Le Clergé
Quelques notes complémentaires sur l'extase et les souffrances de Julia
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée
Lorsque Julia entra en extase, j'allai me placer à l'arrière et près de sa tête. Julia était tombée près de l'autel et du tabernacle. Le prêtre se tint debout à la droite et les trois autres personnes près des pieds. Aucun d'eux ne s'imaginait ce qui allait se passer. Je le leur expliquai : "Sous peu, Satan et les siens s'attaqueront à Julia. Tenons-nous prêts." Cela ne tarda guère.
Julia se mit à gémir de douleur, à remuer. Elle n'arrivait plus à respirer, suffoquait, agrippait les mains au cou, à la poitrine. Et comme Julia le décrit au début du message, Lucifer, les démons l'assaillirent, la battirent, la lançant de tous côtés. Le sang jaillissait sans cesse de la bouche. J'interceptais les soubresauts du corps pour empêcher qu'il n'aille se cogner à l'autel ou au mur.
Le prêtre regardait, interdit, ne sachant trop que faire. Doucement, je l'invitai à s'agenouiller à la droite de Julia, ce qu'il fit. Ensemble, de nos bras nous amortissions les sursauts, les sauts brusques, violents, même très violents du corps de Julia. Il fallait faire de gros efforts pour que Julia ne se blesse pas. C'était épuisant. Mais Julia, elle, était toute en transpiration. A chaque coup féroce, violent que lui donnaient les démons, elle hurlait de douleur. C'était extre^mement douloureux à voir et à entendre. Le prêtre et moi n'en pouvions plus, tandis que les tourments de Julia dépassaient l'imagination.
Il y a un an, mon évêque me donna les pouvoirs d'exorciste. En diverses occasions, il me fut nécessaire d'user de ces pouvoirs. Je le fis aussi en cette occasion, tout en aidant Julia. Je demandai aussi au prêtre et aux trois autres personnes présentes de s'unir à moi. Ils le firent très bien. La dame présente se chargeait d'essuyer la bouche de Julia lorsque le sang jaillissait. Elle employa d'abord les mouchoirs qu'elle avait et ensuite tous les "Kleenex" de la boite de Kleenex y passèrent. La chapelle en était remplie.
Je priais aussi presque sans arrêt, suppliant le Seigneur, Jésus et Marie d'abréger les souffrances de Julia et de m'accorder de les partager. Le 4 février 1988, lorsque Julia subit devant moi les souffrances de la crucifixion, j'avais fait la même prière. Je fus exaucé. Et dans le message que reçut alors Julia, la Vierge le lui dit : "... Le Père Pha eut pitié de toi et intercéda; pour cela, tes souffrances ont été abrégées." Il en fut de même cette fois-ci.
Soudain et d'une manière inattendue, le calme vint. Julia en décrit les circonstances. J'en fus très heureux pour elle et pour nous aussi qui n'en pouvions plus. Julia ne bougea plus, resta sans mouvement, ainsi, pendant plus de dix minutes. J'expliquai à mes voisins : "C'est maintenant que la Vierge communique son message."
Sans bouger, nous attendîmes. Puis, tout doucement Julia ouvrit les yeux, les tourna vers nous. Elle semblait totalement épuisée. Nous attendîmes sans rien dire jusqu'au moment où elle fit un effort pour se soulever. Elle ne le pouvait. Nous l'aidâmes et la placèrent assiste à même le plancher, à la manière coréenne, le dos appuyé contre le mur. C'était l'affaissement total. Quand elle se fut remise un peu, quelques questions furent posées. On en trouve le contenu dans l'introduction écrite par Julia pour ce message du 4 novembre. C'était un lundi.
Le parfum était resté aussi pénétrant et y restera pendant trois jours. Il fallut aider Julia à se lever et à descendre les escaliers. Sept heures du soir étaient passées...
Et le mercredi 5 (novembre), le jour suivant, Julia avait à parler des messages de la Vierge de Naju devant près de 5000 personnes, dans une église de notre diocèse.
Elle me salua avec un bon et doux sourire et s'en fut courageuse, comme depuis le jour où elle vit pour la première fois les larmes qui coulaient de sa petite statue de la Vierge. C'était alors le 30 juin 1985, après onze heures du soir. Julia avait fait un très long voyage fatigant. Et pourtant elle récita encore un chapelet avant de se coucher.
'Aujourd'hui, Julia de Naju me communiqua plusieurs nouvelles.'
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée (Le lundi 31 mai 1993)'
Aujourd'hui,
Julia de Naju me communiqua plusieurs nouvelles.
Le jeudi 27 mai, à Naju,
au tout dernier moment avant mon départ de la chapelle de la Vierge de Naju pour l'aéroport
de Kwangju, une dernière photo de la Statue de la Vierge avait été prise par Pak Lubino. Julia
et moi, d'un
côté et d'autre,
tenions de nos mains la
Statue. Aujourd'hui,
Julia de me dire : « Père, sur la photo qui a été prise, on y voit une
hostie sur la main droite. »
A propos des
photos prises dans l'enceinte des montagnes, près de l'emplacement
du futur sanctuaire de la
Vierge qu'elle désigna en novembre 1991, il y eut des
photos de toutes sortes : celles prises par Julia, par Sébastiano
Kwon, par Pak Lubino et par moi-même.
Ensemble, nous dirigions
nos appareils-photos munis d'un filtre nous protégeant de la forte lumière du
soleil flamboyant dans un ciel bleu sans nuage, de tous côtés.
Le soleil
sautillait et dansait Les éclats de lumière étaient très variés. Les photos prises
par Pak Lubino ne présentèrent rien de spécial.
Certaines de
celles prises par Julia et par moi furent exceptionnelles. Certaines montrant
le soleil avec des teintes apocalyptiques. Certaines semblaient avoir été
prises sans filtre ; sur une des photos, on y voit le ciel azuré avec
de très
beaux nuages, alors qu'en réalité, le ciel tout entier était exempt de nuages. Et
sur cette photo, Julia y a relevé un nuage représentant le visage de Jésus,
un autre en-dessous du premier, semblant représenter le visage d'un
auguste
patriarche (et Julia écrit : « Abraham » ? côté du
dessin, très
joli et très
exact, qu'elle
a fait en regardant ces deux nuages et le troisième) et un
troisième
nuage qui représente un jeune visage de femme, Julia sur son
dessin écrit :
la Vierge.
Les explications
que je viens de noter me proviennent de l'album que me préparèrent ensemble, Julia,
Julio, Pak Lubino et Andréa. Je reçus cet album de photos le lundi 7 juin (1993).
Ils y classèrent un choix des photos prises les 26, 27 et 29
mai. On y voit celles qui montrent Julia en extase (le 27 mai entre 11h 20 et 11h 30
du matin), celles où nous sommes à la montagne (dont je
parle plus haut)
Après les
prises de photos du soleil en mouvement et entouré d'un
grand halo, il y eut celles prises d'abord près de la « source de la Vierge » et puis près de la « source de Jésus »
J'explique dans
mes notes des 26 et 27 mai derniers que Julia m'avait fait boire de
cette eau à
moi et au Père Aloysio Chang (Hong- Bin), qu'ensuite
Julia avait puisé à nouveau de l'eau avec un gobelet, une
écuelle.
Elle nous avait fait pencher et tourner vers elle ces gobelets contenant de l'eau des sources : elle prit des photos. Résultat : on voit sur chacune des photos, une
hostie
sur (dans ?) l'eau.
Ma mauvaise vue ne distingue pas bien ce menu détail. Tout autre
personne distingue très bien les hosties.
Pourquoi ces
signes ?
Jésus
nous rappelle que l'hostie consacrée c'est Lui « Homme-Dieu », toujours présent parmi nous, en
nous, avec son Amour, qu'Il désire que nous L'aimions, que nous
apprenions à L'aimer à nouveau, que nous ne passions pas tout
notre temps aux activités extérieures, oubliant l'essentiel :
l'union
intérieure
de nos âmes,
nos coeurs,
nos esprits avec Lui, près de Lui, nous attendant dans le Tabernacle
La cause de la
crise de la foi ? Le manque de vie
intérieure,
le manque du désir du véritable amour que l'on puise uniquement en
vivant dans un coeur à Coeur avec Jésus, en le priant sans cesse de nous
donner son Amour pour pouvoir en vivre à chaque moment pour le donner aux autres
Le vide de l'âme
(disparition progressive de la présence vivante, vivifiante de l'Amour
de Jésus
en nous) se remplit alors du brouhaha factice d'activités ne
donnant que de pauvres brindilles, des nuages d'affections, de pensées
terrestres, humaines
Si peu croient
vraiment à l'Amour
de Jésus.
Ce mot « Amour de Jésus » ne fait que frôler leurs lèvres. Ils
n'en
sentent même
pas pratiquement le désir Comment peuvent-ils en donner la saveur aux âmes ?...
Par ces signes de
« l'hostie », la Sainte Vierge nous supplie de revenir à la source de l'Amour qu'est Jésus
dans ce Mémorial
Sacré qu'est le
don quotidien de son Corps et de son Sang. Il nous faut relire le chapitre 4 de
l'Evangile
de Saint Jean : on y lit la rencontre de Jésus et de la Samaritaine près du
puits de Jacob : « qui boira de l'eau que Je lui donnerai,
n'aura
plus jamais soif ; l'eau que Je lui donnerai devient en lui source d'eau
jaillissant en vie éternelle » (Jn 4, 14)
La samaritaine de
dire à Jésus :
« Donne-moi de cette eau afin que je n'aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. » (Verset 15)
Oui, pour ne plus
avoir soif des breuvages de ce monde et ne plus aller puiser des plaisirs qui
se transforment en amertumes. Sainte Thérèse d'Avila
aimait répéter :
« Seigneur, donne-moi de cette eau, de ton eau d'Amour Qui répète
cette phrase ? Qui désire encore avoir cette soif de l'Amour de
Jésus
en se tenant souvent près de Lui « Hostie vivante », Présence
réelle
de « L'Homme-Dieu », de « Dieu qui s'est fait Homme » pour nous ?
Le 4 février
1988, je m'étais
rendu très tôt à Naju.
J'avais
pris le premier avion en partance de Séoul pour Kwangju. Avec moi s'y
rendit Dina, une de nos aides.
A notre arrivée à la
chapelle où se
trouvait la Statue de la Vierge qui
verse des larmes “ et elle en versait beaucoup ce jour-là nous ne
vîmes
ni ne rencontrâmes personne. Le plus grand calme, le plus grand
silence. Nous entrâmes.
Surprise ! La Statue de la Vierge n'était
pas à sa
place, elle s'était avancée tout à l'avant de la niche, vers
sa gauche, entraînant avec elle le napperon placé
en-dessous, tournée vers la porte d'entrée,
attendant les visiteurs qui allaient venir.
Peu après, Pak
Lubino m'expliqua
que la Statue de la Vierge avait
commencé à se déplacer
ainsi dans la soirée du 3 février, vers 9 heures, si mes souvenirs
sont exacts.
Dina et moi étions
seuls Nous priâmes. Ce ne sera que
dix ou quinze minutes après que Julia, Lubino et quelques autres personnes
entrèrent.
Je célébrai
la messe dans la chapelle. Je me demandais,
en me préparant
à la
messe : « Dois-je remettre la Statue à sa
place habituelle ou ira-t-elle d'elle-même ? »
J'avais à peine
terminé
cette pensée
que Julia me dit : « Père, la
Vierge vient juste de me dire que c'est vous qui devez la
remettre à sa
place. » J'invitai
Julia et Lubino à venir m'aider. Julia qui avait les stigmates aux
mains poussa un petit cri lorsqu'elle essaya d'ouvrir les mains pour m'aider à déplacer
la Statue. Ce fut alors Lubino qui m'aida.
Lubino prit
quelques photos au moment de la communion et peu après, au cours des
vingt-cinq minutes pendant lesquelles Julia subit les souffrances de la croix,
celles des clous enfoncés dans les mains, les pieds, celles du déchirement
des plaies faites par les clous lorsque la croix fut levée brutalement et jetée dans
le trou !
J'en
viens maintenant à ce que je veux dire après ce long préambule. Dans la deuxième
moitié du
mois de mars de la même année 1988, Julia participa à un pèlerinage
(de Coréens)
organisé
par un prêtre
coréen,
déjà très âgé
(77-78 ans), mais encore très actif, vif d'esprit.
Ce prêtre était
le Père
Joseph Oh Ki-Son, un des prêtres les plus fervents de Corée, ingénieux,
écrivain,
plein d'humour,
jamais blessant. Il publia, en tout premier, la traduction coréenne
des Messages de la Vierge au Père
Stefano Gobbi, pour ses prêtres Grâce à son initiative, le Mouvement Sacerdotal Marial
fut fondé en
Corée. Il
y resta fidèle jusqu'à sa mort (au cours de l'été
1991). Nous fûmes toujours de très grands amis. Il m'encouragea
toujours dans mon travail, surtout pour la Vierge.
Il fut un des
tous premiers prêtres coréens à se rendre auprès de la Vierge de Naju. C'est
ainsi qu'il
invita Julia à prendre part au pèlerinage, orienté vers
Rome
Avila Fatima et Lourdes.
Julia emporta
avec elle l'appareil-photo de son mari. Sans s'en
rendre compte, son mari inséra dans l'appareil le film qui avait été
employé
par Lubino le 4 février (1988) lorsqu'il prit des photos à la
fin de la messe que je célébrai ce jour-là devant la Statue et, peu après,
lorsque Julia, en extase, subissait les souffrances de la crucifixion.
Au retour, que
donna le développement
de ce film à
prises superposées ? Un résultat
inimaginable ! Ici, je ne m'attarderai
que sur la première « double prise de photos ». Elle me montre
lorsque, tenant l'hostie au-dessus de la patène, je disais: « Heureux les invités au repas du Seigneur » La première
photo en Espagne, à Avila, prise par Julia ? montre un
doublage. Elle se trouvait dans une « salle » d'exposition
de certains objet (calice employé par Saint Jean de la Croix grand crucifix une « inscription »)
Le doublage est
le suivant : superposée à la « prise de vue » qui me montre comme je l'ai décrit
plus haut, on peut lire l'inscription en espagnol qui se trouve dans la « salle »dont je parle plus haut (ou dans une autre ? Julia ne peut le
préciser.
Sur une ou plutôt deux autres photos, on voit le calice dont je
parle ci-dessus)
Et quelle est
cette inscription ? La suivante est tellement bien placée sur
la photo prise à Naju le 4 février.
La voici :
« !Senor, dame de esa agua ! » (Seigneur, donne-moi de cette eau !)
Et cette
inscription en espagnol vint se placer parfaitement près de
la croix qui surplombait, au mur, la
Statue de la
Vierge qui pleure à Naju. J'en fais un petit dessin :
Et Jésus,
par sa Mère,
par ses « hosties » que l'on voit sur ses mains, sur «l'eau » prise à la « source de Marie », à la « source de Jésus », nous rappelle que cette source continuelle se
trouve toujours jaillissante de son Coeur miséricordieux, infiniment désireux
de nous donner son Amour, toujours caché, renfermé dans chaque Hostie
consacrée,
dans chaque goutte de son Précieux Sang offerte à Dieu au cours du Saint
Sacrifice de la Messe.
Notre plus
affreuse, pitoyable maladie spirituelle est de sentir si peu, que nous avons si
peu, ou presque rien de cet Amour divin en nous ; de ne pas même sentir
le profond besoin de cet Amour divin de Jésus, essentiellement nécessaire
pour notre âme.
Or, sans cet
Amour, notre vie, si « activée » qu'elle soit humainement au service (?)
du Seigneur, se réduit pratiquement à un monceau de cendres.
Et parmi les plus
belles, les plus nécessaires, le plus continuelles prières
que nous devons faire, il y a celle-ci tout à fait primordiale :
« O Jésus,
mon doux crucifié, O Jésus toujours Présent pour moi et pour
tous mes frères dans la Sainte Eucharistie,
déverse
sans cesse sur moi, sur tous tes enfants de la terre et du purgatoire, les Océans
infinis de toutes les richesses, de tous les Trésors, de toutes les
Perles vivantes, de toutes les graines, de toutes les semences de ton Amour
infini, de ta Grâce, de ta Lumière, de ta Force par ton Coeur Miséricordieux
et par le CÅ“ur Immaculé et Miséricordieux de ta douce Mère et
notre Mère
Marie. »
Rev. Père Raymond Spies
'Naju... La Vierge... Enfin fut retrouvé ce qui fut tant cherché! La Vierge... et les Ténèbres! '
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée (Le jeudi 17 juin1993)'
Hier, je reçus
enfin trois photos que Julia avait tant désiré m'envoyer. Au cours de mon pèlerinage
auprès
de la Vierge de Naju, les 26 et 27 mai dernier (mercredi et jeudi, certaines personnes
avaient pris des photos. J'en parle dans les articles précédents)
Dès le
samedi é_
mai, Julia, bien que souffrant beaucoup, s'était rendue de bonne
heure chez le photographe habituel pour faire développer les photos.
Dès le
lundi, elle commença à les trier. Par téléphone, elle me donnait
les résultats
de ses « découvertes ». Par exemple : « Père, sur la dernière photo qui fut prise
avant votre départ (le jeudi 27 mai, départ pour Séoul),
alors que vous et moi tenions ensemble la Statue de la Vierge entre nos mains, une « hostie » se voit sur la main droite » Il en fut de même après avec
d'autres
photos, même
de celles prises après le 27 mai.
Julia avec son
mari Julio, Lubino, Adréa (qui vient souvent apporter son aide) prépara
un bel album, tout entier, avec le choix des photos les plus expressives.
Mais !...
mais il en manquait trois. Elles furent
recherchées
de tous côtés. Introuvable
aventures. Elle devenait persuadée que c'était le démon qui se jouait d'elle,
car ces très désagréables
aventures ne lui arrivent que « dans ce qui concerne la Vierge de Naju, ses
messages, photos etc' »
Julia était
vraiment désolée et
sa désolation
répercutait
son écho
dans nos coeurs. Je lui conseillai
de faire des exorcismes J'ajoutai que j'en ferais ici en m'y
joignant et que la Vierge nous aiderait à retrouver « ce qu'Elle avait voulu nous
donner. » Je fis ce que j'avais
promis.
Enfin, le samedi
12 juin, on me téléphona de Naju : « Après de
longues recherches qui traînèrent jusque dans la nuit, les photos recherchées
plus qu'un
trésor
précieux
furent retrouvées. » La joie des âmes
aimantes de la Vierge fut bien grande. Elles me firent participer de suite à leur joie.
Julia m'envoya
de suite, lundi 14 juin, une photo de chacune des trois photos tant recherchées ! Je les reçus hier.
Ces trois photos placées ensemble dans un petit sachet en plastique
formaient le « signe que la Vierge avait voulu nous donner » au complet. Elles étaient numérotées : 1, 2 et 3. A part, des copies des
photos numérotées 2
et 3.
J'avais
enfin, en ce 16 juin, la « clef » de ce que j'avais senti pendant les très
longs moments que j'avais passés, debout, tout près de la Statue de la Vierge, le jeudi 27 mai, à
partir de 10h-10h 15 du matin, dès le moment de mon arrivée dans la chapelle de la Vierge.
Julia arriva
environ une heure après dans la chapelle ! Julia avait
pressenti le « même signe » que celui que j'avais pressenti. C'est
pour ce motif que sa désolation avait été si grande de ne pas
retrouver les « trois photos ».
Ce fut Pak Lubino
qui prit ces trois photos avec son appareil, muni d'aucun filtre. En plein
soleil, au milieu d »un ciel tout bleu, orné d'aucun paisible nuage,
les prises de vues, de photos, auraient dû donner, représenter, après leur
développement
chez le photographe, la même luminosité, la même clarté et
les « mêmes
personnes » dont on prenait les photos.
Qui était à
prendre sur ces photos ? Julia avait eu l'idée
suivante : mettre ensemble les « trois » personnes à qui la Vierge, le 14 avril dernier, s'était
adressée
par un message, en promettant en même temps son signe. Elle fit de même le
27 mai.
Il s'agissait
du Père
Aloysio Chang Hong-Bin, curé à Kwangju, de Julia et de moi. Julia nos plaça, le
Père
Chang et moi, sur les côtés, nous tendant la main ; elle se plaça à l'arrière au
centre, plaçant la main droite sur les nôtres. (Ces jours-ci, je
serai en mesure de traduire en français le message du 27 mai.)
C'était
la « réponse », la nôtre,
au désir
de la Vierge qui nous demanda de « tout régler, arranger, décider) dans l'union
avec le Père
Pha (Spies) ». Et Lubino devant
nous, prit les photos. La grande
surprise au développement de ce film ?
La première
photo numérotée 1
est sombre, noire sur les contours ; au centre venant du haut de la gauche et allant
vers la droite en bas, on voit une espèce de nuage épais de « couleur marron », dont je ne peux décrire la teinte avec précision.
C'est
comme si Lubino avait pris la photo, l'appareil tourné vers le ciel. En effet,
ce fut ainsi. Vers le bas au centre, on voit le soleil sous une forme très réduite à la frontière
de la « teinte noire » et de la « teinte couleur marron ».
Entre le « soleil »et vers le bas de la photo (ici le ciel à l'arrière !)
on voit en petit et en noir, l'aspect de la Vierge, de la tête jusqu'à la
ceinture, sous la forme et l'apparence de la Statue de la Vierge Naju. On la voit très
distinctement en noir.
Sur la deuxième
photo : même
ciel obscur, noir sur les contours, le soleil est vu plus haut et plus sur la
droite. On voit le soleil en entier. Sur la première photo, une partie de
la tête
de la Vierge couvre le soleil. La grandeur de la « teinte couleur marron » est plus réduite Ici
encore, Lubino avait tourné l'appareil vers le ciel.
Et la troisième
photo ? Elle ne montre pas le ciel qui aurait dû apparaître
tout clair sur la première et deuxième photo. Il apparaît tel sur la troisième,
illuminant la nature et les « trois » personnages, le Père Chang, Julia et le Père
Spies, qui attendaient qu'on les fixe sur les photos.
La Vierge avait pris leur place sur la première
photo. Elle répondait
à sa
manière à la
prière :
« Montre Toi sans cesse à nous sois-nous Présente »
Elle se présenta
comme la Vierge « accompagnée » du soleil au milieu de ce monde envahi, enveloppé des ténèbres
de l'Enfer.
Me^me si on ne La voit pas de nos yeux, sa lumière resplendit toujours :
deuxième
photo !
C'est le
même « thème » que j'ai
fait peindre par une de mes adoptées, en 1980 : le tableau est grand et se trouve depuis
plus de dix ans dans notre salle des visiteurs. Ce tableau est reproduit sur la
couverture du livre que j'ai écrit et intitulé « Seigneur, jusqu'où te
suivrai-je ? » Ce tableau représente nos vies On y voit sur le côté, un
prêtre
en soutane
une fin de tempête, une lueur dans le ciel une croix faiblement
visible au contre un village coréen
Jésus,
Marie : Amour, Lumière, Victoire
Père Raymond Spies.
Sur les quatre photos, nous voyons une hostie soit sur la
main droite soit sur la main gauche.
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée (24 juin 1993, Nativité de Saint Jean-Baptiste)
La Vierge appelle Julia qui se
rend près de la Statue. La Vierge lui annonce qu'Elle donnera un signe spécial aux prêtres qui ont répondu
à son Appel, le Père Aloysio Chang et le Père Pha (Spies). Elle donna un
message. Le signe ? Julia prit les photos et réalisa un film vidéo avec
une petite caméra. Sur les quatre photos, nous voyons une hostie soit sur la
main droite soit sur la main gauche. La plus grande des quatre photo : sur
la main droite et sur l'hostie, on voit une arche, avec sa voile, une colombe à
gauche et une petite branche à droite ( d'olivier ?!). Sur le film
vidéo : on voit soudain une hostie sur la main droite. Vers la fin de la
prise de vues, on voit que l'hostie a disparu.
L'huile parfumée qui coulait depuis le moment où j'avais pris entre mes
mains la Statue de la Vierge,
à Naju, coula plus abondamment en ce 14 avril. Elle coule encore. Aujourd'hui,
24 juin 1993, cela fait exactement sept mois. J'étais allé rencontrer
l'Archevêque de Kwangju, le 24 novembre 1992. De chez lui, j'étais allé près de
la Vierge. Julia,
son mari Julio, Pak Lubino et moi avions récité ensemble le chapelet. Après la
récitation du chapelet, ils me prièrent de prendre la Statue entre mes mains pour
qu'on puisse voir la Vierge de tout près. Ils me dirent : « Si vous La prenez, Elle donnera un
signe ! » - « Bien sûr » fis-je. Il en fut ainsi et de
suite.
'Le résultat sur les photos ? Une hostie se voit dans les gobelets (Les 26 et 27 mai 1993)'
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée (24 juin 1993, Nativité de Saint Jean-Baptiste)
Je me retrouvais, le 26 mai, au cours de l'après-midi près de la Vierge de Naju. La première
fois depuis le 24 novembre 92. L'huile parfumée s'était mise à couler plus
abondamment dès l'aube du 26 mai.
La chapelle était remplie de parfum. Il n'y avait que quelques pèlerins. Le jeudi 27, je me retrouvais à nouveau près de la Statue de la Vierge vers 11h 15 du
matin. Un heure après, Julia toujours très souffrante, vint et se plaça de
suite debout, toute droite, en face de la Statue. Quelques minutes après,
elle s'affaissa subitement sur les genoux et y resta assise sur ses talons. Peu
après, elle s'effondra sur le côté droit, un peu recourbée sur elle-même. Je
regardais ma montre : « tout cela » avait commencé vers 11h
10-11h 15.
De nouveau soudain, d'un jet, Julia se retrouva couchée à plat sur le dos,
devant la Statue,
les bras écartés sur les côtés. Elle resta ainsi environ entre sept et dix
minutes. De nouveau, d'un mouvement rapide, elle se redressa toute droite, fit
un grand et beau signe de croix (Couchée à terre, Julia était en extase et
reçut un message que je vais traduire ces jours-ci)
Julia ne resta que quelques minutes devant la Statue et, de nouveau, d'un
mouvement décidé, elle se dirigea vers moi, s'assit sur ses talons et me dit
(j'abrège) : « La
Vierge apparut comme de loin, au ciel Elle parla je
tombai deux démons me frappèrent sur la poitrine La vierge s'approcha els
démons s'enfuirent j'ai reçu un message la Vierge désire que vous et le Père Chang alliez de
suite à la montagne (celle indiquée en novembre 1991 par la Vierge, avec les
sources : c'est là qu'Elle veut son futur sanctuaire comme lieu de
pèlerinage). Elle veut vous donner ses Signes à vous et au Père Chang.
Nous partîmes à la montagne (un ensemble de montagnes qui forment un
splendide enceinte). Julia avisa le Père Chang, curé à Kwangju. L'endroit se trouve à environ vingt ou vingt-cinq minutes en auto vers le
nord-ouest, dans la direction de Kwangju. A notre arrivée : de suite commença le signe, le miracle du soleil.
Cela dura vingt bonnes minutes.
Des photos furent prises par Julia, Lubino et un pèlerin fervent Sébastiano
Kwon. Ce dernier me passa un moment son appareil pou que je prenne aussi des
photos. Il y v ait un filtre à cet appareil. A l'appareil de Lubino, il n'y
avait pas de filtre.
La « danse du soleil, ses éclats de lumière » dans un ciel complètement
azuré, dépourvu de nuages, prirent fin lorsque les photographes eurent
employé les films dont ils disposaient. C'est alors que le Père Chang arriva.
Lubino, l'aide habituel auprès de la Vierge et des pèlerins, avait « encore de
quoi » prendre quelques photos. Il invita Julia, le Père Chang et moi à
nous grouper en nous serrant la main. Il prit d'abord deux photos successives
du soleil et du ciel azuré, sans filtre à son appareil, ensuite une photo du
trio.
Les résultats sont étonnants. Sur la première photo : rien du ciel azuré, d'un soleil ultra -étincelant,
mais une nappe noire, avec au centre une masse d'un marron sombre, lugubre. A
la « frontière » des deux teintes différemment sombres, vers le bas
de la photo, se trouve « un » soleil auquel on aurait coupé les
ailes. Et vers la partie inférieure du soleil, on voit la tête de la Vierge et vers le bas de la
photo et jusqu'à la ceinture, on voit « la forme de la Statue de la Vierge », ici toute en
noir, avec la même apparence que celle de Naju.
La deuxième photo ? Presque semblable à la première, mais la Verge n'y est plus. Sur la
troisième : bien en couleur : la nature et le trio !
Nous allâmes aux deux sources : celle de la Vierge, celle de Jésus,
comme les appelle Julia. Du parfum s'en dégage De même de l'eau puisée dans
les sources. Julia prit des photos des gobelets contenant de cette eau, alors
que nous tenions ces gobelets en main, un peu inclinés vers elle.
Le résultat sur les photos ? Une hostie se voit dans les gobelets. En ce jeudi 27 mai, la dernière photo prise avant mon départ, alors que je
tenais la Statue dans mes mains et que Julia était à ma gauche, montra après une hostie sur la
main droite de la Vierge.
Il en sera de même le 29 mai et pour d'autres photos. Les photos du soleil : certaines sont impensables Une, même prise
avec filtre, montre un ciel tout beau, « orné » de quelques beaux nuages
(«étirés » d'un ciel sans nuage) où l'on voit à gauche un visage qui semble
celui de Jésus, un autre celle d'un « patriarche » (Abraham ? se
demande Julia), à droite, un nuage formant un visage de femme sur lequel Julia
place le nom de « Marie ».
D'autres photos semblent réellement apocalyptiques. Quand j'aurai toutes les photos, je préparerai une sorte de revue
comportant ces photos et y ajouterai les explications.
Père Raymond Spies.
'Potos : Calice, hostie, croix, sang (Le dimanche 27 juin 1993, La journée du Pape en Corée)'
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée (24 juin 1993, Nativité de Saint Jean-Baptiste)
C'était le dimanche 27 juin 1993 : en Corée du Sud, la Journée du Pape. Julia, ce jour-là reçut un message de la Vierge : Elle parla du Pape, annonça qu'Elle
lui donnerait un signe de son Amour. (Voir le message du 27 juin 1993)
Peu après, Julia se trouva parmi des pèlerins près de la Statue de la Vierge. Des photos furent
prises. A la fin, ils virent, avec grand étonnement, la statue se déplacer vers
sa gauche laissant un plus grand espace vide à sa droite. A sa gauche, la
statue- la main gauche de la
Vierge touchait presque la bordure de la niche.
Pourquoi ? Julia regardait, étonnée. Puis elle vit un « quelque chose », une
« forme assez vague, indistincte » qui était venue se placer entre le
bras droit de la Vierge et la bordure de la niche remplissant tout l'espace vide que la Statue avait créé en se
déplaçant vers sa gauche.
Julia étendit un bras vers le « quelque chose », la « forme
intrigante » pour voir ce que c'était. Elle essaya de tâter, de saisir la
« forme intruse », mais en vain et ses doigt se repliaient, se
resserraient sur eux-mêmes.
Julia, alors, s'en fut chercher l'appareil -photo de Julio, son mari. Elle
prit trois photos. Celles-ci, peut-être, « retraceraient » la
« forme insolite » ! Ce en fut que deux jours après, le 29 juin, fête des saints Pierre et Paul,
qu'elle se rendit chez son photographe spécialisé. Il développa les photos, en
fit le tirage.
La stupéfaction, l'émotion furent extrêmes chez Julia, et il en fut de même
chez tous ceux et celles qui regardèrent les photos avec les yeux du coeur
Julia s'était attendue tout au plus au signe donné depuis le 14 avril
dernier : une hostie blanche, seule, avec dessin ou non, sur l'une ou
l'autre des mains de la Vierge ou sur toutes les deux.
Les trois hosties, le
calice :
Sur les trois photos, « apparut » très visiblement, distinctement
ce « quelque chose », cette « forme » qui avait intrigué
Julia.
Les trois photos reproduisaient avec la plus parfaite précision, un beau
grand calice, surmonté chaque fois d'une hostie. Qui verra ces photos comprendra et sa compréhension sera en proportion de
la place qu'a l'Amour de Dieu, de Jésus et de Marie dans son coeur. Jésus montre sa Croix, se montre, nous rappelle ses plaies, son sang, ses
souffrances.
Jésus nous dit : Je suis l'Amour. Dans ce siècle de glace, les « coeurs » (?) se satisfont des
miettes, des gentillesses de passage. Ils se satisfont du confort, des pourritures dorées de ce monde. Ils refusent le renoncement, l'obéissance, la pauvreté, la charité,
l'humilité, la miséricorde, la croix à la suite de Jésus
Tant de « paroles « de trop de « bergers » ne sont pas
les « Paroles de Jésus », mais font penser à ce qu'en a dit Léon
Bloy : « elles ressemblent à de l'eau de vaisselle. »
Combien ne sont que physiquement près de Jésus - Eucharistie ! Combien ne sont plus lumière, sel, pères, médecins, guides, juges
Combien sont de déshonnêtes hérétiques dans l'Eglise : leur place
serait ailleurs ; ils démolissent l'Eglise à l'intérieur'
Pour le petit nombre restant fidèle à Jésus Sauveur, Rédempteur, Frère,
Ami, la Vierge rappelle la Vraie source de Vie, d'Amour la
Présence toujours fidèle, aimante, miséricordieuse, par son
Corps et son Sang, sa Divinité et son Humanité.
Il est source d'Amour ? De Lumière, de Force' Qui a soif de cet Amour doit revenir, avec un coeur d'enfant pur, aimant,
sincère, sans cesse, auprès de Jésus au Saint Sacrement, Le recevoir avec un
doux amour, authentique, sincère, serein en soi, par la communion, pour être
tout entier absorbé en Lui, seule vraie vie de nos âmes.
'La Vierge de Naju
en face de la Vierge du Ciel !
(La photo du 30 juin 1993)'
Rev. Père Raymond Spies, Anyang, Corée (24 juin 1993, Nativité de Saint Jean-Baptiste)
Le titre est curieux, étrange, inattendu mais dit bien ce qu'il doit dire. La date du « 30 juin » ?
Ce fut le 30 juin 1985 que Julia et Julio virent couler els premières
larmes de al Vierge. Le 30 juin 1993 en marqua le huitième anniversaire. Comme ce fut le cas chaque année, ce huitième « 30 juin3 fut célébré
avec amour et ferveur. De plus nombreux pèlerins affluèrent à Naju.
Parmi eux se trouvait un pèlerin qui pouvait avoir près de quarante ans. Il
venait de Pusan (grand port). Il avait emprunté un appareil - photo. Il n'arriva
pas à s'en servir. Il s'en fut chez un photographe en emprunter un autre. De retour à Pusan, après le tirage des photos, il fut ahuri de trouver la
photo que je présente ici.
ON y voit la statue de la
Vierge de Naju comme tournée vers sa droite. La niche semble
avoir suivi le mouvement de la Statue. On aurait comme l'impression que la Vierge de la petite Statue était en attende
de visite !
Et, en effet, il y eut une véritable visite ! La photo du 30 juin en révèle la présence et en garde l'émouvant et
réconfortant souvenir. Le bon pèlerin se hâta de faire connaître la visite qui lui vint du Ciel par
l'intermédiaire de la photo.
Julia en prit connaissance le mercredi 7 juillet, jour où elle devait me
rencontrer à Anyang, au cours de l'après “midi. Elle en fut bouleversée, courut
chez le photographe, fit faire des copies de la photo pour m'en faire cadeau'
Quelle visite ? La Céleste Visiteuse, notre Mère du Ciel, Marie, Elle-même ! Pas en
« petit format » mais en grand : Elle « occupe »
presque tout l'espace de la hauteur de la photo de format 18x12, soit dix
centimètres sur les douze centimètres. La Statue de la Vierge de Naju n'en mesure que deux ! La Vierge a un voile retombant
sur son manteau bleu et porte une robe blanche. Elle a le même geste des bras
que celui de la Statue. La Visiteuse est de profil, se tenant à la gauche (de ceux qui regardent la photo ;
à la droite par rapport à la
Statue). Vers le bas, les bougies, leur flamme, le bouquet de
fleurs placé sur le côté, près de la niche, transparaissent légèrement, mais
distinctement à travers « l'apparence de la Visiteuse Céleste ».
Les yeux attentifs et aimants de ceux et celles qui contempleront cette
photo, apprendront beaucoup plus que tout ce que je pourrais écrire. Je
sollicite, pour l'amour de la
Vierge, la vaste diffusion de la photo'
Père Raymond Spies.
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