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241. Je ne puis renoncer à mon désir de soutenir leurs études (PDF) Mon beau-père était diplômé de l'université Kyung-Sung (actuellement l'université nationale de Séoul) et il avait également étudié à la prestigieuse université Waseda au Japon. Malgré son très haut niveau d'éducation, il n'a pas eu beaucoup de succès dans sa vie professionnelle. Pour cette raison, il ne semblait pas avoir de forte aspiration à offrir une éducation plus avancée à ses enfants. Ils étaient tous très vifs d'esprit et intelligents. Son fils aîné, mon mari, a été classé de la première à la troisième place au lycée Seo-Jung/Il de Gwangju. C'était l'école la plus prestigieuse de la partie sud de l'État de Jeon-La. Bien que mon mari ait été en mesure d'étudier à l'université grâce à une bourse d'études complète, son père l'a fortement découragé d'aller à l'université. Son deuxième fils n'a obtenu qu'un diplôme de collège, et les troisième et quatrième fils ont fréquenté l'école primaire. J'étais très compatissante et désolée de leur situation. Depuis que j'étais jeune, j'avais envie d'étudier et j'avais soif d'acquérir plus de connaissances. C'est pour cette raison qu'après mon mariage, j'ai décidé de faire de mon mieux pour que mes trois beaux-frères bénéficient de quatre années d'études supérieures. Mon deuxième beau-frère, qui était très intelligent, a réussi l'examen d'entrée en obtenant la première place pour le développement agricole dans une société publique-privée. Néanmoins, je l'ai mis au défi de poursuivre sa carrière dans un service chargé de faire respecter la loi. Je l'ai conseillé en lui disant : "C'est bien de travailler dans une société publique-privée de développement, mais tu es beaucoup plus intelligent que cela et tu devrais continuer à passer l'examen gouvernemental pour le ministère public national. Je suis certain que tu en as la capacité". Mon second beau-frère a été sidéré par ma suggestion et m'a rétorqué : "Belle-sœur, il est difficile pour les personnes qui obtiennent un diplôme après quatre ans d'université d'entrer au parquet. Comment puis-je oser passer cet examen avec seulement un diplôme d'école secondaire ?" Cependant, je l'ai fortement encouragé et j'ai mentionné comment mon mari avait renoncé à une opportunité de carrière prometteuse dont il avait rêvé. "Votre frère aîné, mon mari, avait l'intention de passer l'examen pour le parquet dès qu'il aurait terminé son service militaire. Entre-temps, on avait publié le recrutement d'employés à l'Office gouvernemental d'orientation agricole. Il s'est présenté à l'examen pour acquérir de l'expérience sans aucune intention d'y travailler, mais il a réussi l'examen en obtenant la première place. Il a donc accepté le poste à l'Office d'orientation agricole. À l'époque, il pensait qu'il n'y travaillerait que temporairement, jusqu'à ce qu'il passe l'examen pour le ministère public, où il voulait vraiment travailler. Mais les choses ne se sont pas passées comme il l'avait prévu. Comme tu le sais, une fois qu'on s'installe dans un emploi, on finit par aimer les conditions de travail et les gens qui s'y trouvent et on s'habitue à cette situation. C'est donc un véritable défi de faire la transition vers une autre situation pour réaliser son rêve." J'ai alors dit à mon second beau-frère : "Je te soutiendrai pour étudier à l'Académie privée pour préparer cet examen en employant le Semchigo, comme si je t'envoyais à l'université. Pourquoi ne pas tenter le coup ? Je te fournirai tout le soutien nécessaire." C'était mon intention sincère de l'encourager à saisir cette opportunité pour sa propre carrière à l’avenir. Heureusement, il a accepté mon conseil. Il a étudié par lui-même, sans fréquenter d'Académie privée, et a obtenu l'examen du ministère public à sa première tentative. Jamais on avait vu jamais ça. Par la suite, mon second beau-frère est devenu chef de service. En fait, à cette époque, j'avais du mal à couvrir les frais de subsistance quotidiens de ma propre famille. J'arrivais à peine à joindre les deux bouts car je devais également payer les frais de scolarité et les frais de subsistance de mon beau-frère. Ce n'était jamais facile pour moi. Cependant, j'étais très heureuse et fière de lui qui avait réussi l'examen et obtenu le poste pour lequel il était qualifié grâce à son intelligence. Cela m'a fait oublier toutes les difficultés que j'avais traversées, et cela m'a rendue encore plus heureuse et joyeuse. Mes beaux-parents étaient si généreux qu'ils prenaient soin des autres et ne refusaient jamais aucune demande de leur part, à l'exception de la mienne. Plusieurs fois, ils ont promis de se porter garants pour les emprunts d'autres personnes. Cependant, la plupart des emprunteurs n'ont pas respecté leurs obligations. Mes beaux-parents ont dû payer les dettes d'autres personnes car ils étaient garants de la dette. Après quoi, leur situation financière s'est progressivement dégradée. En conséquence, mes beaux-parents ont perdu leurs trois maisons dans la ville de Gwangju et les terrains de 500 pyeong (environ 17 800 m²) et 200 pyeong (environ 7 100 m²) près de la gare de Gwangju, qui étaient tous des terrains de qualité. Fait encore plus grave, ma belle-mère a emprunté diverses sommes d'argent à chacun de ses voisins, même dix dollars dans cette zone rurale. Après avoir perdu toutes leurs maisons et leurs terrains, mes beaux-parents ont aménagé dans une maison en location, pour laquelle ils ont dû verser une importante caution unique au propriétaire de la maison. Mais ils n'ont pas payé cet argent. À cause de cela, j'ai dû non seulement assurer les dépenses pour la location de leur maison, mais aussi assumer la responsabilité de payer toutes leurs dettes. Compte tenu de leur mauvaise situation financière, les parents de mon mari ont pris la décision de ne plus assurer l'éducation de leurs enfants. En particulier pour le cinquième fils, ils ne pouvaient pas soutenir ses études universitaires. Cependant, lors d'une réunion de famille, j'ai suggéré qu'il aille dans une université de Séoul. Tous les autres membres de la famille ont refusé ma proposition en disant qu'il leur était impossible de le faire en raison de leur situation financière. Dès mon plus jeune âge, j'ai rêvé de devenir juge parce que j'avais vu beaucoup de pauvres gens qui étaient traités injustement. Bien que je n'aie pas pu réaliser mon rêve, je voulais vraiment que mon cinquième beau-frère, qui n'a jamais manqué d'obtenir la première place à ses examens de lycée, étudie le droit à la faculté de droit de l'université nationale de Séoul. Malgré la forte opposition de tous les membres de la famille, j'étais fermement décidée à le soutenir financièrement afin qu'il puisse fréquenter l'université nationale de Séoul. "Je lui apporterai tout le soutien nécessaire", ai-je déclaré devant sa famille. J'ai décidé d'assumer toutes les responsabilités financières futures pour que cela soit possible. J'ai fermement décidé de me consacrer à soutenir mon cinquième beau-frère de tout mon cœur et de toutes mes forces. Cependant, il était incertain et avait du mal à se décider à accepter mon offre en raison des frais de scolarité élevés et de toutes les autres dépenses nécessaires pour vivre hors de la ville. J'ai donc fait venir mon beau-frère dans ma chambre et lui ai dit : "Tu dois mettre de côté toutes tes préoccupations et te concentrer uniquement sur tes études. Quoi qu'il arrive, je te soutiendrai. À partir de maintenant, tu n'as plus besoin de t'inquiéter, alors prépare-toi pour l'examen d'entrée à l'Université nationale de Séoul, d'accord ?" Mon beau-frère a quand même secoué la tête en disant : "Non, belle-sœur, à Séoul, le coût du logement seul est déjà de 20 000 wons." J'étais tout à fait déterminée et je lui ai répondu : " Pour ton éducation, je suis prête à devenir une marchande ambulante : je vais me déplacer d'un endroit à l'autre pour vendre ou échanger des marchandises diverses en portant sur ma tête un paquet les contenant ". Alors, j'ai continué à essayer de le convaincre de prendre une décision pour son avenir. "Pourquoi es-tu si inquiet à ce sujet ? Si plus tard j'ai du mal à payer l'école de mes enfants à cause de l'argent que j'ai dépensé pour tes frais de scolarité, tu pourras alors m'aider à les payer après ton diplôme quand tu auras un travail." Il s'est alors réjoui en disant : "Oh, tu as raison. C'est un compromis appréciable." Il semblait être soulagé de ce qui l'avait inquiété. Il n'avait plus l'air confus et son visage rayonnait de joie. Finalement, il m'a dit : "Je vais suivre ton conseil et faire ce que tu me suggères de faire. J'apprécie vraiment ce que tu fais pour moi, ma belle-sœur ". À partir de ce moment-là, j'ai fait de plus en plus d'efforts pour gagner plus d'argent. C'est alors que ma belle-mère m'a dit de devenir membre de "GYE", une association de crédit rotatif où je mettais chaque mois 200 000 Won afin de préparer les frais de scolarité de son fils. Cette association de crédit rotatif était la plus répandue à l'époque. Toutefois, j'ai accepté d'adhérer à l'association parce que j'étais la seule à m'être portée volontaire pour l'aider à entrer à l'université de Séoul. (Note du traducteur : à cette époque, le salaire mensuel moyen des fonctionnaires était d'environ 45 000 Won). (*GYE est un système populaire d'approvisionnement en argent utilisé par les Coréens issus des milieux populaires pour fournir de grandes quantités d'argent à rembourser par des cotisations mensuelles. Ses membres sont soigneusement sélectionnés, recrutés et constitués en privé par le biais de connaissances proches vivant dans le voisinage). Comme je devais économiser cet argent chaque mois, mes journées étaient beaucoup plus chargées qu'avant. Il y avait beaucoup plus de travail à faire dans la journée. Lorsque je coiffais une cliente pour la première fois, elle voulait toujours revenir me voir. Si j'avais eu mon propre salon de beauté, cela aurait été beaucoup plus facile de gagner de l'argent. Je me sentais tellement navrée de devoir faire des efforts supplémentaires pour gagner moins d'argent en faisant des travaux privés à la maison ou en rendant visite aux gens. Afin de soutenir les études et la vie quotidienne de mon cinquième beau-frère, qui étaient coûteuses, je devais travailler de longues heures sans repos pour coiffer les femmes. Pendant que je coiffais de cette manière, je galérais parce que je n'avais pas d'endroit approprié pour travailler. De temps en temps, je repensais au salon de coiffure que j'avais vendu en "urgence" à la demande pressante de ma belle-mère. Cependant, je l'ai rapidement offert en pratiquant le Semchigo comme si mon salon de coiffure n'avait pas existé du tout. J'ai dû me serrer la ceinture encore plus qu'avant, à tel point que j'ai sauté mes repas habituels. J'étais débordée par des journées bien remplies et un emploi du temps très chargé. Néanmoins, je me sentais reconnaissante d'avoir pu soutenir mes beaux-frères en faisant davantage de sacrifices. En outre, lorsque j'ai découvert que mes beaux-frères se concentraient assidûment sur leurs études, mon cœur a été rempli d'une grande joie.
242. Ma maison a été cambriolée (PDF) Je devais subvenir aux besoins de mes beaux-frères et, très souvent, ma belle-mère me demandait de l'argent. Je devais travailler beaucoup plus durement pour gagner plus d'argent. En portant mon bébé sur le dos, je faisais de mon mieux en allant dans le quartier de mes parents ainsi que dans les villages voisins pour faire des permanentes. Un jour, en rentrant chez moi après avoir été dans mon village natal pour faire des permanentes aux clients, j'ai trouvé notre porte grande ouverte. “Mais que s'est-il passé ?" Je me suis calmée et j'ai essayé d'entrer dans notre maison, mais les serrures avaient disparu et les poignées de porte étaient tordues. Il semblait que la serrure avait été arrachée par les pinces à briquettes de la cuisine, car les pinces à briquettes étaient pliées et gisaient sur le sol à côté de la porte. J'ai regardé par la porte grande ouverte et j'ai vu que la pièce était sens dessus dessous. Des empreintes de chaussures souillées de terre ont été laissées sur tout le sol. Je me suis soudain rendu compte qu'un voleur s'était introduit dans notre maison et avait pris tous les restes de céréales, comme le riz, l'orge et le riz gluant, que ma mère m'avait donnés. Abasourdie, j'ai regardé autour de moi, respiré profondément et me suis ressaisie pour rester calme. Je me suis dit : "Il n'y a rien que je puisse faire, maintenant que le voleur a déjà pris tout cela. Permettez-moi de l’offrir en pratiquant le Semchigo comme si je n'avais jamais eu ces marchandises auparavant." Puis j'ai entendu une voix derrière moi qui disait : "Que se passe-t-il ?" Je me suis retournée et j'ai vu que c'était la propriétaire. Une fois de plus, j'ai regardé autour de ma chambre en désordre, très lentement mais minutieusement. La plupart de nos vêtements étaient éparpillés un peu partout. À mon grand étonnement, j'ai découvert que ma tirelire était toujours là. Je lui ai dit : "Le voleur a eu la courtoisie de laisser ma tirelire derrière lui." Elle m'a répondu : "Tu es vraiment naïve, le voleur a arraché le fond de la tirelire et a pris tout l'argent qu'elle contenait !" Alors on a ri ensemble. Elle a dit : "C'est la première fois que je vois une personne qui a été volée mais qui sourit encore." Elle a ri et a secoué la tête en disant : "Je ne peux pas comprendre ce qui t'a fait rire et permis de rester calme après avoir été cambriolée." En fait, l'argent dans cette tirelire était l'argent que j'avais économisé centime par centime en faisant des efforts, ne buvant que de l'eau au lieu de manger du riz, et en n'achetant pas de vêtements. J'ai travaillé dur pour économiser l'argent en pratiquant le Semchigo comme si j'avais mangé des repas et porté de beaux vêtements. De plus, j'avais économisé au moins un peu au cas où ma belle-mère viendrait soudainement me demander de l'argent. Mais le voleur avait tout pris. De plus, le voleur a fait disparaître les quelques vêtements que nous avions. Le voleur a fouillé dans les vêtements et a pris tous mes vêtements préférés ainsi que les beaux vêtements de mon mari. Le voleur a également choisi et pris tous nos objets utiles parmi les rares ustensiles de ménage. Je me sentais si désespérée à l'idée de devoir recommencer à zéro pour gagner de l'argent afin de les remplacer. Cela signifiait que j'allais devoir encore plus me priver de nourriture et travailler plus dur en faisant plus de permanences chez les gens. Néanmoins, je n'ai jamais fait la réflexion suivante : " Mais pourquoi le voleur les a-t-il pris ? ". J'ai plutôt souhaité : "Peut-être que quelqu'un qui en avait plus besoin que nous les a pris. Je vous prie de bénir les personnes qui ont pris tous nos biens : les céréales, les vêtements, les articles ménagers et l'argent que j'ai économisés pour ma belle-mère, afin de leur permettre de bien manger, de bien dépenser et de ne plus jamais voler." Je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si dès le départ je ne possédais pas tous ces biens.
243. “Docteur, je vous en prie, sauvez mon bébé.” (PDF) Peu de temps après, je suis tombée enceinte de mon deuxième enfant. Même si j'étais enceinte et que j'avais un enfant, je devais constamment gagner de l'argent en emmenant ma fille de ville en ville pour faire des permanentes aux clientes, sans tenir compte de ma propre santé. J'étais toujours épuisée lorsque je rentrais à la maison après une journée entière passée à faire des permanentes. J'étais si fatiguée que je ne pouvais même pas bouger un seul doigt, mais je ne négligeais pas pour autant les tâches ménagères ni les soins à apporter à ma famille. Même en étant fatiguée, j'ai toujours fait tout ce que mon mari voulait. Peu importe l'état de mon corps ou la difficulté de la tâche, j'ai consacré toutes mes forces à faire de mon mieux dans tous mes rôles d'épouse, de mère et de belle-fille. C'est ainsi que j'ai travaillé sans prendre soin de ma propre santé ni prendre de repos tout en continuant à soutenir ma belle-mère et mes beaux-frères. Un jour, alors que j'étais enceinte de quatre mois de mon deuxième enfant, j'ai vu une goutte de sang dans ma petite culotte. Je m'inquiétais des frais d'hôpital, mais avec quelques difficultés, j'ai réussi à gagner assez d'argent pour aller chez un gynécologue qui m'a dit que ma grossesse n'avait rien d'anormal et m'a conseillé de bien manger et de me reposer. C'était une chance qu'il n'y ait pas d'anomalie, mais comment pouvais-je bien manger et bien me reposer dans de telles circonstances ? J'étais inquiète mais, me rappelant que le gynécologue m'avait dit que tout allait bien, je ne suis plus jamais retournée à l'hôpital après cela. La vraie raison pour laquelle je ne pouvais pas retourner à l'hôpital était que je n'en avais pas les moyens. Cependant, après cela, chaque fois que je passais devant la maternité, l'infirmière me reconnaissait, sortait et m'arrêtait en disant : "Entrez dans la clinique et voyez un médecin. Que feriez-vous si vous donniez naissance à un bébé mal formé ?" Chaque fois que cela est arrivé, j'ai eu très peur et j'ai voulu désespérément voir un médecin pour vérifier que le bébé dans le ventre de sa mère allait bien, mais comme je n'avais pas d'argent, je n'ai pas pu m'arrêter et j'ai poursuivi ma route. Même en travaillant, les paroles de l'infirmière résonnaient dans mes oreilles. J'étais inquiète et je priais sincèrement pour ce bébé dans mon ventre. Tout en vaquant à mes occupations quotidiennes, je pratiquais le Semchigo comme si j'étais examinée par le médecin à l'hôpital. "Je ne suis pas en mesure de dépenser de l'argent pour les soins de maternité, alors tout en travaillant, je pratique le Semchigo comme si j'allais à l'hôpital. Peu importe que la situation soit pénible pour moi, tout se passera bien pour moi. S'il vous plaît, gardez mon bébé en sécurité et en bonne santé." Comme je ne pouvais pas arrêter de travailler, je n'avais pas d'autre choix que de prier avec ferveur tout en travaillant toute la journée sans répit. Par une journée de printemps au mois de mars en 1973, alors que j'étais dans mon septième mois de grossesse, je n'avais presque pas de tire-lait puisque j'avais à peine mangé. Donc, à première vue, personne ne se serait douté que j'étais enceinte. De plus, ce jour-là, je n'avais pas mangé correctement depuis plusieurs jours et je travaillais en ne buvant presque que de l'eau. J'ai fait cela pour économiser au moins un peu plus d'argent pour le donner à ma belle-mère et pour le mettre dans l'association de crédit rotatif afin de pouvoir soutenir financièrement mes beaux-frères. Alors que je faisais une permanente à une cliente avec mon enfant de deux ans à mes côtés, j'ai soudain eu des vertiges probablement dus à un surmenage. Mais je n'avais pas le temps de prendre soin de moi. Comme d'habitude, je me suis rendue dans la ville voisine pour faire des permanentes à de nombreuses personnes, puis je suis rentrée chez moi. Mais ce jour-là, mon estomac a soudainement commencé à me faire mal. C'était une douleur atroce que je n'avais jamais ressentie auparavant. " Ah ! " J'ai poussé un seul cri. À cause de cette douleur atroce comme si mon ventre était frappé de plein fouet, j'ai serré mon ventre des deux mains sans m'en rendre compte, craignant que le bébé ne soit blessé. Incapable de surmonter la douleur intense qui envahissait rapidement tout mon corps, j'ai senti que j'allais tomber en avant puis je me suis effondrée et j'ai perdu connaissance. Combien de temps cela a-t-il duré ? Des voix de femmes étaient faiblement audibles. J'ai lutté pour reprendre mes esprits afin de pouvoir suivre le son qui résonnait au loin. Je me suis rendue compte que quelqu'un me secouait pour essayer de me réveiller. Cependant, je ne parvenais pas à ouvrir les yeux, mais seulement à froncer les sourcils. Le son s'est évanoui et je suis retournée dans les profondeurs de l'abîme. Un faible rayon de lumière passa instantanément entre mes paupières que je ne pouvais que légèrement ouvrir, puis disparut. Lorsque j'ai repris mes esprits un instant, on m'a conduit quelque part. Comme un film que l'on coupe, je perdais par intermittence ma conscience et la retrouvais plusieurs fois. Chaque fois que cela se produisait, je priais pour que l'enfant soit sain et sauf. Finalement, le mouvement de ceux qui me conduisaient s'est arrêté, indiquant que j'étais arrivée à destination. L'endroit où nous sommes arrivés était une très grande pièce, où il y avait beaucoup d'autres personnes rassemblées. Dès que j'ai repris conscience, la douleur qui semblait envahir tout mon corps a recommencé. " Ah ! ... ! " J'avais tellement mal au ventre que je me tordais de douleur, tout en transpirant abondamment. Beaucoup de gens qui m'ont vu dans cet état ont dit à l'unisson : "Docteur, voyez d'abord cette dame." Puis, parmi les gens assemblés autour de moi, quelqu'un vêtu d'un Hanbok (costume traditionnel coréen) blanc et propre s'est approché de moi. Cet homme dont la barbe argentée brillait de blanc jusqu'à la poitrine m'a emmenée dans une pièce. Je ne semblais pas pouvoir bouger d'un pouce mais comme il me conduisait par la main, j'ai pu miraculeusement me lever et le suivre dans une certaine pièce. Après m'avoir fait asseoir, il m'a dit tranquillement : " Relevez vos manches. " Je ne pouvais même pas relever mes manches tant mon estomac me faisait mal et je lui ai répondu d'une voix à peine audible, "Docteur, s'il vous plaît, sauvez mon bébé." - "Ne vous inquiétez pas." Puis, lorsque j'ai essayé de retrousser mes manches sans y parvenir, il a lui-même retroussé mes manches et a appliqué de grandes aiguilles à acupuncture de près de 15 cm de long sur mes deux bras. Même si les aiguilles étaient si grandes, elles ne m'ont pas fait mal. Pendant qu'il pratiquait l'acupuncture, il m'a dit : " Vous êtes si brave pendant que vous recevez cette grosse aiguille ! ". Puis, après un petit moment, mon estomac ne m'a plus fait mal du tout. La douleur abdominale extrême qui faisait rage en moi jusqu'à il y a quelques minutes avait complètement disparu. Je n'ai pas pu me retenir de fermer la bouche sous l'effet de la surprise et j'ai pensé : "Est-ce réel ou est-ce que je rêve ?" Je me suis tranquillement pincé la cuisse. "Ah ! Ça fait mal, donc ça ne doit pas être un rêve." Il m'a regardé gentiment et a souri. Rencontrant ses yeux mystérieusement brillants, j'ai timidement souri et exprimé ma gratitude en lui disant : "Je vous suis vraiment reconnaissante." Sans me quitter des yeux, il a hoché la tête et souriait de plaisir.
244. La clinique de médecine orientale a disparu (PDF)
Alors que je m'apprêtais à quitter la pièce après avoir récupéré et m'être sentie revigorée, je me suis retournée vers le médecin et je lui ai demandé : "Étant donné que je souffrais tellement de douleurs à l'estomac, est-il possible que mon bébé ait un quelconque problème ?". J'ai posé cette question avec hésitation en le regardant. Le médecin m'a dit de ne pas m'inquiéter, mais je n'ai pu m'empêcher de me faire du souci, par sens maternel, car c'était la première fois de ma vie que je souffrais d'une douleur aussi intense. Puis, comme s'il lisait dans mes pensées, le bébé dans mon utérus a commencé à bouger. Heureusement, c'était un mouvement normal du foetus, comme si le bébé me disait : "Ne t'inquiète pas, maman. Je vais bien." Je lui ai alors répondu en me frottant le ventre : "Désolée, mon cher bébé. Je sais que tu as peur. Par la faute de cette maman, c'est toi mon bébé qui a souffert." Comme si mon bébé voulait dire à sa maman "Je vais bien", il a commencé à me répondre par un mouvement fœtal vif et fort à partir de ce moment-là. "Ouf ! Merci mon bébé d'avoir surmonté le traumatisme que tu viens de vivre dans mon ventre." J’ai laissé échapper un soupir de soulagement puis je sortie dans la grande salle. De nombreuses personnes applaudissaient de joie en me voyant, moi qui m'étais roulée par terre en souffrant, et qui apparaissais maintenant sans douleur en sortant de la pièce en souriant. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai réalisé : "Oh, c'est une clinique de médecine orientale, et c'était un médecin !". Pendant que j'y pensais, trois femmes ont couru vers moi et m'ont pris la main. Elles étaient si heureuses qu'elles ont presque sauté de joie. C'est alors que j'ai réalisé qu'il s'agissait des épouses des employés du lieu de travail de mon mari qui avaient visité notre maison peu de temps auparavant. Ce sont elles qui m’avaient probablement amenée ici. Quand j'ai vu le docteur sortir de la grande salle, une pensée m'a traversé l'esprit : "Oh, je dois payer pour le traitement !". J'ai mis ma main dans ma poche, mais elle était vide. En regardant les épouses des employés qui m'accompagnaient, elles secouaient aussi la tête, indiquant qu'elles n'avaient pas d'argent non plus. Je me suis excusée auprès du médecin et je lui ai dit : "Puisque je n'ai pas d'argent, est-ce que je pourrais vous l'apporter demain ?". Le médecin a répondu de très bon gré : "Bien sûr, vous pouvez le faire", et il a gentiment souri. " Entendu, je vais sans aucun doute apporter l'argent demain. Je vous en remercie sincèrement." Cela n'a duré que peu de temps, mais j'ai ressenti une affection paternelle envers le médecin, qui m'avait sauvée et soignée grâce à ses excellentes compétences médicales. Quand j'étais sur le point de partir, j'ai même éprouvé des regrets. Je me suis inclinée devant le médecin qui m'a raccompagnée d'un regard bienveillant et amical et je lui ai dit : "Merci beaucoup. Merci d'avoir également sauvé mon bébé. Je reviendrai." Après m'être à nouveau inclinée poliment, j'ai quitté la clinique de médecine orientale. Le soleil couchant colorait le ciel. En quittant la clinique orientale, j'ai remarqué qu'elle était située à Gwawon-dong, qui était le siège du bureau du comté de Naju. En partant, j'ai bien repéré son emplacement, puis j'ai quitté les dames qui m'y avaient amenée. J'ai pris le chemin du retour en toute hâte, m'inquiétant beaucoup pour mon premier enfant de deux ans qui était resté seule. En rentrant chez moi, j'ai constaté que l'enfant dormait paisiblement et elle ne s'est réveillée qu'à mon arrivée. Le lendemain, j'ai pris de l'argent et je me suis rendue à la clinique de médecine orientale de Gwawon-dong en suivant le trajet que j'avais soigneusement noté hier. Cependant, lorsque je suis parvenue à l'endroit même où je me trouvais hier, cette clinique de médecine orientale était introuvable en dépit de toutes mes recherches. Ce n'était pas une petite maison. C'était une grande maison composée de trois pièces. Une si grande clinique orientale avait totalement disparu du jour au lendemain !!!... C'était incroyable !!! C'était bien là l'endroit que j'avais soigneusement noté hier, mais je ne voyais plus que de petites maisons ordinaires. J'ai demandé à un passant : "Savez-vous où est passée la clinique de médecine orientale qui se trouvait ici ?" Cette personne m’a répondu : " Une clinique de médecine orientale ? Ici ? Non. Il n'y a jamais eu de clinique de médecine orientale par ici." Elle m'a regardée comme si j'étais quelqu'un de bizarre puis elle est partie. J'ai donc demandé à plusieurs autres personnes présentes ce qu'était devenue cette clinique de médecine orientale, mais elles m'ont également regardé de façon étrange disant qu'elles ne savaient pas de quoi je parlais. " Mais qu'est-ce qui se passe ? " Je n'arrivais pas à y croire, alors j'ai frappé à la porte voisine de l'endroit où j'avais pensé que se trouvait la clinique de médecine orientale, en me disant : "S'agissait-il d’un médecin travaillant dans un cabinet privé ?". "Bonjour. Excusez-moi, j'ai une question à vous poser. Connaissez-vous une personne qui a une belle et longue barbe argentée, qui pratique l'acupuncture et la médecine en privé à côté de chez vous ?" La personne dans la maison a alors dit : "Quoi ? Je vis ici depuis longtemps, mais je n'ai jamais vu ou entendu parler d'une telle personne." J'étais abasourdie par ce que la personne avait déclaré ! Tout ce que je pouvais répondre, c'était : "Je vois." En me retournant, je me suis soudain rappelée que le médecin m'avait donné de l'acupuncture hier. " Pour sûr, ce n'était pas un rêve ! Il a pratiqué l'acupuncture avec de grosses aiguilles ! Si c'était un rêve, je n'aurais aucune marque, mais s'il avait appliqué les aiguilles d'acupuncture, alors, au moins, il devrait y avoir des marques visibles sur moi ?". J'ai remonté les manches des deux bras et j'ai trouvé trois marques évidentes d'aiguilles d'acupuncture sur chaque bras. "Exact. Ce ne peut pas être un rêve car les marques d'acupuncture sont toujours là." Je me suis dépêchée de rentrer chez moi et de contacter les épouses des employés qui m'ont emmenée à la clinique de médecine orientale. Mais que se passe-t-il ? Elles ont répondu qu'elles ne m'avaient jamais rendu visite depuis qu'elles étaient venues chez moi une fois auparavant et qu'elles ne savaient rien de ce qui s'était passé hier. En y réfléchissant, ces trois épouses des employés de mon mari sont celles qui étaient venues me rendre visite une seule fois auparavant, qui avaient dit beaucoup de mal de mon mari et qui m'avaient conseillé de le garder en bonne santé. Ce sont bien elles qui ne nous ont jamais rendu visite après ce moment-là ! Il n'était pas question que ces personnes viennent chez moi sans prévenir et m'emmènent dans une clinique de médecine orientale, même en me traînant, moi qui avais perdu connaissance en pensant que c'était une urgence... Si c'est le cas, qui étaient ces femmes qui sont venues m'aider ? Celles qui sont venues me voir au bon moment quand j'étais sur le point de mourir, qui m'ont amenée à la clinique orientale pour me soigner, et qui se sont toutes réjouies ensemble quand j'ai retrouvé la santé ! En écrivant cette histoire à l'instant, j'y ai réfléchi. "Ces femmes étaient-elles trois anges qui sont apparus sous la forme des épouses des employés pour m'emmener chercher l'aide du médecin de la clinique de médecine orientale ?" Je crois que si un inconnu était venu me transporter, j'aurais été surprise. C'est pourquoi je pense que ce sont des anges qui ont été envoyés sous la forme de trois dames aux visages familiers pour me sauver. À l'époque, même lorsque j'ai demandé aux habitants des maisons environnantes où aurait dû se trouver la clinique orientale, ainsi qu'à de nombreuses autres personnes des environs, pas un seul d'entre eux ne connaissait l'existence de cette clinique. Toutes les personnes présentes dans la grande salle étaient-elles donc les saints du paradis ? L'apparence du docteur m'a également rappelé celle de mon père qu'on m'avait décrite. Si mon père était avec moi en ce moment, ne ressemblerait-il pas à ce médecin ? Même au moment où j'écris ces lignes, je vois encore son visage avec sa mystérieuse longue barbe argentée, habillé de vêtements blancs propres, et souriant gentiment en me regardant affectueusement. Jésus serait-il venu en prenant l'apparence de mon père pour me sauver parce que j'étais sur le point de m'effondrer et de mourir sous le poids du stress pour diverses autres causes car je n'arrivais pas à manger correctement alors que j'étais enceinte tout en gagnant continuellement de l'argent pour soutenir ma belle-mère et mes beaux-frères ? * Note de la rédaction : Vers 17 h 30, le 27 août 2020, c'était l'heure à laquelle la petite âme rédigeait cet épisode, " La clinique de médecine orientale disparue. " La petite âme qui travaillait devant l'ordinateur en lisant la dernière partie, "Jésus serait-il venu en prenant l'apparence de mon père pour me sauver ?", a pensé : " C'est vrai. C'était Jésus." A ce moment-là, Dieu le Père est alors apparu enveloppé de lumière et a dit, "C'était Moi." et Il a rapidement disparu. La petite âme remplie de sentiments indescriptibles et d'émerveillement est tombée sur le bureau et a pleuré à chaudes larmes. Les bénévoles pensaient que la petite âme souffrait beaucoup et ils étaient inquiets et ne savaient pas quoi faire. La petite âme a dit aux bénévoles : "Dieu le Père m'est apparu et a confirmé mes pensées en disant : "C'était moi" et elle leur a expliqué la situation. Tous ont applaudi en jubilant, les yeux remplis de larmes de joie devant cette étonnante révélation. Comment ne pouvaient-ils pas admirer l'amour chaleureux de Dieu qui a envoyé de l'aide à la petite âme parce qu'Il avait pitié d'elle ? Ce jour historique où Dieu le Père est apparu à la petite âme était le 27 août, mais chose surprenante, nous avons découvert qu'il y avait d'autres événements encore plus remarquables et significatifs du "27 août" qui s'étaient produits au cours des dernières années dans la vie de la petite âme. En voici la liste : 27 août 1980 : Le Seigneur a enseigné à la petite âme que les prières qu'elle avait offertes tout au long de sa vie étaient les Prière de la Vie. 27 août 1987 : La Vierge Marie a versé la plus grande quantité de larmes. (Photo représentative de Notre Dame de Naju versant des larmes) 27 août 1992 : La Vierge Marie a donné une Source d'eau miraculeuse sur la montagne de la Sainte Mère. 27 Août 1997 : La descente miraculeuse de la Sainte Eucharistie. 27 août 2020 : Dieu a personnellement confirmé le fait que le médecin de l'épisode 243-244 était bien Lui-même, Dieu le Père.
245. Pendant plus d'un an, j'ai gardé ses deux enfants, et pourtant... (PDF) Le moment était venu de donner naissance à notre deuxième enfant. Cela faisait trois ans que nous vivions dans une pièce de huit mètres carrés. J'ai dû garder tout ce qui était nécessaire à la cuisine dans notre chambre à cause des souris. La chambre était donc trop petite pour y élever deux enfants en même temps. J'ai décidé de déménager dans un endroit un peu plus grand. Cependant, comme je n'avais pas d'argent, je n'avais pas d'autre choix que de déménager en périphérie de la ville. Mon mari ne pouvait pas m'aider à déménager en raison de sa vie professionnelle chargée, j'ai donc décidé de m'occuper de tout moi-même pour qu'il n'ait pas à s'inquiéter. De nos jours, il est facile de trouver une maison par le biais d'une agence immobilière, d'une application ou d'internet, mais à l'époque, ce n'était pas si facile. Comme je n'avais même pas assez d'argent pour acheter du riz, j'ai cherché plusieurs maisons à la périphérie par moi-même pour économiser plus d'argent, au moins le tarif de l'agence immobilière. Traînant mon corps lourd avec ma fille de deux ans, j'ai parcouru toute la région pour voir si une maison était disponible à louer, mais je n'en ai pas trouvé. Je n'avais pas beaucoup mangé si bien que mon ventre de femme enceinte était à peine rempli et qu'il était difficile de savoir que j'étais enceinte. Lorsque la date d'accouchement approchait, mon ventre était bien rempli et mon corps si lourd que le moindre mouvement m'essoufflait. J'ai demandé aux gens qui passaient par là : "Y a-t-il des chambres à louer dans le coin ?" La plupart d'entre eux ont répondu : "Non, je ne sais pas." Je suis passée devant de nombreuses maisons de ce genre, et je suis allée demander directement en frappant à la porte des lieux qui me convenaient. Cependant, il a fallu du travail pour trouver une maison qui convienne à mes besoins. À cette époque où l'argent était rare, il y avait peu de maisons à louer et il était donc difficile d'en trouver une. Même lorsque je trouvais une maison à louer par hasard, je n'avais pas l'argent nécessaire pour me l'offrir et je ne pouvais donc pas trouver de logement convenable car ils étaient souvent au-dessus de mon budget. Chaque jour, j'ai cherché une maison à louer jusqu'à ce que mes jambes enflent mais ses journées de recherches n'ont rien donné. À l'approche du jour de la naissance du bébé, je ne pouvais plus repousser le déménagement et je me sentais un peu anxieuse. Il était trop difficile pour moi de porter l'enfant car mon corps s'alourdissait de jour en jour. Si je n'avais pas eu besoin d'emmener ma fille avec moi, j'aurais pu trouver une maison à louer un peu plus rapidement. Un jour, j'ai donc demandé à la femme du patron de mon mari qui avait emménagé dans la maison en face de la nôtre, de s'occuper de notre enfant pendant une demi-journée. Ma fille aînée pouvait utiliser les toilettes toute seule avant d'avoir un an et elle était très douce et docile. Je n'ai donc eu aucun mal à m'occuper d’elle. À part une ou deux fois par mois, lorsque je me rendais dans un autre village pour faire des permanentes, je proposais des services de coiffure privés à la maison et je m'occupais des enfants du patron de mon mari en leur donnant des collations le matin et l'après-midi et des déjeuners. C'est pourquoi je me suis dit que je pouvais lui demander de l'aide même si je n'avais pas l'habitude de demander des faveurs aux autres. C'était la première fois que je la sollicitais après plus d'un an à m'occuper de ses enfants de tout cœur. Elle a laissé ses deux enfants chez moi tous les jours presque sans faute pendant tant de jours sans mon consentement. Pourtant, lorsque j'ai eu besoin de son aide, elle a rejeté catégoriquement ma première demande. Même si c'était difficile avec mon corps de femme enceinte, et même si je ne pouvais pas manger, j'ai nourri et pris soin de ses enfants avec amour et sans rien attendre en retour... Pendant un moment, j'ai ouvert mon cœur et je lui ai demandé cette faveur. En voyant sa réaction inattendue, sans même sembler désolée, je me suis sentie gênée. J'ai ressenti de l'amertume et de la froideur au fond de mon cœur, mais je l'ai rapidement offert en pratiquant le Semchigo comme si je l'entendais me dire : "Bon travail. Je vais prendre soin de ton enfant, alors vas-y." J'ai quitté la maison avec ma fille à nouveau sous le soleil du début de l'été qui éclairait mon visage. Je grimpais une colline escarpée pour chercher une maison à louer bon marché dans la périphérie de la ville, mais je me suis essoufflée. Toute seule, en tenant fermement la main de ma fille aînée, j'ai gravi la colline avec précaution, pas à pas. Lorsque nous avons atteint le sommet de la colline, j'ai essuyé la sueur de mon front et j'ai respiré profondément. Puis le bébé dans mon ventre a aussi bougé lentement et a commencé à gigoter. Je me suis demandée, "Est-ce que mon bébé dans mon ventre est épuisé lui aussi ?”. Alors je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si je me reposais en recevant l'amour de ma famille. "Bien que je me sois battue pour trouver une maison sans l'aide de mon mari sous le soleil brûlant de midi, j'ai offert ce petit sacrifice en pratiquant le Semchigo comme si je tenais les mains de mon enfant et marchais avec lui. S'il vous plaît, aidez-moi à trouver une maison où je pourrai donner naissance à mon deuxième enfant et élever deux enfants." C'est ainsi que j'ai pu être heureuse en priant tout en faisant des offrandes. Après avoir marché pendant un certain temps tout en demandant où j'étais aux autres personnes, j'ai réalisé que j'avais atteint la frontière de Gyo-dong. J'ai demandé à un passant s'il y avait une maison avec une pièce à louer dans ce quartier, et la personne m'a dit que quelqu'un déménageait pour Séoul. J'ai suivi le chemin que la personne m'avait indiqué et je suis arrivé à cette maison. Elle avait l'air bien de l'extérieur, et j'ai aussi regardé à l'intérieur. Il y avait deux grandes pièces et une assez grande cuisine. J'ai parlé à la propriétaire et lui ai fait part de mon intention de louer une chambre. Elle a dit qu'elle aimerait louer sa chambre puisqu'elle déménageait à Séoul. Elle a même dit qu'elle abattrait le mur entre les deux pièces et construirait une porte. Le coût de la location correspondait dans une certaine mesure à mon budget. Pensant : “Merci de m'avoir enfin trouvé une maison où emménager.” j'ai décidé d'emménager dans la maison et j'ai signé le contrat avec elle.
246. Encore une fois, il a fallu déménager à un endroit où cinq ménages vivaient ensemble. (PDF) Le jour du déménagement approchant, ma mère est venue m'aider à emballer mes affaires. Dans l'après-midi, je suis allée puiser de l'eau à la source située à côté de la cuisine de la maison du propriétaire lorsque j'ai entendu un groupe de femmes se rassembler. "Non, que dois-je faire ? Je suis triste que la nouvelle mariée dont la famille vit près de la porte déménage dans une nouvelle maison." "C'est vrai. Même quand nos maris rentraient tard dans la nuit, elle ouvrait toujours la porte sans se plaindre, et elle est si gentille et agréable..." "J'ai peur que nous ne trouvions pas un autre bon locataire comme ça." "Ouais. Mais pourrait-il y avoir quelqu'un d'autre comme elle ? Je ne sais pas qui viendra ensuite. J'espère que le futur locataire sera quelqu'un de bien comme cette jeune mariée." Elles ont dit ceci et cela, se sentant anxieuses du fait de mon déménagement. Quand j'ai entendu ça, j'ai pensé : "En fait, elles doivent regretter que leur gardienne soit partie, non ?" J'ai souri amèrement. Cependant, je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si j'avais entendu des paroles d'amour et apporté de l'eau. Ma mère et moi faisions nos bagages pour le déménagement quand quelqu'un a frappé à la porte. "Hé, la nouvelle mariée ! J'ai entendu dire que tu déménageais. Mon Dieu !" La personne qui était venue chez moi était la dame d'à côté qui m'avait souvent demandé de préparer des plats d'accompagnement après avoir mangé le Kimchi que j'avais préparé auparavant. Elle a continué son discours d'une voix pleine de regrets. "Oh, grâce à vous, j'ai pu manger de la savoureuse pâte de soja et du Kimchi. Grâce à cela, je n'ai pas eu à me préoccuper des plats d'accompagnement...." Cette dame, qui avait apprécié le Kimchi que j'avais préparé, a apporté un jour une raie crue (un poisson) chez moi et m'a demandé de l'assaisonner. Je n'avais jamais cuisiné de raie assaisonnée auparavant, mais je l'ai fait selon ce qui m'a traversé l'esprit, en pensant à la façon dont je pourrais la rendre savoureuse pour pratiquer la charité envers la dame. La dame qui a mangé la raie assaisonnée a dit : "Oh mon Dieu, c'est aigre-doux, c'est tellement délicieux ! Vous êtes douée pour faire du kimchi et vous êtes aussi douée pour assaisonner les raies ! Laissez-moi vous offrir une assiette de ce plat. A partir de maintenant, s'il vous plaît, préparez-moi parfois de la raie assaisonnée, d'accord ?" Quand elle apportait la raie et les ingrédients d'assaisonnement, j'assaisonnais la raie, et elle m'en donnait une assiette. Je pouvais alors la servir comme plat d'accompagnement à mon mari. Après cela, lorsqu'elle a apporté des anchois, j'ai fait des anchois sautés ; elle a beaucoup aimé et m'en a donné une autre assiette. J'ai pu économiser un peu d'argent pour nos plats d'accompagnement en servant à mon mari les assiettes de ces plats d'accompagnement que j'avais préparés pour elle. Elle a dit : "Maintenant, à qui vais-je demander de préparer des raies ? J'étais si heureuse de t'avoir ici parce que tu m'as toujours préparé de délicieux plats d'accompagnement." Elle était très déçue. Je lui ai dit, "Tu pourras le faire aussi. Je vais te montrer comment faire." Je lui ai appris comment je faisais les plats d’accompagnement. Le matin du déménagement, mon mari est parti au travail et ma mère et moi avons mis dans la charrette à bras les bagages que nous avions préparés pendant deux jours. La femme du patron de mon mari, à côté, qui avait laissé ses deux enfants chez nous sans aucune reconnaissance entre-temps, ne m'a pas dit un mot jusqu'au jour de notre départ. En pratiquant le Semchigo, comme si j'avais échangé avec elle un agréable adieu d'amour (pour lui dire au revoir), j'ai emménagé dans la nouvelle maison avec ma mère en chargeant les affaires de déménagement dans la charrette à bras. La nouvelle maison dans laquelle nous avons emménagé était aussi une maison où cinq familles vivaient ensemble. Je suis arrivée dans la nouvelle maison avec ma mère tirant la charrette à bras, légèrement excitée à l'idée de pouvoir désormais vivre dans un endroit plus spacieux. Mon corps était raide à cause du travail, et il était difficile et pénible d'emménager sans l'aide de mon mari, mais j'ai décidé de construire un nid où il pourrait se reposer plus confortablement. Ainsi, j'ai pu me réjouir en faisant des offrandes en pratiquant le Semchigo comme s'il était là avec nous en train d'emménager. Mais que s'est-il passé ? Le bagage de la dame qui a dit qu'elle déménageait à Séoul était toujours là. Alors que je me demandais ce qui s'était passé, elle est sortie. Elle a dit avec un visage nonchalant, "Oh, vous êtes ici ? Je vais abattre le mur quand je déménagerai, alors s'il vous plaît, attendez un peu malgré l'inconvénient de n'utiliser qu'une seule pièce." J'ai pris ces paroles comme une promesse et j'ai commencé par utiliser une seule pièce. Comme elle n'avait pas déménagé, j'ai également partagé l’unique cuisine avec elle. Pendant que je déballais mes affaires, je l'ai croisée dans la cuisine. Elle a dit, "J'ai 36 ans, et je suis une fille de bar." J'ai dit, "Qu'est-ce que c'est une fille de bar ?" "Oh, il y a un endroit appelé Chunwon et je vais travailler là-bas." Sans demander plus, j'ai arrangé avec ma mère les objets à déménager pour que mon mari, qui devait partir au travail ne se sente pas mal à l’aise. Après quelques jours, j'ai appris qu'elle dormait le jour et allait travailler la nuit. Mais jour après jour, et de nombreux jours après, elle ne déménageait toujours pas et nous devions continuellement vivre dans une seule pièce. Ensuite, chaque fois que je me rendais au marché, elle me demandait de faire diverses courses, par exemple d'acheter des concombres ou d'autres choses dont elle avait besoin. Elle me faisait faire des courses mais ne me donnait jamais d'argent pour acheter les marchandises. Je faisais toutes ses tâches en silence, en pensant qu'elle me rembourserait un jour. Même après avoir emménagé avec difficulté, ma belle-mère est toujours venue me demander de l'argent, mais je devais payer davantage pour ses courses. Comme la date de mon accouchement approchait, je devais remplir mon estomac d'eau en pratiquant le Semchigo comme si j'avais pris mes repas. Pourtant, je lui ai acheté ce qu'elle avait demandé sans rien dire et je l'ai offert en pratiquant le Semchigo, comme si j'aidais une personne plus démunie que moi. Mais même si cela faisait plusieurs jours que j'avais emménagé, elle ne montrait pas le moindre signe de vouloir déménager. De plus, elle ne semblait pas du tout disposée à me rembourser les marchandises que je lui avais achetées. J'ai demandé à mon mari après son travail, "Sais-tu ce qu'est ‘Chunwon’ ?". Quand je le lui ai posé la question, mon mari a répondu : "Oh là là, mais comment connais-tu ce nom de "Chunwon "?" "La dame d'à côté m'a dit qu'elle travaillait pour Chunwon", ai-je répondu. "Vraiment ?" a-t-il répondu, "Mais il vaut mieux que tu ne le saches pas." Donc, je n'ai pas essayé d'en savoir plus.
247. Obtention du prix du couple le plus fidèle. (PDF) La date prévue pour la naissance de mon deuxième enfant approchait à grands pas, soit dans deux jours. J'étais constamment en contact avec mon bébé dans mon ventre, je lui parlais, et j'étais maintenant ravie de rencontrer mon bébé qui allait bientôt venir au monde. D'un autre côté, j'étais également inquiète de savoir si ce bébé serait une fille car mes beaux-parents voulaient un fils. En outre, j'étais anxieuse à cause des mots que l'infirmière de gynécologie me disait chaque fois qu'elle me voyait passer. Toutes ces pensées anxieuses ont traversé mon esprit au cours de cette période. C’est comme si mon bébé connaissait mon cœur et y répondait. Chaque fois que je parlais, le bébé bougeait activement et jouait dans mon ventre avec des mouvements vigoureux. J'ai caressé mon ventre et je lui ai dit : "Merci, mon bébé, tu vas bientôt rencontrer ta mère en bonne santé." Je préparais le dîner lorsque mon mari est rentré du travail. Il m'a dit que les membres de la famille du personnel du bureau d'orientation allaient à Taepyeongsa (*nom traditionnel du temple) pour un pique-nique familial avec des couples mariés, et ils ont insisté pour que nous y allions aussi. Comme la date d'accouchement de mon bébé était prévue le lendemain du pique-nique, j'ai pensé que ce serait trop pour moi d'y assister. J'ai demandé à mon mari de leur dire que je voulais y participer, mais que je ne pouvais pas à cause de la date d'accouchement. Cependant, le matin même du pique-nique, le personnel est venu chez moi et m’a dit : "Cela ne réussira jamais si vous ne venez pas aujourd'hui, Madame. Vous devez y aller. » J'étais si surprise : "Je dois accoucher demain. Je ne sais pas si je vais accoucher aujourd'hui ou demain, alors comment puis-je y aller ?" Alors tous les employés ont parlé à l'unisson. - "Ne vous inquiétez pas pour ça. Nous avons même préparé cette naissance." ! - "Pardon ?" - "Nous avons même décidé d'appeler votre bébé Tae-pyeong si le bébé né aujourd'hui." J'étais embarrassée mais je leur ai calmement expliqué mon état. "Mais je ne pourrai jamais y aller." - "Pourquoi ?" - "J'ai failli mourir à la maison en donnant naissance à mon premier bébé pendant la nuit, une semaine après la rupture du liquide amniotique. Je n'ai jamais laissé mon mari entrer dans la chambre cette fois-là, alors il n'a pas pu assister à mes douleurs de l’accouchement." Le personnel a alors dit : "Alors nous ne partirons pas nous non plus." Ils m'ont prise et ont essayé de me faire monter de force dans la voiture. Alors que le personnel me conduisait à la voiture, j'étais terrifiée à l'idée d'accoucher pendant le pique-nique. Mais je n'ai pas pu les retenir longtemps. Ils étaient tout à fait déterminés à m'emmener. J'avais peur de ce que je ferais si quelque chose n'allait pas avec mon bébé, ou de ce qui se passerait si j'accouchais là-bas. Cependant, j'ai pris une profonde inspiration et j'ai pris une décision. Si je n'y vais pas, mon mari ira seul. Tout en pratiquant le Semchigo comme si je me reposais confortablement, j'ai dit, pour la paix de mon mari et du personnel, « Alors, j'irai avec vous". Le personnel s'est réjoui et m’a dit : "Vous avez pris une bonne décision, Madame. Vous ne le regretterez pas." "Alors je vais me changer en Hanbok (une robe traditionnelle coréenne) et sortir." Après avoir dit cela, je suis allée dans ma chambre. C'est parce que pendant la grossesse, lorsque mon ventre était volumineux, je portais toujours des vêtements larges pour que cela ne se voie pas. En me changeant pour revêtir un Hanbok, j'ai dit à mon bébé : "Bébé, je suis désolée. Ils disent que si ta mère ne vient pas, ils n’iront pas eux non plus. Tu as entendu ça aussi, non ?" Les coups de pied de mon bébé étaient plus forts que d'habitude. Tellement surprise par la réaction de mon bébé, j'ai dit à mon bébé dans mon ventre : "Tu dis que maman peut y aller ? Pourquoi sont-ils venus ici pour prendre une personne indigne comme moi ? Alors, mon cher bébé ! Viens au monde demain à la date fixée pour ta naissance, d'accord ? Tu as compris ?" Quand j'ai dit ça, mon bébé m'a encore donné un grand coup de pied dans le ventre. J'ai pensé : "Est-ce un signe pour me dire que je peux y aller ? Ou est-ce un signal pour ne pas y aller ?" Puis mon bébé était calme. Alors, j'ai dit à nouveau : "On y va ?" Puis mon bébé m'a encore donné un coup de pied dans le ventre. Alors, acceptant la réponse du bébé qui me disait que je pouvais y aller, je suis montée dans la voiture et je suis partie pour Taepyeongsa. Je suis arrivée sur le lieu du pique-nique et j'étais assise tranquillement pensant que je devais simplement être présente. Cependant, ils m'ont fait chanter et faire diverses choses. "La date prévue (pour ta naissance) est demain, donc je ne devrais pas en faire trop... Mais mon coeur, s'il te plaît, reste fort pour un peu de temps encore avec ta mère." Avec un cœur rempli d'amour pour mon mari et de sollicitude pour mon entourage, j'étais prête à me sacrifier pour leur offrir de la joie. "Je bouge mon corps et j'offre des sacrifices pour pratiquer l'amour de cette façon, mais s'il vous plaît, protégez mon bébé." En priant sincèrement et en me donnant entièrement, sans montrer la moindre difficulté, j'ai suivi tout ce qu'ils m'ont dit de faire autant que je le pouvais et j'ai participé activement à tous les événements. Quand je chantais, les visages de tout le monde étaient pleins de sourires. Lorsque la chanson était terminée, tout le monde criait pour que je chante à nouveau. Une fois la chanson terminée, ils m'ont demandé de chanter à nouveau. Toutes les personnes rassemblées étaient très heureuses, même après m'avoir entendu chanter plusieurs fois. Même si mon corps était fatigué, je pouvais oublier les difficultés et la peur de ce qu'il fallait faire avec la naissance d'un bébé, et mon cœur s'est également rempli de joie parce qu'ils étaient heureux pour moi. Vers la fin de l'après-midi, l'animateur m'a soudainement appelée et m'a fait me tenir devant tous les participants. Puis il m'a demandé de leur dire comment je pouvais aimer mon mari à ce point. J'ai répondu : "Je vis dans la pauvreté, mais je vis en pratiquant le Semchigo comme si j'étais une personne riche qui a tout. Même si mon mari rentre tard, je l'accepte en pratiquant le Semchigo comme s'il rentrait tôt. Même s'il reste dehors par hasard, je l'accepte en pratiquant le Semchigo comme s'il rentrait tôt, qu'il m'aimait tellement et passait du temps avec moi. Et quand il arrive après avoir perdu de l'argent au Hwatu (un jeu de cartes), je lui fais un massage en lui disant : "Ne t'inquiète pas et recommençons à nouveau", et je le réconforte surtout avec affection. Si vous pouvez récupérer l'argent perdu en harcelant votre mari, vous pouvez le harceler. Si l'amour revient en le harcelant, vous pouvez aussi le harceler. Cependant, si vous le harcelez, cela ne provoque que de la souffrance, n'est-ce pas ? Des choses déplaisantes peuvent arriver dans la vie d'une personne. Malgré cela, j'espère que les couples pourront se livrer et se faire confiance, prendre du recul et vivre en pratiquant le Semchigo comme s’ils s'aimaient mutuellement." A peine avais-je terminé mon discours que des applaudissements ont éclaté. Comment ces mots ont-ils pu sortir de ma bouche alors que je suis une personne qui n'a pas l'habitude de bien parler ? Je ne pouvais pas leur raconter l'une après l'autre les innombrables fois où j'ai dû faire preuve de persévérance pour protéger ma famille et les sentiments indescriptibles que j'avais dans le cœur. Cependant, je voulais leur dire que le mariage ne peut être préservé qu'en s'abandonnant et en se sacrifiant pour devenir un grain de blé qui tombe sur le sol et meurt. C'était difficile pour moi car c'était la veille de mon accouchement, mais j'ai souhaité sincèrement que toutes les personnes présentes parviennent à avoir une famille heureuse en s'abandonnant et en sacrifiant leur vie l'un pour l’autre. J'ai assisté à l'événement, offrant mon sacrifice pour la joie de mon mari et de mon entourage. Ils nous ont ensuite remis le prix du couple le plus fidèle lors de la cérémonie de remise des prix du dernier événement. En remettant le prix, ils ont dit : "Nous respectons Madame qui a toujours couvert les fautes de son mari et qui est devenue un modèle pour nous en étant unie à lui." Une fois le commentaire du présentateur terminé, tout le monde s'est levé à nouveau et a applaudi avec enthousiasme. (Je ne savais pas à ce moment-là qu'il s'agissait d'une ovation). Il y avait un mélange de gratitude et de gêne dans mon cœur. Après avoir reçu le prix du couple le plus fidèle, nous avons tous deux souri en nous regardant et j'ai résolu une fois encore : "Oui, même si mon corps est brisé, je travaillerai plus dur pour prendre soin de mon mari et protéger ma famille. Plus tard, j'ai appris qu'ils m'avaient forcée à assister au pique-nique du personnel en raison d'un ordre spécial du directeur du bureau d'orientation de Naju, qui voulait nous remettre à mon mari et à moi le prix du couple le plus fidèle.
248. Mon deuxième enfant était un fils (PDF) Tard dans la nuit, au retour du pique-nique, je me suis lavée et je suis allée me coucher. Lorsque les douleurs de l'accouchement ont commencé, j'ai touché mon ventre et j'ai parlé à mon bébé dans mon esprit : "Mon doux enfant, tu as fait du bon travail aujourd'hui. Même si tu as eu des moments difficiles aujourd'hui, tu as été bienveillant avec ta mère, me donnant même le temps de me laver. Quand je suis allée me coucher, tu as donné le signal. Comment ta mère ne pourrait-elle pas être impressionnée ? Merci, mon cher enfant ! » Mes douleurs de travail avaient déjà commencé depuis cette nuit-là, mais je ne l'ai pas fait savoir à mon mari le lendemain matin. Je devais l'envoyer au travail le matin, alors quand il m'a vue, j'ai fait un grand sourire et j'ai complètement caché mes douleurs de travail. Lorsque les douleurs de l'accouchement sont devenues trop fortes, je me suis retirée hors de la vue de mon mari et j'ai serré les lèvres pour m'assurer qu'aucun son ne soit entendu. J'ai inspiré et expiré profondément. Puis, lorsque les contractions se sont calmées, j'ai préparé à nouveau le petit-déjeuner et ai procédé ainsi plusieurs fois. Je cachais mes douleurs, et ce n'est qu'avec le pouvoir de l'amour que j'ai pu finir de préparer la nourriture en servant le petit-déjeuner à mon mari. Il n'a alors pas du tout remarqué mes douleurs d'accouchement. Pendant que mon mari prenait son petit-déjeuner, je me suis assise loin de son regard en respirant profondément. J'avais également peur de ce qui pouvait se passer pendant ces moments-là, car je me suis retrouvée à deux doigts de la mort lorsque j'ai donné naissance à mon premier enfant. Plusieurs familles vivaient dans la même maison, il était donc peu probable qu'elles puissent venir pour m'aider à accoucher. Je n'ai jamais voulu montrer mes douleurs de travail et mon accouchement à quelqu'un d'autre que ma mère. " Que ce serait bien si ma mère venait à un moment comme celui-ci. " Cependant, je n'ai rien dit de mes douleurs de contraction à mon mari. Vers 8 h 40 du matin, j'ai eu des contractions toutes les minutes dès qu'il est parti au travail. Lorsque les contractions ont commencé, plusieurs pensées ont traversé mon esprit. "Que ferez-vous si vous donnez naissance à un enfant difforme?" Malgré les mots effrayants prononcés par cette infirmière, je n'avais pas d'argent, je ne pouvais donc même pas aller à l'hôpital pendant ce temps. Comme j'étais inquiète ! Bien que je m'inquiète de la santé de mon enfant, je n'avais pas d'argent et j'ai dû accoucher à la maison. J'avais travaillé si dur la veille, et le souvenir de mon premier accouchement me revenait aussi à l'esprit chaque fois que j'avais des contractions, ce qui me faisait un peu peur et m'inquiétait. À cette époque, je n'avais pas de téléphone et on ne pouvait pas me joindre, alors au fond de mon cœur, je souhaitais ardemment que ma mère vienne m'aider. « Maman, maman ! S'il te plaît, viens voir ta fille. N'est-ce pas ?" Pendant la période de travail, j'ai pensé : "Je ne pourrai pas travailler pendant quelques heures après avoir mis le bébé au monde." Alors même pendant les contractions, j'ai saisi mon ventre et je me suis allongée sur le ventre. Puis, lorsque la douleur s'est un peu atténuée, j'ai puisé de l'eau dans un puits. Puis je me suis accroupie dans la cuisine faite de terre, j'ai rapidement lavé la vaisselle et terminé de faire la lessive avant de retourner dans la chambre. Après avoir essuyé ma transpiration et avoir repris mon souffle, je me suis préparée pour la naissance du bébé. Alors que j'utilisais de l'eau bouillante pour stériliser les ciseaux pour couper le cordon ombilical et une bassine pour me laver après la naissance du bébé, une jeune femme est sortie de la pièce voisine et a dit : "Oh, vous pensez que le bébé va sortir ?". J'ai répondu : "Oui, je le crois", et je suis rapidement entrée dans la pièce. J'étais assise, dos au mur, et j'étais en train d'accoucher sans faire de bruit parce que j'avais peur que quelqu'un entre. Et puis, mon Dieu ! Ma mère, que j'attendais tant, est entrée. "Oh, maman!" Quel bonheur de la voir ! Elle m'a dit qu'elle avait soudainement une grande envie de venir me voir à Naju. C'était exactement le moment où je criais et souhaitais ardemment que ma mère vienne. Elle a donc quitté la maison en toute hâte, mais dès qu'elle s'est engagée sur la route (il n'y avait pas d'arrêt de bus), le premier bus pour Naju est arrivé et elle est montée à bord. Lorsqu'elle est entrée alors que j'étais en plein travail, ma mère a été très surprise. Elle se souvenait de la fois où j'avais donné naissance à ma première fille, où je n'avais pas pu aller à l'hôpital et où j'avais eu des moments très pénibles à la maison. Elle s'est donc empressée de préparer des plantes médicinales pour moi dès son arrivée. Avant que le jour de la deuxième naissance n'approche, elle avait déjà préparé deux paquets de plantes médicinales et les avait laissés là pour que je puisse en manger au moins une partie avant l'accouchement. Au moment où ma mère est sortie pour préparer les herbes médicinales, le travail a commencé. Je me suis agrippée aux pieds de l'armoire de la chambre, et je me suis débattue de toutes mes forces, en serrant fortement la bouche. Ma mère m'a parlé dans la cuisine pendant qu'elle préparait les herbes médicinales, car je n'ai pas crié une seule fois. "Si c'est dur, alors crie !" Ma mère devait être inquiète elle aussi, se souvenant de la naissance de mon premier enfant. Je craignais que ma mère ne s'inquiète trop, alors pendant l'accouchement, je lui ai dit : "Tout va bien, maman..." en essayant d'être aussi calme que possible. Malgré cela, elle s'inquiétait pour moi, alors elle n'arrêtait pas de me demander : "Puis-je appeler ton mari ?" Je lui ai répondu : "S'il te plaît, ne lui dit rien." Je me suis mordue les lèvres aussi fort que possible pour que ma mère ne s'inquiète pas et j'ai tendu mon abdomen en m'agrippant aux pieds de l'armoire de la chambre. Pendant que ma mère préparait les médicaments, j'ai accouché sans crier même une seule fois. C'était compliqué quand le premier enfant est né, mais pour le second, c'était plutôt facile à gérer. “Ouah ! Ouah !” Lorsque j'ai entendu le bébé pleurer, ma mère s'est précipitée et a recueilli le bébé. J'étais épuisée après avoir mis au monde mon enfant et j'ai ressenti la joie de l'accouchement en toute sécurité pendant un moment, mais je devais maintenant faire face à la peur qui me tenaillait. J'ai demandé à ma mère d'une voix tremblante, en essayant de ravaler les larmes qui allaient éclater à tout moment. "Et le bébé... ?" "Oui, c'est un fils en bonne santé." "Fils..." Les larmes que je pouvais à peine retenir ont éclaté à ce seul mot. C'était le fils que je voulais tant. Même quand j'ai entendu que c'était un fils, je n'ai pas pu m'empêcher de regarder l'enfant, alors j'ai pris une nouvelle fois une lente et profonde inspiration. "Mère, mon bébé... Il est normal ?" J'ai demandé. Ma mère a répondu : "Bien sûr !" Dès que j'ai entendu la réponse de ma mère, des larmes ont coulé de façon incontrôlable, accompagnées d'un soupir de soulagement. Ma mère l'a passé dans mes bras. "Bébé, merci d'être venu en si bonne santé." J'ai serré l'enfant dans mes bras et j'ai pleuré en silence pendant un long moment. Plus que de donner naissance à un fils, j'étais tellement heureuse d'avoir donné naissance à un bébé normal. Cependant, la joie de donner naissance à un fils en bonne santé a multiplié ma joie au centuple. Un sourire s'est répandu sur mon visage, accompagné de larmes qui ne cessaient de couler. Combien de fois m'étais-je dit : "Si je donne naissance à un fils, mon mari va-t-il revenir vers moi ?". Mon mari et mes beaux-parents ont attendu un fils pendant si longtemps ; mes efforts continus pour ramener le cœur de mon mari dans la famille ont traversé mon esprit comme un éclair. Aucun de mes beaux-parents ne m'a accueillie, et mon beau-père me détestait encore plus parce que j'avais donné naissance à une fille en premier, tandis que lui, il avait six fils. À cette époque, même les obstétriciens et les gynécologues ne pouvaient pas faire la distinction entre les fils et les filles avant l'accouchement. C'est pourquoi je désirais ardemment avoir un fils et j'étais si anxieuse en attendant ! En regardant mon enfant, j'ai dit : "Oh, mon cher bébé ! Merci beaucoup d'être né comme un fils. Tu as réalisé le rêve de ton grand-père et de ton père !" Des larmes incontrôlables ont jailli de mes yeux. J'ai été libérée de mes craintes : "Serai-je mise à la porte si je donne naissance à une autre fille ?" Lors de l'accouchement, mes lèvres se sont mises à gonfler à force d'essayer de ne pas crier. Mais après avoir donné naissance à un fils en bonne santé, comment comparer cela à la joie que j'avais maintenant ? Je ne pouvais pas aller à l'hôpital, même si je le voulais, parce que je n'avais pas d'argent et parce que j'avais peur. Ma crainte était due au fait que je n'étais pas en mesure de manger suffisamment à cette époque et que, même pendant le mois de l'accouchement, mon estomac n'était pas aussi plein que celui d'une femme enceinte moyenne pendant son dernier mois de grossesse. Je n'ai pris que 2 kg de plus que d'habitude. Je ne sais pas pourquoi cette infirmière qui ne ne m'avait vue qu'une fois moi qui n'était venue une seule fois à l'hôpital à cause de ma grossesse, s'est souvenue de moi et me disait toujours : "Que ferez-vous si vous donnez naissance à un enfant mal formé ?" Je n'avais pas d'argent disponible car je ne cessais de fournir de l'argent à ma belle-mère et pour soutenir financièrement mes beaux-frères. Je ne pouvais pas manger ni aller à l'hôpital, j'étais donc très nerveuse jusqu'à l'accouchement. Était-ce comme se réveiller d'un cauchemar? En regardant mon fils s'agiter dans tous les sens, dégageant l'énergie d'une nouvelle vie pour son plus grand bonheur dans mes bras, ma joie débordait et était incomparable à toute autre chose. La mère de mon amie Mira, qui s'est toujours occupée de nous, et la dame de la pièce voisine, ont dit qu'elles attendaient dans notre cuisine pour entrer quand elles ont entendu le bruit du travail à l'extérieur. Mais quand elles ont entendu le bébé pleurer, elles sont entrées dans la chambre et ont dit : "Ouah, quelle personne hors du commun ! Comment se fait-il que tu n'aies jamais crié en accouchant ? Comment le bébé est-il sorti si facilement ? C'est tellement surprenant", ont-elles dit en riant. Alors je leur ai dit : "Tout le monde passe par cette somme de douleur et de sacrifice pour la venue d'une nouvelle vie, et je dois le supporter. Un bébé naît-il rapidement juste parce que vous criez de douleur ? C'est impossible. Alors, je me suis accrochée aux pieds de l'armoire et j'ai gardé la bouche fermée pour que mes gémissements ne soient pas entendus pendant le travail. Seules mes lèvres se sont un peu desséchées." Puis elles m'ont dit : "Ouah, quelle personne hors du commun ; après tout, tu es extraordinaire !" La dame de la pièce voisine m'a vue me préparer à accoucher pendant les contractions et elle a couru au bureau de mon mari en disant : "La mère de Yoo-hyeong (la petite âme) est en train d'essayer de donner naissance au bébé !" Mais elle s'est longtemps plainte que mon mari ne soit même pas venu me voir malgré son avis. C’est pourquoi je lui ai dit : "Il doit partir en voyage d'affaires, alors il viendra après le travail." Quand je l'ai dit, elle m'a regardée comme si elle ne pouvait pas me retenir et a dit : "Tu as vraiment un grand cœur." J'étais bien, mais les personnes à côté de moi n'arrêtaient pas de le répéter, alors j'ai commencé à ressentir un peu de tristesse en moi. Mais je me suis sentie heureuse lorsque je l'ai offert en pratiquant le Semchigo, comme si mon mari accourait rapidement vers moi et me disait avec amour : "Chérie, tu as fait du bon travail" en prenant soin de moi.
249. Directeur, j’ai un fils! (PDF) Mon mari est rentré du travail tard dans la nuit. Il est entré dans la pièce avec un visage rougeaud et il n'est pas exagéré de dire qu'il a éclaté de rire en voyant son fils en bonne santé. En le voyant sourire et si heureux en tenant son enfant dans ses bras, j'ai eu l'impression que toute la douleur et l'anxiété que j'avais endurées jusqu'à la naissance de mon deuxième enfant s'étaient évanouies. Ma mère a fait de son mieux pour permettre à mon corps de récupérer, même un peu. Lorsque ma mère a préparé une soupe aux algues en disant que cela aiderait à se débarrasser des caillots de sang, j'ai plutôt donné la soupe à mon mari en pratiquant le Semchigo comme si je la mangeais comme je l'ai fait lorsque j'ai donné naissance à mon premier enfant. Chaque fois que je faisais cela, il appréciait toujours beaucoup la nourriture, car il aimait vraiment manger de la soupe aux algues. Mais je n'ai jamais mangé de soupe aux algues depuis que j'ai donné naissance à mon enfant. Cependant, lorsque je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si je la mangeais, j'étais si heureuse de voir que mon mari mangeait bien, de plus, mon estomac semblait plein, donc ma joie a doublé. Le lendemain, après avoir quitté le travail, il est rentré à la maison avec un sourire et un souffle et a dit : "Chérie, chérie". Il m'a appelé. "Il y a un problème ?" "Je suis allée voir le directeur aujourd'hui et on m'a humiliée." "Pour quoi ?" "J'étais si heureux d'avoir reçu un fils, que je suis allé dans le bureau du directeur dès que je suis allé travailler." "Alors ?" J'ai dit : "Directeur ! J'ai un fils ! Le directeur m'a répondu : "Hé ! Vous êtes le seul à avoir un fils ? J'ai aussi un fils. Et nos employées étaient aussi là, et quand elles ont entendu ça, elles ont ri ensemble." En entendant cela, ma mère et moi avons ri ensemble. Puis mon mari a dit : "Non, le directeur m’a grondé pour m'être vanté avec enthousiasme comme si j'étais le seul à avoir un fils. J'étais donc très embarrassée. Ha Ha Ha." J'ai dit : " C'est bien. Mon beau-père, vous, ma mère et moi avons tous attendu le fils, donc c'est logique." Le rire a fleuri dans notre maison pour la première fois depuis longtemps. En voyant son fils, il était fou de joie et ne savait pas quoi faire. Combien je voulais et désirais ce moment : "Si je donne naissance à un fils, mon mari va-t-il revenir vers moi ?" Des larmes ont coulé de mon cœur en le voyant tenir les deux enfants dans ses bras et être si heureux et si attaché à eux. Comme si tous les soucis du monde s'étaient envolés et comme si je possédais tout, mon cœur était si heureux. En regardant mon mari bien-aimé et mes deux enfants, j'ai dit : "Je l'aimerai encore plus et je me sacrifierai pour que ma famille puisse déborder de rires. Je ferai en sorte que son sourire reste sur son visage. » J'ai renouvelé cette promesse à moi-même une fois encore.
250. Mon mari a fini par pleurer (PDF) La joie de voir mon mari heureux de voir son deuxième enfant a continué pendant un certain temps. Je pensais que mon mari reviendrait dans la famille si je donnais naissance à un fils, mais il a continué à errer. Les jours où il ne rentrait pas à la maison étaient plus fréquents. Il ne pouvait pas renoncer à l'argent qu'il avait perdu en jouant au Hwatu (un jeu de cartes) et il disait qu'il le regagnerait. Il ne pouvait pas se défaire de son addiction tenace si bien que son obsession devenait de plus en plus forte. Même si l'un de ceux qui jouaient au Hwatu avec lui gagnait de l'argent, la plupart de cet argent servait à acheter de l'alcool, de sorte que tout le monde perdait au final. Un jour, mon mari, le visage crispé, m'a appelée et m'a dit d'une voix désespérée : "Chérie, c'est la dernière fois." J'étais tellement désolée pour lui. Cependant, pour ne pas le mettre mal à l'aise, j'ai répondu avec plaisir en disant : "Si tu veux faire cela, vas-y." Le mois de juin étant la haute saison agricole, ma mère est repartie au bout de trois jours. Moi, qui n'étais pas rétablie après l'accouchement, j'ai dû assumer le fardeau supplémentaire de la gestion (du foyer) pendant son errance. Je devais maintenant m'occuper de deux enfants pour notre famille. Les sentiments persistants de mon mari "juste une fois de plus..." se sont transformés en deux ou trois fois de plus, et la répétition a continué. J'ai prié sincèrement pour que mon mari rentre à la maison le plus rapidement possible. Il ne pouvait pas se sortir facilement de sa dépendance au Hwatu, et je devais faire ce que je pouvais sans me reposer. Un jour, alors que ma belle-mère était venue chez moi à Naju, elle l'a vu épuisé sur le chemin du travail. À cette époque, il était resté éveillé toute la nuit parce qu'il avait été totalement absorbé par le Hwatu. Ma belle-mère a pensé que c'était parce que je ne m'occupais pas de lui et s'est mise très en colère. Bien qu'ayant été mal comprise, je me suis excusée en disant : "Je suis désolée. Je vais faire mieux." J'ai caché les affaires de mon mari pour que ma belle-mère ne le découvre pas. Puis le jour de paie est arrivé. Il a quitté la maison ce jour-là en disant : "Chérie, c'est la dernière fois." D'habitude, il ne ramenait jamais de salaire, mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir de l'espoir. Je devais élever deux enfants, et ma belle-mère me demandait toujours de l'argent sans faute. Cette nuit-là, mon mari n'est pas rentré à la maison. Je ne savais pas quoi faire de mon avenir. Juste après avoir donné naissance à un enfant, je n'étais plus en mesure de faire beaucoup de services de permanence. Au fond de la nuit, seul le clair de lune remplaçait son siège vide, filtrant faiblement à travers la fenêtre hermétiquement fermée. Je m'y étais habituée, mais cette nuit-là, je n'ai pas pu m'endormir facilement. "Comment est-il en ce moment ? A-t-il mangé ?" Je suis restée éveillée toute la nuit, anxieuse, les yeux ouverts, et j'ai souhaité que son cœur soit maîtrisé, qu'il perde ou gagne de l'argent, afin qu'il ne perde pas sa joie. Comme je l'attendais et qu'il n'est jamais revenu, j'ai laissé échapper un soupir sans le savoir. Connaissant bien la raison pour laquelle il ne rentrait pas à la maison, même si mon cœur brûlait, je l'offrais à Dieu pour le bien de mon mari et le suppliais sincèrement : "Aidez mon mari à ne pas perdre espoir et courage, à ne pas souffrir de problèmes de santé et à revenir dans le droit chemin." Mais je n'ai jamais prié pour que mon mari gagne de l'argent. En regardant le bébé qui dormait profondément, j'ai tout de suite pris une décision. "Il doit sûrement y avoir un moyen de sortir de cette situation. Je dois faire d'autres sacrifices." Incapable de dormir, j'ai continué à prier pour mon mari alors que j'étais allongée à plat ventre avec l'enfant aîné réveillé sur mon dos, apaisant mon cœur endolori. En un rien de temps, mon corps tout entier était inondé de sueur, et j'ai été accueillie par l'aube froide. "Quand il arrivera, même s'il a perdu tout son argent ou s'il est même endetté, je l'accueillerai chaleureusement et le réconforterai." Sans un clin d'œil, je l'ai attendu jusqu'à ce que l'aube passe et que le jour vienne. Je lui ai préparé le petit déjeuner pour son retour. Il est revenu quand c'était l'heure d'aller travailler. J'avais tellement pitié de lui lorsqu'il est entré, impuissant, les épaules tombantes et le visage sombre. Je l'ai salué avec joie et lui ai dit : "Tu rentres maintenant ? Tu as beaucoup de peine", et je n'ai rien demandé de plus. Je l'ai massé ici et là, je l'ai frictionné et je l'ai réconforté en espérant qu'il se remette sur pied plus rapidement. D'habitude, je lui lavais les pieds à l'eau froide en été, et à l'eau chaude en hiver, quand il rentrait. Ce jour-là, je l'ai salué avec tout mon amour encore plus fort. Il a hésité avant de parler. "Chérie, je suis désolé ! J'ai gaspillé tous mes revenus cette fois-ci." Puis je lui ai dit : "Oh, tu as dû beaucoup souffrir en restant accroupi toute la nuit et en perdant de l'argent, et comme cela a été dur. Merci pour tes efforts. Je sais très bien que tu as essayé de bien faire. C'est normal de perdre de l'argent ; considère-le en pratiquant le Semchigo comme si l'argent n'avait jamais existé. Tu comprends ? Je sais que tu veux récupérer ton capital, mais c'est difficile de le récupérer si ta santé est fragilisée. J'espère que tu vas arrêter maintenant, au moins pour ta santé. Nous pouvons recommencer à zéro. Ne t'inquiète pas, sois courageux. Si tu souffres comme ça, l'argent que tu as perdu va-t-il revenir ? Ne pourrions-nous pas gagner notre vie d'une manière ou d'une autre ? Allez, prends ce médicament, prends du porridge, et reprends courage. » Mon mari craquait toujours lorsque la tentation de jouer aux cartes se présentait. Il lui était alors difficile de se débarrasser de ses pensées concernant les sommes perdues. Il souffrait beaucoup et versait des larmes en serrant sa fille dans ses bras. Ayant de la peine pour lui, j'ai dit : "Acceptons-le en pratiquant le Semchigo comme si nous n'avions jamais eu cet argent. Pas vrai ? Cela te remontera le moral", et je l'ai réconforté. J'ai fermement résolu de déployer tout mon amour pour être à ses côtés, être un lieu de repos pour lui, et le sauver de toutes les difficultés. Je lui ai donc dit : "Tu as maintenant du mal à t'en détacher, mais je croirai toujours en toi. Peu importe les difficultés que tu rencontreras, tu pourras te relever. Je n'épargnerai aucun effort et serai pour toi une source de force. Nous sommes encore jeunes, alors débarrasse-toi de tout et lève-toi une fois de plus avec courage et espoir, veux-tu ?" J'ai essayé de cacher mon cœur douloureux en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée en toutes choses. J'ai réconforté et encouragé mon mari de tout mon cœur pour qu'il ne perde pas le moral. Mon mari a alors répondu : "Oui, d'accord. Je ne le referai pas. Que devrais-je faire parce que je t'ai fait souffrir, toi qui as été si gentille ? Je suis un mauvais homme ; je ferai mieux à partir de maintenant." Il m'a regardé et a pleuré. Je tenais tendrement la main de mon mari. En partageant la chaleur de nos mains, nous avons décidé de repartir à zéro. Après cela, mon mari n'a plus jamais fait de telles choses et a complètement renoncé à sa vie de joueur. C'était un jour très attendu, comme si je traversais un long tunnel sans fin. Mais la joie est finalement née des échos de ma présence frappant à la porte de son coeur avec amour, et des larmes de joie ont coulé de mes yeux.
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