Préface

Pape Jean Paul II

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Témoignages (#1)

Livre   "Oh, Quel merveilleux Amour
(par le Père Aloysio Chang Hong-Bin)

Vue d'un journaliste

 

Témoignages de février 1992 à juillet 1993

"LES MESSAGES DE LA VEIRGE du 11 février 1992 au 14 avril 1993.
Traduction: Père Raymond SPIES.
"
Père Raymond Spies (Missionnaire en Corée du Sud), Anyang, Corée (14 mai 1993)


"Annexe au Message du 14 avril 1993 : Le signe annoncé par la Vierge ?"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (mardi 27 avril 1993)



 "La Vierge de Naju et la Paroisse de Ha-ou-hyon - Annexe au premier article-"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (lundi 17 mai 1993)


"La Vierge de Naju et la Paroisse de Ha-ou-hyon - Julia de Naju et cette paroisse...
Suite de l'article (du
lundi 17 mai 1993)
"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (lundi 17 mai 1993)



"Les Amis du Très Saint Sacrement"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (en septembre 1992)  


"Qui consolera, aidera et aimera vraiment Marie?  
Qui comprendra ses Larmes? Jésus l'explique Lui-même, "
 Père Raymond Spies, Anyang, Corée (en septembre 1992)  


"Le mercredi 26 mai 1993 et le jeudi 27 mai 1993
En pèlerinage près de la Vierge des Larmes à Naju
" 
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993) 


"Le Lundi 31 mai 1993, Julia de Naju me communiqua plusieurs nouvelles"  
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)  


"Dans la Paroisse de Ha-ou-hyon, le 31 mai 1993, J'ai repris la plume en ce vendredi 11juin !"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)  


"Le Jeudi 17 juin 1993 - Suite et fin des 26 et 27 mai 1993 : Naju... La Vierge...
Enfin fut retrouvé ce qui fut tant cherché ! La Vierge... et les Ténèbres !"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)  


 "Photos : Calice, hostie, croix, sang - Le dimanche 27 juin 1993
(
La journée du Pape en Corée)
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)  



 
"La Vierge de Naju...en face... de la Vierge... du Ciel ! La photo du 30 juin 1993" 
Père Raymond Spies, Anyang, Corée



 
"Le jeudi 22 juillet 1993 - Fête de Sainte Marie-Madeleine" 
Père Raymond Spies, Anyang, Corée


 

"LES MESSAGES DE LA VEIRGE du 11 février 1992 au 14 avril 1993. Traduction: Père Raymond SPIES."
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (14 mai 1993)

Lettre adressée à tous ceux et celles à qui je vais envoyer dès aujourd'hui tous les messages que la Vierge communiqua, ainsi que Jésus, à Julia au cours des années 1992 et 1993. (A ce jour, jusqu'au 14 avril Message adressé au Père Spies et au Père Chang Hong Bin Aloysio, curé à Kwangju et ancien élève des Salésiens.)

Chers Amis,
Je suis bien en retard Le 14 avril dernier, dans son Message, de sa Voix aimable, affectueuse, comme l'écrit Julia, la Vierge m'a rappelé de bien continuer,
sans arrêt, à divulguer els messages et en Corée et dans le monde entier...

Jour pour jour (14 avril... et aujourd'hui 14 mai), je suis parvenu à réaliser le grand désir de la Vierge. sans arrêt, me levant très tôt et continuant très tard dans la soirée, j'ai affronté la "rude pierre de travail" qu'est la traduction des textes coréens : il y en avait treize. Certains m'ont demandé plus de quinze heures de travail, car têtu comme un Auvergnat, que je suis par ma mère auvergnate, de Randan ! je "grattais" mes textes, mes phrases, mes mots, jusqu'au moment où je pouvais enfin dire, rassuré, à la Vierge : "Cela va ainsi ?" Et je pouvais percevoir le "oui, cela va ainsi !"

L'an dernier et cette année, je donnais fréquemment des nouvelles de Naju, mais éparses et surtout dans les circulaires mensuelles que j'envoie aux amis de notre oeuvre pour les plus démunis, en les remerciant de leur don. J'ai écrit ces jours-ci des articles à part sur les événements principaux, y ajoutant d'autres textes complémentaires.

J'aurais aimé, comme par le passé, faire dactylographier par Soeur Adeline, tous mes textes écrits à la main. Depuis mars dernier, Soeur Adeline, qui aura 85 ans en juin, n'arrive plus à le faire, car par manque de calcium, ses mains et ses doigts ne peuvent plus faire ce travail.

Il me faut donc vous envoyer mes feuilles écrites, telles quelles, avec une vue... que vous connaissez et qui n'arrive pas bien à lier les lettres. Les mots semblent décousus. Je demande pardon aux chers lecteurs, lectrices pour la lecture fatigante que cela occasionnera... Je ferai faire de ces... sacrifices... que la Vierge demande de lui donner en aumône, qui L'aident à ... acheter, racheter les âmes qui doivent sortir... de là où elles sont !

Au cours de la messe que je célébrais aujourd'hui, je prierai pour que du "Ciel" descendent les grâces de patience, de miséricorde dont vous aurez besoin pour lire toute ma "littérature", pour employer un des nombreux sens du mot.

Il y aura deux enveloppes : dans l'une les Messages, dans l'autre les articles. J'ajoute des photos : surtout celles en relation avec "l'huile" que nous donne la Vierge et certaines "du Signe de la Vierge" donné aux Pères Chang et Spies le 14 avril 93 : hosties dans les mains. Dans l'une, on y voit un calice et une main qui le soutient.

A Ha-ou-hyon, ma petite paroisse, depuis le 19 mars 1993, une statue semblable à celle de Naju, don de Jésus, dégage sans cesse du parfum et un peu d'huile. Une photo prise le 25 avril montre une hostie dans la main droite, une autre montre des larmes qui ont coulé sur le visage de la Vierge de "France", très grande, apportée jadis par les missionnaires et qui se trouva dans notre église. Veuillez divulguer les messages, selon l'instante prière de la Vierge.

Union de prières. Bien à Vous de tout coeur en Jésus et Marie.

Père Raymond Spies.


 

"Annexe au Message du 14 avril 1993 : Le signe annoncé par la Vierge ?"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (mardi 27 avril 1993) 
 

La Vierge annonça à Julia qu'Elle donnerait un signe particulier aux prêtres qui avaient répondu à son Invitation à La suivre. Ce détail avait été écrit sur la première copie ou plutôt le premier texte du Message du 14 avril dernier que Julia rédigea dans mon bureau, à Anyang. Elle refit un nouveau texte, mieux rédigé, à son retour à Naju. Mais, dans ce deuxième texte, elle n'a pas indiqué la promesse du signe spécial.

Il me semble que ce que je vais connaître par la suite, dans ces notes-ci, est déjà un grand signe. Dans le message, Elle parle même de miracles.

Lorsque la Vierge eût annoncé à Julia le signe particulier, Julia suivit le mouvement intérieur qui la poussa à demander à Julio, son mari, de lui expliquer le fonctionnement de son appareil-photo. Julia n'avait pas l'habitude de manier ce genre d'appareil. Elle prit quelques photos, puis se fit expliquer le maniement de la camera-vidéo portative. Julia, inexpérimentée, "promena" l'appareil... devant la Statue de la Vierge pendant dix à quinze minutes. Qu'est-ce que cela allait donner comme résultat ?

Elle reçut alors un Message de la Vierge, celui que l'on peut lire plus haut.

Comme, depuis une dizaine de jours déjà, il avait été fixé que Julia viendrait me voir en ce mercredi 14 avril, Julia s'en alla après chez le photographe habituel pour faire développer le film des photos prises.

La surprise fut extrême. sur certaines photos de la Vierge, on y voit une grande hostie sur la main droite et sur l'hostie "une forme, un dessin" qui représente une main refermée sur elle-même mais qui tient entre ses doigts un rouleau. Personnellement, vu la faiblesse de mes yeux, je ne pouvais distinguer ce dessin. Je vis les photos au cours de l'après-midi du 14 avril, lorsque Julia était en visite chez moi et me montra les photos. Ce fut une de mes aides qui, quoique... un tant soit peu rébarbative à ces "petits signes", fut la première à distinguer nettement le dessin. Les autres personnes confirmèrent la chose. Et sur ces photos, quand l'hostie se voyait sur la main droite, il n'y avait pas d'hostie sur la main gauche. Sur les autres photos, une hostie plus petite sur la main gauche et aucune hostie sur la main droite.

Julia me remit aussi une copie du film vidéo qu'elle avait préparé dans la matinée en prenant des vues de sa Statue qui continuait à verser de l'huile parfumée.

Elle me raconta qu'elle avait été si surprise en regardant les vues du film vidéo qu'elle en pleura d'émotion.

Je regardais le film vidéo que j'avais reçu de Julia quelques heures avant.

Julia qui avait manié l'appareil de prises de vues, suivit les impulsions de son coeur.. Elle recherchait surtout et avant tout tous les endroits où perlaient des gouttes d'huile parfumée. Elle en était comme à la chasse. On s'en rend compte en regardant les images projetées par le film vidéo.

Mais ces prises de vues dépassent tout ce qu'on aurait pu imaginer et l'inexpérience de Julia et toute sa bonne volonté furent ornées d'un des dons des plus émouvants de la Vierge, du Seigneur pour nous rappeler un des plus grands signes permanents et si négligé, déprécié de l'Amour de Jésus : celui de Jésus toujours avec nous, présent "Dieu et Homme", dans la Sainte Eucharistie.

Julia en passant, repassant, montant et descendant avec son appareil en mains, ne voyait pas et n'imaginait pas ce qui l'attendait de voir.

Qu'est-ce qui apparut à ses yeux et à la vue de ceux qui, avec elle, virent le film vidéo pris par Julia? Le même signe que sur les photos et dont je parle plus haut.

Julia avait promené allègrement ses prises de vues de tous côtés comme un enfant que l'on voit sautiller tout joyeux dans un pré en fleurs, en cueillant de-ci de-là. Au milieu de ces sautillements rapides de l'appareil, des prises de vues de la Statue, je pus voir soudain, une grande hostie sur la main droite. Mais Julia qui n'avait rien vu était passée en vitesse ne se rendant compte de rien. J'espérais revoir la main où était posée l'hostie... mais pas d'espoir. Julia ne pensait qu'aux "gouttes d'huile" et ce n'était que fortuitement qu'elle repassait très rarement devant la main droite où était posée l'hostie.

Je vis ainsi plusieurs fois l'hostie. Mais la dernière fois que Julia passa avec son appareil au-dessus de la main droite où l'on voyait la grande hostie avant que ne se terminent les prises de vues, l'hostie avait disparu... !

Voilà sans doute le signe, le grand Signe de l'Amour infini et toujours présent parmi nous, que la Vierge Marie, notre Mère, voulut montrer aux prêtres qui avaient répondu à son Appel et diffusent ses Messages...

Corée du Sud, Anyang, le mardi 27 avril 1993
P. Raymond Spies

Note importante : Julia fit agrandir les photos dont je parle plus haut. Elle nous fit savoir sa grande surprise : ce n'est pas un "rouleau" qui se trouve dans la main, mais un calice ! Tous les deux : rouleau et calice... ont la "forme arrondie" ! Alors... !

 

"La Vierge de Naju et la Paroisse de Ha-ou-hyon -
Annexe au premier article"    
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (lundi 17 mai 1993)

En relisant, en corrigeant ce que j'ai écrit précédemment (Témoignages sur l'huile parfumée de la Vierge), je me suis rendu compte d'un bien grave oubli. Et cet oubli porte sur ce qu'il y avait de plus important à écrire.

Je me suis étendu sur certains détails, oubliant ce qu'il convenait de se rappeler par-dessus tout, l'apparition de la Vierge Marie, le 19 mai (1993).

J'ai écrit plus haut que, pendant que je jouais en sourdine sur mon harmonium, des bouffées de parfum provenaient de l'espace vide enveloppant l'autel.

Comme je l'ai écrit plus haut encore, après les prières, la plupart des personnes s'étaient regroupées près de l'harmonium. (Les autres détails sont donnés plus haut.)

Soudain, je fis remarquer à Julia que pendant qu'elle et les autres personnes priaient et que je jouais en sourdine à l'harmonnium, des bouffées de parfum s'étaient dirigées vers moi.

Julia fit alors un geste et eut une expression du visage qui manifestèrent l'importance de ce qu'elle avait oublié. L'émotion qu'elle avait dû ressentir, transparut sur son visage et dans sa voix.

Elle s'expliqua: "Pendant les prières, voilà que la Vierge apparut au milieu du choeur au-dessus de l'autel. La Vierge était toute belle, souriait, tenait les mains étendues sur les côtés. Elle nous regardait et répandait son parfum."

Julia s'arrêta de parler. Je lui posai cette question : "Pendant combien de temps la Vierge resta-t-Elle ?"

Réponse de Julia : "Je ne pourrais le dire exactement. Elle resta un certain temps, puis disparut."

Cette réponse correspondait aux instants au cours desquels les bouffées de parfum se déversaient sur nous.

"Grand et profond merci filial à la Vierge Marie, notre Mère qui nous a manifesté sa Joie de se trouver parmi nous.

Louange et Gloire à Dieu, Un et Trin, à son Fils bien-aimé, notre doux Sauveur, Rédempteur Jésus-Christ, Frère et Ami, à l'Esprit d'Amour, de Lumière, de Sagesse et à notre douce Mère Marie, au Coeur Immaculé, Reine du Ciel et de la terre et Refuge des pécheurs."



"La Vierge de Naju et la Paroisse de Ha-ou-hyon -Le lundi 17 mai 1993

Julia de Naju et cette paroisse... Suite de l'article
"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (lundi 17 mai 1993) 

Je connais Julia de Naju depuis le 8 décembre (Fête de l'Immaculée Conception) 1986

Je la rencontrai pour la première fois les 14 et 15 janvier 1987. Ce fut en ce 15 janvier que j'acceptai, à la requête de Julia, de venir à son aide pour faire connaître les messages, etc...

Beaucoup... s'offrirent d'aider la Vierge, d'aider Julia. Mais sur les chemins cahoteux, ils disparurent dans les virages... La Vierge en parle de temps à autre et tout dernièrement dans son Message du 14 avril (1993).

Julia de Naju vint pour la première fois à Ha-ou-hyon, lors de la messe que je célébrai, à 10h 30 le matin, du Premier Samedi de septembre 1990.

Comme j'en ai déjà parlé dans d'autres notes et articles, ces "Premiers Samedis" ont pris place et une place habituelle dans la vie de cette paroisse depuis plus de dix ans. Ce furent quelques chrétiennes très ferventes qui vinrent chez moi, à Anyang. L'initiative partit d'elles.

Leur nombre augmentait, remplissait le couloir assez long de la maison où je réside...

Il fut fixé alors qu'on se réunirait désormais dans ma petite paroisse de Ha-ou-hyon, blottie dans un entrecroisement de montagnes, à quinze minutes en voiture de Anyang, si le trafic est aisé, dans la direction est de Anyang (qui est à plus ou moins 15 ou 17km au sud du Centre de Séoul).

J'avais averti deux mois à l'avance les "fidèles des Premiers Samedis" que Julia viendrait en septembre.

Habituellement, notre église est "bien pleine" en ces jours... Mais en ce premier samedi de septembre, cela dépassa l'imagination. L'église... était comble comme un sac où l'on aurait enfoui et pressé de la ouate. Et comme il n'y a ni chaise ni banc et que l'on s'assoit à même le parquet à la coréenne, il était impossible de s'y faufiler.

Il en était de même tout autour de l'autel, dans la sacristie.

Julia fut placée dans cette nappe vivante à un pas de moi, un peu en arrière, à ma gauche. Je n'avais qu'un petit espace libre : celui de me mouvoir près de l'autel de gauche à droite.

La distribution de la communion se passa dans le calme d'ondulations perpétuelles. Les religieuses présentes m'aidèrent.

Ce fut après la messe que Julia prit la parole. Elle se tint à la seule place libre : auprès de l'autel (là où un diacre se tiendrait à la gauche du prêtre célébrant). Elle parla pendant une heure. J'étais assis sur le siège habituel du célébrant, mais placé à un mètre de l'autel (à l'arrière).

Julia parla avec coeur, chaleur, sans aucun complexe...

Toute l'assemblée écoutait avec la plus intense attention. De temps... à autres, de chaleureux applaudissements. A la fin, ce fut un choeur d'applaudissements. Julia vint s'asseoir sur les talons, à la droite de mon siège, mais un peu en avant près de l'autel.

Lucia Kim qui est "l'âme organisatrice" des Premiers Samedis depuis ses débuts, prit la parole pour remercier, donner quelques avis et à la fin, se tourna ver moi, me priant de donner... la bénédiction finale et "l'au revoir". J'obéis. Je m'en fus me mettre un peu à gauche là où il y avait le micro. Je donnai la bénédiction lentement.

Au milieu des paroles habituelles de cette bénédiction, voilà que je m'arrêtai soudain, sans savoir pourquoi, la main déjà placée à l'avant pour la bénédiction, attendant puis ajoutant le mot "à l'infini" et achevant la bénédiction. Cela de la manière suivante : "Que Dieu tout puissant vous bénisse... (ici l'arrêt..) et j'ajoute : à l'infini, au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit."

Je m'assis à nouveau à mon siège, pensif ! Pourquoi ce "à l'infini" ?

Lucia Kim prit à nouveau le micro...

Julia se tourna, se pencha vers moi, les yeux grands ouverts, exprimant déjà ce qu'elle allait me dire :

"Père, quand vous étiez à l'autel pour donner la bénédiction finale, Jésus apparut, se plaçant derrière vous, un peu sur la droite et bénit toute l'assemblée avec vous!"... -"Vraiment" fis-je - "Oh oui" - De reprendre : "C'est curieux, en revenant m'asseoir, je me suis demandé pour quel motif je m'étais arrêté, la main suspendue un instant et pourquoi j'avais dit le mot "à l'infini"..."

Julia reprit avec élan : "Eh bien, oui, Père : quand vous vous êtes arrêté un moment, la main en l'air, Jésus a arrêté la sienne aussi puis Il a continué avec vous. Ensuite je ne le vis plus." J'ajoutai : "Maintenant, j'ai compris... c'est Jésus qui a arrêté ma main, qui m'a fait dire, en son Nom le mot "à l'infini", car Il bénissait chaque personne présente... de sa bénédiction infinie !"

J'ai oublié ce détail important : au cours de sa causerie, Julia raconta ce qu'elle avait vu au cours de la messe. Au moment de la consécration, la Vierge apparut, se tenant en hauteur, à ma gauche, illuminant toute l'église de la lumière qui se dégageait d'Elle. Elle disparut après la consécration. Mais au moment où commença la récitation du Notre Père, la Vierge apparut à ma gauche tenant de sa main droite, ma main gauche étendue sur le côté (pour la récitation du Notre Père) et tenant de sa main gauche, la main droite de Julia, agenouillée un peu à l'arrière, à gauche de moi. Le Notre Père achevé, la Vierge disparut à nouveau.

Après avoir entendu ces deux récits, les applaudissements et les cris de joie remplirent longuement l'église.

Je revins en arrière : quand Julia m'eut raconté l'apparition de Jésus "m'accompagnant pour bénir", je demandai à Julia de faire connaître aussi cette apparition aux personnes présentes. Elle le fit avec chaleur et affection, expliquant l'arrêt de la main, le "pourquoi" du mot "à l'infini"... A ces paroles, ce fut une explosion de joie qui s'en suivit.

Journée inoubliable.

J'en avais parlé dans une circulaire adressée à nos bienfaiteurs, fin septembre 1990.

Dans ces pages-ci, je désire conserver un texte officiel de ces grâces d'Amour de la part de Jésus et de Marie, sur cette terre bénie de nos "Vieux Chrétiens" qui comptèrent tant de martyrs et leur saint martyr que fut le prêtre missionnaire de leurs ancêtres : Saint Louis Beaulieu.

Ces notes devront servir plus tard pour "L'Histoire de la Vierge de Naju"...

Ici, je joins encore quelques faits, quelques signes qui ont été donnés dans la paroisse de Ha-ou-hyon depuis le 19 mars dernier.J'en ai parlé déjà dans l'article précédent, écrit le 5 mai dernier, sur "La Vierge de Naju et la paroisse de Ha-ou-hyon".

Aujourd'hui, je complète avec quelques nouveaux détails.

Le 1er mai de cette année, qui était aussi le Premier Samedi du mois, nous apporta deux signes à travers une photo prise par Soeur Consolata. Il y avait eu la messe de 10h 30. Après cette messe, il y eut le "Salut au Saint Sacrement" dans sa forme traditionnelle. Cela fait presque quatre ans que le "Salut au Saint Sacrement" a repris sa place parmi les Actes de piété, les Cérémonies Traditionnelles à Ha-ou-hyon. Les chrétiens en sont très contents. Mon évêque, qui en mai 1990, célébra la messe du Premier Samedi, en fut très satisfait.

J'avais demandé à Soeur Consolata de prendre plusieurs photos, lui précisant les moments les plus importants, comme celui où le célébrant donne la bénédiction avec l'ostensoir où est renfermée l'hostie.

Je m'en tiens ici à la photo qui reproduit cette bénédiction. Nous eûmes d'abord la "petite photo" : l'hostie était sombre, brune (?) avec une ligne blanche. Je fis faire une photo plus grande. On put mieux voir. Je demandai à Soeur Consolata de faire reproduire la photo en grandeur 25×20 cm. Ce qu'elle fit.

Soeur Consolata était émue en me montrant la photo.

Elle s'expliqua : "Sur les photos précédentes, même agrandies, on ne voyait pas un détail que l'on peut voir sur celle-ci (grandeur 25×20 cm). Ce n'est pas moi qui l'ai vu la première, mais Soeur Paula (1). En regardant la photo, elle s'aperçut qu'au-dessus des "trois cierges allumés" qui se trouvent (à la gauche en regardant la photo) sur l'autel, on voit la Vierge, très faiblement, tenant l'Enfant Jésus sur sa poitrine..."

Avec mes faibles yeux, je distinguai très peu ce détail, mais toutes les autres personnes qui, près de moi, regardèrent la photo, constatèrent ce détail avec émotion. Certaines firent observer qu'on voyait le même détail sur les trois autres cierges placés à la droite de l'autel (en regardant la photo).

A présent, sur cette grande photo, on distinguait très bien la couleur de l'hostie placée dans l'ostensoir : couleur de sang desséché.

Au cour de ce même "Salut au Saint Sacrement", Soeur Consolata avait plusieurs autres photos, où l'on voit l'ostensoir sur l'autel, la Statue représentant la Vierge de Naju.

Sur ces photos, l'hostie placée dans l'ostensoir apparaît dans sa couleur originale. Seulement sur la photo qui représente la moment où je trace le grand signe de croix de la bénédiction avec l'ostensoir, l'hostie n'a plus a couleur originale, mais celle de sang desséché. Et comme je l'ai dit, on n'y voit qu'une courte ligne d'un blanc grisâtre. (Voir ce que dit Jésus à Julia sur ses larmes de sang, ses sueurs de sang, toujours réelles, mais qu'on ne voit pas, dans le message du 27 mai 1992 : Julia était sur le Calvaire à Jérusalem. Jésus dit : "Si vous avez compris que même maintenant Je verse des sueurs de sang et des larmes de sang, alors vous aussi essuyez mes sueurs de sang. Agir ainsi c'est vraiment mener une vie de pénitence et de réparation.")

P. Raymond Spies - 17 mai 1993

(1) Religieuse en repos à Ha-ou-hyon, consoeur de Soeur Consolata.

 

"Les Amis du Très Saint Sacrement"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (en septembre 1992)  

En Italie, de 1975 à 1979, Jésus confia à un prêtre italien, des "Confidences" à transmettre aux prêtres et aux fidèles.

Ce prêtre est Monseigneur Ottavio Michelini, ancien prêtre émérite du diocèse de Capri et, en ce temps-là, aumônier d'une Association de handicapés physiques à Modène.

Monseigneur Ottavio Michelini mourut le 15 octobre 1979. Il laissait un trésor de consignes que le Seigneur lui dicta pour ce temps-ci, tout comme l'annonce d'un monde nouveau pour très bientôt.

Nous savons à quel point Jésus est délaissé au Saint Sacrement de l'Eucharistie. Pratiquement peu y croient.

Le 17 novembre 1975, Jésus confia à Mgr Ottavio Michelini, sa volonté de voir s'établir dans les paroisses la "Pieuse Union des Amis de Jésus Eucharistie".

Jésus parle :

"Moi, Jésus, Je veux une institution qui développe, de toutes les manières, la foi, la dévotion, l'amour et le culte envers Moi, réellement présent dans le mystère de foi et d'amour par excellence : l'Eucharistie.

1 - A cette Pieuse Union, tous peuvent adhérer, garçons et fillettes, jeunes gens et jeunes filles, hommes et femmes sans distinction d'âge.

2 - Sa finalité est de favoriser, en eux-mêmes et dans les autres, de toutes manières approuvées par l'Eglise, la foi et l'amour envers Moi, réellement présent dans le Mystère Eucharistique.

3 - L'engagement comporte :

-La visite quotidienne à Moi Jésus, présent dans le Tavernacle ou une visite et communion spirituelle faite à la maison, s'il n'est pas possible de se rendre à l'Eglise.

- La sainte communion (au moins) hebdomadaire.

- L'heure d'adoration (au moins) mensuelle.

- La réunion une fois par mois.

4 - Il est bon de tenir un petit registre, avec le nom des adhérents.

5 - C'est le devoir du curé ou de son remplaçant, de diriger le groupe, de développer dans les réunions la catéchèse de l'Eucharistie, de stimuler par l'exemple et par la parole, l'amour envers Moi dans le Très Saint Sacrement.

6 - Cette Pieuse Union sera appelée : "Amis du Très Saint Sacrement".

Moi, Jésus, Je le désire vivement ; qu'on ne perde pas de temps !"
(17 novembre 1975)

Corée du Sud, Anyang
P. Raymond Spies.

P.S : Ces confidences ont été traduites en français et publiées par les Editions du Parvis, en Suisse : CH-1648 Hauteville. La deuxième édition fut publiée en septembre 1992.

 

 

"Qui consolera, aidera et aimera vraiment Marie ?
Qui comprendra ses Larmes ? Jésus l'explique Lui-même"

Jésus a dû quitter la ville de Césarée de Philippe dès les premières lueurs du matin, car maintenant elle est déjà loin avec ses montagnes, et la plaine entoure de nouveau Jésus qui se dirige vers le lac de Méron pour aller ensuite vers celui de Génésareth. Il a avec Lui tous les apôtres et les disciples qui étaient à Césarée. Mais une caravane si nombreuse sur la route n'étonne personne, car on rencontre déjà d'autres caravanes qui se dirigent vers Jérusalem, des caravanes d'israélites ou de prosélytes qui viennent de tous les lieux de la Diaspora et qui désirent rester quelque temps dans la Cité Sainte pour entendre les rabbis et respirer longuement l'air du Temple.

Ils avancent rapidement, sous un soleil déjà haut sur l'horizon, mais qui ne gêne pas encore car c'est un soleil de printemps qui joue avec les feuilles nouvelles et les branches fleuries et qui fait naître des fleurs, des fleurs, des fleurs de tous côtés. La plaine qui précède le lac, n'est qu'un tapis fleuri et l'oeil, en se tournant vers les collines qui l'entourent, les voit couvertes de touffes blanches, légèrement rosées, ou franchement roses, ou roses presque rouges, des différents arbres fruitiers ou bien, en passant près des rares maisons des paysans ou près des maréchaleries ça et là le long de la route, il se réjouit des premiers rosiers fleuris dans les jardins, le long des haies ou contre les murs des maisons.

"Les jardins de Jeanne doivent être tout en fleurs" fait remarquer Simon le Zélote.

Le jardin de Nazareth aussi doit paraître un panier plein de fleurs. Marie est la douce abeille qui va d'un rosier à l'autre, et de ceux-ci aux jasmins qui ne vont pas tarder de fleurir, aux lys dont les boutons paraissent déjà sur les tiges, et Elle cueillera le rameau d'amandier comme elle le fait toujours, et même Elle cueillera le rameau du poirier ou du grenadier pour le mettre dans l'amphore dans sa petite pièce. Quand nous étions enfants nous lui demandions chaque année : "Pourquoi gardes-tu toujours un rameau de l'arbre en fleurs et qu'au contraire tu n'y mets pas les premières roses ?" Et Elle répondait : "Parce que sur ces pétales je vois écrit un ordre qui me vint de Dieu et que je sens l'odeur pure de la brise céleste." Tu t'en souviens, Jude ? demande Jacques d'Alphée à son frère.

"Oui, je m'en souviens. Et je me rappelle que, devenu homme, j'attendais avec anxiété le printemps pour voir Marie se déplacer dans son jardin sous les nuées de ses arbres en fleurs et à travers les haies des premières roses. Je n'ai jamais vu de spectacle plus beau que celui de cette éternelle jeune fille glissant parmi les fleurs, au milieu des vols de colombes..."

"Oh ! allons vite la voir, Seigneur ! Que moi aussi je voie tout cela" supplie Thomas.

"Nous n'avons qu'à accélérer la marche et nous reposer très peu la nuit, pour arriver à temps à Nazareth" répond Jésus.

"Tu me fais ce plaisir, Seigneur ?"

"Oui, Thomas. Nous irons tous à Bethasaïda et puis à Capharnaüm, et là nous nous séparerons, nous pour aller en barque à Tibériade et puis à Nazareth. De cette façon, nous tous, sauf les juifs, nous prendrons des vêtements plus légers. L'hiver est fini."

"Oui et nous allons dire à la Colombe : "Lève-toi vite, ô ma bien-aimée, et viens car l'hiver est passé, la pluie est finie, il y a des fleurs sur la terre... Debout, ô mon amie et viens, colombe qui restes cachée, montre-moi ton visage et fais-moi entendre ta voix."

"Bravo, Jean ! Tu sembles un amoureux qui chante sa chanson à sa belle!" dit Pierre.

"Je le suis. Je le suis de Marie. Je ne vois pas d'autre femme qui éveille mon amour. Il n'y a que Marie que j'aime de tout moi-même."

"Je le disais moi aussi, il y a un mois. N'est-ce pas Seigneur ?" dit Thomas.

"Je croix que nous sommes tous énamourés d'Elle. Un amour si élevé, si céleste !.. Tel qu'il n'y a que cette Femme qui puisse l'inspirer. et l'âme aime complètement son âme, l'esprit aime et admire son intelligence, l'oeil l'admire et se complaît dans sa grâce pure qui donne une affection sans trouble, tout comme quand on regarde une fleur... Marie, la Beauté de la Terre et je crois, la Beauté du Ciel..." dit Matthieu.

"C'est vrai ! C'est vrai ! Tous nous voyons en Marie ce qu'il y a de plus doux dans la femme. A la fois l'enfant pure et la mère très douce. Et on ne sait pas si on l'aime plus pour l'une ou l'autre de ces grâces..." dit Philippe.

"On l'aime parce que c'est "Marie". Voilà !" dit Pierre sentencieusement.

Jésus les a entendu parler et il dit: "Vous avez tous bien parlé. Simon Pierre a très bien parlé. On aime Marie parce que c'est "Marie". Je vous ai dit, en allant à Césarée, que seuls ceux qui uniront une fois parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens des mots : "Jésus, le Christ, le Verbe, le Fils de Dieu et le Fils de l'homme". Mais maintenant aussi je vous dis qu'il y a un autre nom lourd de sens. Et c'est celui de ma Mère. Seulement ceux qui uniront une foi parfaite à un amour parfait arriveront à connaître le vrai sens du nom "Marie", de la Mère du Fils de Dieu.

Et le vrai sens commencera à apparaître clairement aux vrais croyants et aux vrais aimants dans une heure redoutable de déchirement, quand celle qui a enfanté sera suppliciée avec celui qui est né d'elle, quand la Rédemptrice rachètera avec le Rédempteur, aux yeux de tout le monde et pour tous les siècles des siècles."

"Quand ?" demande Barthélémy alors qu'ils se sont arrêtés sur les bords d'un gros ruisseau où boivent de nombreux disciples.

"Arrêtons-nous ici pour partager le pain. Le soleil est au midi. Ce soir nous serons au lac de Méron et nous pourrons raccourcir le chemin avec de petites barques" répond évasivement Jésus.

Tous s'assoient sur l'herbe, tendre et attiédie par le soleil, des bords du ruisseau, et Jean dit : "C'est dommage d'abîmer ces petites fleurs si gentilles. On dirait des morceaux de ciel tombés ici sur les prés. Il y a des centaines et des centaines de myosotis."

"Elles renaîtront plus belles demain" dit Jacques à son frère pour le consoler. "Elles ont fleuri afin de faire au-dessus des mottes une salle de banquet pour le Seigneur."

Jésus offre et bénit la nourriture et tous se mettent à manger allègrement. Les disciples, comme autant de tournesols, regardent tous vers Jésus qui est assis au milieu de la rangée de ses apôtres.

Le repas est vite fini, assaisonné de sérénité et d'eau pure. Mais, comme Jésus reste assis, personne ne bouge. Les disciples aussi s'approchent pour entendre ce que die Jésus que ses apôtres interrogent, et ils l'interrogent encore sur ce qu'il a dit avant de sa Mère.

"Oui. Parce qu'être ma Mère selon la chair, ce serait déjà une grande chose. Pensez que l'on se rappelle Anne d'Elcana parce que mère du prophète Samuel. Mais lui n'était qu'un prophète et pourtant on se souvient de sa mère parce qu'elle l'a engendré. Par conséquent, le souvenir de Marie serait accompagné des plus grands éloges parce qu'Elle a donné au monde Jésus le Sauveur. Mais ce serait peu par rapport à ce que Dieu exige d'Elle pour compléter la mesure requise pour la rédemption du monde. Marie ne décevra pas le désir de Dieu. Elle ne l'a jamais déçu. Depuis la requête d'un amour total à celle d'un sacrifice total, Elle s'est donnée et Elle se donnera. Et quand Elle aura consommé le plus grand sacrifice, avec Moi, pour Moi et pour le monde, alors les vrais fidèles et les vrais aimants comprendront le vrai sens de son Nom. Et dans les siècles des siècles, il sera accordé de le savoir à tout véritable fidèle, à tout véritable aimant. Le nom de la Grande Mère, de la sainte Nourrice qui allaitera dans les siècles des siècles les enfants du Christ par se pleurs, pour les faire croître à la Vie des Cieux."

"Pleurer, Seigneur ? Elle doit pleurer ta Mère ?" demande l'Iscariote.

"Toute mère pleure et la mienne pleurera plus que toute autre."

"Mais pourquoi? J'ai fait quelquefois pleurer ma mère parce que je ne suis pas toujours un bon fils. Mais Toi ! Tu ne donneras jamais de douleur à ta Mère."

"Non. En effet je ne lui donne pas de douleur en tant que Fils, mais je lui en donnerai en tant que Rédempteur. Il y en aura deux qui feront verser à ma Mère des pleurs qui n'auront pas de fin : Moi pour sauver l'Humanité et l'Humanité par son continuel péché. Tout homme qui a vécu, vit ou vivra coûte des larmes à Marie."

"Mais pourquoi ?" demande Jacques de Zébédée, étonné.

"Parce que tout homme me coûte des tortures à Moi, pour le racheter."

 

"Le mercredi 26 mai 1993 et le jeudi 27 mai 1993-
En pèlerinage près de la Vierge des Larmes à Naju"  
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)

Depuis des mois, je ne m'étais plus rendu près de la Vierge de Naju. La dernière fois remonte au 24 novembre 1992.

En cette dernière visite - j'avais d'abord rencontré Mgr Victorino Youn, archeve^^que de Kwangju - la Vierge redonna le signe de sa Présence, de son Amour, de son Amitié en faisant couler de l'huile parfumée de la Statue, au moment où je la pris entre mes mains.

J'ai écrit un article sur cette journée mémorable.

Je ne voulais plus attendre, retarder mon voyage en ce mois de mai. Par avion, j'arrivai vers 9h du matin à Kwangju. Je me rendis d'abord chez les Soeurs Assomptionnistes qui y ont leur noviciat. Je désirais saluer et revoir Soeur Christiane-Marie, française, âgée de plus de 82 ans et encore très active, ainsi que la Soeur Supérieure Générale de la Congrégation.

Ce ne fut que dans l'après-midi que je me rendis seul à Naju, en taxi.

Mais vers 11h du matin, Lubino Park, l'aide habituel de la Vierge auprès des pèlerins, me téléphona, me contacta alors que j'étais chez les Soeurs. Il me dit : "... Père, vers quelle heure êtes-vous parti ?"

Ma réponse : "Notre avions s'envola vers 8h..." - Lubino : "Oui, c'est alors que l'huile parfumée commença à couler plus abondamment..." Un cas identique, avec les larmes, s'était produit en mai 1988.

J'arrivai vers 2 heures de l'après-midi à la chapelle. Park Lubino était dehors, vigilant. Il n'y avait que quelques personnes qui priaient isolément, dans le calme le plus profond. Je n'allai pas jusqu'à l'avant ; je restai, moi aussi, isolé, sur le côté à l'arrière. Il y avait le plus grand calme. Le recueillement fut aisé. Un homme qui avait prié très longuement, sans bouger, dans la même position qu'un "Bouddha assis, pieds croisés" se leva et me pria de l'entendre en confession... Entre-temps, Julia, au corps souvent très souffrant, avait pu quitter sa mansarde et se trouvait assez près de la Vierge. Elle arriva vers moi pour me saluer. Elle était comme sans force. Elle me conduisit tout au devant de la Statue, me montrant à quel point l'huile apparaissait et coulait très paisiblement.

Julia me prit la main, me priant de presser mon pouce à un endroit creux où de l'huile était rassemblée. Tenant ma main, elle me fit faire un signe de croix sur mes yeux malades.

Le jeudi 27 mai, j'arrivai vers 10h 30 près de la Statue. Un petit nombre de personnes était déjà là, priant. Toutes se levèrent en me voyant pour me saluer. Cette fois-ci, j'allais de suite me placer tout près de la Statue, sur le côté, afin que tous puissent continuer à bien voir la Vierge.

Je restai là, debout, sans bouger, en regardant que le Visage de la Vierge. La prière ? Des pensées qui "entouraient bien des personnes... et des choses..." Le Pape, le Clergé, les "fidèles à Jésus", à sa Parole, au Pape... les autres... les chrétiens... non-chrétiens... le Mal, Satan ne laissant qu'une poignée de vrais croyants, de vrais aimants à Dieu, au Christ, à la Vierge... les âmes embourbées dans la fange du boulier de Satan... etc. Je répétais: "Douce Vierge Marie, montre-moi, montre-nous ton Visage..."

Et j'étais dans ces pensées -entretiens, causettes, prières - lorsqu'une dame au bon coeur, s'approcha de moi et me souffla : "Père, venez, venez vous asseoir." Je ne voulus pas laisser son aimable désir, invitation sans réponse et j'allai m'asseoir à l'endroit où elle avait placé une chaise. Pas loin de la VIerge. Je récitai le chapelet. J'avais récité quelques dizaines lorsque Julia et Lubino arrivèrent vers onze heures un quart et se placèrent devant la Statue, debout. Soudain, Julia s'écroula lourdement assise sur ses talons, peu après, son corps tomba en arrière, du côté droit.

Puis, le corps de Julia en un éclair se raidit tout droit, les bras dirigés sur les côtés, la tête tournée vers le haut. Je regardais ma montre : 11h 22. Park Lubino s'était écarté déjà avant.

Je regardais de temps à autre. Je l'avais vue ainsi plusieurs fois par le passé. Elle était entrée en extase. Sûrement que la Vierge lui donnait un message.

Puis soudain, elle se redressa, se retrouvant à genoux devant la Vierge et faisant vivement le signe de croix.

Je regardai ma montre : tout cela s'était passé en quatre ou cinq minutes.

Après un court instant, Julia se redressa et rapidement vint vers moi, et s'asseyant sur ses talons, encore agitée par ce qui avait dû être dit par la Vierge et par ce qui avait pu se passer, elle me dit d'une voix vive et rapide, comme suppliante : "Père, la Vierge a dit : "C'est l'heure du combat..., dis au Père Pha (Spies) et au Père Chang... d'aller à la montagne, là Je donnerai un signe par eux..."

Julia de continuer : "Que faire ?" - Elle fit cette question car elle savait que je ne disposais pas de beaucoup de temps, ayant à me trouver à l'aéroport de Kwangju à 3h 20. Julia me dit qu'on pouvait arriver en 20 ou 25 minuites à la montagne.

Il s'agit de l'endroit que la Vierge indiqua à Julia en Novembre 1991, comme choisi par Elle pour l'édification d'un Sanctuaire. A cet endroit, la Vierge montra deux emplacements : actuellement ce sont deux sources d'eau. Julia appelle l'une des sources : "la source de la Vierge" et l'autre source : "la source de Jésus".

Je conclus en disant à Julia : "Il faut obéir à l'ordre de la Vierge." J'avais à peine terminé ces mots, qu'une dame au prénom de Colomba, assidue à tenir compagnie à la Vierge, de dire : "A peine le Père eut-il terminé de dire qu'il faut obéir, une forte bouffée de parfum est venue sur nous." C'était exact.

Nous nous préparâmes à partir. Julia téléphona au Père Chang Hong-Bin Aloysio, curé à Kwangju pour lui faire connaître la Volonté de la Vierge.

Ce fut Colomba qui allait nous conduire avec son auto à la montagne.

J'allais entrer dans l'auto lorsqu'une pèlerine m'appela, me montrant le soleil : "Père, qu'est-ce que signifie ce grand halo qui vient d'entourer le soleil ?" Je regardai, les autres personnes regardèrent.

En effet, le soleil, placé exactement au-dessus, brillait de toute sa lumière et était entouré d'un grand halo qui semblait vibrer. En regardant, je réfléchis... et me rappelant les paroles de la Vierge et son ordre et les signes semblables qu'Elle avait donnés sur cette montagne en novembre 1991, je répondis : "C'est probablement un Signe de la Présence, de l'Amour du Seigneur qui nous bénit, nous qui sommes ici près de la Vierge." Julia qui venait d'arriver confirma ce que je venais de répondre à la dame qui m'interrogea.

En auto, il nous fallut un peu plus de vingt minutes pour parvenir à l'endroit indiqué par la Vierge. C'était au bout d'une assez étroite vallée qui se refermait par de belles montagnes peu élevées.

En descendant de l'auto, nous regardâmes les montagnes environnantes, leur bel aspect.

Nous nous retrouvions sur une assez vaste esplanade qui avait été faite en coupant le flanc d'une montagne vers le bas.

La Vierge avait dit qu'Elle donnerait un signe.

Julia avait compris que ce serait le "signe du soleil" comme elle l'avait eu en novembre 1991. Le Père Chang, Lubino Park et d'autres personnes aussi en avaient été témoins.

Julia avait pris avec elle l'appareil-photo de son mari, Julio. Lubino et Sébastiano avaient emporté le leur.

Je les regardais. J'essayais de regarder un instant, en un éclair, le soleil : impossible, mes yeux trop faibles n'en supportaient pas l'intense et éblouissante clarté.

Comment pourrais-je voir le signe que la Vierge veut donner ?

La continuation de ma pensée fut coupée par la voix de Sébastiano qui, me mettant entre les mains son très bon appareil-photo, me dit : "Prenez cet appareil, j'y ai placé un film. Prenez vous-même les photos."

"Moi ? fis-je, mais je vois à peine et je ne pourrais pas supporter une seconde l'éclat de la lumière."

Je pense que Sébastiano avait compris la phrase de la Vierge : "... Je donnerai un signe par l'intermédiaire du Père Pha (Spies)."

C'était donc moi qui avais à prendre des photos.

Je constatai qu'il y avait à l'appareil, à l'ouverture vitrée par où on regarde l'objectif, un filtre tamisant la lumière.

Mais avant de diriger l'appareil vers l'objectif qui était exclusivement le soleil, je risquai un regard rapide, les yeux presque fermés, vers le soleil : il avait commencé ses déplacements giratoires.

Je n'hésitais plus...! Et à la grâce de Dieu, avec l'aide de la Vierge pour diriger ma pensée et l'opération de l'appareil. Le soleil était encore plus éblouissant : un spectacle féerique. Il faudrait pas mal de lignes pour décrire tout ce qui se présentait à la vue.

Il aurait été impossible de prendre des photos valables, si dans son ballottement continuel, le soleil ne s'était pas arrêté chaque fois, pendant un moment suffisant... pour se donner une pose et permettre qu'on le photographie. Il se... comporta ainsi jusqu'à la fin des prises de photos. Deux films de trente-six poses furent employés par moi.

Sans arrêt, il fallait suivre les mouvements de danse du soleil, nous obligeant (Julia, Lubino et moi) à aller de l'avant, de l'arrière, sur les côtés, attendant l'instant l'arrêt.

Ce fut en prenant les photos avec le deuxième film qu'il y eut soudain, une lumière si intense et si éblouissante, dépassant sans comparaison celle du soleil, que je criais : "Oh ! quelle lumière !"

Julia et les autres personnes présentes manifestèrent, elles aussi, leur surprise et leur admiration. Encore maintenant, je ne peux oublier cette éblouissante irradiation de la lumière.

Julia qui fit développer les films, me dit que les photos étaient très belles et qu'elles m'en enverraient de suite. Elle me dit: "Je pensais qu'il y aurait "une vue spéciale" (la Vierge?) sur la photo prise au moment où la lumière fut soudain si intense, mais il n'y avait "rien de ce que j'espérais". Peut-être ce "signe" a été donné sur la photo que, vous, vous avez prise à ce moment."

Sébastiano m'offrit le deuxième film des photos que j'avais prises. Je portai ce film chez mon photographe habituel, le jeudi 27 mai, à mon retour. Il pourra me fournir les photos le lundi 31 mai, fête de la Visitation.

Sans doute, le "Signe de la Vierge" y sera ? Je pense à une "chose" ! Cette pensée est-elle celle de la Vierge ? Sous peu, je le saurai. Je n'ai jamais "cherché", même pensé à avoir, recevoir des signes. Je laisse, je confie "cela" à la Pensée, à la Volonté du Seigneur.

La Vierge a dit : "Je donnerai un signe par l'intermédiaire du... Père Pha." Ce signe est donc pour tous. Et j'en suis heureux... pour tous et ... par là, pour moi !

Peu après les prises de vues, le soleil reprit son calme... pour reprendre son mouvement en avant continuel, parfait, imperceptible, toujours fidèle à ... son horaire, depuis sa création. Ses danses ne l'auront pas mis en retard.

Alors Julia nous guida vers la première source d'eau que la Vierge lui montra en novembre 1991.

L'endroit est... bien placé pour les futurs pèlerins, juste au bord du chemin qui conduit... plus haut dans la montagne (à droite). A cet endroit, il n'y avait eu que des pierres. Rien ne filtrait à l'extérieur, même en mince filet d'eau sur la terre, entre les pierres.

Julia y avait déplacé des pierres et de la terre. Elle prépara un petit espace en forme de cuvette, avec une ouverture vers le bas pour laisser l'espace à l'écoulement de l'eau.

A notre arrivée à la source, Julia me demanda : "Père, sentez-nous 'quelque chose'?" - "Oui" fis-je, "une très agréable odeur de parfum". Or, mon odorat est des plus faibles aussi. Julia ajouta : "Les autres personnes qui viennent pour prendre de cette eau ne perçoivent pas ce parfum. Je ne sais pas comment le bruit s'est répandu, mais il y a des gens qui viennent ici pour puiser de cette eau et l'emporter chez eux." - J'ajoutais : "Peut-être pensent-ils que c'est une eau médicinale ! Et en fait, c'en est une, vu que c'est la Vierge qui la donne..."

Julia puisa de l'eau avec un gobelet, me le présenta en disant : "Père, sentez-vous quelque chose ?"

"Oui" fis-je. En effet, le même parfum se dégageait de l'eau contenue dans le gobelet.

Et je bus de cette eau. J'y plongeais d'abord mes doigts (de la main droite) pour ensuite, avec l'eau dont ils étaient couverts, en imbiber mes yeux si faibles.

Mais Julia, toujours en souriant, gaiement, passa à "autre chose" dont elle savait le pourquoi, mais le tint caché, je pense.

Avec le gobelet, elle puisa à nouveau de l'eau, me fit tenir le gobelet, assez bien incliné vers elle, dans les deux mains. Elle prit une photo.

Le vendredi 28 mai, dans la soirée, elle me téléphona me disant : "Père, bien que très souffrante, je suis allée chez le photographe. Il a développé les photos. Je vous en enverrai le plus vite possible... Sur l'eau contenue dans le gobelet que vous teniez entre les mains, on y voit une hostie !"

A propos d'hostie, je renvois le lecteur au Message de Jésus du 16 mai 1991 - sur l'Eucharistie - le miracle Eucharistique de ce jour, au Message du 8 avril 1993 (Jeudi Saint), et à celui du 14 avril 1993.

En ce 14 avril, la Vierge donna un signe pour moi et le Père Chang : celui de l'hostie sur ses Mains : on les voit ces hosties sur les photos que Julia prit, en ce jour-là, de la Statue de la Vierge, et sur le court métrage de vidéo qu'elle prit en ce même jour, après la prise de photos. J'ai écrit un article à ce sujet.

Peu après, Julia nous conduisit vers le chemin qui permet la montée vers le haut de la montagne, sur la gauche. Chemin rugueux, escarpé.

Il nous fallut quatre à cinq minutes pour parvenir à une autre source que la Vierge lul montra (1. En novembre 1991), sur la gauche du chemin. Julia a donné à cette source d'eau, le nom de "source de Jésus".

Ici aussi, un doux et agréable parfum se dégageait de cette source. Ce fut là que nous prîmes un frugal petit repas, préparé à la hâte au moment du départ de Naju...

Le retour se passa dans la joie jaillissante de l'Amour dont la Vierge nous entourait. Arrivés près de la chapelle de la Statue de la Vierge, je fus le premier à me retrouver non loin de la Vierge. La tête inclinée, je priais, remerciant la Vierge.

Peu après, Julia, Lubino... entrèrent, allèrent de suite en face de la Statue, mais s'en éloignèrent de suite pour dire, ensemble et émus : "Père, en arrivant près de la Statue, nous avons vu que la Vierge (... la Statue !) était tournée de votre côté et qu'elle s'est remise d'elle-même à sa position habituelle quand nous sommes arrivés en face d'elle."

Mon bien grand et filial merci à la Vierge, toujours la plus parfaite, la plus tendre et la plus délicate des mères.

 

 

"Le Lundi 31 mai 1993, Aujourd'hui, Julia de Naju
me communiqua plusieurs nouvelles"
 
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993) 

Le jeudi 27 mai, à Naju, au tout dernier moment avant mon départ de la chapelle de la Vierge de Naju pour l'aéroport de Kwangju, une dernière photo de la Statue de la Vierge avait été prise par Pak Lubino. Julia et moi, d'un côté et d'autre, tenions de nos mains la Statue.

Aujourd'hui, Julia de me dire : "Père, sur la photo qui a été prise, on y voit une hostie sur la main droite."

A propos des photos prises dans l'enceinte des montagnes, près de l'emplacement du futur sanctuaire de la Vierge qu'elle désigna en Novembre 1991, il y eut des photos de toutes sortes: celles prises par Julia, par Sébastiano Kwon, par Pak Lubino et par moi-me^me.

Ensemble, nous dirigions nos appareils-photos munis d'un filtre nous protégeant de la forte lumière du soleil flamboyant dans un ciel bleu sans nuage, de tous côtés.

Le soleil sautillait et dansait... Les éclats de lumière étaient très variés...

Les photos prises par Pak Lubino ne présentèrent rien de spécial.

Certaines de celles prises par Julia et par moi furent exceptionnelles. Certaines montrant le soleil avec des teintes... apocalyptiques. Certaines semblaient avoir été prises sans filtre ; sur une des photos, on y voit le azuré avec de très beaux nuages, alors qu'en réalité, le ciel tout entier était exempt de nuages. Et sur cette photo, Julia y a relevé un nuage représentant le visage de Jésus, un autre en-dessous du premier, semblant représenter le visage d'un ... auguste... patriarche (et Julia écrit : "Abraham" ? à côté du dessin, très joli et très exact, qu'elle a fait en regardant ces deux nuages et le troisième) et... un troisième nuage qui représente un jeune visage de femme, Julia sur son dessin écrit : la Vierge.

Les explications que je viens de noter me proviennent de l'album que me préparèrent ensemble, Julia, Julio, Park Lubino et Andréa. Je reçus cet album de photos le lundi 7 juin (1993). Ils y classèrent un choix des photos prises les 26, 27 et 29 mai.

On y voit celles qui montrent Julia en extase (le 27 mai entre 11h 20 et 11h 30 du matin), celles où nous sommes à la montagne (dont je parle plus haut)...

Après les prises de photos du ... soleil en mouvement et entouré d'un grand halo, il y eut celles prises d'abord près de la "source ce la Vierge" et puis près de la "source de Jésus".

J'explique dans mes notes des 26 et 27 mai derniers que Julia m'avait fait boire de cette eau à moi et au Père Aloysio Chang (Hong-Bin), qu'ensuite Julia avait puisé à nouveau de l'eau avec un gobelet, une écuelle. Elle nous avait fait pencher et tourner vers elle ces gobelets contenant de l'eau des sources : elle prit des photos. Résultat : on voit sur chacune des photos, une hostie... sur (dans ?) l'eau. Ma mauvaise vue ne distingue pas bien ce menu détail. Toute autre personne dintingue très bien les hosties.

Pourquoi ces signes?

Jésus nous rappelle que l'hostie consacrée... c'est Lui "Homme-Dieu", toujours présent parmi nous, en nous, avec son Amour, qu'Il désire que nous L'aimions, que nous apprenions à L'aimer à nouveau, que nous ne passions pas tout notre temps aux activités extérieures, oubliant l'essentiel : l'union intérieure de nos âmes, nos coeurs, nos esprits avec Lui, près de Lui, nous attendant dans le Tabernacle...La cause de la crise de la foi?

Le manque de vie intérieure, le manque du désir du véritable amour que l'on puise uniquement en vivant dans un coeur à Coeur avec Jésus, en le priant sans cesse de nous donner son Amour pour pouvoir en vivre à chaque moment pour le donner aux autres...

Le vide de l'âme (disparition progressive de la... présence vivante, vivifiante de l'Amour de Jésus en nous) se remplit alors du brouhaha factice d'activités ne donnant que de pauvres brindilles, des nuages d'affections, de pensées terrestres, humaines...

Si peu croient vraiment à l'Amour de Jésus. Ce mot "Amour de Jésus" ne fait que frôler leurs lèvres. Ils n'en sentent même pas pratiquement le désir... Comment peuvent-ils en donner la saveur aux âmes?...

Par ces signes de "l'hostie", la Sainte Vierge nous supplie de revenir à la source de l'Amour qu'est Jésus dans ce Mémorial Sacré qu'est le don quotidien de son Corps et de son Sang. Il nous faut relire le chapitre 4 de l'Evangile de Saint Jean : on y lit la rencontre de Jésus et de la Samaritaine près du puits de Jacob :"... qui boira de l'eau que Je lui donnerai, n'aura plus jamais soif ; l'eau que Je lui donnerai devient en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle..." (Jn 4, 14). La samaritaine de dire à Jésus : "Donne-moi de cette eau afin que je n'aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser." (Verset 15)

Oui, pour ne plus avoir soif des breuvages de ce monde et ne plus aller puiser des plaisirs qui se transforment en amertumes...

Sainte Thérèse d'Avila aimait répéter : "Seigneur, donne-moi de cette eau, de ton eau d'Amour... Qui répète cette phrase ? Qui désire encore avoir cette soif de l'Amour de Jésus en se tenant souvent près de Lui "Hostie vivante", Présence réelle de "L'Homme-Dieu", de "Dieu qui s'est fait Homme" pour nous ?

Le 4 février 1988, je m'étais rendu très tôt à Naju. J'avais pris le premier avion en partance de Séoul pour Kwangju. Avec moi s'y rendit Dina, une de nos aides.

A notre arrivée à la chapelle où se trouvait la Statue de la Vierge qui verse des larmes - et elle en versait beaucoup ce jour-là - nous ne vîmes ni ne rencontrâmes personne. Le plus grand calme, le plus grand silence...

Nous entrâmes. Surprise! La Statue de la Vierge n'était pas à sa place, elle s'était avancée tout à l'avant de la niche, vers sa gauche, entraînant avec elle le napperon placé en-dessous, tournée vers la porte d'entrée, attendant les visiteurs qui allaient venir.

Peu après, Park Lubino m'expliqua que la Statue de la Vierge avait commencé à se déplacer ainsi dans la soirée du 3 février, vers 9heures, si mes souvenirs sont exacts.

Dina et moi étions seuls... Nous priâmes.Ce ne sera que dix oui quinze minutes après que Julia, Lubino et quelques autres personnes entrèrent. Je célébrai la messe dans la chapelle. Je me demandais, en me préparant à la messe : "Dois-je remettre la Statue à sa place habituelle ou ira-t-elle d'elle-même ?"

J'avais à peine terminé cette pensée que Julia me dit : "Père, la Vierge vient juste de me dire que c'est vous qui devez la remettre à sa place."

J'invitai Julia et Lubino à venir m'aider. Julia qui avait les stigmates aux mains poussa un petit cri lorsqu'elle essaya d'ouvrir les mains pour m'aider à déplacer la Statue. Ce fut alors Lubino qui m'aida.

Lubino prit quelques photos au moment de la communion et peu après, au cours des vingt-cinq minutes pendant lesquelles Julia subit les souffrances de la croix, celles des clous enfoncés dans les mains, les pieds, celles du déchirement des plaies faites par les clous lorsque la croix fut levée brutalement et jetée dans le trou !

J'en viens maintenant à ce que je veux dire après ce long préambule.

Dans la deuxième moitié du mois de mars de la même année 1988, Julia participa à un pèlerinage (de Coréens) organisé par un prêtre coréen, déjà très âgé (77-78 ans), mais encore très actif, vif d'esprit.

Ce prêtre était le Père Joseph Oh Ki-San, un des prêtres les plus fervents de Corée, ingénieux, écrivain, plein d'humour, jamais blessant. Il publia, en tout premier, la traduction coréenne des Messages de la Vierge au Père Stefano Gobbi, pour ses prêtres... Grâce à son initiative, le Mouvement Sacerdotal Marial fut fondé en Corée. Il y resta fidèle jusqu'à sa mort (au cours de l'été 1991). Nous fûmes toujours de très grands amis. Il m'encouragea toujours dans mon travail, surtout pour la Vierge.

Il fut un des tout premiers prêtres coréens à se rendre auprès de la Vierge de Naju.

C'est ainsi qu'il invita Julia à prendre part au pèlerinage, orienté vers Rome... Avila... Fatima et Lourdes.

Julia emporta avec elle l'appareil-photo de son mari. Sans s'en rendre compte, son mari inséra dans l'appareil le film qui avait été employé par Lubino le 4 février (1988) lorsqu'il prit des photos à la fin de la messe que je célébrai ce jour-là devant la Statue et, peu après, lorsque Julia, en extase, subissait les souffrances de la crucifixion.

Au retour, que donna le développement de ce film... à prises superposées? Un résultat inimaginable ! Ici, je ne m'attarderai que sur la première "double prise de photos".

Elle me montre lorsque, tenant l'hostie au-dessus de la patène, je disais : "Heureux les invités au repas du Seigneur..."

La première photo en Espagne, à Avila, prise par Julia, montre un doublage. Elle se trouvait dans une "salle"... d'exposition de certains objets (calice employé par Saint Jean de la Croix... grand crucifix... une "inscription"...)

Le doublage est le suivant : superposée à la "prise de vue" qui me montre comme je l'ai décrit plus haut, on peut lire l'inscription en espagnol qui se trouve dans la "salle" dont je parle plus haut (ou dans une autre ? Julia ne peut le préciser. Sur une ou plutôt deux autres photos, on voit le calice dont je parle ci-dessus).

Et quelle est cette inscription ?La suivante est tellement bien placée sur la photo prise à Naju le 4 février. La voici :

"! Señor, dame de esa agua !" (Seigneur, donne-moi de cette eau!)

Et cette inscription... en espagnol vint se placer parfaitement près de la croix qui surplombait, au mur, la Statue de la Vierge qui pleure à Naju.

SenÕr, dame de esa agua ! (Seigneur, donne-moi de cette eau !)

Et Jésus, par sa Mère, par ses "hosties" que l'on voit sur ses mains, sur "l'eau" prise à la "source de Marie", à la "source de Jésus", nous rappelle que cette source continuelle se trouve toujours jaillissante de son Coeur miséricordieux, infiniment désireux de nous donner son Amour, toujours caché, renfermé dans chaque Hostie consacrée, dans chaque goutte de son Précieux Sang offerte à Dieu au cours du Saint Sacrifice de la Messe.

Notre plus affreuse, pitoyable maladie spirituelle est de sentir si peu, que nous avons si peu, ou presque rien de cet Amour divin en nous ; de ne pas même sentir le profond besoin de cet Amour divin de Jésus, essentiellement nécessaire pour notre âme...

Or, sans cet Amour, notre vie, si "activée" qu'elle soit humainement au service (?) du Seigneur, se réduit pratiquement à un monceau de cendres...

Et parmi les plus belles, les plus nécessaires, les plus continuelles prières que nous devons faire, il y a celle-ci tout à fait primordiale : "O Jésus, mon doux crucifié, O Jésus toujours Présent pour moi et pour tous mes frères dans la Sainte Eucharistie, déverse sans cesse sur moi, sur tous les enfants de la terre et du purgatoire, les Océans infinis de toutes les richesses, de tous les Trésors, de toutes les Perles vivantes, de toutes les graines, de toutes le semences de ton Amour infini, de ta Grâce, de ta Lumière, de ta Force par ton Coeur Miséricordieux et par le Coeur Immaculé et Miséricordieux de la douce Mère et notre Mère Marie."

 

"Dans la Paroisse de Ha-ou-hyon, le 31 mai 1993,
J'ai repris la plume en ce vendredi 11juin !"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)   

Il me faut encore parler de ce "lundi 31 mai dernier", non pas de Naju, mais de ma petite paroisse dominicale de Ha-ou-hyon...

Je me suis étendu, dans des articles précédents, sur ce qui se passe dans notre église depuis qu'une Statue de la Vierge, semblable à celle qui a versé tant de larmes à Naju, a été placée... dans notre église, momentanément, en la fête de Saint Joseph, le 19 mars dernier.

En ce lundi 31 mai, fête de la Visitation et dernier jour du mois, il y eut à partir de 7h 30 du soir, dans l'église de Ha-ou-hyon, la "soirée de la Vierge". Ces "soirées de la Vierge" se font, depuis tant d'années, dans quasiment presque toutes les paroisses du pays, dans bien des communautés. La première "soirées de la Vierge" se tint à la fin de mai 1959, dans la paroisse Saint Jean Bosco, à Torimdong, dans le quartier de Yongungpho à Séoul. J'y étais alors vicaire. Cela faisait un an que j'avais été envoyé du Japon en Corée. Au Japon, à Tokyo, au Grand Séminaire Salésien où j'étais professeur, ces "soirées" se tenaient chaque soir près de la Grotte de la Vierge, selon une habitude de la Société de Saint François de Sales (Salésiens de Don Bosco) en Italie.

C'est de là que m'était venue l'idée d'organiser une "Soirée de la Vierge". Elle fut bien préparée et se tint, à l'extérieur (hors de l'église) autour de la Grotte de la Vierge. Nous avions invité les curés des deux paroisses voisines. Il y eut des représentants.

La "Soirée..." leur plut tant, qu'ils en organisèrent une dans leur paroisse l'année suivante.

Terminé le programme de cette première "Soirée de la Vierge", tous les chrétiens, très nombreux, se rassemblèrent dans l'enceinte de l'église pour terminer la soirée en assistant à un "Salut" solennel...

Notre "Soirée de la Vierge" à Ha-ou-hyon, fut plus simple, mais bien préparée et touchante.

Au cours de la "Bénédiction du Saint Sacrement", (le "Salut") la religieuse qui se dévoue dans notre paroisse, Soeur Consolata, prit une photo au moment où je donnais la bénédiction avec l'ostensoir. Je lui avais demandé de prendre une photo à ce moment. Elle fit cela très bien...

Quelques jours après, elle me montra les photos. Celle de l'ostensoir ? On y voit en ajout près de l'ostensoir et de ma tête, une "forme fonde... en grand hostie".

Aujourd'hui, je recevrai plusieurs de ces photos.

Lundi 14 juin... je continue le récit précédent :

Hier, dimanche 13 juin, c'était la Fête, la Solennité du Corps et du Sang de Jésus-Christ...

Au cours de mon sermon (en coréen), j'ai fait mon possible de faire un peu comprendre l'inimaginable, l'impensable Amour infini de Jésus renfermé dans le don quotidien de sa Présence réelle dans l'Eucharistie, de sa Présence d'Amour : la "matière terrestre" du pain qu'est "l'hostie" et du vin qu'est la "boisson" avant le sacrifice de la messe, se transformer pleinement en une essence céleste, spirituelle, lorsque le prêtre avec foi, prononce les paroles que l'Eglise lui fait prononcer, à la Consécration, et qui sont celles de Jésus. L'essence matérielle du pain et du vin disparaît : Jésus, Dieu et Homme au Ciel, répond à la prière, même distraite ou froide, du prêtre et change, transforme complètement cette essence matérielle en son Essence qui unit infiniment la Divinité et l'Humanité. Sous nos yeux, ne restent que les apparences, le "goût propre" de ce qui a été matière terrestre, avant la Consécration. C'est ce qu'on appelle, du mot difficile à comprendre pour un grand nombre : la Trassubstantiation.(1) Le petit Larousse donne cette simple définition : Transformation de la substance du pain et du vin en celle du corps et du sang de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. (Dogme défini en 1551 au Concile de Trente).

Combien peu veulent de cet Amour infini...

Combien peu y croient réellement... Combien se comportent comme s'ils ne croyaient pas réellement à ce Grand Mystère d'Amour. Ce sont des hérétiques qui minent l'Eglise. Autrefois, les hérétiques quittaient honnêtement l'Eglise.

Qu'en dit Jésus ? Dans ses Confidences à Monseigneur Ottavio Michelini (Italien, décédé en 1979), Il lui dit : "... Les hommes savent peu de choses et moins encore réfléchissent sur le peu qu'ils savent. Les hommes et beaucoup de mes ministres et des âmes consacrées ne considèrent pas que le Mystère de la Croix se renouvelle sans cesse. Ils croient faiblement à la réalité sublime du Mystère de la Croix qui se perpétue dans le sacrifice de la Messe.

Les prêtres ne pensent pas qu'à côté de Moi qui suis présent dans l'Hostie consacrée, se trouve comme sur le Calvaire ma Mère qui s'offre au Père, elle-même aussi, en même temps que Moi.

Pense, fils, quelle terrible surprise ce sera un jour, pour beaucoup de mes ministres, de découvrir qu'ils ont été d'une manière seulement physique avec Moi et avec ma Mère et leur Mère, protagonistes de ces grands Mystères. Réfléchis au nombre de fruits perdus, au nombre d'âmes non sanctifiées, à cause de l'aveuglement coupable de beaucoup de mes ministres. Réfléchis aux sacrilèges criminels ! (Confidence du 28 juillet 1975 - Livre publié aux Editions du Parvis en Suisse : CH- 1648 Hauteville- page 70.)

Ces notes se rapportent au 31 mai 1993, mais sont écrites peu après.

Ce matin, en ce lundi 14 juin, je m'étais levé vers 3h 20 dans la nuit pour téléphoner à la personne qui fait connaître les messages de la Vierge de Naju (Corée du Sud) en Belgique et dans les Pays-Bas.

Pour elle, il était 8 h 20 du soir, le dimanche de la Fête du Saint Sacrement. Elle me dit, entre autres, alors que nous parlions des photos prises à Naju par Julia elle-même et où apparurent des hosties après leur développement, que tant de prêtres, en Belgique, sont quasiment, totalement indifférents envers la Sainte Eucharistie, envers la Présence tout Amour de Jésus. Elle ajouta qu'elle était allée à la très ancienne Abbaye de sa région pour participer à la messe, Il n'y eut pas de sermon sur l'Eucharistie, ni d'Exposition, ni d'Adoration du Saint Sacrement. On ne croit pratiquement plus à la Présence réelle de Jésus. On n'est que physiquement présent à la cérémonie liturgique appelée messe ! On devient tranquillement des êtres spirituellement déshonnêtes envers Dieu, Jésus-Christ, l'Eglise, les brebis... Alors que de telles âmes devraient honnêtement quitter l'Eglise dont elles n'acceptent plus bon nombre de vérités fondamentales et s'inscrire dans une des "branches chrétiennes séparées" qui se sont fait le même credo qu'elles!

Aujourd'hui, ma main se posa sur un livre, tout à fait par hasard. Je ne savais plus, depuis des années où je l'avais rangé. J'y pensais ces jours-ci et cela à cause des "hosties" que la Vierge de Naju nous montre de différentes manières et de celles manifestées sur deux photos dans l'église de Ha-ou-hyon (le 25 avril et 31 mai 1993).

Le livre retrouvé a pour titre : "Visites au Saint Sacrement" et est écrit par Saint Alphonse de Ligouri.

Je relève une phrase qui, bien qu'entendue ou lue de temps à autre, réjouit les coeurs qui désirent plus que tout l'Amour, la Présence de Dieu, Un et Trin, de Jésus-Christ Dieu et Homme.

La voici : On y parle de la Sagesse de Dieu qui... "s'ébat sur la surface de la terre et trouve ses délices parmi les enfants des hommes." (Prov. 8, 31)

P. Raymond Spies

(1) Le petit Larousse donne cette simple définition : Transformation de la substance du pain et du vin en celle du corps et du sang de Jésus-Christ dans l'Eucharistie. (Dogme défini en 1551 au Concile de Trente).
 


"Le Jeudi 17 juin 1993 - Suite et fin des 26 et 27 mai 1993 :
Naju...
La Vierge... Enfin fut retrouvé ce qui fut tant cherché ! La Vierge... et les Ténèbres !
"
Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)  

Hier, je reçus enfin trois photos que Julia avait tant désiré m'envoyer. Au cours de mon pèlerinage auprès de la Vierge de Naju, les 26 et 27 mai dernier (mercredi et jeudi, certaines personnes avaient pris des photos. J'en parle dans les articles précédents...)

Dès le samedi 28 mai, Julia, bien que souffrant beaucoup, s'était rendue de bonne heure chez le photographe habituel pour faire développer les photos.

Dès le lundi, elle commença à les trier. Par téléphone, elle me donnait les résultats de ses "découvertes". Par exemple : "Père, sur la dernière photo qui fut prise avant votre départ (le jeudi 27 mai, départ pour Séoul), alors que vous et moi tenions ensemble la Statue de la Vierge entre nos mains, une "hostie" se voit sur la main droite..."

Il en fut de même après avec d'autres photos, même de celles prises après le 27 mai. Julia avec son mari Julio, Lubino, Andréa (qui vient souvent apporter son aide) prépara un bel album, tout entier, avec le choix des photos les plus expressives.

Mais !... mais il en manquait trois. Elles furent recherchées de tous côtés. Introuvables. On n'y comprenait rien.

Julia a eu fréquemment de ces douloureuses aventures. Elle devenait persuadée que c'était le démon qui se jouait d'elle, car ces très désagréables aventures ne lui arrivent que "dans ce qui concerne la Vierge de Naju, ses messages, photos etc..."

Julia était vraiment désolée et sa désolation répercutait son écho dans nos coeurs. Je lui conseillai de faire des exorcismes... J'ajoutai que j'en ferais ici en m'y joignant et que la Vierge nous aiderait à retrouver "ce qu'Elle avait voulu nous donner."

Je fis ce que j'avais promis. Enfin, le samedi 12 juin, on me téléphona de Naju : "... Après de longues recherches qui traînèrent jusque dans la nuit, les photos recherchées plus qu'un trésor précieux furent retrouvées."

La joie des âmes aimantes de la Vierge fut bien grande. Elles me firent participer de suite à leur joie. Julia m'envoya de suite, lundi 14 juin, une photo de... chacune des trois photos tant recherchées !Je les reçus... hier. Ces trois photos placées ensemble dans un petit sachet en plastique formaient le "signe que la Vierge avait voulu nous donner" au complet. Elles étaient numérotées : 1, 2, et 3. A part, des copies des photos numérotées 2 et 3.

J'avais enfin, en ce 16 juin, la "clef" de ce que j'avais senti pendant les très long moments que j'avais passés, debout, tout près de la Statue de la Vierge, le jeudi 27 mai, à partir de 10h-10h 15 du matin, dès le moment de mon arrivée dans la chapelle de la Vierge.

Julia arriva environ une heure après dans la chapelle !Julia avait pressenti le "même signe" que celui que j'avais pressenti. C'est pour ce motif que sa désolation avait été si grande de ne pas retrouver les "trois photos".

Ce fut Pak Lubino qui prit ces trois photos avec son appareil, muni d'aucun filtre. En plein soleil, au milieu d'un ciel tout bleu, orné d'aucun paisible nuage, les prises de vues, de photos, auraient dû donner, représenter, après leur développement chez le photographe, la même luminosité, la même clarté et les "mêmes personnes" dont on prenait les photos.

Qui était à prendre sur ces photos ? Julia avait eu l'idée suivante : mettre ensemble les "trois" personnes à qui la Vierge, le 4 avril dernier, s'était adressée par un message, en promettant en même temps son signe. Elle fit de même le 27 mai.

Il s'agissait du Père Aloysio Chang Hong-Bin, curé à Kwangju, de Julia et de moi. Julia nous plaça, le Père Chang et moi, sur les côtés, nous tendant la main ; elle se plaça à l'arrière au centre, plaçant la main droite sur les nôtres.

(Ces jours-ci, je serai en mesure de traduire en français le message du 27 mai.)

C'était la "réponse", la nôtre, au désir de la Vierge qui nous demanda de "tout régler, arranger, décider dans l'union avec le Père Pha (Spies)". Et Lubino... devant nous, prit les photos.
La grande surprise au développement de ce film ?

La première photo numérotée 1 est sombre, noire sur les contours ; au centre... venant du haut de la gauche et allant vers la droite en bas, on voit une espèce de nuage épais de "couleur marron", dont je ne peux décrire la teinte avec précision. C'est comme si Lubino avait pris la photo, l'appareil tourné vers le ciel. En effet, ce fut ainsi. Vers le bas au centre, on voit le soleil sous une forme très réduite à la... frontière de la "teinte noire" et de la "teinte couleur marron".

Entre le "soleil" et vers le bas de la photo (ici... le ciel à l'arrière !) on voit en petit et en noir, l'aspect de la Vierge, de la tête jusqu'à la ceinture, sous la forme et l'apparence de la Statue de la Vierge de Naju. On la voit très distinctement en noir.

Sur la deuxième photo : même ciel obscur, noir sur les contours, le soleil est vu plus haut et plus sur la droite. On voit le soleil en entier. Sur la première photo, une partie de la tête de la Vierge couvre le soleil. La grandeur de la "teinte couleur marron" est plus réduite... Ici encore, Lubino avait tourné l'appareil vers le ciel.

Et la troisième photo ? Elle ne montre pas le ciel qui aurait dû apparaître tout clair sur la première et deuxième photo. Il apparaît tel sur la troisième, illuminant la nature et les "trois" personnages, le Père Chang, Julia et le Père Spies, qui attendaient qu'on ... les fixe sur les photos.

La Vierge avait pris leur place sur la première photo... Elle répondait à sa manière à la prière : "Montre Toi sans cesse à nous... sois-nous Présente..." Elle se présenta comme la Vierge... "accompagnée" du soleil au milieu de ce monde envahi, enveloppé des ténèbres de l'Enfer. Même si on ne La voit pas de nos yeux, sa lumière resplendit toujours : deuxième photo !

C'est le même "thème" que j'ai fait peindre par une de mes adoptées, en 1980 : le tableau est grand et se trouve depuis plus de dix ans dans notre salle des visiteurs. Ce tableau est reproduit sur la couverture du livre que j'ai écrit et intitulé "Seigneur, jusqu'où te suivrai-je?" Ce tableau représente nos vies... On y voit sur le côté, un prêtre en soutane... une fin de tempête, une lueur dans le ciel... une croix faiblement visible au centre... un village coréen...

Jésus, Marie : Amour, Lumière, Victoire...

Père Raymond Spies.



"Photos : Calice, hostie, croix, sang - Le dimanche 27 juin 1993 -
La journée du Pape en Corée"

Père Raymond Spies, Anyang, Corée (ARTICLES du 26 mai au 27 juin 1993)  

C'était le dimanche 27 juin 1993 : en Corée du Sud, la Journée du Pape.

Julia, ce jour-là reçut un message de la Vierge : Elle parla du Pape, annonça qu'Elle lui donnerait un signe de son Amour. (Voir le message du 27 juin 1993)

Peu après, Julia se trouva parmi des pèlerins près de la Statue de la Vierge. Des photos furent prises. A la fin, ils virent, avec grand étonnement, la Statue se déplacer vers sa gauche laissant un plus grand espace vide à sa droite. A sa gauche, la Statue - la main gauche de la Vierge - touchait presque la bordure de la niche.

Pourquoi ?

Julia regardait, étonnée. Puis elle vit un "quelque chose", une "forme assez vague, indistincte" qui était venue se placer entre le bras droit de la Vierge et la bordure de la niche remplissant tout l'espace vide que la Statue avait créé en se déplaçant vers sa gauche.

Julia étendit un bras vers le "quelque chose", la "forme intrigante" pour... voir ce que c'était. Elle essaya de tâter, de saisir la "forme intruse", mais en vain et ses doigts se repliaient, se resserraient sur eux-mêmes.

Julia, alors, s'en fut chercher l'appareil-photo de Julio, son mari. Elle prit trois photos. Celles-ci, peut-être, "retraceraient" la "forme insolite"!

Ce ne fut que deux jours après, le 29 juin, fête des Saints Pierre et Paul, qu'elle se rendit chez son photographe spécialisé. Il développa les photos, en fit le tirage.

La stupéfaction, l'émotion furent extrêmes chez Julia, et il en fut de même chez tous ceux et celles qui regardèrent les photos avec les yeux du coeur...

Julia s'était attendue tout au plus au signe donné depuis le 14 avril dernier : une hostie... blanche, seule, avec dessin ou non, sur l'une ou l'autre des mains de la Vierge ou sur toutes les deux.

Les trois hosties, le calice :

Sur les trois photos, "apparut" très visiblement, distinctement ce "quelque chose", cette "forme" qui avait intrigué Julia.

Les trois photos reproduisaient avec la plus parfaite précision, un beau grand calice, surmonté chaque fois d'une hostie.

Qui verra ces photos comprendra et sa compréhension sera en proportion de la place qu'a l'Amour de Dieu, de Jésus et de Marie dans son coeur.

Jésus montre sa Croix, se montre, nous rappelle ses plaies, son sang, ses souffrances...
Jésus nous dit : Je suis l'Amour...
Dans ce siècle de glace, les "coeurs" (?) se satisfont des miettes, des gentillesses de passage...

Ils se satisfont du confort, des pourritures dorées de ce monde. Ils refusent le renoncement, l'obéissance, la pauvreté, la charité, l'humilité, la miséricorde, la croix à la suite de Jésus...

Tant de "paroles" de trop de "bergers" ne son pas les "Paroles de Jésus", mais font penser à ce qu'en a dit Léon Bloy "... elles ressemblent à de l'eau de vaisselle."

Combien ne sont que physiquement près de Jésus-Eucharistie!
Combien ne sont plus lumière, sel, pères, médecins, guides, juges...
Combien sont de déshonnêtes hérétiques dans l'Eglise : leur place serait ailleurs ; ils démolissent l'Eglise à l'intérieur...

Pour le petit nombre restant fidèle à Jésus Sauveur, Rédempteur, Frère, Ami, la Vierge rappelle la Vraie source de Vie, d'Amour : la Présence toujours fidèle, aimante, miséricordieuse, par son Corps et son Sang, sa Divinité et son Humanité.

Il est source d'Amour, de Lumière, de Force...

Qui a soif de cet Amour doit revenir, avec un coeur d'enfant pur, aimant, sincère, sans cesse, auprès de Jésus au Saint Sacrement, Le recevoir avec un doux amour, authentique, sincère, serein en soi, par la communion, pour être tout entier absorbé en Lui, seule vraie vie de nos âmes.



"La Vierge de Naju...en face... de la Vierge... du Ciel !
La photo du 30 juin 1993"  
Père Raymond Spies, Anyang, Corée

Le titre est curieux, étrange, inattendu mais dit bien ce qu'il doit dire.

La date du "30 juin"?
Ce fut le 30 juin 1985 que Julia et Julio virent couler les premières larmes de la Vierge...
Le 30 juin 1993 en marqua le huitième anniversaire.

Comme ce fut le cas chaque année, ce huitième "30 juin" fut célébré avec amour et ferveur. De plus nombreux pèlerins affluèrent à Naju.

Parmi eux se trouvait un pèlerin qui pouvait avoir près de quarante ans. Il venait de Pusan (grand port). Il avait emprunté un appareil-photo. Il n'arriva pas à s'en servir. Il s'en fut chez un photographe en emprunter un autre.

De retour à Pusan, après le tirage des photos, il fut ahuri de trouver la photo que je présente ici.
On y voit la ... Statue de la Vierge de Naju comme tournée vers sa droite. La niche semble avoir suivi le mouvement de la Statue. On aurait comme l'impression que la ... Vierge de la ... petite Statue était en attente de... visite!

Et, en effet, il y eut une véritable visite! La photo du 30 juin en révèle la présence et en garde l'émouvant et réconfortant souvenir. Le bon pèlerin se hâta de faire connaître la visite qui lui vint du Ciel par l'intermédiaire de la photo.

Julia en prit connaissance le mercredi 7 juillet, jour où elle devait me rencontrer à Anyang, au cours de l'après-midi. Elle en fut bouleversée, courut chez le photographe, fit faire des copies de la photo pour m'en faire cadeau...

Quelle visite ? La Céleste Visiteuse, notre Mère du Ciel, Marie, Elle-même! Pas en "petit format" mais en grand : Elle "occupe" presque tout l'espace de la hauteur de la photo de format 18×12, soit dix centimètres sur les douze centimètres. La Statue de la Vierge de Naju n'en mesure que deux ! La Vierge a un voile retombant sur son manteau bleu et porte une robe blanche. Elle a le même geste des bras que celui de la Statue. La Visiteuse est de profil, se tenant à la gauche (de ceux qui regardent la photo ; à la droite par rapport à la Statue). Vers le bas, les bougies, leur flamme, le bouquet de fleurs placé sur le côté, près de la niche, transparaissent légèrement, mais distinctement à travers "l'apparence de la Visiteuse Céleste".

Les yeux attentifs et aimants de ceux et celles qui contempleront cette photo, apprendront beaucoup plus que tout ce que je pourrais écrire. Je sollicite, pour l'amour de la Vierge, la vaste diffusion de la photo...

Père Raymond Spies

 

"Le jeudi 22 juillet 1993 - Fête de Sainte Marie-Madeleine" 
Père Raymond Spies, Anyang, Corée

Petit mot adressé à tous ceux à qui j'envoie les deux derniers messages et les "photos, signes de la Vierge" prises depuis le 14 avril dernier. Y sont ajoutés, des articles explicatifs.

Chers Amis,
Je viens juste de terminer la longue et ... laborieuse préparation des textes et des photos concernant la Vierge de Naju.

Au milieu de bien d'autres activités, je me suis efforcé de ne perdre aucun moment au service de la Vierge qui a demandé instamment, les 14 avril et 27 mai, de L'aider avec fermeté, énergie, courage, car "c'est maintenant l'heure précise et le moment d'entrer dans le combat".

Et vraiment, elle a commencé... Je me vois engagé dans ce "combat" depuis deux mois, mon évêque aussi qui défend dans les Feuilles catholiques la Congrégation des Soeurs du Coeur de Marie que des "cruels" attaquent... Cette Congrégation fut voulue par la Vierge qui, pour cette Oeuvre, choisit la grande "prophétesse-voyante" de Corée, Teresa Hwang... Je suis intervenu par un écrit aussi, que le co-fondateur a pleinement approuvé... La contre-attaque, courageuse, prudente a été demandée par Jésus à Mgr O. Michelini, son confident : voir les "Confidences de Jésus à ses prêtres..." (Ed. du Parvis)

Actuellement, je n'ai plus personne pour recopier mes textes à la machine. Soeur Adeline, 85 ans, qui m'aidait sans cesse, a perdu toute force dans les doigts. Avec mes yeux si faibles, je me suis efforcé d'écrire lentement, le mieux possible!

Jésus et Marie se servent d'un bien minable instrument, me font répandre leurs Messages par le moyen d'écriture des temps les plus anciens... Jésus ne me prend pas la main comme Il le fait pour Vassula ! La Vierge ne me traduit pas "ses paroles coréennes" en "paroles françaises"... Je ne proteste jamais... Je dois être un "brave, gentil petit"...

Cette fois-ci, près d'une centaine de personnes recevront mes notes. Quand l'album des dernières photos sera prêt, je pourrai reprendre un nouvel envoi sur une "échelle" de près de 1300 personnes.

Je demande de tout coeur, pour la Vierge, que beaucoup se fassent les petits messagers, les "porte-parole" de la Vierge en faisant connaître les messages, en faisant faire des copies de photos et en écrivant des articles...

Que Jésus et Marie vous comblent de leur Amour...

Union de Prières.
Bien à vous de tout, fraternellement en Jésus et Marie.

Père Raymond Spies
Missionnaire en Corée du Sud
 

 

 

Chapelle Notre-Dame de Naju 12, Najucheon 2-gil, Naju, Jeollanam-do, Corée du Sud
(code postal : 58258)
Téléphone : +82-61-333-3372 / +82-61-334-5003 Télécopieur : +82-61-332-3372
Courriel : najumaryfr@gmail.com

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