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271. Le terrain a été vendu, mais... (PDF) Par la suite, ma belle-mère m'a demandé de l'argent à plusieurs reprises. Comme je ne connaissais personne, j'ai dû demander à nouveau à ma tante et j'ai dû rembourser beaucoup d'argent pour payer les emprunts. En effet, je croyais vraiment qu'elle me rembourserait l'argent si elle vendait le terrain. Au bout d'un certain temps, elle a fini par vendre le terrain. "Oh, je suis soulagée maintenant", me disais-je, heureuse. Mais ma belle-mère qui m'avait dit qu'elle me rembourserait si elle vendait le terrain ne m'a rien dit du tout. En plus de la dette qu'elle nous a transférée, elle n'a jamais pensé à rembourser l'argent que ma tante devait payer en hiver. Je n'ai pas osé en parler à ma belle-mère me demandant quand elle me rembourserait, mais elle ne m'a rien dit même au bout de trois mois. Trois mois plus tard, le prix du terrain vendu par ma belle-mère a été multiplié par dix. C'était déjà après la transaction, mais elle a pu obtenir une meilleure compensation du propriétaire parce qu'il s’agissait d’une de ses connaissances. Cependant, elle ne semblait toujours pas avoir l'intention de me rembourser l'argent que j'avais emprunté à ma tante. En fait, mes deux tantes étaient les belles-filles les plus âgées de leur famille, alors quand j'ai dit que j'allais épouser le fils aîné de huit frères et sœurs, elles se sont opposées à mon mariage. Elles étaient inquiètes et ont d'abord objecté : "Tout ne va pas s'arranger parce que c'est quelqu'un de bien". Mais elles ont dit que c'était une bonne personne après avoir rencontré mon mari. Comme il était le fils aîné d'une famille comptant de nombreux frères et sœurs, mes tantes connaissaient mieux que quiconque la souffrance que j'étais censée subir dans cette famille nombreuse et elles se sont opposées à mon mariage. Cependant, à la fin, lorsque leur inquiétude s'est concrétisée, j'ai eu beaucoup de peine pour mes tantes à cause de cela et je n'ai pas su quoi faire. Ma tante s'est également mariée en tant que belle-fille aînée dans sa belle-famille, et elle a souffert de nombreux problèmes de cœur et de maladies. Mais comme je l'ai fait souffrir encore plus, je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir désolée et de m'excuser auprès d'elle... ! Elle m'avait tellement aidée depuis mon enfance et je ne pouvais plus la faire souffrir. Je ne connaissais pas grand monde et je ne pouvais pas du tout demander de faveur aux autres, mais j'ai décidé en prenant une profonde respiration d'emprunter de l'argent ailleurs. Avec courage, j'ai récupéré de l'argent provenant des dettes de différentes personnes et j'ai remboursé la dette de ma tante avec cet argent. En conséquence, les intérêts que je devais rembourser chaque mois étaient déjà difficiles à assumer. J'ai donc dû travailler davantage. Je n'aurais jamais pu le faire moi-même, mais c'était une lutte désespérée pour faire de mon mieux en tant que belle-fille et épouse, pour faire preuve de loyauté à l'égard de ma belle-mère et maintenir la paix au sein de ma famille. Malheureusement, je ne pouvais pas acheter de salon de coiffure parce que je n'avais pas d'argent, et j'ai donc eu du mal à réaliser mes travaux de coiffure privés tout en emmenant mes enfants dans un quartier éloigné avec mon corps malade. J'ai dû travailler sans relâche avec mon enfant sur le dos pour gagner ne serait-ce qu'un peu d'argent supplémentaire. J'ai dû travailler sans relâche en réalisant des travaux de nacre antique à côté pour rembourser les dettes de ma belle-mère. J'ai travaillé toute la journée dans ces conditions gémissant à cause de saignements incessants et d'une douleur croissante. Je l'ai offert et j'ai travaillé en recourant au Semchigo comme si je me reposais confortablement et je me suis appliquée à travailler mais mon état de santé s'est progressivement détérioré parce que je n'arrivais pas à me nourrir correctement tout en travaillant trop dur. Je gagnais péniblement de l'argent en faisant le travail de la nacre en position assise en m'accroupissant par terre toute la journée et en gardant la tête baissée qui devenait lourde à cause de la douleur. En même temps, je devais m'occuper de mes enfants et des tâches ménagères. C'est ainsi que j'ai remboursé petit à petit les intérêts et les dettes au prix d'efforts déchirants.
272. Les dettes contractées par ma belle-mère dans son village natal (PDF) Après la saison agricole, j'ai reçu un appel de la commune de Bannam, la ville natale de mon mari située dans une zone rurale, me demandant de m'y rendre. J'y suis donc allée. Ma belle-mère avait emprunté de l'argent à plusieurs personnes du village en disant qu'elle le rembourserait après les récoltes, mais elle ne l'a pas remboursé, même après un certain temps. Les villageois se sont alors mis en colère et sont venus chez elle très nombreux. Ils ont élevé la voix et ont affirmé que c'était à nous, la famille du fils aîné, de les rembourser. J'ai fini par rembourser tout cet argent. Il n'y avait pratiquement personne dans son village qui n'avait pas prêté au moins 10 000 wons à ma belle-mère. J'avais honte de voir les gens de son quartier qui avaient prêté de l'argent à ma belle-mère. Cependant, j'avais pitié de ma belle-mère et je pensais : "Comme cela a dû être difficile pour elle d'en arriver à devoir emprunter de l'argent à tous les gens du village !" Alors j’en ai fait l’offrande en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée. J'ai donc dit à mon mari : "Je devrais être plus gentille avec ta mère en pratiquant le Semchigo comme si j'étais en bonne santé." Il m'a alors serré la main en me disant "Merci". Cela m'a remonté le moral, de le voir heureux, lui qui avait été toujours indifférent. Même si je me démenais ainsi, elle venait me voir inlassablement en disant qu'elle avait besoin d'argent. Chaque fois qu'elle venait me demander de l'argent, je faisais tous les efforts possibles pour lui en fournir d'une manière ou d'une autre. Cependant, j'avais emprunté de l'argent à de nombreux endroits pour rembourser les dettes de ma belle-mère. Je ne pouvais donc plus emprunter à mes voisins. Je n'avais donc pas d'autre choix que de demander à ma mère de faire un emprunt, "la dette de riz » dans le domaine rural. (c’est un emprunt contracté par une personne qui manque d'argent pendant la saison du printemps avec l'engagement de rembourser l'emprunt à long terme à raison de 50 % d'intérêt par an). À l'époque, l'intérêt sur ce prêt était de 50 %, à rembourser après la récolte en automne. Je savais trop bien ce que cela signifiait d'obtenir ce prêt, mais je n'avais pas le choix. En dernier recours, j'ai dû assumer cette dette qui pesait sur mon cœur. Il semblait évident que ma belle-mère ne me rembourserait pas sa dette cette fois encore. Le fait que je doive faire peser sur ma pauvre mère une dette à si haut risque... Une tristesse indescriptible se mêlait à toute cette histoire et envahissait mon cœur. Mon unique souhait était de prendre soin de ma mère bien-aimée tant qu'elle était en vie, c'est pourquoi j'ai toujours ardemment voulu être bonne avec elle. Non, tout cela devait provenir de mon esprit. Mais je me suis toujours retrouvée dans une situation qui allait à l'encontre de ma volonté ou de mes souhaits. Je me sentais tellement peinée pour ma mère qui devait toujours se mêler aux problèmes de ma belle-famille et aux tâches désagréables et s'impliquer ensemble dans ces projets que mon cœur est devenu trop lourd et difficile à supporter. Ma mère, toujours insuffisamment nourrie, souffrait de malnutrition. Je ne pouvais même pas lui acheter la raie (*un poisson) qu'elle aimait tant. J'ai eu beaucoup de peine pour ma mère et je lui ai dit : "Que dois-je faire, maman ? Je n’ai pas pu t'acheter une raie, pas même une fois..." J'ai tenu sa main en proie à une douleur intense que je ne saurais décrire. Ma mère souriait toujours et disait : "C'est bon. Tout va bien." La voix de ma mère résonnait dans mes oreilles et mon cœur était déchiré en mille morceaux, mais j'ai offert toute ma douleur en pratiquant le Semchigo comme si ma belle-mère m'avait aimée tout en essuyant mes larmes qui se répandaient.
273. Arrêt de l’hémorragie cinq mois après une fausse couche (PDF) Cela faisait cinq mois que j'avais eu une hémorragie due à une fausse couche alors que je travaillais dans des conditions difficiles chez mes beaux-parents. Mon corps me faisait tellement souffrir, j'avais des vertiges à cause de l'hémorragie et je ne mangeais même pas correctement. C'était insupportable. Je craignais que quelque chose de grave ne se produise dans mon corps, mais je devais gagner de l'argent pour ma belle-mère. Bien que complètement épuisée par les pertes de sang, je ne pouvais même pas envisager d'aller à l'hôpital parce que je n'avais pas d'argent. Avant ma fausse couche, ma mère avait découvert que j'en étais à mon troisième mois de grossesse. Cependant, comme je n'en avais parlé à personne, pas même à ma mère, elle pensait que j'étais encore enceinte et s'inquiétait de voir que mon ventre n'était pas aussi gros qu'il aurait dû l'être pour une femme enceinte de huit mois. Alors qu’elle elle pensait que sa fille était enceinte tout en travaillat avec un visage pâle dans un état d'épuisement presque total pour gagner de l'argent, mais que son ventre était encore plat, ma mère m'a demandé avec prudence : "Chérie, tu en es déjà au huitième mois de grossesse, alors pourquoi ton ventre ne grossit-il pas ? Est-ce parce que tu as peut-être travaillé excessivement ?" Je n'ai pas pu me résoudre à lui dire que j'avais fait une fausse couche à trois mois et que j’avais encore des pertes de sang. Cependant, ma mère à l'esprit vif m'a agrippée, moi qui ne pouvais rien dire, et elle m'a demandé : "Est-ce que le bébé a un problème ?". Je me suis précipitée dehors, suivie de ma mère, et j'ai versé des larmes malgré moi. Comme elle continuait à me poser des questions, je n'ai pas pu faire autrement que de lui dire que j'avais fait une fausse couche naturellement. Mais de peur que ma mère ne soit choquée, je n'ai pas pu supporter de lui dire que cela faisait déjà cinq mois que j'avais fait une fausse couche et que j’avais encore des pertes de sang. Ma mère m'a dit qu'elle rentrerait immédiatement chez elle et s'est empressée de partir. Sans tarder, elle s'est arrêtée dans une clinique de médecine orientale et s'est fait prescrire un seul médicament. Lorsque j'ai pris le médicament qu'elle m'avait tendrement préparé, les saignements qui duraient depuis cinq mois se sont enfin arrêtés. Bien que l'hémorragie se soit arrêtée, mon corps était affaibli et une douleur insupportable a commencé à se répandre dans tout mon corps. Alors que je gémissais de douleur, ma mère a pris de l'argent et m'a emmenée à l'hôpital, mais mon état ne s'est jamais amélioré. Le médecin n'a pas trouvé la cause de ma douleur et a seulement dit : "Votre douleur est probablement d'origine nerveuse". Dès que j'ai commencé à être malade, certains de mes beaux-parents, qui avaient auparavant de bonnes relations avec moi, sont devenus durs à mon égard, tant dans leur regard que dans leur langage. Lorsque quelqu'un me complimentait, ma belle-mère avait l'habitude de dire à ces personnes : "Elle ne pourrait pas le faire si elle n'était pas sincère." Cependant, elle a commencé à dire ouvertement aux gens : "Si elle est malade, c'est parce qu'elle a été gâtée en tant que fille unique." J'avais l'impression que mon cœur allait se briser. Jusqu'à ce moment-là, quel que soit mon état de santé, je fournissais de l'argent à ma belle-mère en travaillant avec acharnement et de toutes mes forces. Même si elle ne le reconnaissait pas et quoi qu'elle me dise, j'étais toujours reconnaissante de pouvoir au moins faire cela pour elle tant que j'étais en vie. Même si c'était difficile, je lui fournissais de l'argent joyeusement en pratiquant le Semchigo, comme si j'avais pris un peu de repos. Maintenant, j'avais beau essayer, je ne pouvais plus bouger mon corps malade comme je le voulais. Je regrettais que moi qui avais toujours été en bonne santé, soit devenue à ce point souffrante au point de ressembler à une patiente malade. En même temps, ma mère, qui avait subi des épreuves pour moi, devait endurer le déshonneur à cause de moi. Le poids de la tristesse et de la misère que j'ai dû endurer toute seule à travers un grand nombre de circonstances qui m'ont accablée était au-delà de toute description. Cependant, j'ai accepté cette situation comme étant de ma faute, car j'ai grandi en tant que fille unique. Même si ma belle-mère m'a fait du mal, et peu importe ce qu'elle m'a dit, j'ai essayé d'offrir tout cela en pratiquant le Semchigo, comme si elle m'aimait en toutes choses. Les gens autour d'elle murmuraient entre eux : "Elle s'inquiète pour son fils en bonne santé, mais elle ne s'inquiète pas pour sa belle-fille malade." Chaque fois que j'entendais cela, je disais : "Non, c'est de ma faute si je ne suis pas en bonne santé. Ma belle-mère est une personne très gentille." Cependant, même si j'étais très malade, ma belle-mère venait tous les cinq jours ou une fois par semaine pour me demander de l'argent. Une fois que ma belle-mère était rentrée chez elle, je dormais en me demandant : "Comment puis-je gagner plus d'argent ?", "Quand ma belle-mère reviendra-t-elle me demander de l'argent ?". "Lorsque ma belle-mère reviendra me voir pour me demander de l'argent, vers qui puis-je me tourner pour obtenir de l'aide ? Oubliant que mon corps était malade, je me suis mise à penser que le jour où ma belle-mère me demanderait de l'argent, je devais être prête, et j'ai commencé à souffrir d'anxiété tout au long de la journée. Même le bruit d'une porte qui s'ouvre me faisait souvent sursauter, et je m'inquiétais en me demandant si ma belle-mère était là. J'avais beaucoup de mal à bouger, mais je ne pouvais pas rester couchée. J'ai repris le travail avec toute la force dont j'étais capable pour gagner au moins un peu d'argent. J'ai fait le tour des salons de coiffure dans différents quartiers et j'ai réalisé des travaux antiques en nacre en dépit du fait que mon corps était épuisé et que j'avais envie de m'effondrer. J'avais beau faire des efforts et emprunter de l'argent à d'autres personnes, la somme ne suffisait jamais à préparer l'argent demandé par ma belle-mère. En réalité, il était impossible de réunir à plusieurs reprises de grosses sommes d'argent en si peu de temps. La triste réalité était que je ne pouvais pas satisfaire mon désir désespéré de remplir le cœur de ma belle-mère, ce qui rendait mon cœur encore plus inquiet. Je ne pouvais même pas parler à mon mari de cette situation désespérée. En fait, je ne pouvais en parler à personne ! Mon cœur s'est à nouveau brisé comme s'il avait explosé. J'étais une esthéticienne de haut niveau, mais je devais offrir des services privés de permanente à d'autres personnes en faisant le tour des quartiers, car je n'avais pas mon propre salon de beauté. Cela rendait mon travail beaucoup plus difficile car je devais travailler avec beaucoup plus d'efforts et l'argent que je pouvais gagner était bien inférieur à celui que j'aurais pu gagner si j'avais eu mon propre salon. Je ne pouvais gagner qu'un peu d'argent. J'avais beau essayer de gagner de l'argent, le montant était toujours limité, mais ma belle-mère venait toujours me voir pour me demander plus. Même si je ne pouvais pas bien dormir la nuit à cause de cette pensée, j'ai essayé sans cesse de surmonter la situation dans laquelle je me trouvais en pratiquant le Semchigo comme si je vivais dans un palais luxueux. J'ai fait de mon mieux en versant des larmes de sang mais mon corps ne faisait plus ce que je voulais qu'il fasse. Chaque jour était très douloureux et difficile, cependant j'ai continué ma lutte quotidienne en larmes tout en l'offrant à nouveau à l’aide de Semchigo comme si je n'étais pas malade et comme si ma belle-mère m'aimait.
274. Tout en élevant mon deuxième enfant (PDF)
J'avais allaité ma première fille sans difficulté, mais j'ai commencé à avoir des problèmes avec mon deuxième enfant vers l'âge de dix mois. Des taches blanches sont apparues soudainement sur mes mamelons, et elles me faisaient vraiment mal. J'avais l'impression que tout mon corps était aspiré par les lèvres de mon enfant lorsque je l'allaitais. C'était une douleur indescriptible qui semblait me tirer les tendons de la tête aux pieds. Par la suite, les taches blanches se sont fendues et ont saigné. Cependant, une fois de plus, je n'ai pas pu aller à l'hôpital parce que je n'en avais pas les moyens. De plus, comme je n'avais pas d'argent, je ne pouvais même pas acheter de laits maternisés, et je n'avais donc pas d'autre choix que d'allaiter en pleurant à cause de la douleur. Chaque fois que je ressentais la douleur pendant l'allaitement, c'était comme si tout mon corps était aspiré dans la bouche de mon enfant et je souhaitais : "Même si c'est le lait d'une mère qui souffre de malnutrition, veuillez accepter ce petit sacrifice pour fournir une alimentation riche à mon enfant afin qu'il grandisse en bonne santé." J'ai prié et nourri mon enfant tout en l’offrant et en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée. Je n'avais jamais dit à personne que j'étais malade. Je gémissais sans m'en rendre compte chaque fois que je l'allaitais, si bien que les gens autour de moi me demandaient : "Qu'est-ce qui ne va pas ?". À chaque fois, je cachais rapidement ma douleur et répondais : "Oh, rien." Je ne savais pas exactement ce qu'était le cancer papillaire, mais je souffrais tellement que je me suis demandé si c'était bien un cancer papillaire. Mais je ne pouvais pas aller à l'hôpital car je n'avais pas d'argent. Même lorsque ces symptômes sont apparus et que j'ai souffert en pleurs pendant deux mois, j'ai allaité mon enfant, je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée par mon enfant, et pour qu'il soit en meilleure santé. Un jour, ma mère est venue me voir et m'a dit : "Le premier anniversaire du bébé est passé. Tu l'as allaité pendant un an, alors il faut le sevrer maintenant." J'ai fait ce que ma mère m'a dit et j'ai essayé de le sevrer, mais il a pleuré très fort et très longtemps car il ne voulait boire que mon lait. Lorsque nous étions cinq (ma mère, mon mari et mes enfants) à dormir dans la même pièce, je faisais dormir mon deuxième enfant au bout de la pièce pour le sevrer pendant que je dormais à l'autre bout. Une nuit, alors que tout le monde dormait, mon enfant qui se trouvait à l'autre bout de la pièce a essayé de ramper jusqu'à moi qui me trouvais à l'autre bout pour téter mon lait. Je me suis sentie tellement triste en réconfortant mon enfant dans mes bras alors qu’il pleurait et voulait téter mon lait. Aussi intense que soit ma douleur, je le supportais du mieux que je le pouvais pour mon enfant bien-aimé. Cependant, ma mère m'a dit que l'allaitement ne convenait à un enfant que jusqu'à l'âge d'un an, et j'ai donc décidé de le sevrer dans l'espoir que ce serait au moins bénéfique pour lui. J'ai appliqué cette méthode douloureuse en le privant du sein, mais en vain. Comme il essayait de continuer à téter, ma mère l'a emmené chez elle. À peine l'avais-je sevré que mes seins ont commencé à gonfler et à s'engorger. En outre, la mastite aiguë n'a pas disparu et s'est même intensifiée. La douleur était atroce, même si je restais immobile au point de ne plus pouvoir bouger. Comme j'avais très mal, j'aurais pu interrompre mon travail pendant que ma mère s'occupait de mon bébé. Cependant, dès que ma mère l'a emmené, une forte envie m'a envahie et je me suis dit : "Il faut que j'aille chez mes beaux-parents et que je les aide dans leur travail pendant que mon bébé n'est pas là". J'ai eu beaucoup de mal à me déplacer, mais j'ai pris ma fille aînée puis je suis allée chez mes beaux-parents à Gwangju pour aider ma belle-mère. Alors que je voyageais dans le bus, un jeune homme qui se trouvait sur le côté droit du bus semblait vouloir s'installer sur la banquette arrière, mais en s'approchant de moi, il a frôlé ma poitrine au passage. Je me suis alors écriée : " Aïe ! " sans m'en rendre compte. Il avait suffisamment de place pour me dépasser sans me heurter, mais je sentais qu'il avait l'intention de me heurter et de frapper ma poitrine avec sa main. Il s'agissait d'un acte délibéré dans l'intention de m'agresser. Mes seins étaient gonflés en raison de l'engorgement mammaire et d'une infection grave, de sorte que le moindre contact était douloureux. Lorsque je me suis penchée en avant à cause de la douleur, il a continué à me regarder. Puis il a dit : " Quel comportement étrange ! " et il est reparti en se frayant un chemin parmi les passagers comme s'il s'enfuyait d'une manière maladroite. Ma fille aînée qui savait que j'étais malade m'a regardée avec inquiétude et m'a demandé : "Maman, tu vas bien ?". "Oui, je vais bien." Je souffrais tellement, mais je l'ai offert pour son repentir en pratiquant le Semchigo, comme si mes enfants avaient touché mes seins. Je détestais la luxure de ces hommes, mais je pouvais l'offrir joyeusement en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée.
275. Quand je suis allée aider ma belle-mère Je suis arrivée chez mes beaux-parents en proie à une douleur intense, j'ai dit à ma belle-mère que j'avais sevré mon bébé et j'ai ajouté : "Je suis ici pour vous aider car mon bébé que j’ai fini d’allaiter n'est pas avec moi". Ma belle-mère m'a dit brusquement : "Pourquoi l'as-tu sevré ?" Je lui ai répondu : "Depuis deux mois, des taches blanches sont apparues sur mes mamelons et, chaque fois que je l'allaitais, c'était si douloureux que j'avais l'impression que tout mon corps était aspiré par sa bouche". Elle m'a répondu : " Ainsi, tu dis que tu as sevré ton bébé à cause de cela ? " Oui, les gens autour de moi m'ont dit : "Votre lait ne peut pas être nutritif puisque vous l'allaitez depuis un an. Vous devriez le sevrer". Avant même que j'aie fini de parler, ma belle-mère m’a dit : "Et alors ?" Je lui ai répondu : "J'ai entendu dire que le lait maternel n'est pas nutritif après plus d'un an. De plus, comme c'était très douloureux et que je ne pouvais pas aller à l'hôpital car je n'avais pas d'argent, je n'avais pas d'autre choix que de le sevrer". Ma belle-mère m'a de nouveau répondu sans ménagement : "Et alors ?". À sa réponse, j'ai commencé à avoir peur. Comme ses questions cyniques se poursuivaient, j'ai commencé à transpirer. Mon corps s'est raidi sous le regard froid et fixe de ma belle-mère. Le cœur tendu, je lui ai dit : "Mais l'enfant continuait à essayer de téter, alors pour m'aider, ma mère a dit : '.Je vais l'emmener chez moi pendant une semaine et je te le ramènerai ensuite'. C’est pourquoi, pendant que mon enfant est parti, je suis venue ici pour vous aider." "Non, comment une mère peut-elle sevrer son enfant, alors que le flux de lait est continu ? Pour cause de maladie ? Tu es vraiment géniale, n'est-ce pas !" Ma belle-mère s'est montrée sarcastique et a soudain sorti le riz. "Fais tremper ce riz et écrase-le avec le mortier pour en faire des gâteaux de riz." Comme si elle le jetait, elle a sorti le riz puis elle est partie. En fait, je n'avais pas d'argent parce que je continuais à rembourser les dettes de ma belle-mère, je payais même les intérêts et je lui fournissais de l'argent chaque fois qu'elle me le demandait. À l'époque, je ne pouvais même pas acheter un tire-lait qui ne coûtait que 200 won. Cela faisait trois jours que j'avais sevré le bébé, mais comme je n'allaitais plus, ma poitrine était devenue très enflée et je ne pouvais même pas soulever mon épaule gauche à cause de cet engorgement mammaire et de la mastite. Ma mère a tout fait pour me permettre de me reposer de mon dur labeur comprenant dans une certaine mesure ma propre douleur, même si je ne lui en ai parlé ni à elle ni à personne. En emmenant mon enfant chez elle, ma mère voulait seulement que je me repose pour que mon corps puisse se rétablir au moins pendant ce temps. Même si ma mère souffrait elle aussi et menait une vie difficile, elle avait toujours peur et était anxieuse à l'idée que sa fille puisse souffrir, et c'est pour cette raison qu'elle s'est une fois de plus sacrifiée pour moi. Cependant, quoique j'aie parlé à ma belle-mère de ma condition et du fait que je souffrais d'une mastite aiguë et d'un engorgement mammaire, dès qu'elle l'a appris, elle m'a immédiatement donné le riz en me demandant de le piler pour faire des gâteaux de riz en dépit du fait que j'étais malade. En fait, mes beaux-parents avaient l'habitude d'apporter le riz au moulin et de le faire moudre pour en faire une farine de galette de riz. Mais il s'agissait d'une sorte de punition que ma belle-mère m'infligeait parce que j’avais sevré mon bébé. En plus de la mastite, mes seins regorgeaient de lait ce qui provoquait un engorgement mammaire, et j'avais des bubons (gonflement d'une glande lymphatique) au niveau des deux aisselles. De plus, comme c'était l'été, ma poitrine et mes aisselles étaient totalement couvertes d'éruptions cutanées. Cependant, je n'avais pas d'autre choix que d'obéir aux ordres de ma belle-mère et de piler le riz. Je me sentais incapable de faire une telle chose parce que j'étais extrêmement malade, même si je restais immobile. Et c'était au-dessus de mes forces. J'y suis allée pour l'aider sans me ménager parce que je l'aimais, mais broyer le riz dans le mortier était trop difficile pour moi. J'ai hésité un instant car je ne savais pas quoi faire face à cette situation difficile que je n'aurais jamais imaginée. Ma belle-mère m'a alors dit : "Que fais-tu ? Tu ne vas pas le faire ?" "Si, mère, je vais le faire tout de suite." Mes seins remplis d'infection me donnaient les larmes aux yeux tant ils étaient douloureux, même au moindre contact de mon bras, et mes seins étaient si gonflés à cause d'un grave engorgement mammaire que des larmes coulaient sur mes joues sans même que je m'en rende compte. J'ai serré mes deux seins avec un tissu, mais je ne pouvais même pas soulever mon épaule gauche à cause de la douleur atroce. Ainsi, en utilisant mes bras de toutes mes forces pour piler le riz dans mon état, j'ai eu l'impression de subir le supplice de la torsion des jambes (le code pénal de la dynastie Joseon, une punition consistant à faire tourner sans relâche des bâtons de bois entre les jambes d'un prisonnier). Cependant, j'ai vraiment pris la décision de me sacrifier entièrement avec tout l'amour que j'avais pour elle. J'ai rapidement laissé ma fille entrer dans la chambre pour ne pas lui montrer ma douleur. Puis, tout en faisant l'offrande en pratiquant le Semchigo comme si je me reposais confortablement, j'ai trempé le riz et j'ai commencé à le piler dans le mortier. Tout en pilant le riz, j'ai senti une extrême lourdeur dans mes seins, qui étaient naturellement gros, mais qui l'étaient encore plus parce qu'ils étaient gonflés de lait. La douleur était indescriptible. Comme je ne pouvais pas piler le riz d'une seule main, j'ai serré le pilon du mortier avec mes deux mains crispées et moites. Tout mon corps tremblait, mais j'ai soulevé le pilon et je l'ai enfoncé de toutes mes forces. La lourde vibration qui a déferlé comme une vague de colère à travers le pilon a frappé directement et fortement mon sein gauche qui était déjà extrêmement douloureux. J'avais l'impression que tout mon corps était sur le point de s'effondrer. J'ai serré les dents. J'ai soulevé à nouveau le gros pilon avec difficulté et l'ai frappé sur le riz avec tout mon corps. Bang ! J'ai eu l'impression que mes seins allaient exploser en même temps que mon cœur. J'ai eu le vertige, comme si mon corps entier avait été avalé par le mortier et réduit en miettes. Bruit sourd ! Bang- ! Bruit sourd... Mon corps avait l'impression de se briser en morceaux à chaque nouveau coup. Le lait s'écoulait de mes seins serrés sans discontinuer. Le Le lait s'est même écoulé jusqu'à mon estomac et l'a mouillé, et avant que je m'en rende compte, il a coulé le long de mes jambes et même sur mes chaussures. Ma situation était absolument misérable, mais j'ai immédiatement pratiqué le Semchigo comme si j'étais aimée et j'ai pilé le riz, sans même avoir le temps d'essuyer le lait qui coulait. Bruit sourd ! Bruit sourd ! Bruit sourd ! Dans la chaleur torride du milieu de l'été (en juillet), alors que je vivais dans une pièce cloisonnée sans un souffle de vent, sans ventilateur pliant pour se rafraîchir et avec des seins gonflés et volumineux, je devais développer de nombreuses éruptions cutanées. J'avais même le gonflement des glandes lymphatiques de mes deux aisselles, et personne ne pourrait imaginer la douleur que je ressentais sans l'avoir vécue. Un gémissement s'est échappé involontairement d'entre mes lèvres serrées, malgré mes efforts pour l'étouffer. Même mon esprit semblait s'évanouir. Je ne voulais pas pleurer, mais malgré moi, les larmes coulaient à flots sur mes joues. C'était trop pour moi de l'offrir en pratiquant le Semchigo comme si je me reposais confortablement. Cependant, en essayant de me ressaisir, je me suis dit : "Si je peux donner de la joie à ma belle-mère, et si mes beaux-parents peuvent apprécier les gâteaux de riz que je prépare avec tout mon amour, même si je souffre tant, je le ferai quand bien même mon bras se briserait." J'ai recommencé à frapper lentement, faisant l'offrande de cette douleur atroce. Comme j'avais décidé de me consacrer entièrement aux besoins de ma belle-famille, j'ai renoncé à la possibilité de me reposer que ma mère m'avait donnée et je suis allée chez mes beaux-parents le cœur plein d'amour pour travailler pour eux. J'ai donc décidé de me sacrifier pour eux en me consumant une fois de plus. Chaque fois que je pilonnais en respirant profondément, je priais : "Comme la poudre de riz que l'on broie finement, écrase-moi sans rien épargner et sans laisser de résidu." Et je continuais à piler le riz tout en l'offrant en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée. Mon cri silencieux couvert par le bruit du martèlement était accompagné de sueur et de larmes qui s'entremêlaient et tombaient comme s'il pleuvait. En un rien de temps mon corps était épuisé. Chaque fois que je sentais que j'avais atteint ma limite et que je me disais : " Je ne pense pas que je puisse encore le faire ", alors je faisais de mon mieux et je montrais à nouveau le pouvoir de l'amour en pratiquant le Semchigo, comme si j'étais aimée. En gémissant et en retenant un cri étouffé, j'ai pris cette résolution avec amour : "Je ferai de délicieux gâteaux de riz pour mes beaux-parents quel qu'en soit le prix pour les réjouir." À ce moment-là, ma belle-mère a brusquement ouvert la porte et m'a crié dessus, ce qui m'a fait l'effet d'un poignard transperçant une fois de plus mon cœur tendre.
276. Gâteau de riz réalisé au mortier malgré une mastite sévère Ma belle-mère m'a dit : "Oh mon Dieu, comme tu es obstinée et comme tu as le cœur froid ! Je ne peux pas te comprendre ! Quelle garce obstinée tu es, toi qui as sevré ton bébé alors que ton lait coule à flots ! Tu es une enfant unique qui a grandi en étant choyée et gâtée par une mère célibataire, tu es certainement différente des autres ! Quelle joie et quel bonheur pour tous ceux qui ont une belle-fille en bonne santé ! Mon Dieu, c'est vraiment manquer de cœur !" Ma belle-mère a dit cela et a claqué la porte. "Bang ! J'ai perdu l'équilibre et j'ai failli laisser tomber le pilon de mortier que je tenais. Ma chère et pitoyable mère que je voulais désespérément protéger en toutes circonstances ! Ma mère, plus grande que quiconque pour moi ! J'ai rendu visite à ma belle-famille avec la bonne intention d'aider ma belle-mère, au moins un peu, mais j'ai encore une fois causé du tort à ma mère. D'un seul coup, des larmes ont coulé de mes yeux face à cette critique scandaleuse qui m'a fait ressentir une profonde angoisse. Je me suis empressée de me couvrir la bouche au cas où ma belle-mère entendrait les sanglots qui s'échappaient de mes lèvres. Ayant grandie seule, j'ai fait de mon mieux pour ne pas entendre quelqu'un dire que j'étais *une enfant élevée sans père et une fille élevée par une mère célibataire, même au milieu des innombrables chagrins et douleurs misérables que j'ai vécus (*C'est un terme coréen qui exprime le fait de regarder de haut et d'insulter un enfant élevé par une mère sans père lorsque la personne qui le prononce est de mauvaise humeur). C'est pourquoi, après mon mariage, aussi douloureux et tourmenté qu'il ait été, je n'ai jamais négligé mes devoirs, pas même une seule fois. N'ai-je pas fait d'innombrables choses de toute ma force, ma sincérité et mon amour pour faire beaucoup plus que la part d'une personne en bonne santé ? Cependant, depuis que ma santé a commencé à décliner, ma belle-mère a trouvé des défauts à me reprocher et m'a dit : "Tu es tout le temps malade. Tsss tsss (en faisant claquer sa langue). Tes mains et tes pieds sont si petits que tu ne peux pas les utiliser". Elle a fait pression sur moi en utilisant des mots très durs. Cependant, j'ai offert mon cœur blessé qui avait l'impression d'être déchiré en pratiquant le Semchigo comme si elle me félicitait. " Ma chérie, tu aurais pu te reposer chez toi sans venir ici, mais tu es venue jusqu'ici et tu travailles si dur pour m'aider malgré ta mastite et ce grave engorgement mammaire. " Je me suis consacrée en pratiquant le Semchigo comme si j'avais été réconfortée par ma belle-mère qui m'avait dit : "J'ai entendu dire qu'une femme est belle si elle a de petites mains et de petits pieds, mais tes mains et tes pieds sont vraiment petits. Tu as fait tellement de travail avec ces petites mains !". Je me suis consolée en disant : "Oui, Yoon Hong-seon, ne te décourage pas, mais fais de ton mieux. Pense à tout ce que tu as fait jusqu'à présent !" Cependant, c'était tellement blessant parce que ma mère avait été insultée que mon cœur profondément transpercé souffrait comme s'il était sur le point de s'effondrer. "Ma mère travaille pour sa fille en ce moment même, elle prend mon enfant sevré et essuie la sueur de son front, n'est-ce pas ? Il aurait mieux valu que ma belle-mère se contente de me faire des reproches. J'aurais pu facilement offrir tous les reproches qu'elle a faits à mon égard. Mais comment se fait-il qu'elle dise que j'ai grandi en étant choyée par ma mère en tant que fille unique ?" Ma mère, à l'âge de vingt-sept ans, a perdu son mari (dont elle dépendait), son grand-père et ses enfants d'un seul coup lors de la tragédie de l'entre-deux-guerres fratricide en Corée. Ma mère qui a perdu tous ses biens et s'est retrouvée complètement seule au monde ! Pour bien m'élever, moi son seul enfant, elle s'est acharnée à travailler jour et nuit, elle m'a discipliné en me donnant des coups de bâton sur les mollets, au point d'en briser plusieurs ! Pour m'élever droitement, moi, sa fille unique qu'elle a dû abandonner à cause de la guerre, ma mère ne s'est pas souciée de toutes les épreuves qu'elle a dû endurer, mais elle a toujours regardé vers l'avant, sans regarder de côté, malgré le fait qu'elle vivait seule, sans personne sur qui compter. Alors même que ma mère était totalement rejetée et isolée par son frère, et qu'elle n'avait personne sur qui s'appuyer, elle a mené une vie formidable en luttant seule. Qui connaît toutes ces années de ma mère, qui a lutté seule avec un esprit inébranlable pour bien élever sa fille unique en rejetant toutes les opportunités de remariage avec de bonnes perspectives, même celles qui auraient pu conduire à un lit de roses pour elle, tout en n'étant pas en mesure de recevoir de l'aide de qui que ce soit ? Ce seul mot de ma belle-mère semblait avoir fait sauter la digue de mon cœur plein de pitié envers ma mère. Lorsque ma mère a commencé à me donner des coups de bâton, elle frappait mes mollets avec le bâton jusqu'à ce le bâton se brise. Elle essuyait ensuite le sang qui coulait des lacérations sur les mollets de sa fille et pleurait d'amertume en disant : "Tu n'as rien fait de mal pour mériter cette correction, ma chérie..." Ma lignée familiale ne comptait qu'un seul fils à chacune des trois générations, mais cela s'est terminé à ma génération, et ma mère courageuse s'est efforcée de conserver la lignée familiale de mes ancêtres ! Ma mère, pendant d'innombrables jours, alors qu'elle souffrait de la faim, a porté un lourd paquet d'objets sur sa tête et a voyagé en colportant ses marchandises. Ainsi, le sommet de sa tête s'enfonçait profondément et elle ressentait toujours une douleur intense dans les épaules comme si elles s'effondraient. Pour m'élever, ma mère était tellement épuisée par son dur labeur que son petit corps était écrasé. Un sentiment de sympathie insupportable à l'égard de ma mère est toujours resté comme une douleur dans mon cœur. La condamnation de ma belle-mère disant que j'avais été choyée en tant que fille unique par une mère et sans père, cela été une parole qui a transpercé mon cœur douloureux de la manière la plus cruelle car il s'agissait d'un jugement sur ma mère qui avait essayé de m'élever correctement. Même si ce qu'a dit ma belle-mère était vrai, j'ai fait beaucoup d'efforts depuis mon mariage jusqu'à aujourd'hui... Cependant, j'ai entraîné mon esprit à être fort, mais celui-ci s'affaiblissait à cause de cette tristesse. "Yoon Hong-seon, tu vas y arriver. Ne sois pas déçue mais relève-toi et traite-la mieux en pratiquant le Semchigo comme si elle t'aimait, d'accord ?" Je me suis à nouveau décidée et j'ai pratiqué le Semchigo comme si elle me traitait avec amour, puis j'ai pu l'offrir sans la moindre haine ou déception. Ensuite, j'ai préparé de délicieux gâteaux de riz pour mes beaux-parents avec un cœur plein d'amour et de sincérité. Mes beaux-parents, qui ne savaient rien de mon état, se sont contentés de déguster les gâteaux de riz que j'avais préparés avec amour, mon sang et ma sueur, en versant des larmes de douleur, alors que je ne pouvais même pas lever mon épaule gauche. Mon corps souffrait tellement, mais personne ne m'a témoigné la moindre affection ou sympathie. Cependant, j'étais capable de me réjouir simplement du fait que je pouvais faire quelque chose pour ceux que j'aimais. J'ai vécu chez mes beaux-parents jusqu'au jour où ma mère est venue chez moi à Naju amenant avec elle mon deuxième enfant et j'ai servi ma belle-mère et mes beaux-frères et sœurs avec la plus grande sincérité, le plus grand amour et la plus grande dévotion. Même s'ils considéraient tous mes sacrifices comme allant de soi, je les ai servis en faisant de mon mieux avec tout l'amour et les sacrifices que je pouvais fournir, les offrant en pratiquant le Semchigo comme si j'avais été aimée par ma belle-famille. Lorsque je suis rentrée chez moi avec ma fille aînée le jour où ma mère devait venir chez moi, ma mère est également retournée chez moi avec mon deuxième enfant. Après avoir enfin atteint mon objectif d'aimer mes beaux-parents en y consacrant tout mon être et être rentrée à la maison, dès que je suis entrée dans ma chambre, j'ai eu l'impression que j'allais m'effondrer sur place. Cependant, j'ai à peine réussi à reprendre pied et je n'ai pas laissé ma famille s'apercevoir de mon état en faisant semblant d'être en bonne santé. Lorsque j'ai dit à ma mère et à mon mari que j'étais tellement aimée par ma belle-famille, mon mari, qui ne savait rien de ce que j'avais vécu, était tout simplement heureux et ma mère était également ravie. Mettant de côté l'état de mon corps qui était sur le point de s'effondrer, j'ai nettoyé ma maison et j'ai attendu mon mari en déployant tous mes efforts et tout mon amour pour le rendre heureux. Avant même que je m'en rende compte, le jour approchait déjà. J'ai à nouveau absorbé les nutriments sacrificiels de ma pitoyable mère et je les ai utilisés pour servir ma belle-famille (*Comme la mère de la petite âme s'occupait de son deuxième enfant pour elle, il lui était possible d'aller travailler pour sa belle-famille). Cependant, je ne pouvais rien faire pour le bien de ma mère et le temps passait. Cette situation déchirante durait depuis mon mariage. Même si je ne disais pas à ma mère combien je souffrais pour elle, elle me comprenait toujours et me disait : "Je vais bien, ma chérie." Il s'est avéré plus tard que même s'il s'agissait d'une mastite de cette ampleur, il s'agissait d'une maladie très dangereuse car une septicémie pouvait se développer si elle n'était pas traitée de manière appropriée le plus rapidement possible à l'hôpital. Cependant, alors que je souffrais à la fois d'un engorgement mammaire sévère et d'une mastite, j'ai travaillé sans relâche avec ces maladies qui provoquaient ma mort, mais quant à moi, cela ne mettait pas du tout ma vie en danger. Cela ne s'est fait que parce que le Seigneur m'a protégée.
277. Nouveau déménagement (PDF) La dame de la pièce voisine de la nôtre qui avait dit qu'elle déménagerait bientôt à Séoul a continué à vivre dans cette chambre sans rien faire. En tant qu'infirmière militaire, elle avait promis d'épouser un officier qu'elle avait rencontré au cours de sa carrière militaire, mais un jour, celui-ci a soudainement été réformé avant elle. Peu de temps après, elle a également été libérée du service militaire et elle s'apprêtait à se rendre chez lui pour l'épouser comme ils se l'étaient promis. Elle s'est arrêtée dans un salon de beauté près de la maison de l'homme pour se faire coiffer avant de le rencontrer. Pendant qu'elle était là, un garçon, d'un âge proche de la maternelle, qui ressemblait exactement à l'homme qu'elle avait promis d'épouser, a suivi sa mère dans le salon de beauté. Lorsque celle-ci vit l'enfant, elle l'arrêta, car elle avait un étrange pressentiment, et lui demanda : "Quel est le nom de ton père ?" C'est alors que le garçon lui a révélé le nom de l'homme qu'elle avait promis d'épouser. Elle fut très troublée d'entendre ce nom. Mais pensant qu'il pouvait s'agir d'une personne différente portant le même nom, elle lui demanda : "Quel était le métier de ton père ?". L'enfant lui dit alors très clairement : "Mon père était officier dans l'armée." "Oh, mon Dieu !" Elle n'avait jamais imaginé entendre une révélation aussi dévastatrice et elle s'est évanouie sur place, sous le choc. Après cela, elle s'est promenée et a appris à danser. Finalement, elle est descendue à Naju et a travaillé comme serveuse de bar à Chunwon. Elle dormait toujours pendant la journée et se rendait au travail vers 18 heures. Avant la naissance de mon deuxième enfant, alors que je cherchais une chambre pour y emménager, j'ai trouvé une maison de location avec deux pièces et une cuisine. La chambre était plus grande que celle où je vivais, et le loyer était dans mon budget, donc j'ai pensé que ce serait acceptable. Cependant, comme il n'y avait aucun moyen d'aller d'une pièce à l'autre sans passer par la cuisine, il était difficile d'utiliser deux pièces à la fois. Alors que j'hésitais à signer le contrat en raison de cet inconvénient, elle m'a dit qu'elle allait abattre le mur entre les deux pièces et installer une grande porte pour en faciliter l'accès et permettre à toute ma famille d'y vivre confortablement. Si j'acceptais le contrat, je devais payer l'argent à l'avance. Elle m'a dit qu'il faudrait un certain temps pour enlever le mur et faire une porte. J'ai donc décidé d'emménager au bout de deux mois. Tout d'abord, j'ai emprunté 35 000 Won à ma tante pour faire un dépôt partiel pour une location à long terme que j'ai payé à l'avance à l'ancienne propriétaire. La maison étant située à la périphérie de Naju, une somme forfaitaire pour un bail à long terme était abordable pour mon budget. (*Comme la dame qui vivait dans les deux pièces était censée déménager pour aller à Séoul, la petite âme a décidé de s'y installer après avoir payé les deux pièces à l'ancienne propriétaire. Mais la dame n'a pas déménagé et a simplement vécu avec la famille de la petite âme sans rien payer). Elle nous a dit qu'elle s'arrangerait pour libérer sa chambre et déménager à Séoul avant que nous n'emménagions. Cependant, lorsque nous avons emménagé deux mois plus tard, les changements promis n'avaient pas été effectués. Les travaux pour supprimer un pan de mur et créer une porte n'avaient pas été réalisés. Elle n'avait pas déménagé, mais vivait toujours dans la chambre. Ce qu'elle m'avait dit n'était que de simples paroles. Je n'avais pas d'autre choix que de partager la cuisine avec elle, ce qui, à bien des égards, me mettait très mal à l'aise. De plus, elle ne me payait jamais pour toutes les courses que je faisais et les choses que j'achetais à sa demande. Chaque fois que cela se produisait, cela aggravait mes difficultés financières, car je souffrais toujours du manque d'argent. Cependant, après avoir entendu l'histoire de sa vie, j'ai sympathisé avec elle, alors j'ai fait moi-même les courses et j'ai préparé des plats d'accompagnement pour elle. De plus, je lui ai donné ma part de nourriture et j'ai rempli mon estomac d'eau tout en l'offrant en pratiquant le Semchigo comme si j'avais mangé. Elle avait 36 ans, n'était pas mariée et vivait dans l'attente d'un homme marié qui lui rendait visite de temps en temps. Le jour où elle s'attendait à ce que cet homme vienne lui rendre visite, elle m'a demandé d'acheter des concombres pour un massage facial. Elle avait pris l'habitude de me demander de faire ce genre de petites courses. J'ai dû travailler à la fabrication d'objets d'art en nacre et me rendre fréquemment dans des maisons pour offrir des services de coiffure privés afin de gagner de l'argent pour ma belle-mère tout en élevant deux enfants. Cependant, elle me bousculait avec une trop grande facilité, ignorant que je devais me battre seule pour élever mes enfants, assurer notre subsistance et gagner de l'argent. J'étais déterminée à faire des sacrifices mais compte tenu de ma situation présente, il était trop difficile et contraignant pour moi de gagner de l'argent en plus. Si j'avais eu ma propre cuisine, nous ne nous serions pas croisés, mais comme nous partagions la même cuisine, je n'avais pas d'autre choix que de la voir régulièrement. C'était très dur. Cependant, je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si j'aidais une personne pauvre. Cependant, au fur et à mesure que ses courses prenaient de l'ampleur, j'ai fini par ne plus être capable de les faire. Elle avait dit qu'elle déménageait à Séoul avant que nous n'emménagions. J'avais emménagé dans cette maison parce que je pensais qu'elle supprimerait un mur et ferait une porte pour qu'il soit plus pratique pour nous d'utiliser deux pièces. Elle a changé d'avis et a dit qu'elle n'était pas en mesure de déménager et a suggéré que nous vivions ensemble dans une maison sans renoncer à la chambre qu'elle avait promise. Auparavant, il était impossible d'élever deux enfants dans une pièce de 1,7 pyeong (5,6 mètres carrés). C'est pourquoi, avec difficulté, j'ai emménagé dans cette maison. Cependant, je me sentais gênée car j'étais confrontée à une situation plus difficile qu'auparavant. Néanmoins, je l'ai accepté et j'ai dit que j'étais responsable de ne pas avoir vérifié que les changements avaient été effectués avant d'emménager et d'avoir cru ses paroles selon lesquelles elle finirait de nettoyer et de libérer les pièces pour que je puisse apporter mes biens domestiques dans la maison. Je ne me sentais pas à l'aise en société et je restais donc la plupart du temps dans ma chambre. D'ailleurs, je n'avais pas d'autre choix que de partager la cuisine avec elle, et l'entendre parler était un énorme fardeau pour moi. Elle n'avait pas du tout l'intention de déménager à Séoul. Cependant, comme mes enfants grandissaient, nous ne pouvions plus vivre dans une seule pièce. Cependant, elle m'a dit : "Depuis que je vis avec toi, je me sens très heureuse parce que j'ai l'impression que tu es comme une vraie jeune sœur pour moi. Depuis que je t'ai rencontrée, j'ai apprécié d'être traitée humainement. Je ne veux donc plus déménager". Mais ce n'était pas le seul problème. Dans la maison voisine de la nôtre, des hommes et des femmes se sont rassemblés, se sont étreints et ont dansé en disant qu'ils suivaient un cours de danse. Même si je ne le voulais pas, chaque fois que je sortais de ma chambre, de l'étage ou de la cuisine, je ne pouvais pas éviter de voir tout ce qui se passait dans leur salle de danse parce qu'elle se trouvait juste devant ma porte. Même mes enfants pouvaient voir ce qui se passait lorsqu'ils étaient autour de la salle. Chaque fois que cela se produisait, je me dépêchais de faire rentrer mes enfants dans notre chambre. Lorsque nous devions sortir, j'utilisais mon corps pour protéger les yeux de mes enfants afin qu'ils ne voient pas ce qui se passait dans cette maison. Lorsque les hommes et les femmes dansaient ainsi dans la maison, les voisins pouvaient les voir de l'extérieur à travers les ouvertures de la clôture brisée. Malgré cela, ils n'ont pas réparé la clôture cassée. Je ne pouvais plus vivre dans cette maison car cela aurait affecté le bien-être émotionnel de mes enfants qui grandissaient. De plus, je me sentais impure en la voyant avoir une relation avec un homme marié, ce qui dépassait mon entendement, même si j'avais pitié d'elle. C'est pourquoi je n'aimais vraiment pas vivre avec elle et je me sentais mal à l'aise. Je ne voulais plus voir des hommes et des femmes se réunir, se prendre dans les bras et continuer à danser. J'ai donc décidé de déménager dans une autre maison. D'un autre côté, il m'était très pénible de laisser derrière moi cette vieille propriétaire qui me faisait pitié, car c'était comme laisser un enfant seul au bord de l'eau. Dès le début, la dame de la chambre voisine n'avait pas l'intention de quitter sa maison pour moi, mais elle m'a convaincu d'emménager chez elle. Lorsque j'ai pensé à la manière dont elle m'avait intentionnellement trompée, j'ai eu le cœur brisé. Mais j'ai aussi pensé que cela était dû au fait que j’étais restée là (« C’est de ma faute"). Je l'ai donc offert en pratiquant le Semchigo, comme si j'avais aidé une personne plus pauvre que moi. Mon cœur alourdi s'en est trouvé nettement plus léger.
278. “C’est la première fois de ma vie que j’ai été heureuse Je m'inquiétais de ma situation : "Je devrais déménager, mais je n'avais pas d'argent en main, que faire ?" Soudain, une jeune femme mariée que je ne connaissais pas est venue chez moi et m'a parlé avec beaucoup de gentillesse. Je lui ai demandé : " Pourquoi êtes-vous venue ici ? ". Elle m'a répondu : "Vous n'auriez pas besoin de déménager par hasard ?" J'ai été très surprise et j'ai continué la conversation en demandant : "Oh, pourquoi me demandez-vous cela ?" "J'espère que vous allez emménager chez moi." "Oh là là, comment avez-vous su que j’allais déménager ?" "Comme je cherchais un locataire vraiment gentil et agréable pour notre maison, j'ai demandé à mes connaissances. Puis, j'ai entendu dire que la mère du bébé (la petite âme) qui vit ici est très gentille et qu'elle était susceptible de déménager. Je me suis donc arrêtée dans cette maison pour voir si je pouvais vous rencontrer". Je lui ai demandé : "Où se trouve votre maison ?" "Elle se trouve à Seonae-dong." "Ah, je pensais à une maison plus éloignée de la périphérie." "Venez chez moi. Ma maison est spacieuse et possède un grand jardin potager." Au mot "potager", j'ai ouvert grand les oreilles. Au fond de moi, j'avais envie d'aller voir sa maison tout de suite sans me donner la peine de chercher un autre endroit mais j'hésitais car cela devait coûter cher. C'était dommage de ne pas avoir d'autre choix que de trouver un endroit plus éloigné parce que je n'avais pas d'argent pour me l'offrir. "Et même si vous n'achetez pas de légumes, ceux du jardin sont suffisants pour deux familles. Vous ne devez pas non plus payer la redevance d'assainissement. Les habitants de la campagne évacuent régulièrement toutes les eaux usées de ma maison. Comme j'ai une pompe à eau manuelle, vous n'aurez pas non plus à payer de factures d'eau. Alors, installez-vous chez nous et vivez avec nous, s'il vous plaît, d'accord ? Et il y a un magasin en face de ma maison, alors vous n'aurez pas besoin d'aller loin pour faire vos achats". En entendant l'histoire de la jeune femme mariée, il m'a semblé qu'il n'y avait pas de meilleure condition que celle-là pour moi qui devais économiser jusqu'au dernier centime. "Oh, vraiment ? Je suis sûre que cela plaira aussi à mon mari." Je me suis rendue à cette maison qui convenait parfaitement à deux familles et dont la cour et le potager étaient vastes. C'était très joli. Mon mari, en particulier, s'occupait d'une variété de plantes et cette maison disposait d'une grande cour pour cet usage. J'ai donc eu de plus en plus envie de vivre dans cette maison. Tout ce qui m'importait était de lui faire plaisir et donc chaque facteur, aussi petit soit-il, susceptible de retenir son attention à la maison était important pour moi. Lorsque j'en ai parlé à mon mari, il a été très ravi. Pendant tout ce temps, mes enfants devaient toujours retenir leur souffle en faisant attention à la femme qui vivait à côté de nous et ils ne pouvaient donc pas jouer correctement. Mais maintenant, ils pourraient rire, crier et jouer à leur guise sans avoir à se soucier de l'environnement. Je suis donc allée voir cette maison avec mon mari. Elle nous a satisfaits et nous avons décidé de nous y installer. Cependant, la maison était louée pour 40 000 wons, il me manquait donc 10 000 wons avec l'argent que j'avais en main. (Note du traducteur : à l'époque, le salaire mensuel moyen des fonctionnaires était d'environ 45 000 wons). J'ai donc dû faire une nouvelle demande d'argent à ma tante à Gwangju. La façon de la rembourser n'était pas encourageante, mais c'était le seul choix que je pouvais faire. Maintenant que j'avais l'argent, il me restait à dire à ma propriétaire âgée que je devais déménager. Lorsque je me suis mise à parler, le cœur lourd, elle a tout de suite poussé un profond soupir, m'a serré la main et a pleuré à chaudes larmes. "Comment pourrais-je vivre dans le monde sans toi ? Depuis que je t'ai rencontrée, je vis avec le seul plaisir de te voir, toi qui es comme un ange. Vivre avec toi et te voir m'a rendu heureuse pour la première fois de ma vie. J'ai compté sur toi plus que sur mes propres enfants..." La vieille dame est restée sans voix et a pleuré amèrement. J'avais également le cœur brisé, je lui ai pris la main et nous avons pleuré ensemble. " Mais comment vais-je faire pour vivre à partir de maintenant ? Comment puis-je vivre sans toi ?" La vieille dame était en larmes et pleurait beaucoup en frappant le sol de sa main. J'ai pleuré parce que j'avais pitié d'elle, car elle allait se retrouver à nouveau seule dans une réalité désolante, sans aucune aide. Elle pleurait parce qu'elle ne savait pas quoi faire si elle me laissait partir et elle était désespérément triste. Nous nous sommes serrées l'une contre l'autre et nous avons pleuré ensemble de cette manière. Elle a dit en pleurant : "Je veux mourir avant ton déménagement. Et si je ne meurs pas avant ?". Je l'ai consolée avec de nombreuses paroles réconfortantes mais son chagrin ne s'est pas dissipé. En pensant à la situation pitoyable de cette vieille dame qui devait verser des larmes en secret sans personne pour la soutenir, endurant son travail continuel au milieu des abus de sa famille, J'ai souhaité sincèrement être pour elle un soutien, une force, à ses côtés ... ! Cela m'a brisé le cœur de ne pas pouvoir l'aider plus longtemps, mais je n'avais pas le choix. J'ai eu tellement pitié de la vieille dame que je lui ai acheté, à elle qui allait rester seule, son alcool préféré et quelques plats d'accompagnement pour la dernière fois puis je les ai stockés dans un endroit connu seulement de nous deux en y mettant tout mon cœur et mon amour. J'ai également préparé quelques médicaments d'urgence car elle était analphabète. Je les ai emballés dans du papier bleu, blanc et rouge, et j'ai dessiné des images sur chaque papier d'emballage pour les classer. Sur le papier bleu, j'ai dessiné une tête pour qu'elle puisse " en prendre en cas de mal de tête " ; sur le papier blanc, j'ai dessiné un nombril pour qu'elle puisse " en prendre en cas de mal de ventre " ; et sur le papier rouge, j'ai dessiné un personnage qui tousse pour qu'elle puisse " en prendre en cas de rhume ". Pendant que je lui expliquais au moyen d'images chacun des médicaments, la vieille dame a pleuré tout au long de mon explication ! Son sentiment était bien plus profond qu'un simple sentiment de tristesse causé par la perte d'un être cher. Ses cris de tristesse et le son de ses pleurs étaient suffisamment forts pour être entendus jusque dans la maison de son voisin. Même mes enfants ont pleuré ensemble, et quelqu'un qui vivait dans la maison du dessous s'est précipité en courant pensant que quelque chose avait dû se passer. La vieille dame et moi, nous sommes serrées dans les bras et nous avons pleuré sans cesse pour la dernière fois. J'ai souhaité ardemment que quelqu'un me remplace et vienne en aide à la vieille dame restée seule. Je l'ai laissée derrière moi, accablée par tant de chagrin. Le cœur brisé, nous avons déménagé dans un sanghabang (une pièce avec une porte coulissante au milieu de la pièce pour la diviser et l'utiliser comme deux pièces) à Seonae-dong.
279. Nouveau logement en location (PDF) C'était la première fois que je vivais dans un endroit avec une grande cour, un potager spacieux et des pièces suffisamment grandes ce qui semblait élargir mon cœur. Pour la première fois, je n'avais pas à me soucier des autres locataires car seules deux familles vivaient là : la propriétaire et ma famille. J'étais comblée par la joie de vivre comme dans un rêve et je me disais : "Maintenant, je vais pouvoir partager l'amour au maximum, quel bonheur !". Mais cette joie n'a duré que peu de temps. Je souhaitais partager toute la nourriture et l'amour avec la propriétaire, mais mon cœur était constamment découragé. Je voulais partager mon amour même si je n'avais pas assez d'argent. Ainsi, chaque fois que j'avais un aliment, je le divisais en deux parts égales et le donnais à la famille de la propriétaire. Je souhaitais partager même si la part de ma famille se trouvait réduite à cause de cela. Cependant, cela me faisait de la peine chaque fois que la propriétaire se plaignait de la nourriture que je partageais avec elle. Malgré cela, j'ai continué à offrir mon amour charitable à la famille de la propriétaire parce que je désirais tellement partager mon amour avec elle. J'ai continué à leur donner mon amour en m'occupant de leur bébé et en le nourrissant, mais ils n'ont pas pu comprendre cet amour. Le couple se disputait si souvent que leurs disputes étaient telles qu'ils ont cassé nos pots contenant des sauces et des condiments sans se soucier de nos difficultés financières. Une fois que le récipient était brisé, toutes les sauces précieuses, telles que la pâte de piment rouge, la sauce de soja et la pâte de soja qui avaient été préparées au prix d'efforts considérables se répandaient sur le sol, ce qui les rendait totalement immangeables. Lorsque la sauce soja était renversée sur le sol, je ne pouvais pas la remettre dans un bol. En revanche, pour la pâte de soja et de poivre rouge, j'ai ramassé avec précaution celles qui ne touchaient pas le sol. Ensuite, j'ai fait bouillir la pâte de poivre rouge pour la réutiliser. L'atmosphère dans la maison de cette propriétaire était si froide en permanence que j'en avais le cœur lourd. Il y a eu un incident au cours duquel son enfant a frappé mon aînée sur le front avec une binette, ce qui l'a fait saigner. Malgré cela, elle a plutôt réprimandé mon enfant. Pire encore, elle a utilisé des mots indicibles et aberrants en disant que je devais discipliner mon enfant comme il se doit. Elle était pourtant plus jeune que moi. N'avait-elle pas d'abord pris la peine de passer chez moi et de me cajoler pour que j'emménage dans sa maison ? Elle m'a dit : "Vous n'aurez qu'à vous installer chez moi. Si nous plantons quelque chose dans notre jardin potager, il y aura assez à manger pour les deux familles." "Vous n'aurez pas à aller au marché, à payer la facture d'eau parce que nous utilisons une pompe manuelle, et vous n'aurez pas à payer la facture d'évacuation des eaux usées. Comme il y a une personne qui collecte toutes les eaux usées pour son propre usage, vous n'aurez pas à payer le coût de l'évacuation des eaux usées". J'ai donc répondu : "Puisque la maison sera louée sur la base d'un dépôt, je n'aurai pas à payer de facture mensuelle, n'est-ce pas ?". "Bien sûr. Vous n'aurez rien d'autre à payer. Que d'avantages vous aurez alors ! Alors, venez chez moi, s'il vous plaît." L'attitude de cette femme qui m'avait incité à emménager chez elle par son discours mielleux a changé du tout au tout au bout d'un mois. Suite à sa promesse, j'avais préparé avec difficulté la somme forfaitaire pour le bail de location qui dépassait largement mon budget... Contrairement à son discours mensonger, elle récoltait les légumes avant qu'ils ne soient tout à fait mûrs de peur que notre famille ne les mange alors que nous cultivions le jardin ensemble. Je ne savais pas si elle vendait les légumes récoltés, mais je n'en ai reçu aucun et je n'ai même pas été autorisée à y toucher. Pour couronner le tout, la propriétaire demandait fréquemment une somme d'argent excessive, notamment pour l'utilisation de la pompe et l'évacuation des eaux usées. Cependant, depuis que nous avons emménagé, la pompe n'a pas été cassée une seule fois et les eaux usées n'ont jamais été évacuées. Néanmoins, la propriétaire continuait à exiger une somme d'argent importante et déraisonnable en ajoutant des éléments qui n'existaient pas dans le contrat. Je lui donnais la somme qu'elle me demandait sans lui poser de questions, même si elle m'avait escroquée, tout en économisant de l'argent et en pratiquant le Semchigo, comme si cette somme ne m'appartenait pas depuis le début. Cependant, mes moyens de subsistance sont devenus plus limités, car j'ai dû continuer à payer une somme importante qui n'était pas prévue. Néanmoins, j'ai essayé de la payer autant qu'elle me le demandait en pratiquant le Semchigo comme si l'argent en question n'existait pas non plus pour moi cette fois-ci. Mais ma belle-mère venait de me prendre de l'argent la veille et je n'avais plus rien à lui donner. Pour la première fois, j'ai ouvert la bouche pour en parler gentiment. " Ma chère, c'est vous qui êtes venue me voir en premier pour me dire : " Puisque nous utilisons la pompe, tu n'as pas à payer la facture d'eau, la facture des eaux usées, et il y a une personne qui ramasse toutes les eaux usées, donc je n'ai pas besoin de les payer ". "Et alors ? J'ai continué, "Et vous avez dit que si on plantait quelque chose dans le jardin, on aurait assez de légumes à partager, mais comment se fait-il que cela ne se soit jamais produit ?" "Oh là là, aviez-vous l'intention de vivre gratuitement dans la maison de quelqu'un d'autre ?" Elle était furieuse et hurlait. C'était complètement différent de sa promesse verbale initiale, ce qui m'a mis dans l'embarras. "Non, ce que je voulais dire ne signifie pas que je veux vivre ici gratuitement. De même, je ne désire rien gratuitement. Cependant, les circonstances sont tellement différentes de ce que vous avez dit lorsque vous êtes venue me voir. Mais bon, j'accepterai ce que vous me demandez et je vous le donnerai, alors attendez encore un peu". Je l'ai offert en pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée et j'ai préparé l'argent non sans difficulté et je lui ai donné ce qu'elle demandait. Ainsi, j'ai réussi à apaiser son sentiment de colère.
280. Le roi des mers s'en réjouirait-il ? (PDF) La pompe que nous utilisions ensemble dans la maison n'est pas tombée en panne une seule fois, mais j'ai dû payer beaucoup d'argent pour l'utiliser. L'installation d'eau de cette maison était le pompage manuel et nous ne payions donc pas la facture d'eau. Cependant, chaque fois que la propriétaire me demandait de payer pour l'utilisation de la pompe, et même pour la facture d'eau, je lui payais tout ce qu'elle me demandait. Cependant, j'ai économisé l'eau autant que possible car une utilisation fréquente de ce type de machine l'aurait détériorée. D'ailleurs, la plupart des gens se lavent le visage d'une manière similaire à celle de ma propriétaire pour ce qui est de l'utilisation de l'eau. J'ai vu de nombreuses personnes remplir la bassine d'eau, rincer leur visage savonné avec cette première eau seulement et finir de se laver sans se rincer à nouveau le visage avec de l'eau fraîche. En outre, ces personnes se contentent de vider la bassine pleine d'eau sans même nettoyer suffisamment l'eau savonneuse qui reste sur leur visage. Chaque fois que j'ai vu cela, je me suis sentie vraiment désolée. Parce qu'elles ne se sont même pas lavé le visage en utilisant cette eau si précieuse. En se lavant le visage de cette manière, ces personnes n'étaient pas propres et il restait au moins un peu d'eau savonneuse sur leur visage. Au lieu de prendre une pleine bassine d'eau, de se laver le visage une fois et de la jeter, s'ils avaient divisé la quantité d'eau en plusieurs portions et rincé le savon plusieurs fois, leur visage aurait été beaucoup plus propre à la fin. Cette méthode peut être utilisée pour tout ce que nous lavons. Elle s'applique également au bain des enfants. Même si nous les baignons avec beaucoup d'eau dans une baignoire, si nous ne les rinçons pas à l'eau fraîche à la fin, ils ne seront pas propres. J’avais l'habitude de diviser l'eau que j’avais pompée en plusieurs quantités. Je lavais mes enfants avec la première quantité d’eau, puis je les rinçais deux fois avec les autres quantités d'eau fraîche. De cette manière, je pouvais les laver proprement. Lorsque je prenais un bain, je divisais la quantité totale d'eau que j'avais pompée en petites portions. Je me lavais d'abord avec une petite quantité d'eau, puis je me rinçais plusieurs fois avec les portions d'eau restantes. Je jetais d'abord l'eau que j'avais utilisée puis je récupérais l'eau restante après le rinçage et je l'utilisais pour laver les chiffons. Il en allait de même pour la lessive. Chaque fois que ma famille se lavait, je récupérais l'eau utilisée pour le rinçage et je la réutilisais plus tard pour laver le linge. Pour le linge savonné, j'ai d'abord essoré le savon et je l'ai rincé. Je l'ai fait plusieurs fois et j'ai pu utiliser moins d'eau, ce qui m'a permis de l'économiser. Ensuite, j'ai utilisé de l'eau propre que j'avais conservée pour un usage ultérieur pour le dernier rinçage. En travaillant de cette manière, j'ai pu maintenir tout en état de propreté tout le temps tout en n'utilisant pas beaucoup d'eau. C'était l'époque où je ne connaissais pas du tout Dieu, mais je vivais toujours de cette manière. Je réfléchissais ainsi : "Si j'essaie de conserver et d'utiliser l'eau de cette manière avec tout mon cœur et mon amour, le "Roi de la mer" en sera heureux, n'est-ce pas ? Maintenant que l'eau du robinet est disponible dans tous les foyers, tout le monde a facilement accès à l'eau chez soi. Aujourd'hui, les jeunes générations n'ont qu'à ouvrir le robinet et l'eau jaillit sans qu'il soit nécessaire de dépenser beaucoup d'argent. Le pompage et la nécessité d'économiser l'eau sont peut-être des notions qui leur échappent. Cependant, à l'époque où on vivait dans la pauvreté, les familles aisées avaient des pompes ou des puits, mais la plupart des gens puisaient l'eau dans le puits public du village, très éloigné, mais même cette eau était rare et on ne pouvait pas l'utiliser à volonté. Alors, comme cela devait être difficile de prendre un bain à l'époque ! J'ai économisé toutes les autres choses ainsi que l'eau et j'ai veillé à ce qu'aucune d'entre elles ne soit gaspillées inconsidérément. Même si j'économisais l'eau, la propriétaire me demandait de payer pour l'utilisation de la pompe du puits et me prélevait l'argent. Cette somme était supérieure à la facture d'eau elle-même. Peu de temps après, elle m'a soudain demandé de payer à nouveau la "redevance pour l'eau", ce à quoi j'ai répondu : "Oh, vous m'avez récemment réclamé de l'argent pour l'utilisation de la pompe du puits, n'est-ce pas ?". La propriétaire a alors répondu : "Votre paiement pour la pompe est une redevance pour l'utilisation de ma pompe, et votre paiement pour l'eau est un paiement pour l'utilisation de l'eau de la pompe, alors n'est-il pas juste que vous payiez pour cela ? C'était une affirmation tellement absurde, mais je l'ai immédiatement offerte en recourant au Semchigo comme si j'avais entendu des paroles affectueuses, et je lui ai dit : "D'accord, je vois ce que vous voulez dire, et je vous donnerai l'argent que vous m'avez facturé" et je lui ai de nouveau donné une somme séparée pour l'utilisation de l'eau. Comme j'étais bien décidée, je me suis dit : " Je vais pratiquer le Semchigo comme si je mangeais alors que je meurs de faim un peu plus. " J'ai toujours offert de telles choses en pratiquant le Semchigo. J'avais à peine assez d'argent à cause de ma situation financière précaire, mais je ne me suis pas attardée sur l'argent que je lui ai versé, l'offrant avec Semchigo comme si j'avais aidé les pauvres. Avant que je n'emménage, la propriétaire m'avait intentionnellement fait des avances pour gagner mes faveurs en utilisant toutes sortes de flatteries telles que "Passons un bon moment comme deux familles qui vivent ensemble". Cependant, dès que ma famille a emménagé, elle a commencé à ne parler que d'argent presque tout le temps et n'a cessé de me soutirer des sommes considérables avec ses affirmations absurdes. Le couple se disputait régulièrement dans la maison. Quel que soit l'endroit où nous déménagions, je ne pouvais pas me reposer en paix. Alors que je craignais que leurs disputes n'affectent mes enfants, même à cet endroit, j'ai entendu un grand bruit à l'extérieur, comme si quelque chose de gros venait de se briser. Leurs violentes disputes se produisaient presque tous les jours. C'est pourquoi mes biens ménagers et mes objets de vie ont été fréquemment endommagés en même temps que les leurs. Chacun de mes objets ménagers était très précieux pour moi car nous vivions dans des conditions difficiles avec très peu de biens. Même si, en réalité, j'ai vécu avec le strict minimum, il m'a été beaucoup plus difficile de mener à bien mes tâches ménagères lorsque le peu d'objets que je possédais a été endommagé. Je craignais qu'ils ne cassent à nouveau mes jang-doks (*semblables à des jarres en terre), ce qui aurait pour conséquence de gâcher mes jarres et mes sauces, car je peinais à en préparer ne serait-ce qu'une seule. Lorsque je suis sortie, effrayée par le bruit, j'ai constaté que le couple s'était querellé à tel point que leurs pots contenant de la sauce soja et de la pâte de soja avaient été complètement brisés et que leur sauce soja arrosait la cour. Mes deux enfants, la plus âgée et le plus jeune, étaient effrayés et anxieux. Ils se sont agrippés au bord de ma jupe et se sont cachés derrière mon dos en disant : "Maman, j'ai peur. J'ai tellement peur de ces deux-là". "Ne vous inquiétez pas, mes bébés, tout ira bien bientôt". J'ai apaisé mes enfants effrayés tout en l'offrant en pratiquant le Semchigo comme si nous étions aimés. Je les ai vite fait sortir et je leur ai acheté de quoi grignoter pour les rassurer. J'ai appris plus tard que toutes les personnes qui avaient loué la maison auparavant n'avaient pas pu supporter les exigences excessives de la propriétaire et qu'elles avaient fini par déménager. Quant à la propriétaire, comme tous les locataires précédents, sans exception, avaient déménagé peu de temps après avoir emménagé, elle avait cherché une personne naïve qui aurait pu se permettre de payer une somme forfaitaire pour le bail et qui vivrait pendant la durée du bail tout en supportant ses exigences déraisonnables. Les gens autour de moi disaient que notre famille avait été prise au piège par la propriétaire.
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