- Pourquoi la Vierge pleure-t-Elle?


- Miracles à Naju


- Signification des signes à Naju


- Cinq sommes
spirituelles de Naju


- Qui est Julia ?
(La choisie de Jésus
et la Sainte Marie)



-
Le Témoignage
et l'
Expérience de sa foi, Julia
 

- Les Témoignages de Julia au cours de la veillée de prières du premier samedi


- La Vie préparée
par le Seigneur

1 Table
2 Table
3 Table
4 Table
 


- Chemin de l'Amour
Pour le Seigneur


- La douleur de Julia
comme âme de
victime
 

- Obéissance de Julia



Julia qui dirige
"Maison d'Amour"
pour les grand-mères

 

Le Chemin de l'Amour pour le Seigneur
(La conversation de Julia Kim avec Notre Seigneur sous Sa consuite)


 

Chapitre 9.  Ma mère blessée au dos. (Avril 1981)
 


https://youtu.be/4IpAX8Wxask

Lorsque je travaillais dans mon salon de coiffure, ma belle-mère me rendit visite. Au moment même où elle est entrée dans le salon de coiffure, elle me dit qu’elle voulait me parler. C’est pourquoi j’ai arrêté mon travail et l’ai suivie.

Alors elle a commença à se mettre en colère contre moi et à me dire: « Comment as-tu pu oser faire une telle chose ? » Ne sachant pas la raison de sa colère, je lui demandai : « Mère, de quoi s’agit-il ? Est-ce que j’ai fait une erreur ? » Elle répliqua : « Pourquoi n’as-tu pas mis au courant les personnes qui vivent dans ce quartier que c’était l’anniversaire de mes soixante ans ? » En fait, elle m’avait dit qu’elle se chargerait elle-même de le faire. Je lui dis donc : « Mon Dieu, Vous m’aviez dit que vous leur feriez part  vous-même de votre soixantième anniversaire. »

Elle dit à nouveau : « Pourquoi n’as-tu pas dit un seul mot à ta belle-sœur malade qui est hospitalisée ? » Je lui rétorquai : « Mère, comment aurais-je pu ne pas lui dire un seul mot ? Je lui ai dit qu’elle était en train de traverser un dur moment et je lui ai aussi dit de supporter ses douleurs et de bien les offrir vers le haut. » Alors elle se mit à me crier à haute voix : « Elle m’a dit que tu es partie sans rien lui dire. » « Mère, je sais bien que vous avez beaucoup de difficultés à faire que vos nombreux beaux-fils et belles-filles s’entendent mutuellement. »

Je n’ai dit qu’un seul mot d’un cœur contrit mais elle éclata soudain en rage. « Tu dis que j’ai beaucoup de beaux-fils et de belles-filles. Alors, leur as-tu jamais donné à manger ? Leur as-tu jamais donné de vêtements ? Leur as-tu jamais enseigné ? Salope ! Apprends que si tu es riche comme ça, c’est parce que tu t’es mariée à un mari compétent pour ta condition. Salope !”

Ma propre mère qui ne pouvait pas tolérer plus longtemps ses jurons à mon égard ainsi que son langage abusif, comme je ne pouvais pas prononcer de paroles avec ma propre bouche, dit : « Excusez-moi nous sommes ici sur un lieu de travail. Allons dans une pièce pour parler silencieusement, non ? » Ma belle-mère dit : « Qui êtes-vous sur terre ? »  Et elle poussa ma mère sans pitié la faisant tomber en arrière contre l’angle d’un poêle à bois. Il en résulta qu’elle se blessa gravement le dos.

Toutes les clientes étonnées par le grand bruit s’assemblèrent voir la scène. C’est pourquoi ce jour-là j’ai été très occupée puisque j’avais à coiffer les clientes et en même temps j’avais à prendre soin de ma mère qui était alitée à cause de son dos blessé.

Les propos mêmes de la mère de mon mari: « Ne les as-tu jamais nourris ? Ne leur as-tu jamais donné de vêtements? Ne leur as-tu jamais enseigné ?» résonnaient dans mes oreilles, me rappelant d’anciens incidents.

Depuis mon mariage, j’ai travaillé avec acharnement sans penser à ma santé et j’ai même dû vendre tous mes bijoux afin d’acheter des habits et de la nourriture à la famille de mon mari pour subvenir aux besoins de mes beaux-frères.

De plus, ma mère avait emprunté une rizière et faisait des travaux agricoles à la sueur de son front. Avec l’argent qu’elle avait gagné durement, j’aidais ma belle-famille. Même après que mon cinquième beau-frère eut passé son diplôme d’avocat, j’avais à prendre soin de ma belle-famille.

Pendant ce temps, je ne pouvais ni nourrir ni habiller mes propres enfants avec ce qu’ils voulaient manger ou se vêtir. Je ne pouvais seulement les nourrir qu’avec des fruits de moins bonne qualité et leur confectionner des habits à la main.

Quoique ma mère, qui était pauvre, ait mariée sa seule fille, elle devait continuellement travailler dur pour me venir en aide au lieu  de jouir d’une vie confortable. Etant donné tout cela, comment la mère de mon mari pouvait-elle pousser et blesser ma mère ?

Quant à moi, j’aurais été heureuse de recevoir des jurons ou d’être battue et même disposée à souffrir si quelqu’un essayait de me piétiner ou de me tuer. J’avais le cœur brisé à cause de cet incident et la douleur dans mon cœur n’est pas partie facilement parce que ma belle-mère avait blessé ma mère qui avait accompli de grands efforts pour bien m’élever.

 

Julia et sa mère, Maria Hong