- Pourquoi la Vierge pleure-t-Elle?
- Les Témoignages de Julia au cours de la veillée de prières du premier samedi
- Obéissance de Julia |
71. J'ai donné à un mendiant les gâteaux de riz que j'avais tant envie de manger (PDF) Alors que je pleurais, mon cousin Gil-seon m'a rendu visite. Il m'a fait visiter différents endroits de Séoul. Nous sommes allés à Chang-gyeong-won(昌慶苑) et il m'a emmenée sur son lieu de travail aussi. Ses amies, des étudiantes, m'ont vue. Elles m'ont serrée dans leurs bras en me disant que j'étais si jolie, puis ont frotté mes joues contre les leurs et m'ont embrassée. Comme j'étais confuse ! Cependant, j'étais si heureuse car c'était la première fois de ma vie que je recevais un tel amour. Après cela, nous sommes allés chez sa tante, qui tenait un magasin de gâteaux de riz situé dans le marché de Don-am-dong. Comme j'avais envie de manger ces délicieux gâteaux de riz que je n'avais jamais vus auparavant ! Quelque temps plus tard, je suis allée faire une course dans ce magasin de gâteaux de riz. À ma grande surprise, le propriétaire m'a donné quelques gâteaux de riz ! J'avais hâte de les manger, mais je ne pouvais pas le faire car je pensais à ma mère. Faisant semblant de les manger devant le propriétaire, je les ai cachés dans ma poche, bien qu'ils soient huileux. Même si ces gâteaux de riz étaient pour moi, je tremblais comme si je les avais volés en les mettant dans ma poche ! « Si je donne ces gâteaux de riz à ma mère, ne va-t-elle pas les apprécier ? Même si elle me demande d'en manger, je lui laisserai tout manger en disant que j'en ai déjà beaucoup mangés. » Alors que je me dépêchais de rentrer chez moi, j'ai trouvé un mendiant crasseux. Je me suis dit : « Il doit être affamé. » J'ai sorti les gâteaux de riz de ma poche sans aucune hésitation et les lui ai tendus en pratiquant le Semchigo comme si ma mère les avait déjà dégustés. Comme j'étais satisfaite en rentrant chez moi en ayant la sensation que mon estomac était plein !
72. Fin de ma vie à Séoul de cette manière (PDF) Comme je ne pouvais pas retourner dans ma ville natale, j'ai quitté la maison de M. Lee, le membre de l'Assemblée nationale, et je me suis installée dans la maison d'un couple d'enseignants mariés, située à l'arrière de (chez) M. Lee, en tant que leur baby-sitter. Je pouvais déjà m'occuper des bébés avec suffisamment d'aisance pour être reconnue pour cela, après m'être occupée du bébé dans la maison de ma famille maternelle. Je pouvais donc m'occuper du bébé en faisant de mon mieux dans la maison du couple également. Quelle que soit la qualité de mon travail, j'étais blâmée chaque fois que les parents du bébé se disputaient. Même si je faisais de mon mieux, la mère du bébé continuait à me frapper à la tête et au dos. Je pouvais supporter ses coups, mais j'avais tellement peur de ses yeux féroces lorsqu'ils se disputaient. Je ne l'avais jamais vue sourire, même un jour ordinaire. J'étais intimidée par son caractère dur au point de ne plus pouvoir le supporter, mais j'ai fait preuve d'endurance grâce au Semchigo comme si j'étais aimée par elle. Cependant, c'était si dur pour moi de vivre dans un tel environnement conflictuel tous les jours, que j'ai demandé à ma mère : « Maman, on ne peut pas retourner dans notre ville natale maintenant ?. » Elle a répondu : « Tu peux arrêter de faire du baby-sitting chez eux, et rester avec moi, à la place. Nous allons essayer de tenir encore un peu. » Même si je ne l'ai pas raconté en détail à ma mère, elle était déjà au courant de ma situation car les habitants de la ville savaient que la mère du bébé était très agressive. Je suis donc retournée dans la maison du député de l'Assemblée nationale où se trouvait ma mère. Le propriétaire, le membre de l'Assemblée nationale, était très gentil avec moi ; il m'achetait des collations, me tenait les mains comme si j'étais sa propre fille, et me caressait même en me serrant dans ses bras. J'ai donc pu ressentir un amour paternel de sa part. Un jour, il a appelé, « Hong-seon ! » Je lui ai répondu : « Oui ! » sans réfléchir puisque je le considérais comme mon père. Puis, il m'a soudainement serrée dans ses bras et a essayé de m'embrasser sur les lèvres. Stupéfaite, j'ai crié, je suis sortie précipitamment de ses bras et je me suis précipitée chez ma mère. Blottie dans les bras de ma mère, j'ai essayé de ne pas montrer mes larmes. Je lui ai demandé : « Maman, on ne peut pas vraiment aller dans notre ville natale maintenant ? » Puis elle a emballé nos affaires sans me poser de questions. Sans tarder, nous sommes retournées dans notre ville natale. J'étais profondément reconnaissante envers ma mère, et j'en ai même pleuré. J'étais reconnaissante envers ma mère de ne pas m'avoir demandé pourquoi je lui avais demandé de retourner dans notre ville natale, mais d'avoir simplement suivi ma volonté, en devinant seulement ma raison. J'ai décidé fermement que je lui témoignerais un plus grand dévouement par mon affection filiale
73. Ma mère est retournée au colportage et moi à l'école (PDF) Alors que nous sommes allées à Séoul non sans mal, nous sommes rentrées dans notre ville natale sans aucun plan car j'avais peur des hommes. Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir de la peine pour ma mère, qui a dû subir ces moments difficiles pour moi. Ma mère n'a pas eu d'autre choix que de recommencer son travail de colporteuse. J'ai rassemblé quelques enfants qui ne pouvaient pas aller à l'école et j'ai étudié la nuit dans un cours de collège à seo-dang (書堂, une école dans un village). Et ainsi se manifestait mon grand désir d'apprendre. Dans mon village, les gens ne voyaient pas trop la nécessité de poursuivre des études, si bien que sur une centaine de foyers, il n'y avait qu'une ou deux personnes qui étaient allées au collège et en étaient sorties diplômées. Entre-temps, une ‘’école civique supérieure’’ (高等公民學校) mixte a été créée au siège du canton de Bonghwang-myeon (鳳凰面). Le bureau du canton de Myeon supervisait tout. Au début, le bureau a recruté des enseignants et des étudiants et leur a offert une école primaire où étudier. Les enseignants et ceux qui étaient intéressés ont donné leur propre argent petit à petit, unissant leurs efforts pour aider (十匙一飯) à construire une école civique supérieure avec deux salles de classe. De mon village, deux garçons et trois filles, y compris moi, ont commencé à fréquenter cette école. Les adultes du village ont déversé leurs critiques sur moi, disant que j'incitais les enfants qui se tenaient tranquilles à aller à l'école. Non seulement ils m'ont jeté des regards furieux, mais ils ont même sermonné ma mère en disant : « A quoi bon enseigner aux filles ? ».
74. J'ai fait moi-même l’uniforme scolaire (PDF) À l'époque, l'achat d'un uniforme scolaire sur mesure coûtait très cher. Je suis allée au marché de Youngsanpo (榮山浦) avec ma mère et j'ai acheté du tissu pour mon uniforme scolaire. Ensuite, j'ai fabriqué l'uniforme scolaire moi-même. Pour le pantalon d'école, j'ai acheté le pantalon usagé de l'armée américaine et je l'ai teint en noir. À cette époque, il n'était pas facile de repasser les vêtements, alors je pliais bien mes pantalons, je les mettais sous le yo ( une couverture pour le sol en Corée) et je dormais dessus tous les jours. Lorsque je me réveillais le matin, il y avait une ligne sur mon pantalon, comme s'il avait été repassé. Quand je le portais, il avait l'air neuf. J'ai aussi fabriqué deux cols blancs amovibles pour le haut de mon uniforme scolaire et je les ai amidonnés. Lorsque je broyais des pommes de terre, je prenais l'eau jaunâtre qu'elles contenaient et j'attendais que l'amidon coule. Ensuite, je remplaçais l'eau. En renouvelant cette opération plusieurs fois, j'ai pu obtenir l'amidon blanc des pommes de terre. J'ai ensuite vidé le reste de l'eau et il ne restait plus que l'amidon. Après avoir amidonné mon col blanc avec, j'ai collé le col sur la surface brillante d'une jarre coréenne en terre cuite. Le col est alors devenu droit comme s'il avait été repassé. Je m'en suis servi pour mon uniforme scolaire. Tout le monde m'enviait parce que j'étais toujours propre et bien habillée parce que je lavais mon col tous les jours et que je portais les deux cols en alternance. Ils disaient que leurs mères ne le faisaient pas pour eux. Je leur ai donc dit ce que je faisais, mais ils m'ont réprimandé en disant qu'ils n’auraient pas avoir le temps de le faire. Afin d'économiser ne serait-ce qu'un peu de l'argent durement gagné par ma mère, je rendais aussi jolis mes vêtements ordinaires avec du tissu bon marché.
75. Au champ en pleine saison agricole (PDF)
Pendant la saison agricole, il y avait une pénurie de travailleurs dans les campagnes. Les étudiants se rendaient donc dans les champs pour couper l'orge et le riz. Lorsque nous sommes allés aider pour les travaux agricoles, la plupart des étudiants ont coupé une gerbe d'orge à la fois, lentement, et ont fait des erreurs. Mais je me suis efforcée de compenser leur part de travail en coupant trois gerbes à la fois, trois fois en un éclair en pratiquant le Semchigo comme si je m'étais reposée confortablement. J'ai donc fait bouger mes mains avec diligence, même à l'heure du goûter avec le Semchigo, comme si j'avais eu une collation. Mes amis m'ont reproché de faire cela pour être bien vue de notre professeur, mais j'ai pratiqué le Semchigo comme si j'avais entendu des mots d'amour de leur part et j'ai fait de mon mieux pour travailler autant que possible hors de la vue du professeur. Après le travail, les propriétaires des champs me donnaient de la nourriture en secret en disant : « Comme tu sais travailler ! Tu es bien meilleure que nous. » Ensuite, je distribuais toute la nourriture aux enfants en pratiquant le Semchigo comme si je l’avais eue. J'étais reconnaissante de pouvoir faire ce que les autres ne pouvaient pas faire et j'étais heureuse de pouvoir faire les travaux que mes amis ne pouvaient pas terminer, même si cela ne représentait que peu de travail.
76. Les épreuves sont restées avec moi (PDF) C'était si difficile d'étudier. Comme tous les professeurs m'adoraient, mes camarades de classe ont recommencé à dire du mal de moi par envie et jalousie. La plupart d'entre eux n'étaient pas des étudiants ordinaires allant à l'école dans le cursus normal, mais ils étaient plus âgés, donc leur envie et leur jalousie étaient encore plus grandes. En deuxième année de l'école supérieure civique, le professeur Lee Moon-hee, nous a enseigné la littérature coréenne et la littérature. Il m'a demandé d'aller chercher une étudiante vivant à Wau-ri qui avait abandonné ses études au bout du premier semestre et de l'encourager à revenir à l'école. Il m'a également demandé de lui donner des cours particuliers. Après m'être renseigné, j'ai rendu visite à l'élève et l'ai encouragée à revenir à l'école. Après l'école, je lui ai enseigné l'anglais et diverses autres matières progressivement, afin qu'elle puisse rattraper son retard. Puis, elle m'a tellement appréciée qu'elle a commencé à apporter de la nourriture à l'école pour la manger avec moi, disant que tout ce qu'elle voyait lui faisait penser à moi et qu'elle ne pouvait pas en manger chez elle sans moi. Après un certain temps, elle a quasiment rattrapé ce que nous avions appris précédemment. À ce moment-là, deux autres étudiantes du même village m'ont calomniée et ont semé la zizanie entre moi et mon amie. Elles ont toutes deux répandu des rumeurs selon lesquelles j'avais dit des choses que je n'avais pas dites afin de me séparer de mon amie. Par exemple, mon amie ne mettait jamais de collier, mais on lui a dit : « Hong-seon a dit du mal de toi parce que tu portais un collier quand tu étais étudiante. » Pourquoi dirais-je un mensonge aussi ridicule alors que d'habitude je ne parle que rarement ? Cependant, mon amie n'a pas cherché à vérifier ces choses avec moi, mais a simplement cru leurs paroles et a commencé à me détester, en disant : « Comment Hong-seon peut-elle dire un tel mensonge ? Je lui faisais tellement confiance. » Elle a commencé à déverser des injures indicibles à mon égard. Elle s'est jointe à elles et m'a intimidée en sympathisant avec elles avec fierté devant moi. La raison pour laquelle j'ai été chargée de lui enseigner n'était pas dans le but d'être proche d'elle ou d'être aimée par elle. Obéissant aux paroles du professeur, j'ai seulement fait de mon mieux pour elle par amour, laissant derrière moi toutes les choses que je devais faire. Je n'ai pas dit le moindre mot pour me justifier, pratiquant le Semchigo comme si j'étais aimée, mais je n'ai pas pu empêcher mes larmes de couler comme des gouttes de rosée. Puis un jour, une amie nommée Jeong-ja Park s'est approchée de moi et m'a dit : « Tu es si gentille. Je ne comprends pas pourquoi elles te détestent. Au début, je pensais aussi que tu étais une mauvaise personne parce que les gens parlaient mal de toi. Mais après t'avoir observée, j'ai réalisé que tu es vraiment honnête, pure, chaleureuse et gentille. Je ne comprends pas pourquoi elles t'embêtent avec de telles bêtises. Elles sont si bizarres ! Pardonne-moi de t'avoir maudit et détesté en me joignant à elles, car j'ai aussi pensé que tu n'étais pas gentille après avoir écouté ce qu'elles disaient. Entendons-nous bien entre nous maintenant. N'est-ce pas ? » Et elle a ajouté, « Dis-leur que tu n'as pas fait ce que tu n'as pas fait ! Tout le monde sait combien tu lui es dévoué, mais comment se fait-il qu'elle t'ait trahie ? » Mais je lui ai répondu : « Ça va. Il est préférable de ne pas se rapprocher d'une fille comme elle, qui n'écoute que leurs paroles et leurs ragots sans vérifier si c'est vrai ou non. » Elle a dit : « Je suis d'accord. » et m'a serré la main. Je ne peux pas dire à quel point je lui étais reconnaissante. Son père tenait une boutique de tailleur, elle était donc bien nantie. Quand j'avais faim, elle le remarquait et m'emmenait acheter du pain. Nous avons pleuré et ri ensemble et nous avons mangé ensemble en pleurant le pain de l'amitié. Mais les deux filles qui m'ont calomniée répandaient constamment toutes sortes de rumeurs en inventant une histoire disant que j'avais fait des choses que je n'avais pas faites en réalité. Je n'étais pas capable d'étudier parce qu'elles faisaient toutes sortes de coups montés contre moi, si bien que je ne pouvais pas maintenir ma tête droite. En pratiquant Semchigo comme si j'étais aimée, j'ai essayé d'apaiser mon cœur et j'ai fait des efforts pour aller de l’avant dans ma vie, même si la réalité était trop dure pour moi. Ce n'est qu'après avoir appris à connaître le Seigneur, que j'ai réalisé qu'Il avait prévu de garder même mes amies loin de moi afin de m'utiliser comme Son instrument.
77. Veillez à la coupe et à la couture des vêtements (PDF) Mon amie, Jeong-ja Park, m'emmenait parfois chez elle et me faisait manger des plats savoureux. Lorsqu'on me demandait de rester seule dans la pièce pendant qu'elle faisait quelque chose dans la cuisine, je laissais la porte ouverte pour qu'elle puisse me voir. Je faisais cela pour éviter toute suspicion au cas où quelque chose disparaîtrait. Depuis que j'ai été faussement accusée dans l'affaire des aubergines, je ne restais jamais seule dans une pièce, quelle que soit la maison que je visitais. Je regardais le père de Jeong-ja couper et coudre des vêtements. Puis, plus tard, lorsque j'ai utilisé une machine à coudre dans la maison de mon parent, j'ai coupé du tissu et fabriqué des vêtements. Tous ceux qui me voyaient le faire étaient surpris et disaient : « Ouah, comment peux-tu le faire si bien ? ». Lorsque je suis entrée au collège, j'ai acheté du tissu avec ma mère et j'ai fabriqué un uniforme scolaire en estimant approximativement les pièces du patron. À ce moment-là, je pouvais faire divers vêtements correctement en coupant le tissu en biais. Depuis que je suis jeune, je suis capable de faire n'importe quoi juste en le regardant une fois. Et comme je savais ce que quelqu'un allait dire juste en regardant l'expression de son visage, je faisais tout en conséquence. Ainsi, je n'avais jamais entendu quelqu'un me dire : « Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? », « Qu'est-ce que tu fais ? ». Lorsque je donnais un gobelet d'eau à un adulte en pensant que cette personne aimerait boire de l'eau, cette personne était surprise en disant : « Comment avez-vous su que je voulais boire de l'eau ? ». Cela arrivait fréquemment. J'ai vécu presque toute ma vie comme cela et qui pouvait savoir que c'était la vie préparée par le Seigneur ? * Après l'apparition de la Sainte Mère, le Seigneur a repris ce don à la petite âme. C'était parce que manifestement la petite âme, qui est remplie d'amour, aurait utilisé ce talent pour les autres, alors cela aurait pu parfois interférer avec le travail de la Sainte Mère. Notre Seigneur miséricordieux, cependant, lui permet de bénéficier de ce don dans la mesure où elle en a besoin, et au moment où elle en a besoin.
78. La tombe de mon père sans son corps (PDF) Ma mère, qui n'était pas croyante à l'époque, a attendu son mari disparu, refusant de perdre espoir même si elle était sans nouvelles de lui. Mais lorsque j'étais en deuxième année de collège, elle s'est résignée, en pensant : « Il doit être mort », et a décidé de faire une tombe à mon père en enterrant ses vêtements après avoir eu un service funéraire avec un moine bouddhiste (招魂葬). Nous avons décidé de l'emmener dans la montagne de son clan, près de chez nous, et après avoir préparé à manger, nous nous sommes mis en route. À cette époque, il a été décidé de déplacer également les tombes de mes grands-parents. Alors que nous avions presque fini de creuser le sol pour les tombes de mes grands-parents et de mon père, les gens du village sont venus s'y opposer et il y a eu un accrochage. De plus, il pleuvait. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ! La décision a été prise en accord avec les aînés de la famille, mais comme cela a mal tourné, ma mère a pleuré, et j'ai pleuré parce qu'elle pleurait. Les personnes âgées de la famille, qui ont réalisé qu'il était inévitable de déplacer le lieu des tombes, ont cherché un autre endroit un peu partout, puis ont trouvé un lieu appelé "Naegi-ri, Sanpo-myeon, Naju". Ils ont enterré mes grands-parents ensemble et ont fait la tombe de mon père. Lorsque notre groupe était sur le point de rentrer chez lui après avoir terminé, des membres de ma famille au village nous ont dit de prendre un peu de repos avant de rentrer. Pendant que nous nous reposions, ils ont dit : « Nous allons avoir une réunion », alors ma mère et moi sommes sorties et avons attendu la fin de la réunion.
79. Le fils adoptif qu'a eu ma mère (PDF) Ils ont amené un garçon devant nous. Alors que nous nous demandions qui il était, les anciens m’ont dit : « Cet enfant sera désormais ton petit frère. » J'étais abasourdie par cette remarque inattendue, et j'ai regardé le garçon pendant un moment. L'enfant avait l'air mignon. « Oh ! Je ne peux pas croire que maintenant j'ai un petit frère... » Mon cœur était submergé de joie par cet événement inattendu, et je laissais couler mes larmes en silence. Ce jour-là, nous sommes rentrées à la maison avec cet enfant. Le nom de cet enfant était "Heung-seon Yoon" et mon nom était "Hong-seon Yoon". Cela m'a fait l'aimer encore plus car je pensais que cela n'était pas une coïncidence. Cet enfant était le deuxième enfant parmi ses trois frères dans sa fratrie de cinq frères et sœurs de notre clan, le clan Mu-song Yoon (茂松尹氏). Après le décès de sa mère, il a été élevé par sa belle-mère, puis est venu chez nous pour être adopté. Née en tant que fille unique de mon père, qui était le seul fils de la troisième génération, je m'étais sentie seule, sans parents proches ni frères et sœurs, mais soudain, j'ai eu un petit frère. Ma joie était indescriptible. J'ai emmené mon frère adoptif pour étudier, mais il n'aimait pas bien étudier et n'aimait que jouer. Cependant, je le faisais étudier en prenant patience car j'avais résolu de bien enseigner à mon frère au moins et d'en faire une personne respectable, coûte que coûte. Il n'est pas exagéré de dire que c'était mon plaisir et mon espoir. Alors je lui ai dit : « Heung-seon ! Tu dois étudier dur, d'accord ? Peu importe à quel point nous sommes pauvres, je t'enverrai jusqu'à l'université. Alors faisons un effort ensemble. Tu deviendras un grand érudit comme notre père, pas un fermier, d'accord ? » Mon jeune frère a demandé : « Comment faire pour que j’aille à l'université ? » J'ai promis en toute confiance : « Je t'enverrai à l'université, peu importe ce que je dois faire », et ce jour-là, nous avons pris ensemble la résolution d'étudier dur et d'essayer d'aller à l'université, même si cela risquait d'être difficile.
80. Au bout d'une heure, après qu'il ait comploté avec le chauffeur de taxi (PDF) Nous avons accueilli Heung-seon Yoon en tant qu'enfant adopté dans notre foyer. Lorsque nous avons dû le faire entrer dans notre livret de famille, je me suis dit : « Sa famille biologique ne regrette-t-elle pas de l'avoir abandonné ? ». J'ai donc rendu visite à ses parents à la campagne (Naegiri, Sanpo-myeon), pour m'assurer qu'ils étaient d'accord pour cette adoption. Ils m'ont dit : « Nous t'avons déjà donné Heung-seon comme ton frère, n'est-ce pas ? Tu peux faire ce que tu veux avec lui sans t'inquiéter » Je suis partie à l'heure pour le bus de Gwangju à Dado-myeon pour rentrer chez moi à Bonghwang-myeon. La grande sœur de Heung-seon m'a accompagnée à l'arrêt de bus, et il pleuvait des cordes ce jour-là. J'ai partagé mon parapluie avec elle et j'ai attendu le bus, et deux bus sont arrivés en même temps. Elle a indiqué un bus et m'a dit : « C'est le bus qui va à Dado. Prends-le ! » Alors je suis montée dans ce bus. Cependant, la direction que prenait le bus semblait inhabituelle. J'ai demandé au chauffeur du bus, et j'ai appris qu’il allait dans une autre direction. Je suis donc retournée au terminal de Yeongsanpo, une jonction, mais le dernier bus pour ma ville était déjà parti. Je n'avais pas les moyens de prendre un taxi, alors je me demandais ce que je devais faire. Il se trouvait qu'un pharmacien qui tenait une pharmacie à Bongwhang m'a aperçue et m'a dit : « Oh ? Hong-seon Yoon, pourquoi es-tu là ? Tu as raté le bus ? » _ « Oui. » lui ai-je répondu. _ « Alors, heureusement pour toi, je vais prendre un taxi, et tu peux m' accompagner. » _ « Merci. » lui ai-je répondu. Pendant que nous étions dans le taxi, le pharmacien n'arrêtait pas de me parler, mais je ne faisais que regarder par la fenêtre. Puis le taxi s'est arrêté à mi-chemin de la destination. « Pourquoi nous sommes-nous arrêtés ? » Le chauffeur de taxi a dit : « Je ne peux pas avancer parce que la voiture est en panne. Nous pourrons partir après qu'un mécanicien soit venu réparer la voiture », et il est sorti du taxi. La pluie battante avait déjà cessé avant même que je m'en rende compte. Lorsque je suis descendue du taxi, le pharmacien m'a suivie, mais le chauffeur de taxi avait disparu et on ne le voyait plus. Alors que le pharmacien essayait de me parler et de s'approcher de moi à plusieurs reprises, je continuais à m'enfuir en criant intérieurement : « Père, protège-moi ». Après m'être querellée avec lui pendant environ une heure, le chauffeur de taxi a réapparu. Disant que le mécanicien ne pouvait pas venir, il a secoué la voiture plusieurs fois, puis a dit que la voiture était réparée et qu'il pouvait la conduire. Je suis remontée dans le taxi avec le pharmacien puis je suis rentrée à la maison. Comme il ne s'est rien passé, j'ai pensé que cet incident de la journée était tout à fait plausible. J'ai appris plus tard que le pharmacien avait voulu être seul avec moi et avait comploté avec le chauffeur de taxi en lui payant une heure de plus pour que le taxi s'arrête pendant une heure. Après avoir connu Dieu, j'ai réalisé que la raison pour laquelle j'avais été protégée cette nuit-là était le fait que le Seigneur était lui-même intervenu dans cette affaire. Chaque fois que je faisais appel à mon père biologique, Dieu devenait déjà mon vrai père.
|