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- La douleur de Julia
comme âme de
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Extraits du témoignage de de Maman Julia et de sa prière de guérison 
(le 7 octobre 2017)

 

https://youtu.be/XSD5tCnHPLU

bullet03_glitter.gif  Loué soit le Seigneur! Louée soit la Sainte Mère! 

 

Chers frères et sœurs!

Je suis très heureuse de vous accueillir. Avez-vous passé une bonne fête de Chouseok? (Il s’agit d’une fête nationale coréenne qu’on célèbre pour commémorer les ancêtres le 15 août selon le calendrier lunaire.) Beaucoup de gens éprouvent souvent le syndrome de la fête traditionnelle nationale (note : particulièrement les femmes coréennes), mais vous-mêmes, qui êtes armés des Cinq Spiritualités, vous l’avez bien surmonté en offrant gracieusement les prières de la vie ? Oui !

Je crois que vous avez transmis ainsi l’amour dans votre famille en donnant en abondance à chacun de ses membres votre propre goût de l’amour ? Oui ! Bravo ! J’en suis contente. Même si vous ne l’avez fait pas jusqu’à hier, nous pouvons toujours commencer maintenant.

Aujourd’hui, nous célébrons la fête de Notre-Dame du Rosaire. Et, ce mois d’octobre est consacré au saint Rosaire. Puisque c’est le mois du saint chapelet, offrez-vous beaucoup de prières avec votre chapelet ? Comment les offrez-vous ? Le rosaire que vous offrez du fond de l’âme est une offrande de roses fraîches à la Sainte Mère.

Jésus et la Sainte Mère me l’ont bien montré, chaque fois que nous offrons la prière du rosaire avec ferveur, ce sont des roses fraîches qui montent vers la Sainte Mère. Amen! Puis, la Sainte Mère redonne à Jésus la consolation qu’elle a reçue. C’est ainsi que Jésus et la Sainte Mère regardent quels sont ses enfants parmi nous qui lui offrent des roses fraîches.  

Si nous offrons le rosaire de tout cœur et d’une même voix ensemble, les anges du Ciel, tout heureux, dansent aussi en rythme avec nous. Pourtant, lorsque nous récitons le rosaire sans le dire d’une même voix, les anges ne savent pas avec quel rythme ils doivent danser. Par conséquent, notre offrande ne peut pas bien monter à la Sainte Mère.

Les anges seront frustrés de ne pas savoir quel rythme ils doivent suivre. Et puis ils vont arrêter de danser. Cela arrive chaque fois que nous ne prions pas en harmonie.

Le chapelet : qu’est-ce que vous en pensez? C’est une offrande de roses à la Sainte Mère, n’est-ce pas ? Oui ! Si vous voulez l’obtenir comme cadeau, voulez-vous une rose fraîche ou mille ou dix mille roses défraîchies. Une rose fraîche, bien sûr! Imaginez bien comme c’est agréable de recevoir une rose fraîche.

S’il s’agissait de roses défraîchies ou brisées, dix millions de roses ou même dix millions de bouquets de roses ne serviront à rien. C’est plutôt contraignant de s’en débarrasser. Le rosaire que nous offrons du fond de notre cœur a une telle importance qu’il représente une puissante arme capable de chasser les démons.

C’est pourquoi nous offrons la prière du rosaire chaque premier samedi du mois et à chaque jour les bras levés en l’air en faisant le Chemin de Croix. A cet instant-là, la Sainte-Mère et Jésus, les anges et tous les saints sont réunis avec nous. Amen ! Et ils regardent aussi quels sont ses enfants parmi nous qui offrent le rosaire avec une vraie dévotion.

Si nous faisons ainsi, par exemple, « Méditons le premier mystère glorieux, la Résurrection de Jésus », puis tout de suite après, « Notre Père qui es aux cieux… », ce n’est pas une méditation. Je vous exhorte sincèrement d’essayer de méditer. Bien que je vous en aie déjà parlé plusieurs fois, j’ai remarqué qu’il y a beaucoup de fidèles qui ne le font pas.

Puisque Notre Seigneur est ressuscité, nous pourrions méditer la manière dont Il est ressuscité. Puis, l’on peut y ajouter aussi par exemple, «Puisque Jésus Notre Seigneur est ressuscité, aidez-nous à ressusciter. Car nous qui sommes indignes, ne pouvons pas le faire de nous-mêmes, mais Jésus peut le faire. Venez-moi en aide pour que je puisse ressusciter! Et puis si je suis en désaccord avec un prêtre au lieu de le critiquer, je peux prier pour lui en demandant au Seigneur Lui-même de ressusciter ce prêtre. Nous pouvons prier ainsi le rosaire en ajoutant beaucoup de méditations.

Lorsque nous disons, «Méditons le mystère douloureux de Jésus mort sur la Croix », nous ne devrions pas dire tout de suite «Notre Père qui es aux cieux », mais «O, Jésus, Toi qui es mort sur la Croix et enseveli non seulement pour me sauver, tu es aussi ressuscité.» Alors, nous lui sommes vraiment reconnaissants. C’est pourquoi nous devrions méditer lorsque nous offrons la prière du chapelet.  

Cependant, la plupart d’entre nous, nous sommes souvent pressés de faire vite tout le rosaire. Comme vous venez de l’affirmer, que vous préférez recevoir une rose fraîche, offrons ainsi notre rosaire. Nous pouvons commencer dès maintenant à offrir de la sorte notre prière du rosaire. Amen! Faisons un nouveau départ ! Amen!

Je peux vous le dire aussi, ce n’est pas seulement notre offrande du rosaire qui va satisfaire la Sainte Mère mais aussi notre prière de la vie. La Sainte Mère nous regarde ainsi. c’est aussi un acte de que j’accumule dans le Ciel.   

Comme je vous l’ai déjà dit la dernière fois, vous pouvez transmettre votre foi comme l’on fait dans un système de vente pyramidal : Quand je transmets ma foi à une personne, cette personne la transmet à une autre personne. C’est ainsi qu’on double, quadruple qu’on multiplie le nombre des personnes à chaque étape. Tandis que le système de vente pyramidal dans ce monde est fait pour gagner de l’argent, le système pyramidal dans le Ciel, lui, est fait pour accumuler un trésor dans le Ciel. Ne considérez pas ce système pyramidal comme celui de ce monde matériel.

Si je fais cadeau d’un rosaire à quelqu’un, cette personne dira : «Tiens, j’ai prié avec le chapelet de grâce de Naju que j’avais reçu en cadeau, c’est très bien.» Par le même système, si les autres continuent de faire des cadeaux qui se multiplient, cela signifie que j’accumule beaucoup de mérites dans le Ciel comme reçoit beaucoup celui qui est au sommet dans un système de vente pyramidal.  

C’est pareil lorsque nous instruisons les autres des Cinq Spiritualités – la spiritualité de « La Prière de la Vie », la spiritualité de « la vie de Sém-chigo », la Spiritualité de « Amen », la Spiritualité de « la Vie Consacrée » et la Spiritualité de « C’est de ma faute ». Si vous guidez ne serait-ce qu’une seule personne grâce à votre bonne instruction sur les Cinq Spiritualités, vous accumulerez beaucoup de trésors dans le Ciel.

Le rosaire est une rose que nous offrons à la Sainte Mère. La Sainte Mère disait: «Range-les dans le trésor. » puis ces roses s’accumulent l’une après l’autre dans le trésor du Ciel. Si vous lui avez offert cinq roses par chapelet, les cinq roses s’accumulent. Si vous offrez chaque jour cinq dizaines, vous avez déjà cinq roses dans le Ciel, et pour les cinquante dizaines, cinquante roses qui s’accumulent dans le Ciel.  

Cependant si nous pensons pendant la prière du rosaire uniquement au nombre de dizaines, nous ne pouvons pas accumuler de roses. La Sainte Mère me l’a montré. Amen! Je suis revenue à la vie plusieurs fois. Donc, j’ai vu beaucoup de choses. A chaque fois que nous commettons des erreurs, les roses(les mérites et les fruits) que nous avons accumulés dans l’entrepôt du Ciel sont retirés l’une après l’autre et tombent dans le feu. Faisons de grands efforts en sorte qu’elles ne tombent pas dans le feu. Amen !

C’est ainsi au dernier jour que nous monterons escortés par les anges. Et quand nous monterons au Ciel, la Sainte Mère nous appellera en disant : « Viens vite ! » avec une couronne de fleurs. Chacune de nos bonnes actions correspond à une rose qui s’accumule dans le Ciel. Et les anges tressent toutes les roses qui se sont accumulées ainsi jusqu’ici dans le coffre du trésor et dansent avec ce bouquet de roses.

Or, je vous rappelle que les places dans le Ciel ne sont pas toutes réservées au même rang. Il y a des places réservées, plus proches de Jésus et la Sainte Mère, d’autres sont plus éloignées. Quant à nous, puisque nous sommes à bord de « Marie, l’Arche du Salut », si nous vivons sincèrement avec foi selon la parole de Jésus et la Sainte Mère et si nous nous armons des Cinq Spiritualités, nous serons sûrement à côté de Jésus et la Sainte Mère.

En ces temps où la coupe de la juste colère de Dieu le Père est levée très haut, s’Il fait un moindre mouvement, elle coule peu à peu. Nous entendons souvent parler d’un grand nombre d’événements et d’accidents ça et là partout dans le monde. C’est cela dont il s’agit, de la coupe de la juste colère de Dieu qui s’écoule. Pourtant à côté de ces événements et accidents, si nous vivons en suivant la volonté de Jésus et la Sainte Mère dans « Marie, l’Arche du Salut » Notre Mère ouvrira subitement son manteau pour nous.

Mais Aie ! Aie ! Aie ! Nous nous interrogeons sur la grandeur du coeur de la Sainte Mère. Puisqu’elle a dit de « Faire monter tout le monde dans “Marie, l’Arche du Salut ” », nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de la dimension de « Marie, l’Arche du Salut » qui est énorme. son manteau de la Sainte Mère est un manteau plus grand que l’univers.

C’est pourquoi tous les enfants du monde peuvent y entrer. Entrons ensemble nous tous dans les bras de Jésus ainsi que sous le manteau de la Sainte Mère. Amen ! Par conséquent nous devons y aller avec foi, mais à cause du manque de foi, bon nombre de personnes se sont éloignées de l’Arche de Salut : La cause de leur éloignement venait d’abord d’une annonce de la déclaration de l’Archidiocèse de Gwangju, puis ensuite d’un programme d’une émission publique de la chaîne publique (le nom de l’Emission s’appelait le Carnet du Producteur)

Cependant, vous êtes arrivés jusqu’ici aujourd’hui avec votre foi. Amen ! Il y a plus de sept mille fidèles sont venus à la Chapelle Notre-Dame de Naju. Et le gymnase de Naju est plein de pèlerins. Un très grand nombre de personnes sont guéries du cancer et de maladies incurables en venant à Naju. Mais même parmi ces personnes ayant reçu la grâce de la guérison, s’il y a des personnes qui ne viennent plus à Naju à cause de l’émission diffusée à la télévision, c’est parce qu’il leur manquait la foi.

Chers frères et sœurs, parlons de la foi. Nous célébrons le 32ème anniversaire de Notre-Dame de Naju. Il y en a certains parmi nous qui viennent ici depuis 32 ans. Notre directeur de la planification vient depuis 29 ans. Il travaillait au Japon à l’époque, mais venait avec son épouse tous les premiers samedi du mois sans interruption. Si l’on continue comme lui, Notre Seigneur ne l’accueillera-t-il jamais dans le Ciel? Le Seigneur l’y emmènera sans faute.

A propos, rappelons-nous des paroles de la Bible dans les Epîtres de Saint-Paul aux Galates, Chapitre 3, verset 11 : « Par la Loi personne ne devient juste devant Dieu.» Ainsi, nous ne devrions pas nous restreindre à la Loi, quoi qu’elle soit importante. Par la foi ! “car, comme le dit l’Écriture, celui qui est juste par la foi, vivra.” (Amen!)

Aux Etats-Unis, il y a eu un accident de voiture dans laquelle trois personnes étaient montées. Deux personnes blessées grièvement au ventre étaient en train de mourir, tandis que l’étudiant qui était assis avec son petit rosaire de Naju à  droite du chauffeur était sain et sauf. Stupéfait des circonstances, cet étudiant sauvé a vite mis son rosaire sur le ventre blessé de son ami qui s’est alors réanimé. Ensuite, il l’a mis aussi sur le ventre de l’amie de cet ami. Pourtant cet étudiant n’était même pas baptisé selon le rite catholique.  

Ce jour-là, il avait emprunté le chapelet à sa grand-mère grâce auquel il a été guéri. Or la guérison qu’il a eue vient de sa foi. C’est pourquoi, pour la visite de la Chapelle Notre Dame de Naju, vous n’avez pas besoin de vous inquiéter si vous êtes baptisés ou non.

Un Monsieur, Pierre, coréen aux États-Unis, aimait faire la chasse à l’ours. Une fois qu’il était parti à la chasse, il ne rentrait jamais à la maison sans avoir attrapé un ours. Un jour, sa femme lui a proposé d’écouter un disque pendant son voyage et le lui a donné. Sur le moment, il l’a laissé dans un coin de sa voiture sans y faire attention. Mais, la parole de sa femme lui est venue à l’esprit subitement au cours de son voyage. Il était curieux de savoir de quoi il s’agissait. Et en entendant dans le disque, le message d’Amour de la Sainte Mère, il a abandonné sa chasse à l’ours et est retourné immédiatement chez lui. C’était la première fois de sa vie qu’il était rentré chez lui sans faire la chasse.

En rentrant à la maison, il a interrogé sa femme pour savoir comment elle s’était procurée le disque. Alors, sa femme s’imaginait que son mari était rentré en colère. Puisque son mari qui ne rentrait jamais de la chasse sans rapporter quelque chose l’avait interrogée en hâte pour savoir où elle avait acheté le disque, elle avait peur de ce qui s’était passé à son mari. Mais son mari lui a répondu : « Mais non ! Je te demande d’où vient ce bon disque ! » Elle lui a dit alors, « La Sainte Mère pleure et verse des larmes de sang à Naju en Corée… »  A ces paroles, son mari a déclaré : « Je veux être baptisé catholique. » Ainsi, croyant qu’il ne pourrait venir à Notre- Dame de Naju uniquement en tant que catholique, il est venu ici dès qu’il a été baptisé. Amen !

Un grand miracle est arrivé à Pierre pendant sa visite à Naju : Le miracle s’est réalisé grâce à sa foi. Son appareil photo était en panne. Il n’y avait alors aucun endroit pour le faire réparer. Aussi, il n’avait pas l’espoir de l’utiliser. Puis, le miracle du soleil venait de se produire. A l’époque, le mur d’ici était très bas. Le soleil était descendu jusque là-bas, puis il s’était levé et était descendu à plusieurs reprises.

Alors, un bon nombre de personnes qui avaient été guéries du cancer ont vu ce phénomène, tandis que Pierre s’irritait violemment ne pouvant le photographier. Pourtant une idée l’a saisi: « Tiens ! Si le Seigneur réalise ce genre de prodige, peut-être Le fera-t-il pour mon appareil photo ? » Puis il a essayé de prendre des photos avec son appareil. Les photos ont été bien prises. Amen !

Vous savez quelle image représentait la photo qu’il a prise? Une petite tâche de sang était dans le soleil et croissait peu à peu, au début toute petite, ensuite un peu plus grande et à la fin une grande tâche de sang y occupait. Depuis lors, Pierre s’occupe de beaucoup de pauvres en fabriquant du pain industriel en Corée du Nord. Tout cela vient de sa foi.

C’est ainsi, par la foi, que beaucoup de personnes ont été guéries ici à Naju, du cancer, de maladies incurables, et elles sont revenues à la vie. Pour tout cela, je n’ai jamais reçu d’argent. Pendant que je tenais mon salon de coiffure, j’ai gagné une médaille d’or dans un concours international de coiffeurs. Si j’avais continué à gagner de l’argent au lieu de me mettre au service de la Sainte Mère, j’aurais pu acheter plusieurs grands bâtiments. Mais je l’ai abandonné sans aucun regret. Pour suivre notre Seigneur et la Sainte Mère, j’ai tout abandonné. C’est pourquoi je n’ai ni crainte ni souci quoi qu’on dise à mon égard. Amen !

Or je ne pouvais pas bien dormir depuis deux mois jusqu’à aujourd’hui, car la saturation de l’oxygène artériel dans mon corps était tombée jusqu’à 82%, je dormais à l’aide d’un appareil respiratoire chaque nuit et le portais même dans la journée. Malgré tout cela, aujourd’hui, je suis très heureuse et dans la joie de vous accueillir. Amen ! De quoi ne serions-nous pas capables avec la foi ?  

En 1992, lorsque j’ai été reçue à l’Audience papale, j’ai donné au Pape la statue de Notre Dame de Naju. Une jeune sœur, Séraphine des Etats-Unis, accompagnée de son amie, une interprète qui m’avait aidée lors de ma visite à Pittsburg, était venue là-bas. Un jour, elle est tombée en descendant du bus, et son pied s’est mis tout de suite à enfler.  

Ne pouvant plus se relever, elle a décidé de retourner aux Etats-Unis sans poursuivre son voyage. Alors je lui ai proposé de prier en rentrant à l’hôtel où, ensemble, nous avons offert la prière du rosaire avec mon scapulaire. A cet instant, son pied qui était enflé s’est mis à désenfler très rapidement. Quand je l’ai rencontrée le lendemain matin, elle n’avait plus aucun mal à son pied. Ainsi, si nous prions sincèrement avec foi, Notre Seigneur nous écoute et nous aide à nous rétablir corps et âme. Amen !

Malgré mon taux de potassium 12.5 (hyperkaliémie), j’ai cru que le Seigneur allait me guérir. Et dans le cas de notre sœur Maria, on lui a dit qu’elle devait subir la dialyse du rein. Mais elle a été guérie en venant ici à Naju. Amen ! Si elle a été guérie, c’est aussi parce qu’elle avait la foi. Son médecin a dit qu’il devait sans tarder faire une intervention pour sa dialyse du rein. N’est-ce pas, chère sœur Maria ? Oui ! C’est bien grâce à la foi (que vous avez été guérie).

Oui! Pouvez-vous vous lever, s’il vous plaît ? Notre sœur Maria a été guérie de sa maladie grâce à sa foi très ferme. Avez-vous été guérie d’une maladie seulement ? Vous avez été guérie de plusieurs maladies, n’est-ce pas ? Et du cœur aussi ! Maria s’est entièrement rétablie du diabète ainsi que d’une complication à la plante de ses pieds. Son frère qui avait un cancer a été guéri aussi grâce à la foi de Maria. Chers frères et sœurs! Ayez la foi ! Amen. (Asseyez-vous, s’il vous plaît.)

Lorsque j’étais catéchumène, je disais que si je pouvais guérir une personne par ma souffrance, je l’offrirais volontiers. C’est ainsi que moi-même je reçois la grâce de guérison à travers ma douleur. Quand j’ai attrapé une tuberculose pulmonaire, j’ai toussé tellement fort que j’ai craché du sang.

Alors, je me suis rendue dans un hôpital local mais on m’a dit d’aller voir un spécialiste dans un grand hôpital. A l’époque, le meilleur hôpital spécialisé pour la tuberculose pulmonaire était tenu par les protestants. Pourtant au lieu d’aller me faire soigner dans cet hôpital, je suis rentrée chez moi. En rentrant chez moi, j’ai demandé à mon mari, Julio de prier pour moi, mais il m’a dit qu’il n’avait pas reçu le don de guérison.

Je lui ai répondu alors : « Croyez-vous qu’il y ait des personnes particulières qui reçoivent le don de guérison. Il suffit de prier sincèrement avec foi et amour. » Par la suite, lorsque nous avons prié ensemble, j’ai été guérie entièrement le jour-même. Amen ! C’est pourquoi je ne savais pas du tout que j’avais attrapé la tuberculose. Or les coiffeuses subissent obligatoirement un examen de santé tous les six mois. De mon côté, j’étais obligée d’aller à l’hôpital pour faire un bilan médical à cause de ma tuberculose.

Mon médecin traitant à l’Hôpital de Kwangjou m’a demandé si j’avais souffert de la tuberculose. Je lui ai répondu «Non». Mais comme il a répété plusieurs fois la même question, je lui ai répondu : « Absolument pas ! » Alors, il m’a adressé une vive réprimande en me disant : « Ecoutez ! Vous avez un trou dans votre poumon ! » Oui, c’était bien vrai, ce qu’il me disait. « Eh bien ! Je crois que j’ai été guérie au moment où j’ai offert ma prière pour quelqu’un ! » Il m’a dit : « Vous avez une grande flamme de l’Esprit-Saint. » Amen !

Puisque notre directeur de la planification vous a déjà donné des explications sur les messages de la Sainte Mère ainsi que sur la Bible, je vais vous parler un peu de la foi, l’amour et des Cinq Spiritualités. Je crois que c’était en mars 1992. Je ne pouvais pas manger ni dormir pendant plusieurs jours. Il m’était impossible de me tenir debout à cause d’une douleur extrême, à tel point que je ne pouvais même pas aller aux toilettes sans l’aide d’une autre personne.

C’est à cette époque que j’ai commencé à prier en m’offrant pour la conversion des pécheurs, la sanctification du clergé et pour les personnes qui ont avorté. Ainsi, en méditant la souffrance de Jésus sur la Croix, j’ai offert ma prière : « Jésus, comme vous avez souffert en vous donnant de tout votre corps pour la pénitence des pécheurs ? Puisque vous avez subi une telle souffrance sans laquelle, nous pécheurs, nous ne nous repentirions pas, je vais moi-même, unie avec vous, participer à votre souffrance. »  A ce moment-là, j’étais en train de pleurer.

Etant incapable de me tenir debout, j’avais envie d’aller aux toilettes, mais il n’y avait alors personne pour m’aider. Par un concours de circonstances, une jeune sœur, Martha qui habitait dans l’appartement de Sou-gang, a couru vers moi à perdre haleine. Et elle m’a dit : « Ma sœur aînée ! Il y a une personne qui a perdu une grande quantité de sang au point que le portail de la résidence de Sou-gang est taché de son sang et cette personne est en train de mourir.»

Pour cela, j’ai offert la prière de la Vie : « Jésus ! Venez-moi en aide et accordez-moi de la force. » Et puis à mon insu, j’ai demandé à Martha de me soutenir pour que je puisse me lever. A cet instant, j’étais enflammée d’un amour ardent. Puis, après avoir offert ma prière de la Vie en disant : « Je dois me dépêcher pour voir cette personne. », j’ai pu me lever. Je ne l’ai pas réalisé sur le moment. Alors, en un rien de temps, j’avais descendu d’un grand pas l’escalier devant ma chambre et je ne savais pas que je courais à ce moment-là. C’est Martha qui m’a dit que j’étais une excellente athlète en course à pied.

Quand je suis arrivée à la résidence de Sou-gang, un homme âgé d’une soixantaine d’années était gravement blessé à la tête. Après avoir nettoyé sa tête blessée et entachée de sang, j’ai prié : « Seigneur Jésus, je ne peux pas secourir cette personne par mes propres forces. Mais, Jésus ! Puisqu’il n’y a rien d’impossible pour vous, venez-en aide à cette personne pour la sauver. » Or J'étais perplexe ne sachant pas ce qui s’était passé, car tout le devant du portail principal de la résidence était taché du sang alors même que le portail principal était en pierre.  

Il saignait abondamment. Quand j’ai prié après avoir nettoyé son sang, il a ouvert ses yeux un peu et m’a dit : « Eh, Madame, vous êtes comme un ange », ensuite il a refermé ses yeux. Aussi, je l’ai emmené auprès d’un chirurgien d’une clinique qui était près de la résidence, et le médecin lui a cousu trente-sept points de suture à la tête. Puisque sa tête était cassée, le médecin de là-bas qui n’a fait que le traitement d’urgence m’a dit de l’emmener dans un grand hôpital  

Comme vous le savez bien, à l’époque, il n’y avait pas d’appel au numéro 119, et l’on ne pouvait pas appeler non plus un taxi pour les grands blessés. Alors, j’ai appelé Andrea qui avait une voiture, le directeur Rufino et mon mari qui travaillait à son bureau, et nous l’avons conduit à l’hôpital de Naju. Cependant le médecin de l’hôpital ne voulait pas le soigner et il n’a même pas fait passer une radio au blessé. Il a dit : « Il est peu probable que cet homme puisse survivre, car il a saigné trop abondamment. Puisqu’il ne pourra pas passer la journée, emmenez-le chez lui. »

A propos, cet homme qui avait  bu trop d’alcool, avait excrété dans son vêtement et s’agitait beaucoup. Puisque les excrétions s’étaient collées et avaient taché sur tout son corps, imaginez bien quelle odeur épouvantable pouvait se dégager. Si vous n’avez jamais fait l’expérience de sentir les excrétions de ceux qui boivent beaucoup d’alcool, vous ne pouvez certainement pas vous imaginer la chose. Il n’y a pas d’odeur plus nauséabonde que celle-là.

Naturellement, ceux qui étaient présents dans la salle d’urgence se bouchaient tous le nez et nous ont dit de quitter immédiatement la salle. Les médecins eux-mêmes ne s’occupaient pas du tout de lui, parce qu’ils pensaient que cet homme allait mourir. En voyant cela, je l’ai nettoyé avec mon mari Julio, et nous avons acheté des vêtements ainsi que des sous-vêtements pour lui. A l’époque, les équipements dans les hôpitaux n’étaient pas aussi bien installés que ceux d’aujourd’hui. Dans un coin, nous avons essuyé toute la saleté sur son corps. Puis lorsqu’il a voulu excréter alors qu’on venait de l’habiller, nous l’avons emmené aux toilettes…

En m’occupant de lui ainsi, j’étais très heureuse. J’ai essuyé ses selles simplement avec ma main nue. Après avoir fini de le soigner à l’hôpital, il était onze heures. Malgré le fait de n’avoir rien mangé de toute la journée, je n’avais pas faim. Car j’étais plongée dans la pensée d ‘avoir sauvé un homme.’

Comme mon mari m’a accompagnée jusqu’à onze heures du soir, je lui ai exprimé mes remerciements : « Mon cher Julio ! Je vous remercie. Vous vous donnez de la peine ainsi à chaque fois à cause de ta femme.»  Mais mon mari m’a répondu qu’il était très heureux de pouvoir vivre l’amour dans la pratique grâce à moi. J’étais reconnaissante également envers le directeur Rufino ainsi que Andrea. Car je sentais que leur aide auprès du vieux monsieur c’était comme s’ils m’avaient aidé pour ma propre affaire.

Aussi, quand je leur ai exprimé mes remerciements, ils m’ont dit : « Eh bien, c’est nous qui te remercions, parce que tu nous as donné l’occasion de vivre l’amour ainsi. » Nous nous donnions la main dans la main en riant. Alors, j’ai proposé à ces trois personnes d’aller au restaurant et de nourrir le vieux monsieur, tous les trois ont été surpris. Il était normal qu’ils se soient tous étonnés de ma proposition, car c’était insensé de vouloir nourrir un homme qui allait mourir.

Cependant j’étais convaincue. Et puis encore, quand j’ai prié sur place, il a repris conscience : « Jésus ! Je vous implore, transformez le repas que vous allez nous donner en le Sang-Sacré que vous avez versé de Vos Cinq Blessures et en le Précieux Sang de Vos sept Plaies, en Larmes et Larmes de sang, en l’huile parfumée et en le vrai lait, et guérissez le corps et l’âme de ce pauvre homme. » Le Seigneur Jésus m’a répondu :

«Pour tout cela, tu agis ainsi en mettant en œuvre ta foi auprès de Moi. Comment les profanes pourraient-ils s’en rendre compte ? » Aussi, j’ai cherché un restaurant. Nous trouvons aujourd’hui beaucoup de restaurants. Cependant, ceux qui sont ouverts 24 heures sur 24, n’existaient pas à l’époque. Il y avait bien des restaurants pour les chauffeurs qui ouvraient jusqu’à dix heures du soir. Mais il était déjà onze heures passées. Puisqu’il y avait parfois certains restaurants qui fermaient un peu plus tard, nous avons cherché un peu partout à Naju, mais en vain.

En cherchant pendant longtemps un restaurant, nous sommes allés jusqu’à Hampyong. Comme le vieux monsieur avait un grand appétit, il a terminé quatre assiettes du porc sauté. Je voulais dire qu’il a commandé les assiettes l’une après l’autre, quatre fois de suite… Or, je peux vous dire que, à ce moment-là, je n’aurais jamais eu l’idée de penser : « Eh bien, je souffrais beaucoup. Mais finalement, je me porte très bien.» C’est seulement maintenant que je me souviens des circonstances de cet instant-là.

Après avoir terminé notre dîner dans ce restaurant, nous sommes rentrés chez nous avec le vieil homme. A l’époque, nous avions la Statue de la Sainte Mère d’un côté, et, à ce côté-là, il y avait la Chapelle, un bureau et deux chambres. J’ai accueilli cet homme dans l’une de ces chambres, tandis que je priais dans l’autre chambre. Pendant ce temps-là, je suis allée le voir de temps en temps pour voir comment il allait, et il dormait tranquillement. J’ai entendu dire que ceux qui boivent beaucoup d’alcool ronflent fort. Cependant il dormait bien paisiblement sans ronfler.

Alors, en mettant ma tête près de son oreille, j’ai constaté qu’il était bien vivant et qu’il respirait. Le lendemain matin, je l’ai découvert assis dans la chambre. Naturellement, je lui ai demandé s’il allait bien. A ma question, il se demandait ce qui lui était arrivé et il m’a répondu: « Oui, Madame ! Vous êtes comme un ange. » Aussi, l’ai-je examiné en lui disant : « Comment va-t-elle, votre tête ? »  Comme vous le savez bien, lors de l’intervention pour faire des points de suture à la plaie qu’il avait à la tête, on lui avait coupé et rasé les cheveux puis on lui avait mis un pansement.

A ma stupéfaction, le pansement qu’on lui avait mis avait disparu, et sa tête était complètement guérie. Amen ! Aussi, je lui ai demandé en appuyant sur la partie cousue de sa tête si ça ne lui faisait pas mal. « Non, pas du tout ! », a-t-il répondu. Quelle merveille ! N’est-ce pas ? Notre Seigneur procède ainsi avec nous. Aussi, ayons une foi complète à cent pour cent et non à quatre-vingt-dix-neuf virgule neuf pour cent.  

Le vieil homme m’a dit qu’il ne se souvenait pas de ce qu’il lui était arrivé, étant donné qu’il dormait tout en étant bien habillé dans un lieu si accueillant. Il se demandait s’il était au Paradis et c’est pour cela qu’il était en train de se pincer la peau. Après l’avoir interrogé pour savoir s’il ne se rappelait pas ce qui lui était arrivé, je lui ai raconté vaguement l’évènement qui avait eu lieu autour de lui. Alors, il a dit : « C’est vrai. Je m’en souviens maintenant. » Il était maçon. Comme il n’avait pas son propre logement, c’était dans le fouille-tout de la résidence de Sou-gang qui était devenu son logis qu’il dormait et mangeait.

Comme ce fouille-tout de la résidence collective était devenu son logis, il y laissait ses outils de ravaleur et ses propres affaires. Un jour, alors qu’il était rentré à son logis là-bas, il constata que tous ses outils de ravaleur et ses affaires avaient été enlevés. Alors, il a protesté contre ceux qui avaient enlevé ses affaires. Cependant il n’avait aucune aucun droit de protester contre eux d’avoir enlevé ses affaires, car il n’avait pas loué ce fouille-tout. Alors, après avoir bu de l’alcool par dépit, quelqu’un l’a frappé avec un caillou alors qu’il marchait dans un coin de la ruelle du marché. A cet instant, il est tombé par terre en saignant, puis s’est ensuite relevé.

A cause de cette agression qu’il avait subie sur le marché, il a continué à protester contre les habitants de la résidence de Sou-gang, mais en vain. Alors, en pensant : « A quoi bon de vivre de cette manière ? Plutôt mourir que de vivre ainsi. », il s’est cogné la tête d’un mur à l’autre en passant par-ci et par-là, et il avait tellement saigné que le devant de la porte principale de la résidence était couverte de sang. Ayant perdu autant de sang, comment aurait-il pu survivre

Le lendemain, Martha qui m’a présenté ce vieil homme est venue me voir. En le découvrant bien portant, elle a applaudi : « Tiens ! Encore un miracle du Seigneur qui a eu lieu ! » Elle croyait que cet homme allait sûrement mourir, mais il avait survécu. C’était un miracle qui s’était réalisé auprès de cet homme. C’est pourquoi elle a applaudi. Ensuite, ce qu’elle m’a raconté m’a fait très mal au cœur.

Hier, elle venait de quitter la Chapelle de Notre Dame. Puis en découvrant cet homme ensanglanté par terre, elle a accouru auprès des personnes qui se trouvaient dans un supermarché tout près de là pour demander de lui prêter du papier hygiénique. Mais ils ont refusé de lui en donner. Même les policiers du commissariat de police n’ont pris aucune mesure pour cet homme et ils sont partis en disant qu’il allait mourir et n’ont pas prêté de papier hygiénique.

Au moment où les policiers sont partis sans prendre aucune mesure, un grand laps de temps s’était écoulé. Il avait pratiquement perdu tout le sang de son corps. Cependant, il a été sauvé. C’est grâce à la foi. Chers frères et sœurs, nous pouvons faire ainsi si nous avons cette foi et pratiquons les messages d’Amour de Jésus et de la Sainte Mère. Ce n’est pas moi qui l’ai fait. C’est Jésus qui l’a réalisé. Ce n’est vraiment pas de moi.

Le vieil homme a passé ainsi quelques jours ici, heureux. Cependant comme nous avons les pèlerins qui viennent ici, nous ne pouvions plus l’accueillir ici. Nous avons décidé alors de l’aider pour qu’il puisse vivre dans son propre logement : « C’est maintenant nous-mêmes qui devrions chercher une chambre et acheter les outils de ravaleur pour lui. » Et après avoir acheté tous les outils, tout le matériel qu’il lui fallait, nous sommes allés chercher une chambre ce qui a été facile de trouver pour nous.

Cependant après avoir versé le dépôt du contrat, dès que nous nous sommes rendus à ce logement, accompagnés de cet homme, pour régler le reste, à chaque fois l’on nous disait : « Eh ben, dis donc, ce mauvais ivrogne ! Il n’est pas question de l’accepter ! » Puis ils nous ont rendu le dépôt du contrat. Comme vous le savez bien, si le propriétaire rompt un contrat de bail, il doit rendre le double de la somme du contrat à l’engagé. Mais je ne l’ai pas demandé. Et aussi, après avoir trouvé une chambre, dès que j’y ai amené cet homme, le propriétaire épouvanté en le voyant, a dit : « Ce soiffard ! » Tous les propriétaires ont accepté facilement le contrat croyant que c’était moi qui allait loger à cet endroit, mais dès que le vieil homme est apparu, leur réaction était toujours pareille partout à Naju.

Nous avons alors été obligés d’aller jusqu’à la campagne. Mais à la campagne, la réaction des villageois vis-à-vis du vieil homme était semblable. Enfin, nous avons loué une maison entière là-bas et j’ai pensé : ‘Comme il sera logé seul dans une maison indépendante sans partager avec les autres, tout ira bien.’ Pourtant dès que j’ai présenté le vieil homme au propriétaire, celui-ci m’a rendu le dépôt du contrat. Alors j’ai pensé : ‘Aïe ! Aïe ! Cet homme qui est doux comme une brebis devant moi a dû certainement se conduire très mal sous le coup de l’ivresse de sorte que les villageois si éloignés de Naju ne le connaissaient que sous cet aspect.’

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de construire deux chambres pour lui. Frères et sœurs ! Vous connaissez bien la Chambre bénie et la Chambre de grâce bien qu’elles soient démolies aujourd’hui? Elles ont été construites ainsi pour bien l’accueillir à côté de moi, car personne ne voulait le loger. De mon côté, j’étais très heureuse de vivre près de ce vieil homme. Puis environ un mois plus tard, je priais devant la Sainte Mère en tenant sa main.

C’était pendant que je priais avec lui que quelqu’un est venu me chercher pour me dire de rentrer à ma maison principale. Quelques hommes bien bâtis et bien habillés en costume m’attendaient et conversaient entre eux en prenant du thé. Lorsque je suis rentrée, l’on m’a dit que ces messieurs étaient les jeunes frères du maçon. J’ai prononcé spontanément sans me rendre compte ces paroles : « Ah, bon ? » Pourtant c’était mal poli de ma part d’agir ainsi, doutant que ces hommes si beaux si bien habillés aient pu être les frères de ce vieux maçon.

Comme je leur avais dit « Ah, bon ? », je leur ai présenté mes excuses. Mais ce sont eux qui m’ont demandé : « Pardonnez-nous. Vous avez transformé notre frère en une brebis si douce! » Car pendant longtemps, leur frère-aîné s’était trop mal conduit sous le coup de l’ivresse et ne pouvait plus vivre avec sa famille. Et ils m’ont remercié sincèrement que leur frère, abandonné par sa propre famille, s’était transformé en homme grâce à moi.

Ce qui m’a frappé encore dans l’histoire de ce vieil homme, c’est qu’il habitait dans le même quartier que la Chapelle de Notre Dame qui se trouve à Kyo-dong. Leur frères m’ont dit que sa maison n’était pas loin de la Chapelle. Le vieil homme avait une femme et des enfants aussi, mais ceux-ci ne pouvant garder la tête haute avaient envoyé les frères du vieillard au lieu de venir eux-mêmes. Aussi, ils m’ont demandé s’ils pouvaient ramener leur frère. Je leur ai répondu : « Bien sûr que oui, vous devriez faire ainsi. »

C’est ainsi qu’il est rentré chez lui. Nous ne savons pas quand et où nous rencontrerons Jésus. Je me demande maintenant si ce vieil homme-maçon n’était peut-être pas Jésus. Car s’il vivait proche de la Chapelle à Kyo-dong, j’aurais pu le rencontrer au moins une fois. Mais Je ne l’avais jamais vu. Je n’ai jamais revu dans ma vie tous les sans-abris, les handicapés que j’avais aidés. Ils étaient tous Jésus.

Il y a peu de temps encore, je ne pouvais jamais imaginer que ce vieil homme était Jésus. Mais en repensant maintenant à ses mots d’amour qu’il m’a dit : «Madame ! Vous êtes comme un ange. C’est sûr que vous êtes un ange ou une fée venant du ciel. De plus, vous avez aidé un aveugle à retrouver la vue. Aussi, si vous n’étiez pas un ange ou une fée ou Shimcheong (Dans la littérature classique coréenne, le personnage principal qui est connu pour sa piété filiale pour son père aveugle), qui d’autre donc êtes-vous ? »

Un homme qui m’avait parlé ainsi, s’il habitait à Kyo-dong, comment était-il possible de ne jamais le revoir, n’est-ce pas ? Oui ! Au moins il avait envie de me voir et il pouvait venir chez moi pour me revoir. C’est pourquoi nous ne savons pas par quel moyen Jésus vient à nous. Frères et sœurs, considérez ceux qui se trouvent à côté de vous comme s’ils étaient la Sainte Mère et Jésus. Amen. Si nous faisons ainsi, nous n’éprouverons jamais d’un trouble de coeur.

Si votre proche fait quelque chose de mal, vous pouvez vous dire en vous-même : « Eh bien, je ne devrais pas me comporter ainsi. » Et si quelqu’un fait quelque chose de bien, au lieu d’éprouver de l’envie et la jalousie et un sentiment d’infériorité, faites-lui des compliments en disant : « O, moi aussi, je devrais faire ainsi comme lui. » Nous sommes souvent trop avares de compliments. Nous devrions savoir tantôt faire des compliments, et si l’on fait des erreurs, nous pourrions tantôt  encourager et consoler les uns et les autres en faisant de notre mieux. Ce que je viens de dire concerne la vie consacrée dans « les Cinq Spiritualités ».

Quand Martha était venue en criant qu’un homme ensanglanté était en train de mourir dans la résidence de Sou-gang, j’y suis allée en répondant « Amen ». Puis, la vie de « Sém-chigo », bien que je souffre de douleurs extrêmes, j’ai couru vers lui « en considérant que c’était un dialogue avec le Seigneur » comme si j’y allais me reposer «Sém-chigo». Donc, j'étais capable de courir. Même si je souffrais terriblement, j’éprouvais pour lui une grande compassion et je l’ai offert avec grâce.

Je me suis rendue là-bas sans changer de vêtements. Même si c’était piteux de me voir parce que j’étais partie sans changer de vêtements, mais puisque Jésus était avec moi, j’étais heureuse. Cet air joyeux, essayez de l’offrir ainsi sincèrement pour tous les pauvres.

Un jour, alors que j’étais en train d’aller à la messe de dix heures, j’ai vu devant l’église une vieille dame qui a trébuché tout d’un coup. Quand je suis allée la voir, ayant trop bu de l’alcool, elle avait fait ses besoins dans sa culotte. Alors après l’avoir soulevée, je lui ai dit : « Grand-mère, nous allons à l’hôpital. » Elle m’a répondu : «Je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital » _ « N’êtes-vous pas malade ? »  _ « Non, je vais bien »

A l’époque, la messe présidée par un prêtre de l’église ici ne durait que vingt minutes. Comme la messe ne durait que vingt minutes, je voulais revenir auprès d’elle après avoir seulement reçu la sainte communion. C’est pourquoi je lui ai dit : « Grand-mère, dans ce cas, ne partez pas d’ici jusqu’à ce que je revienne.» Je l’ai fait s’asseoir dans un coin. Cependant, dans le cas où cette vieille dame avait été mourante, j’aurais dû d’abord la sauver même si la messe est importante.

Etant donné qu’il ne s’agissait pas d’une personne qui allait mourir, je l’avais fait s’asseoir. Quand je suis revenue de la messe, elle était toujours là. Puis j’ai marché ensemble avec la vieille dame. Or j’étais tombée mal à propos, je portais mes chaussures à talons hauts. A ce moment-là, je me suis dit : « Ah, Cela signifie justement, le sacrifice que je dois payer pour quelqu’un. » Je suis rentrée donc avec la vieille dame à pied de l’église jusqu’à chez moi. J’ai déshabillé la vieille dame et l’ai lavée puis je l’ai habillé des pieds à la tête avec les des vêtements de ma mère.  

A propos de la culotte de la vieille dame, on peut la jeter dans la poubelle, parce qu’une culotte ne coûte pas chère. Mais, moi, je l’ai lavée à la main. Et j’ai prié : «Jésus, j’offre ce sacrifice, guérissez le corps et l’âme de cette vieille dame. Lavez et essuyez proprement, comme cette saleté qui s’enlève, tout ce qui est mauvais dans le corps et l’âme de cette dame, et débouchez tout ce qui est bloqué chez elle » Alors, il y avait à ce moment-là, l’odeur d’un parfum qui se dégageait.

Il est facile de laver une petite culotte salie de selles, même s’il s’agit de celle d’un adulte. Toutefois, celles de ceux qui boivent beaucoup d’alcool, ont une odeur épouvantable. Cependant j’étais si heureuse en lavant la culotte de la vieille dame que je chantonnais à mon insu. Même si je suis dans la souffrance, «Ma vie n’appartient pas à mon égo, mais à notre Seigneur. Faites selon Votre Volonté, car je Vous laisse entièrement mon égo. » Frères et sœurs, abandonnons notre ‘moi’. Renonçons à notre égo ! Amen !

L’égo est quelque chose qui s’enracine profondément en nous. Aussi, même si on l’élimine sans cesse, il est difficile de s’en débarrasser. Aujourd’hui, arrachons complètement ses racines en nous. Amen ! Puis, aimons notre prochain. Vivons l’amour que Jésus nous a donné comme un nouveau commandement. Ne nous blâmons pas les autres. Ne nous dénigrons pas les uns les autres. Ne  semons pas la zizanie. A chaque fois que je fais tout cela, non seulement j’incite mon prochain à commettre un péché, mais aussi, c’est moi-même qui commets un péché, et par conséquent quand on regarde son prochain en ayant des préjugés, on peut commettre encore continuellement des erreurs. Si l’on continue ainsi, cela se propage à d’autres personnes…

Le monde aujourd’hui est devenu ténébreux de sorte que Dieu notre Père est obligé de faire descendre sa punition. Mais nous avons ici des pères très exemplaires. Comme nous sommes armés des Cinq Spiritualités, même si nous avons des défauts, nous faisons des efforts, alors le Paradis est à nous. Cependant, nous devrions prier pour les prêtres qui sont en proie au monde séculier, au lieu de les critiquer et les juger.

Quel que soit le comportement des autres, nous ne devrions pas les juger mais prier pour eux en l’offrant au Seigneur. En nous armant des Cinq Spiritualités, au Dernier Jour, nous monterons au Ciel escortés par les anges et là, nous nous réjouirons du bonheur éternel auprès du Jésus et de la Sainte Mère. Amen. Merci.

Nous allons méditer les messages de Jésus et de la Sainte Mère.

Mettons la main sur la poitrine et méditons bien le message que Jésus nous a donné aujourd’hui. Puis j’espère que vous allez fusionner en vous plongeant entièrement dans le Sacré-Cœur de Jésus et le Cœur Immaculé de la Sainte Mère.

C’est le message d’Amour de Jésus du 16 octobre 2006

« Tous mes enfants bien-aimés! À Naju où j’ai montré à travers ma très chère fille que Je suis vraiment vivant et respire dans l’Eucharistie, que Je suis présent avec ma Chair, mon Sang, mon Ame et ma Divinité, de nombreuses âmes sont maintenant spirituellement et physiquement guéries par la grâce du repentir et viennent à Moi, source de miséricorde et d’amour, en recevant le véritable Sacrement de Confession.

Par ailleurs, grâce à la pratique de la prière de la vie (en tournant tout dans notre vie en prières), ce qui est un raccourci menant tous les enfants de ce monde à la vertu parfaite et à la sainteté, ils progressent vers le chemin de la vertu parfaite et de la sainteté à chaque instant et jour après jour, mais les bergers leur font obstruction. Je vous demande de montrer votre plus grande dévotion filiale pour que les âmes égarées puissent sincèrement se repentir et revenir à Moi. »

C’est le message d’amour de Notre Dame, le 7 octobre 2006.

« Très chers Mes enfants bien-aimés du monde entier! Le sang que mon Fils Jésus et Moi avons versé ne sera jamais vain mais sera transfusé dans les âmes de ceux qui Nous implorent, le cœur grand ouvert. Il guérira leurs maladies du corps et de l’âme, leur apportera joie, amour, et paix, et les mènera à la victoire sur les diables qui envahissent ciel et terre.

Je vous aime tous, quel que soit l’état d’esprit dans lequel vous êtes venus ici. De plus, ne doutez point que beaucoup de mérites s’accumulent au Ciel lorsque vous vous réunissez et priez ensemble. »

Ouvrons tout grand la porte de notre cœur et devenons une âme pure pour accueillir Jésus.

Jésus est mort sur la Croix et enseveli pour nous sauver, et ressuscité des morts le troisième jour. Cela est son espoir pour nous faire ressusciter qui est son amour.

Aujourd’hui encore, nous allons faire un nouveau départ dans l’amour de Jésus et de la Sainte Mère pour vivre une nouvelle vie de résurrection. Comme nous commençons à nouveau, pardonnez-nous toutes nos fautes et si nous ne ressentons pas nos fautes, faites descendre le Saint-Esprit sur chacune de nos têtes pour que nous les ressentions et nous repentissions. Amen. Ainsi, accordez-nous la grâce d’accueillir Jésus en pardonnant sincèrement et en nous réconciliant.

Jésus! Je vous en supplie. Prenez soin de toutes les parties de tous ces enfants et opérez-les avec le Saint-Esprit sans jamais oublier un seul endroit. Opérez leur caractère aussi. Guérissez toutes nos blessures. Amen. Comme Vous connaissez bien toutes nos blessures, lavez, essuyez et percez-les.

Le monde aujourd’hui est recouvert de ténèbres. Pourtant Jésus, Comme Moïse a abandonné le trône et a choisi le chemin de la persécution pour Dieu, nous aussi avons abandonné la richesse et la gloire, la noblesse et l’honneur de ce monde pour prendre le chemin de la persécution. C’est pourquoi Jésus, prenez tous ces enfants qui sont ici sans oublier une seule âme, dans vos bras bien serrés ainsi que dans les bras de la Sainte Mère et faites-les ressusciter à nouveau.

Ainsi, gloire au Seigneur et consolation à la Sainte Mère. Que nous rendions grâce éternellement. Amen

Le troupeau des pauvres est venu voir le Seigneur,
Que le cœur triste et épuisé veut être réconforté

Jésus d’amour, recevez ce pécheur.
Oh ! Seigneur ! Oh, Seigneur !

Oh, Seigneur ! Oh, Seigneur !
Sauvez ce pauvre pécheur.

Que le cœur déchiré par la blessure désire être guéri
Recevez avec amour le corps et l’âme malades

Je vais suivre le Seigneur et la Sainte Mère pour toujours
Oh ! Seigneur ! Oh ! la Sainte Mère, Marie !
Oh ! Seigneur Jésus ! Oh ! Ma Maman

Guérissez ce pauvre pécheur.
Même si les hommes de ce monde ne me reconnaissent pas
Recevez ce pauvre pécheur dans le Sacré-Cœur

Avec le Très Précieux Sang du Seigneur,
avec les Larmes de Sang de la Sainte Mère
Oh ! Seigneur ! Oh ! la Sainte Mère, Marie !

Oh ! Mon Papa ! Oh ! Ma Maman !
Ce pécheur plein de blessures a reçu maintenant la grâce de guérison.
Amen! Alléluia!

En nous armant des Cinq Spiritualités, allons au Paradis. Ce n’est pas seulement que nous allons au Paradis après la mort, mais aussi quand nous nous réjouissons pleinement de la joie, de l’amour et de la paix dans ce monde, c’est cela le paradis. Vivons dans le Paradis terrestre. Amen ! Merci.

Cliquez : Extraits du Témoignage de Maman Julia, le 7 octobre 2017 (PDF)