extérieur. Cependant, le bras de ma mère n’a pas été cassé. Il ne pouvait pas s’agir d’une simple coïncidence. Si ma mère ne m'avait pas protégée de la lampe de poche et que j'avais été atteinte à la tête, j'aurais pu mourir instantanément d'une commotion cérébrale.

Il avait l'air de renoncer et s'est montré découragé, me disant : "Je suis désolé pour tout ce temps. Porte-toi bien", et il est parti. Ma mère m'a alors poussée en disant : "Sors maintenant et dis-lui aussi de mener une bonne vie."  Alors je suis sortie en tombant à terre et je lui ai dit : " Moi aussi, je suis désolée. Je te souhaite de mener une belle vie." Puis je me suis inclinée devant lui et je suis retournée dans la pièce de la maison.

Par conséquent, je pensais que nous avions fait de bons adieux. Cependant, après cela, il a continué à s'accrocher à tous ceux qui me connaissaient et même à n'importe quel passant, et a continuellement répandu des rumeurs incroyablement malveillantes sur moi et que je ne suis même pas capable de raconter avec ma bouche.

À cette époque, il était rare d'acheter de l'alcool, même si quelqu'un voulait en boire. Alors cet homme interpellait les gens qui passaient par là et leur disait: "Venez prendre un verre". Les gens l'ont alors trouvé sympathique parce qu'ils obtenaient une boisson gratuite et ils ont écouté tout ce qu'il disait. Ils ont tout de suite cru ce qu'il disait en se disant : "Pourquoi diable ce genre d'excellente personne mentirait-elle ?". Alors les rumeurs se sont répandues sans contrôle de bouche en bouche, et de ville en ville.

Beaucoup d'hommes qui m'avaient appréciée se sont joints à la propagation des fausses rumeurs. Ils ont répandu des rumeurs diverses et innommables à mon sujet en disant : "C'est du raisin aigre."

Où que j'aille, tout le monde me regardait avec mépris et froideur. Ils m'ont dit : "Comment peux-tu faire cela si tu estimes ta mère qui vit seule ? Tiens-toi bien. Nous n'avons pas pensé que tu étais comme ça et nous t'avons simplement considéré comme quelqu'un de gentil et de fidèle..."

Certains m'ont critiqué en disant: " Dans ces circonstances, tu ne peux épouser personne. Qui voudrait  de toi ? Ce serait mieux d'épouser ce type à la place." Les gens venaient continuellement me voir et me disaient beaucoup de choses et il s'est avéré que quelques-unes des personnes qui m'ont demandé de l'épouser étaient des personnes qu'il avait payées.

Je ne pouvais pas aller dehors. J'étais abasourdie, pensant : "Comment cela peut-il être ainsi... Même si j'ai vécu en pratiquant le Semchigo comme si j'avais mon père, beaucoup de choses terribles et tristes m'arrivaient parfois. Pourquoi devrais-je être soumis à une injustice aussi ridicule ?" Quand je me suis mise à penser que c'était trop lourd pour moi d’en faire l’offrande en pratiquant le Semchigo comme si j'avais été aimée, des larmes ont coulé de mes yeux sans fin à tel point que je n'ai pas pu les réprimer.